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[IXème Légion] Carnet de bord de Vendimus Valérius

Coqualier
Coqualier
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"Turdas 20 de Soufflegivre
Dans les environs de Haltevoie."


"Voilà longtemps que je n'avais pas vu la majesté de la citée de Haltevoie. Les mers furent longue à traversé, mais ce n'est pas pour raconter mon périple que j'inscris mes premiers lignes dans ce carnet de bord. Mais pour un tout autre sentiment important. Celui de la nostalgie qui vous touche quand vos pas foulent un sol familier et toujours entier malgré les efforts terribles des différentes factions à détruire tout ce qui fut bâtit un jour en Tamriel. Mais ce domaine de pierre et de bois, au delà du matériel usé, fait disparaître la simple impression d'observer l'ouvrage des hommes sur la nature. Il s'agit de marcher sur un lieu d'histoire, un lieu voué à l'héritage du passé pour la forge du futur. Et je me plaisais bien à revoir certains visages, comme celle de ce bon Ser Fontenac.

Et après quelques jours, me voilà dans la guilde des guerriers à passer les différentes pages des registres maintenus par les membres de la Guilde. Les flots d'informations sont nombreux d'autant qu'elles doivent être classés minutieusement : Certaines plaintes sont creuses et sans fondement, tout comme d'autre bien trop inquiétante pour être ignorée. Les doléances des habitants sont toutefois moins nombreuses qu'alors que d'immenses ancres daedriques essayait d'offrir notre monde à Havreglace. Mais je m'égare dans de sinistre pensée, car nous n'avons pas été confrontés à une telle noirceur en ce jour. Réfléchissant aux dernières informations, et trouvant un bon plaisir dans le respect de la garde locale à propos de la "Championne de Haltevoie" - Due à ma réussite au tournoi d'épée un ans avant cela. Je jugeais qu'il était temps d'agir.

Après plusieurs débat avec mes alliés et camarades, tous étaient d'accord sur le fait qu'une cible semblait appropriée pour nous munir de nos glaives et les dressés contre eux. Concluant sur une agréable discussion avec le Maitre-mage Endoryl, de la guilde des Mages, notre adversaire fut choisit : les rumeurs - et quelques informations plus confidentiel, affirmait la présence de déserteur ayant refusé d'être envoyé en troupe se déversé sur Cyrodill pour être sauvagement massacré par le Domaine Aldmeri, jurant craindre la sauvagerie de leurs "sbires", comme ils nommèrent les peuples Khajiit et Bosmer. Réunit et fuyant le courroux des forces du Haut-Roi Emeric, ils ajoutèrent une couleur à la trahison : Le mauve. Des tissus mauves enroulant leurs armures ou juste leurs hanches, pour faire honneur au nom qu'ils avaient trouver à leur organisation. Le Corbeau mauve. Et je me souviens avoir émit un petit rire en me disant qu'un barde aurait trouver une fable bien ridicule à raconter sur de tels personnes suffisamment stupide ou poétique pour avoir un tel surnom.

Et c'est ainsi qu'une nuit de Soufflegivre, galvanisée par l'idée de retrouver pour une première fois un peu d'action, je dirigeais ma petite troupe en direction de l'extérieur de la citée. Ce n'était pas une bonne troupe de légionnaire en rang, dans une formation de parade. Mais je me contentais de savoir qu'ils seraient surement efficace, suffisamment même pour me tenir en vie malgré le combat qui nous attendait. Quatre personnes - Le Légionnaire Terram, un Bosmer venait d'être intégré, l'éclaireur Savedryn, une Dunmer efficace mais quelque peu cruelle, le Magus Endoryl, bien que n'était pas un membre de la Légion Impériale il est un allié précieux de la guilde des mages. Ainsi que moi même, et je me félicitais d'être certainement un élément efficace. Si je m'étais attendu à mon manque d'utilité, j'aurais agité ma main pour salué leur départ, et serait aller m'écrouler dans un lit pour un somme bien mérité. Mais nous ne nourrissons pas nos valeurs par le glandouillage, et je déteste me sentir à l’écart.

La nuit semblait froide, ce qui aurait été étonnant en Hauteroche alors que la période de l'année se nomme "SouffleGIVRE", et un vent agaçant passait le long des ruelles et laissant le bruit du bois agité résonné dans un silence dérangé par les échos des dernières œuvres des artisans et les rires gras de certaines maisonnées où l'ambiance n'est pas encore au repos mais à l'idée qu'une beuverie les assommerait suffisamment pour dormir rapidement. Quelques veilleurs de nuits croisèrent la route de notre compagnie peu commune, s'arrêtant sur les détails de nos armures, et je me souviens entendre un homme à la rue maudire notre nom dans notre dos. Peut-être était-ce une victime de la guerre, ayant perdu ses biens à cause de l'invasion Tharn à Bangkoraï ? Écartant de mon esprit la pensée de lui devoir quelque chose, je n'ai pas suivis des rebelles dans la boue et l'horreur pour me sentir coupable de la trahison d'Aquilarios. Sortant de la citée, en inspirant grandement l'air frais sous mon casque, en observant la route que j'avais choisis de suivre sur la carte. Et elle me paraissait plus sombre qu'elle ne le devrait.

