"Turdas 20 de SoufflegivreDans les environs de Haltevoie."
"Voilà longtemps que je n'avais pas vu la majesté de la citée de Haltevoie. Les mers furent longue à traversé, mais ce n'est pas pour raconter mon périple que j'inscris mes premiers lignes dans ce carnet de bord. Mais pour un tout autre sentiment important. Celui de la nostalgie qui vous touche quand vos pas foulent un sol familier et toujours entier malgré les efforts terribles des différentes factions à détruire tout ce qui fut bâtit un jour en Tamriel. Mais ce domaine de pierre et de bois, au delà du matériel usé, fait disparaître la simple impression d'observer l'ouvrage des hommes sur la nature. Il s'agit de marcher sur un lieu d'histoire, un lieu voué à l'héritage du passé pour la forge du futur. Et je me plaisais bien à revoir certains visages, comme celle de ce bon Ser Fontenac.
Et après quelques jours, me voilà dans la guilde des guerriers à passer les différentes pages des registres maintenus par les membres de la Guilde. Les flots d'informations sont nombreux d'autant qu'elles doivent être classés minutieusement : Certaines plaintes sont creuses et sans fondement, tout comme d'autre bien trop inquiétante pour être ignorée. Les doléances des habitants sont toutefois moins nombreuses qu'alors que d'immenses ancres daedriques essayait d'offrir notre monde à Havreglace. Mais je m'égare dans de sinistre pensée, car nous n'avons pas été confrontés à une telle noirceur en ce jour. Réfléchissant aux dernières informations, et trouvant un bon plaisir dans le respect de la garde locale à propos de la "Championne de Haltevoie" - Due à ma réussite au tournoi d'épée un ans avant cela. Je jugeais qu'il était temps d'agir.
Après plusieurs débat avec mes alliés et camarades, tous étaient d'accord sur le fait qu'une cible semblait appropriée pour nous munir de nos glaives et les dressés contre eux. Concluant sur une agréable discussion avec le Maitre-mage Endoryl, de la guilde des Mages, notre adversaire fut choisit : les rumeurs - et quelques informations plus confidentiel, affirmait la présence de déserteur ayant refusé d'être envoyé en troupe se déversé sur Cyrodill pour être sauvagement massacré par le Domaine Aldmeri, jurant craindre la sauvagerie de leurs "sbires", comme ils nommèrent les peuples Khajiit et Bosmer. Réunit et fuyant le courroux des forces du Haut-Roi Emeric, ils ajoutèrent une couleur à la trahison : Le mauve. Des tissus mauves enroulant leurs armures ou juste leurs hanches, pour faire honneur au nom qu'ils avaient trouver à leur organisation. Le Corbeau mauve. Et je me souviens avoir émit un petit rire en me disant qu'un barde aurait trouver une fable bien ridicule à raconter sur de tels personnes suffisamment stupide ou poétique pour avoir un tel surnom.
Et c'est ainsi qu'une nuit de Soufflegivre, galvanisée par l'idée de retrouver pour une première fois un peu d'action, je dirigeais ma petite troupe en direction de l'extérieur de la citée. Ce n'était pas une bonne troupe de légionnaire en rang, dans une formation de parade. Mais je me contentais de savoir qu'ils seraient surement efficace, suffisamment même pour me tenir en vie malgré le combat qui nous attendait. Quatre personnes - Le Légionnaire Terram, un Bosmer venait d'être intégré, l'éclaireur Savedryn, une Dunmer efficace mais quelque peu cruelle, le Magus Endoryl, bien que n'était pas un membre de la Légion Impériale il est un allié précieux de la guilde des mages. Ainsi que moi même, et je me félicitais d'être certainement un élément efficace. Si je m'étais attendu à mon manque d'utilité, j'aurais agité ma main pour salué leur départ, et serait aller m'écrouler dans un lit pour un somme bien mérité. Mais nous ne nourrissons pas nos valeurs par le glandouillage, et je déteste me sentir à l’écart.
La nuit semblait froide, ce qui aurait été étonnant en Hauteroche alors que la période de l'année se nomme "SouffleGIVRE", et un vent agaçant passait le long des ruelles et laissant le bruit du bois agité résonné dans un silence dérangé par les échos des dernières œuvres des artisans et les rires gras de certaines maisonnées où l'ambiance n'est pas encore au repos mais à l'idée qu'une beuverie les assommerait suffisamment pour dormir rapidement. Quelques veilleurs de nuits croisèrent la route de notre compagnie peu commune, s'arrêtant sur les détails de nos armures, et je me souviens entendre un homme à la rue maudire notre nom dans notre dos. Peut-être était-ce une victime de la guerre, ayant perdu ses biens à cause de l'invasion Tharn à Bangkoraï ? Écartant de mon esprit la pensée de lui devoir quelque chose, je n'ai pas suivis des rebelles dans la boue et l'horreur pour me sentir coupable de la trahison d'Aquilarios. Sortant de la citée, en inspirant grandement l'air frais sous mon casque, en observant la route que j'avais choisis de suivre sur la carte. Et elle me paraissait plus sombre qu'elle ne le devrait.