Il fut choisit que l'on sécurise un passage commercial, ceux l'empruntant devaient certainement venir de Fendretour. Deux fois, des caravaniers furent attaqués, et la garde avait pu repoussé les assaillants, parlant d'homme habillé de tenue mauve. Honnêtement, je pensais que ce serait une patrouille symbolique, mais après une trentaine de minutes de marche, cela changea du tout au tout. Dans un passage montant, l'éclat luisant d'une armure fut aperçu contre un poteau calciné par je ne sais quel raison. Mais l'homme en tenue de la garde devait être là depuis moins longtemps, et aurait pu y rester encore longtemps sur son sang avait continuer de se rependre le long de sa plaque au torse alors qu'une flèche y était logée. Pendant que tous prenaient position, Endoryl s'occupant du blessé comme il pouvait, l'avertissement de Savedryn arriva trop tard, une flèche trouvant son chemin et s'écrasa contre l'épaulière en plaque de Terram en l'envoyant au sol. Et c'est là que tout dérapa.

L'instant du combat s'improvise rapidement. Le bosmer n'avait pas été véritablement blessé, la flèche ayant rebondit sur l'acier dans un puissant choc, mais dans la panique il s'était rué vers un rocher où était déjà Savedryn en train d'observer. Quand ils eurent engagé le combat, je regardais dans l'autre sens en cherchant le tireur, et je fus écarté de l'affrontement quand une flèche s'écrasa dans mon dos, me propulsant au sol avant de goûté à la terre locale. Elle avait un aspect identique à celle que déjà essayé, mais je ne pensais ça qu'après avoir fini le vent de questionnement alarmé à savoir "Suis-je condamnée ? Foutue ? La flèche m’empale et je vais mourir ?" Toutefois, la rassurante douleur m'envahissant le dos et ma capacité à insulter son tireur me prouvait qu'elle n'était pas suffisamment enfoncée pour que je sois condamnée.

La hampe de la flèche cassée, l'interrogatoire du tireur embusqué qui gisait au sol après avoir rencontrer la hache de Terram se fit sans moi. Et j'acceptais qu'il soit achevé : Au vu de ses entrailles au sol, cela aurait été cruel de le laisser agonisé quelques minutes supplémentaires. Visiblement, il était charger d'empêcher que l'embuscade plus loin ne soit interrompu, et je me souviens avoir penser que Stendarr appréciait guider ses dévots vers un affrontement difficile et dangereux. Encore plus quand ils s'attendait à une balade de routine finissant avec un bain à la nuit se prolongeant et une grasse matinée avec le sentiment du travail bien fait. Et à la place, j'écris ce carnet trop tôt le matin, la douleur fantôme dans le dos d'une blessure de flèche. Et ma cuisse aussi subira les frais, bien que mineur, mais je passe le détail de la bataille et ce serait dommage de vous passer une situation gênante n'est-ce pas ?

Plus loin, le feu de la caravane montait alors que le sentiment d'arrivé trop tard grimpait dans mon esprit, mais l'animation prouvait que tout n'était peut-être pas fini. Quelques gardes gisaient au sol, alors que six d'entres eux étaient captif. Un jeune homme, Noble de Hauteroche nommé "De Bublauchon" - Et j'avais empêcher le gloussement de me faire perdre du crédit en apparaissant quand j'entendis ce nom. Mais les déserteurs jouaient avec en le tabassant brusquement, tout comme certains s’intéressaient aux servantes et à leurs courbes sympathiques. Endoryl en fut suffisamment offensé pour mener la charge, et je devais improviser avec un éclaireur et un légionnaire pour le couvrir contre une dizaine d'anciens soldats devenu d'immonde pilleur. Magnifique, pensais-je. Et voilà que débutait un âpre affrontement.

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Ma participation au combat fut de planté mon glaive dans une gorge après un échange de coup, agacée de la durée et de la difficulté que j'avais à me défaire de mon adversaire, la pointe enfoncée dans mon dos m'était douloureuse à chaque mouvements. Jusqu'à la frappe qui glissa le long de la plaque de mon armure, avant d'ouvrir une plaie à ma cuisse, me jetant sur les genoux. Autours de moi, le combat semblait en notre faveur, je ne ressentais plus les odeurs écœurant du sang et de la chair à cause de la fatigue, mais j'entendais en échos les braillements et les étranglement de ceux périssant autours de moi. Le combat était presque fini, et cela semblait idiot de périr maintenant. Mais dans un sursaut, une flèche se logea dans le genou de mon bourreau, avant qu'il ne soit projeté au loin par Maldurick qui venait d'arrivé. Le Légionnaire nordique en *** rejoignait le combat dans une vague incompréhension et un dégoût de ses adversaires. Pour preuve, il exécuta le dernier qui luttait contre Terram. La diversion était parfaite, et il provoqua une horreur qui resterait gravé dans nos mémoires : Sa lame fut si bien fracassé sur son adversaire qu'elle passa de l’épaule et fini à la hanche. La bataille était fini, et j'entendais l'une des captives vomir.