Il fut choisit que l'on sécurise un passage commercial, ceux l'empruntant devaient certainement venir de Fendretour. Deux fois, des caravaniers furent attaqués, et la garde avait pu repoussé les assaillants, parlant d'homme habillé de tenue mauve. Honnêtement, je pensais que ce serait une patrouille symbolique, mais après une trentaine de minutes de marche, cela changea du tout au tout. Dans un passage montant, l'éclat luisant d'une armure fut aperçu contre un poteau calciné par je ne sais quel raison. Mais l'homme en tenue de la garde devait être là depuis moins longtemps, et aurait pu y rester encore longtemps sur son sang avait continuer de se rependre le long de sa plaque au torse alors qu'une flèche y était logée. Pendant que tous prenaient position, Endoryl s'occupant du blessé comme il pouvait, l'avertissement de Savedryn arriva trop tard, une flèche trouvant son chemin et s'écrasa contre l'épaulière en plaque de Terram en l'envoyant au sol. Et c'est là que tout dérapa.
L'instant du combat s'improvise rapidement. Le bosmer n'avait pas été véritablement blessé, la flèche ayant rebondit sur l'acier dans un puissant choc, mais dans la panique il s'était rué vers un rocher où était déjà Savedryn en train d'observer. Quand ils eurent engagé le combat, je regardais dans l'autre sens en cherchant le tireur, et je fus écarté de l'affrontement quand une flèche s'écrasa dans mon dos, me propulsant au sol avant de goûté à la terre locale. Elle avait un aspect identique à celle que déjà essayé, mais je ne pensais ça qu'après avoir fini le vent de questionnement alarmé à savoir "Suis-je condamnée ? Foutue ? La flèche m’empale et je vais mourir ?" Toutefois, la rassurante douleur m'envahissant le dos et ma capacité à insulter son tireur me prouvait qu'elle n'était pas suffisamment enfoncée pour que je sois condamnée.
La hampe de la flèche cassée, l'interrogatoire du tireur embusqué qui gisait au sol après avoir rencontrer la hache de Terram se fit sans moi. Et j'acceptais qu'il soit achevé : Au vu de ses entrailles au sol, cela aurait été cruel de le laisser agonisé quelques minutes supplémentaires. Visiblement, il était charger d'empêcher que l'embuscade plus loin ne soit interrompu, et je me souviens avoir penser que Stendarr appréciait guider ses dévots vers un affrontement difficile et dangereux. Encore plus quand ils s'attendait à une balade de routine finissant avec un bain à la nuit se prolongeant et une grasse matinée avec le sentiment du travail bien fait. Et à la place, j'écris ce carnet trop tôt le matin, la douleur fantôme dans le dos d'une blessure de flèche. Et ma cuisse aussi subira les frais, bien que mineur, mais je passe le détail de la bataille et ce serait dommage de vous passer une situation gênante n'est-ce pas ?
Plus loin, le feu de la caravane montait alors que le sentiment d'arrivé trop tard grimpait dans mon esprit, mais l'animation prouvait que tout n'était peut-être pas fini. Quelques gardes gisaient au sol, alors que six d'entres eux étaient captif. Un jeune homme, Noble de Hauteroche nommé "De Bublauchon" - Et j'avais empêcher le gloussement de me faire perdre du crédit en apparaissant quand j'entendis ce nom. Mais les déserteurs jouaient avec en le tabassant brusquement, tout comme certains s’intéressaient aux servantes et à leurs courbes sympathiques. Endoryl en fut suffisamment offensé pour mener la charge, et je devais improviser avec un éclaireur et un légionnaire pour le couvrir contre une dizaine d'anciens soldats devenu d'immonde pilleur. Magnifique, pensais-je. Et voilà que débutait un âpre affrontement.
Ma participation au combat fut de planté mon glaive dans une gorge après un échange de coup, agacée de la durée et de la difficulté que j'avais à me défaire de mon adversaire, la pointe enfoncée dans mon dos m'était douloureuse à chaque mouvements. Jusqu'à la frappe qui glissa le long de la plaque de mon armure, avant d'ouvrir une plaie à ma cuisse, me jetant sur les genoux. Autours de moi, le combat semblait en notre faveur, je ne ressentais plus les odeurs écœurant du sang et de la chair à cause de la fatigue, mais j'entendais en échos les braillements et les étranglement de ceux périssant autours de moi. Le combat était presque fini, et cela semblait idiot de périr maintenant. Mais dans un sursaut, une flèche se logea dans le genou de mon bourreau, avant qu'il ne soit projeté au loin par Maldurick qui venait d'arrivé. Le Légionnaire nordique en *** rejoignait le combat dans une vague incompréhension et un dégoût de ses adversaires. Pour preuve, il exécuta le dernier qui luttait contre Terram. La diversion était parfaite, et il provoqua une horreur qui resterait gravé dans nos mémoires : Sa lame fut si bien fracassé sur son adversaire qu'elle passa de l’épaule et fini à la hanche. La bataille était fini, et j'entendais l'une des captives vomir.
La décision fut prise de laisser le dernier survivant entres les mains des gardes libérés. Je tâchais de guérir ma cuisse, en espérant que ma blessure dans le dos ne s'infecte pas. Et mon esprit fut tant embrouillé, que je passais outre la plus part des questions autours de notre affrontement dans une route perdue de Hauteroche contre des scélérats. Le devoir accomplit, je finissais de rédiger les rapports de bases pour ceux qui auraient besoin de les consultés, dès que nous fumes rentrés en Haltevoie. Mais gravé dans mon crâne, les hurlements de douleurs porcins et l'action mêlés à la douleur paralysant mes membres. Après ce long voyage en mer, je me souviens maintenant de ce qu'est vraiment le combat. Et je remercie au moins les Divins que ce soit contre des adversaires bien humains."