La décision fut prise de laisser le dernier survivant entres les mains des gardes libérés. Je tâchais de guérir ma cuisse, en espérant que ma blessure dans le dos ne s'infecte pas. Et mon esprit fut tant embrouillé, que je passais outre la plus part des questions autours de notre affrontement dans une route perdue de Hauteroche contre des scélérats. Le devoir accomplit, je finissais de rédiger les rapports de bases pour ceux qui auraient besoin de les consultés, dès que nous fumes rentrés en Haltevoie. Mais gravé dans mon crâne, les hurlements de douleurs porcins et l'action mêlés à la douleur paralysant mes membres. Après ce long voyage en mer, je me souviens maintenant de ce qu'est vraiment le combat. Et je remercie au moins les Divins que ce soit contre des adversaires bien humains."
Edited by Coqualier on 25 octobre 2016 12:11
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    "Loredas 22 de Soufflegivre,
    Domaine de Fier-Croyant, sur la route nord-est."


    "Je ne pensais pas que mon réveil ce sera avec un petit déjeuner agréable, et un lit confortable. Retrouvant l'atmosphère de ma chambre, j'inspirais grandement dès le réveil en ressentant le poids de la fatigué effacé par le repos mérité. Transférant un plateau raffiné portant la nourriture attendue, il me semble que c'est un cadre suffisant pour rédiger mon texte de mémoire quant à la continuité de notre mission. Mais au moins, je n'ai reçue de flèche en travers la cuirasse, après avoir jugé intéressant de porter une armure plus adaptée encore aux combats. Et quel combat. L'échos des épées dansantes et des plaques d'aciers abîmés encore gravés dans mon esprit, comme si une bataille continuelle se poursuivait dans le fond de ma pensée. Ma main tendue vers le pain, il m'arrive parfois après la bataille que l'image se superpose ne serais-ce qu'un instant avec un visuel du passé. Je revoyais ma main tendue vers le visage blême d'un jeune Légionnaire mort, Caius Namo il me semble. Avant que d'un éclair blanc, ma main tenait le glaive qui se logeait dans le ventre d'un Déserteur étonné, ses pupilles écartés, alors que son cerveau réalisé que tout était fini. Puis un retour à la réalité pour laisser ma main rechuté à côté du pain, jusqu'à avoir de nouveau le courage de récupérer me bouchée. Et à la place, j'écris dans ce carnet, ce qu'il s'est passé.

    Deux jours suivant le sauvetage du jeune noble de Bublauchon et de son escorte, la rumeur sur le Corbeau Mauve avait été avancée et les Légionnaires informés sur la nature de notre ennemi. Difficile de savoir ce que l'ennemi pouvait en savoir, si ils savaient d'ailleurs ne serais-ce que le fait que ce soient des Impériaux qui ont tués les leurs. J'écartais cela de mes pensées, estimant qu'il était plus juste d'avoir remis le déserteur en vie entres les mains de la garde de Haltevoie. Après avoir eut le passage de la Prêtresse d'Arkay Grimhilde, qui rejoindrait le combat des heures plus tard, nous étions donc en pleine préparation. J'écartais ses histoires de Vampire dans un coin de mon esprit, comme étant encore un soucis environnant qui provoquerait dans les jours suivant des rumeurs et des tueries, en me focalisant sur la mission actuelle. Savedryn avait fait un bon travail, tandis que j'observais la carte du Domaine de Fier-Croyant où je l'avais envoyé traîner ses bottes pendant de longue histoire. Ayant vécu ce qu'est d'être éclaireur, je saluais l'effort et le courage de la Dunmer mais hélas, les exploits de guerre se diluent rapidement dans la nécessité d'aller toujours de l'avant.

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    La carte détaillait les environs en signalant les positions de vie locale ainsi que les patrouilles, ravitaillement, ainsi que les emplacements des conflits déjà passés. Elle avait du voir des charniers mêlés quelques dizaines de corps, du bois fracassés et des épées oubliées dans un tas de boue martelée par les bottes et les sabots. L'Alliance de Daguefilante, et ses forces locales, prirent soin d’abattre certains de leurs passages avant de repartir vers le fort abandonné plus loin. Définitivement, rien ne me plaisait dans la situation : Si certains lieux semblaient fortifiés et nécessitant des combats long et acharnés, d'autres étaient trop nimbés de mystères pour y trouver un sens stratégique. On fait rarement grand chose de ce que l'on ne comprend pas, et parfois, cela nous tombe dessus comme un coup bas honteux et particulièrement affreux. Chassant mes souvenirs sur le Bastion d'Aldenus où un Culte envers Sanghin nous attendait secrètement, j'essayais de penser que ce "Corbeau mauve" n'était pas encore une hérésie vouée aux entités daedriques. Mais la discussion s'achevait doucement, et tous étaient d'accord - La patrouille Nord-est, trop éloigné et trop étrange au goût de tous, devait être éliminé. Et si ce n'était que de la paranoïa de la part de nos ennemis, au moins, cela réduira leur nombre en faisant les armes à nos recrues. Et ce fut le cas, mais à un prix plus lourd qu'escompté.

    Ravie que nous n'ayant pas du rester des heures en devant élevé de la voix pour empêcher certains de s'étrangler comme il se passe dans certains Conseil de guerre, et avec le plaisir qu'une cuisinière Dunmer nous ait fait le souper pendant la réunion. Je prenais un instant pour moi avant le départ pendant que les autres se préparaient. Organisé au Crépuscule, la force entière de la IXème Légion serait déployé vers le nord, et deux heures de route nous attendait. Bien que ce fut finalement inutile, nous avions prévu de camper à l'extérieur, récupérant nos tentes et nos bardas installé sur les chevaux. Dit comme ça, cela paraissait presque une promenade de santé, mais j'observais quand même mon casque en laissant s'échapper le ressentit que tout n'était pas aussi facile dans une mission.  Ce fut Maldurick qui m'extirpa de la torpeur interrogative tandis que mes troupes se rassemblaient au centre de la guilde des Guerriers. Une dizaine de légionnaires, jeunes et vigoureux, mêlés aux vétérans m'observant avec l'avidité d'accomplir quelque chose de grand. Et en parlant avec le cœur, tirant une litanie de courage qui m’inspirait, ce fut le moment du départ.

    La garde et les citoyens observèrent alors une troupe de guerre en marche. Quelques citoyens eurent même la bonne âme d'encourager notre départ, surement était-ce là les lauriers du sauvetage du jeune noble. Mais une trop grande partie encore nous observant avec suspicion ou simple désorientation de celui qui préféré ne pas savoir ce qu'un militaire va faire hors de la citée. Installés sur nos chevaux, dans le tintamarre des équipements entrechoqués, j'avais une certaine fierté à voir mes camarades en armure et vaillant, et encore plus en voyant le Magus Endoryl dans la tenue de l'Empire. Réprimant une joie certaine pour rester concentrée sur la tâche de : Observer, comprendre, et savoir comment faire en sorte que l'on rentre le plus en vie possible, je bondissais donc sur mon dernier. Avant de réalisé que c'est une mauvaise idée, pour entreprendre aussi de grimper sur son dos plus lentement. En ligne devant la citée, quelques lueurs des torches tendues par certains légionnaires, et toujours éclairés par les braseros de la citée, ce fut le vent frais et une vaste étendue de route et de plaine qui se montraient à nous. Et après un bref instant, rejoint par ce bon Barthimus, l'ordre fut lâché. Et dans les nombreux claquements des sabots mêlés aux pas des légionnaires à pied, nous étions donc en route vers le champ de bataille.

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    La nuit passait tranquillement, et rien n''avait interrompu notre route, si ce n'est un vieux marchand se plaignant qu'une bande de jeune ahurit avaient fait basculé sa chariote remplie de choux pendant leurs courses poursuites. Mais les deux heures furent tranquille, bien que j'avais déjà plus ou moins perdu la notion du temps après dix minutes à chevauché sur la grande route. Nous passions de nouveau sur le passage de la caravane brûlé. Il restait au sol quelques tâches de sang et le bois brûlé par les flammes dévorantes. Un éclair blanc, et me revient en tête le coup de Maldurick qui trancha presque son adversaire en deux, avant de revenir à la réalités aussi vite que je venais de me prendre dans le souvenir. Frissonnante un instant, notre chemin fut achevé aux premiers lieux du Domaine de Fier-Croyant, alors que l'on y voit au loin les résidus du passage des Gobelins. Quelques restes de bois, d’étendards déchirés, et des ruines anciennes. Mettant pied à terre, il était temps de se préparer stratégiquement.

    Deux légionnaires furent laissés en arrière, pour surveillé les chevaux, et je me revois me dire qu'à leurs âges, je me serais difficilement contenue de me mettre à danser si j'avais été à leurs places. Envoyant Savedryn en éclaireur, agacée de l'envoyer seule sans avoir sous la main le Légionnaire Dalson pour la suivre, j'observais les miens en réfléchissant à la formation adaptée. Le fer de lance serait mené par le Légionnaire Maldurick, accompagné de Barthimus et Emilius. Sur leurs flancs, ajoutés les Dix légionnaires amenés de Colovie dans le même navire que moi, et juste derrière, suivrait ma personne, le Magus Auxilière Endoryl - Portant fièrement la tenue Impériale, plutôt que celle de la Guilde des mages dont il fait parti, et la Prêtresse d'Arkay Grimhilde. Très peu envieuse d'envoyer une prêtresse à la mort pour annoncer en Haltevoie que les Impériaux n'arrivent pas à protéger les croyants, pour l'instant, mieux vaudrait-il qu'elle ne soit pas touchée si un piège nous attends. La formation établie, il était temps de partir après cinq minutes d'attentes et de position, et la marche dans le bruit de la marche militaire trop bruyante à mon goût.

    L’Éclaireur revenue, on visualisait aussi au loin les points enflammés de nombreuses torches entre la route et un côté de la forêt. Savedryn avait vu un prisonnier de la Guilde des mages accompagné d'un homme habillé d'une tenue noir, m'imaginant le pire dans la potentiel présence d'un nécromancien du Culte du Ver, j'évitais soigneusement d’exprimé ce sujet pour ne pas attisé une telle haine de l'Impure que cela aurait déconcentré certains. Ou bien une crainte trop profonde pour se battre sans trembler. Mais de toute façons, ce n'en était pas un, et si il avait fait parti d'un culte, celui ci devait être voué à un sacré *** au vu de son oeuvre dont je parlerais plus tard. Murmurant un instant, un plan clair et rapide fut préparé. Endoryl déchaînerait la magie, usant des éclairs de l'autre côté de notre avancée. La lumière puissante et le bruit assourdissant couvrirait une charge surprise, autant qu'ils seront hébétés. Cela était parfait, mais je m'étonne encore d'avoir eut un sentiment étrange en voyant Savedryn, Grimhilde et Endoryl partir seul de l'autre côté, en longeant la pierre. Un sentiment de crainte pour leurs vies.

    Quant à moi, je me mêlais à la charge. L'appartenance auprès des légionnaires m'entourant me fit sourire rapidement, et même loin de la Colovie, les faits restes les mêmes au final. Accroupit en essayant de minimisé les bruits de nos armures, il restait quand même une petite distance pour atteindre le campement. Ce qui aurait laisser presque le temps à l'ennemi de nous tirer dessus à l'arc. Surtout qu'il fallait descendre d'une hauteur qui nous aurait fait remarquer à coup sûr, déjà par le bruit, et la lueur des lunes à peine visible sur nos armures. De lourd nuage sombre étaient parvenu dans les cieux pendant la route, et une maigre pluie avait débuté. De toute la nuit, elle ne s'aggraverait pas, mais l'eau serait quand même gênante, coulant le long de nos armures. Mais à peine installé et discutant rapidement avec le Fer de lance, une lueur étourdissant apparut, se succédant à d'autre, mêlant au bruit qui emplissait maintenant les airs. Et je me forçais à crier qu'il était temps de partir. Le cri de la charge, oui, celui de l'officier ordonnant aux siens de brandir le glaive dans un combat intense. Dont certains ne reviendraient pas.

    Descendant en suivant les autres, n'ayant pas la constitution des guerriers de première ligne, je fus distancé par la première charge qui s'écrasa contre le campement du Corbeau Mauve. Le sifflement de quelques flèches furent entendu, ainsi que celui plus irrégulier de la magie d'Endoryl au loin, seul mage dans la bataille. Et comment détaillé la mêlée qui avait éclaté ? Le feu montant variait l'intensité des reflets sur les plaques et les corps en sueur, couverts de boues et parfois déjà de sang. Ma participation au combat fut de protéger le Légionnaire Emilius après qu'il ait reçu un coup de marteau de guerre. S'étranglant avec le manque d'air expiré de force de ses poumons, et reprenant son souffle, je m'écrasais de son assaillant en plantant mon glaive dans son torse, là où un trou dans sa cuirasse me laissait le passage. Je me souvins de son visage étonné, toussant une gerbe de sang, avant qu'il ne s'écroule doucement en emportant mon glaive dans le mouvement. Sur l'instant, ma vue fut brouillée par le trop d’adrénaline montante. et mes tympans filtraient les échos des sons comme si je me bouchais les oreilles, dans des hurlements brutaux et les fracas de l'acier. Mais des cris de guerre, succédèrent à ceux de la douleur.

    Après une vingtaine de minutes d'engagement, ce qui était déjà bien long, pour un combat entres une trentaine de déserteur et une vingtaine d'Impériaux, les éléments de surprise et l'entrainement, la qualité d'équipement, l'entretiens des forces, nous donnaient un énorme avantage sur un ennemi se reformant sans avoir d'officier en présence. Celui servant de chef à la troupe de recherche du Corbeau Mauve, était un homme inattendu. Un homme, mais pas un Men. Et cela aurait été une insulte de dire que c'est un Mer. Un Orque de la XIème Légion Impériale, celle du félon Javius, fidèle au trône de Clivia Tharn. Et je le remarquais que au moment où sa hache fendant le ventre d'une de mes recrues en bousculant ses tripes plus loin. Dans l'instant de la bataille, celle ci était pratiquement achevée. Le membre de la guilde des mages fut sauvé, et l'Acolyte décapité. Les archers venaient d'être tués par les efforts d'Endoryl et de Savedryn, dans ce qui me parut comme un affrontement acharné. Au final, tout fini à la mort de l'Orque et de ses derniers alliés. J'avais reçu un coup à la cuisse et au torse, mais cela n'avait suffit à tracer les lignes du passage des épées le long de l'acier de mon armure, félicitant mon instinct de survie d'en avoir récupérer une plus adaptée au combat de ligne.

    Décrire un champ de bataille est difficile. Les feux atténués par la pluie finissaient de dévorer quelques tentes, caisses, et morceaux d'herbes entiers. Tandis qu'au sol, se mêlant la boue remuée par les bottes, et des cadavres étalés au sol et mutilés de différentes manières. Le pire était celui de l'Argonien qui avait empalé un de nos légionnaires dans le dos, Maldurick puni sa témérité, aidé par Barthimus, en logea son épée de sa tête jusqu'au tronc. Voir la dépouille de l'enfant des Hist dans cet état secoua mon estomac sur l'instant. Les flèches plantés au sol ou sur les dépouilles partout, observant un autre Légionnaire ayant reçue la sienne dans le cœur, un regard encore étonné et un visage pâle. Emilius l'attrapait par les jambes, pour le traîner vers le lieu où il fut décidé que les nôtres allaient être brûlé pendant la prière de la Prêtresse qui avait reçu un bien mauvais coup à l'épaule. Si le bourdonnement dans mes oreilles disparaissait peu à peu, il laissait encore paraître le gémissement plaintif des blessés, tandis que nombreux s'attardait sur le quatrième et dernier Légionnaire à périr. Ayant eut une jambe tranchée pendant le combat, il s'était vidé de son sang et expirait tranquille sous le regard de Grimhilde et Savedryn.

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    L'instant de prière final. Cela faisait dix minutes que la bataille venait de s'achever, et je manque des détails ou bien mon esprit s'était égaré plusieurs longues secondes pour finir s'encaissé le combat. Tous avaient été blessés, plus ou moins sérieusement, et je forçais ceux saignant à arrêté leurs plaies maintenant qu'un relatif calme était apparut. Quand le feu improvisé de nos compagnons s'éleva, mon odorat interrompu par le froid et l'eau glacé coulant sur mon armure, revient doucement en ressentant la puanteur de la chair calcinée, et de tout les relents immondes d'une guerre. Au moins deux Légionnaires s'étaient uriné dessus, quand ils furent encerclés par des déserteurs, avant que la percé ne les libères de justesse. La décision fut prise de rentrer en Haltevoie, malgré le temps de trajet et le côté miséreux d'être retrouvé rentrant d'une bataille couvert de boue, de sang et d'écorchure. On ne pouvait pas établir un camp de guerre dans le Domaine de Fier-Croyant avec la quasi-totalité de notre effectif blessé. Offrir nos corps aux loups n'était pas ce que je trouvais de plus sympathique comme finalité.

    Mais le mystère le plus profond restait l'idée d'avoir trouver l'étrange sphère Dwemer qu'étudiait le mage Altmer que l'on rapatriait avec nous, traumatisé de la bataille et du sang couvrant sa tenue - Heureusement ce n'était pas le siens, mais sans avoir été entraîné à en voir autant aussi vite, je pouvais comprendre son état. Pourquoi avaient-ils couverts la sphère d'une mixture écœurante en traçant des runes incohérentes qu'Endoryl ne pouvait identifié autre qu'en pensait que c'était n'importe quoi ? Pourquoi une Sphère Dwemer ici, et le Légionnaire Orque de la XIème était-il là pour relayer des ordres de trouver une ruine antique ? Pendant la route sur le destrier du Magus, mon esprit préféra oublié l'idée de se poser des questions. J'essayais de passer une soirée convenable malgré la honte d'un retour aussi rapide, les quatre Légionnaires morts, et me consolait après tout d'avoir accomplit la volonté de Stendarr, et l'oeuvre propre du devoir Impérial."
    Edited by Coqualier on 23 octobre 2016 1:14
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    "Morndas 24 de Soufflegivre,
    Dans les faubourgs extérieur de Haltevoie."


    "Les jours suivirent tranquillement la bataille contre le Corbeau Mauve. Affronter les déserteurs laissa les stigmates de la fatigue et de la difficulté de préparer un plan avec des forces fatigués et au morale réduit. Nous n'avons pas trouver de moyens de récupérer de nouveaux légionnaires, les potentiels forces locales de Havre-tempête sont généralement plus voué à rejoindre la cause de Daguefilante, ce qui reste plutôt normal. Mais sans avoir l'espoir en baisse, j'apaisais crainte et douleur en passant les deux derniers jours en prenant soin d'en faire le minimum tout en fantasmant sur l'idée d'un aide de camp qui saurait me débarrasser des longs traitement de parchemins de l'intendance. Après avoir logé plusieurs fois mon glaive dans les corps agités d'hommes braillant et mourant autours de moi, croyez vous que je puisse avoir envie de me pencher sur les autorisations de l'intendance à négocier le pain locale avec les marchands présent en gérant les peu de ressources dont nous disposons ?

    Toutefois, l'idée de n'absolument rien faire m'irritait, autant que renflouer les économies de notre détachement de la IXème me semblait sur l'instant particulièrement important. Ainsi que la notoriété de la présence Impériale, il ne s'agirait pas que se colporteur trop des rumeurs infondés sur une tentative d'annexion de Haltevoie, la petite gens à trop d'imagination en général. C'est donc que la première idée fut de me laisser une soirée calme sans avoir besoin de paniqué pour assurer ma survie. Tout en faisant quelque chose d'utile, proposant dans la Guilde des guerriers une réunion sympathique - enfin, "sympathique" est en grand mot quand l'on convoque tout les volontaires envieux d'en savoir plus sur les connaissances obscures de l'Oblivion. Celles qui donnent une raison aux peuples de Tamriel d'avoir peur la nuit, et de changer de vie. Celle ci se déroula sans problème particulier, et j'avisais l'idée que les prochains jours seront peut-être chanceux. Sauf le lendemain du Débat.

    Après une journée passé dans les ouvrages et sur le terrain d'entrainement, la nuit tombait petit à petit trop vite à mon goût, et je me maudissais d'avoir eut une terrible envie de ne pas sortir des draps au réveil. Avec un peu de recul, non je n'en n'ai pas tant de remord, mais quand l'on est assommé par l'état second qui nous fait s'échapper d'une réalité strict, on ne réfléchit pas avec recul. Morndas fut un jour froid, et sa nuit le serait tout autant. Et comment peut-on être aussi stupide que moi en décidant que le plus profond de la nuit serait accordé à protéger les honnêtes gens. Passant ma main sur le rapport de la Guilde des mages dont j'avais eut connaissance au petit matin, il ne me fallut que peu de temps pour prendre une posture fière et droite, et prendre la responsabilité de la mission. Toujours partagé entre le lit et le réveil, ce choix fut fait par l'instinct diplomate qui l'avait catapulté au rang de Centurion Impériale. Et c'est avec mon plus beau sourire de va t'en guerre que je prenais la responsabilité de nous occuper de ce problème.

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    Et quel problème ! Nous étions donc de nuit, dans le froid et le vent soufflant. En une telle heure, une bonne partie des combattants et des habitants dormaient, et me voilà avec les compagnons les plus sinistres possibles. Aravy et Savedryn, qui prenaient régulièrement plaisir à imaginer les manières les plus cruelles mais censés d'affaiblir et tué nos ennemis. Priant sur l'instant qu'ils n'aient pas les mêmes idées avec des citoyens innocents, nous priment la route dans les Faubourg environnant Haltevoie, là où quelques masures étaient installés devant les murs, réfléchissant une nouvelle fois à la valeur stratégique de ce fait. Était-ce seulement à cause du manque de place derrière les remparts, ou les maisons et leurs habitants constituaient un mur de protection supplémentaire avant les murs ? La question m'échappa, et vous escomptez peut-être savoir pourquoi on arrivait à sacrifier une partie de la nuit à avancer dans l'obscurité à peine soumise par les braseros de la route ?

    Quelques heures plus tôt, Aravy et Savedryn m'avaient rejoint pendant que je finissais de recruter notre première Ingénieur de siège, Marianne Lavoie. Mettant au clair la situation, je la laissais repartir sans lui imposer de suivre une petite unité partant chasser une créature certainement abjecte. Le mot "créature" reste rude, pour une personne dont le corps fut maudit par son erreur, mais il est la désignation pour ceux qui voient leurs humanités condamnés par les prières vers un autre monde plus morne, plus sinistre. La guilde des mages fut la première à intervenir, quand une statuette volée dans un temple perdu voué au Destructeur, Méhrunes Dagon. Si les pilleurs eurent la bonne idée de l'enrouler dans un tissu suffisamment épais, le voleur qui voulait les détroussés n'eut pas le même instinct. Ou surement fut-il étonné en déroulant le tissu et en tombant sur un objet captant son regard avec toute l'horreur possible. Si les mages finirent pas retrouver la statuette après un instant de panique chez les pilleurs de ruines, ainsi que la détruire, notre homme était touché par la marque de Dagon. C'était fini pour lui, et l'on était là pour faire en sorte qu'il n'emporterait pas le plus de personne possible en même temps.

    Notre destination où était censé avoir fuit notre voleur fut atteinte rapidement, traversant les ruelles et les routes entres les masures extérieurs, c'est un ensemble de quelques demeures non loin de l'eau qui devait être l'antre d'un détraqué particulièrement dangereux. Aux abords d'une demeure, un homme se trouvait en compagnie d'un veilleur de nuit. En tenue de sommeil, une couverture sur les épaules, il était tremblotant et glacé par la température actuelle, et je n'imaginais même pas son état si il s'était mit à pleuvoir. Le Veilleur se foutait bien de sa condition, alors qu'il demandait à l'homme d'empêcher un certain "Bern" de continuer à cogner la porte de sa demeure en braillant comme un assoiffé - ce qu'il était au final - pour que sa femme lui ouvre. Intrigués, les Dunmers eurent pour envie de venir en aide à ce "George", et nous voilà en quête d'un saoulard un peu trop bruyant. Étrangement, il existe de nombreuses chasses qui débute de la même façons. Après beaucoup d'alcool.

    Maldurick nous avait rejoint pendant que l'on essayait de convaincre un ivrogne de se calmer alors qu'il essayait de ravagé la porte de chez lui à coup de poing. Surement n'avait-il pas en tête que ses poings lâcheraient avant le bois, au vu de sa constitution. Mais il fut établit que si c'était un *** imbibé, méritait-il d'être tué dans le doute que sa colère était le signal de la corruption ? Notre première erreur fut de le laisser partir, et la seconde de ne pas courir après. Et il y eut un temps pour parler avec sa femme qui avait bloqué la porte pour l'empêcher de récupéré ses maigres économies et les bouteilles pour faire des erreurs stupides. Discutant rapidement, il fut établit qu'il était parti avec son Frère, un jour plus tôt, pour trouver une solution depuis la mort de leur père. Lucas, frère de Bern, était à la rue et sans fortune, et ils avaient échoués à trouver quoi que ce soit qui l'aurait sorti de sa situation. Intrigués par ce "Lucas", il fut décidé d'aller le retrouver là où Bern se dirigeait surement. La plage.

    Arrivant là-bas après quelques brèves minutes de marche, traversant des ruelles calmes aux échos de rire d'un débit de boisson local où d'une festivité quelconque de certains ayant décidé que le lendemain serait accordé à se remettre d'une gueule de bois. La plage était déserte, à l'exception d'une barque isolée avec plusieurs sacs et quelques caisses. La simple lueur d'une longue torche plantée dans le sable ne permettait pas de distingué autre chose que les silhouettes d'un homme allongé par terre et d'un autre faisant les cent pas. Une certaine nervosité me prenait aux entrailles, en sachant que nous étions peut-être devant un homme dont le terme de "Humain" était peut-être très relatif. Et cela débuta par l'idée qu'il ait pu voir un Elfe noire comme Aravy se fondant dans les ombres locales. La détection troubla tout le monde, et je hochais la tête vers Savedryn avec fatalité, récitant une prière intérieur à Stendarr de ne pas avoir fait une terrible erreur. La flèche volait vers celui qui braillait et jetait un sac de victuaille vers la position d'Aravy, et se plantant dans son buste. Quand il vacilla en arrière, mon cœur chavira : Et si il avait juste eut une incroyable chance en voyant Aravy ? Mais toute ma crainte d'un innocent mort disparut quand il reprenait pied, et retirait la flèche comme si il poussait la poussière de son buste. Désormais, c'était la haine, et la peur de l'impur qui grimpait dans les entrailles.

    Le combat débuta nerveusement, alors que Maldurick s'interposait dans la charge de Lucas qui fonçait vers Aravy. Devant un coup d'épaule aussi puissant, un Bréton de sa carrure aurait du s'envoler en arrière, et s'écraser plus loin dans le sable, mais il se contenta de faire quelques pas avant de reprendre sa contenance. Le Dunmer était déjà derrière lui, logeant sa dague dans son dos qui lui fit lâcher son premier hurlement de douleur, quand la flèche n'avait fait que soulevé sa lèvre inférieur de dépit. Logeant son pied dans le ventre d'Aravy, celui ci s'envola et s'écrasa plus loin dans les caisses, au même moment où il tenait en respect Maldurick avec la hache qu'il venait de sortir du corps de son frère allongé par terre. Ce n'est qu'après le combat qu'il fut constaté que Bern avait eut la mauvaise chance de retourner voir son frère pour être éviscéré de la manière la plus horrible possible. Et on aurait partager son sort, si nous n'étions pas préparés, entraînés, et équipé. Ce qui ne suffit pas pour m'empêcher de voler en l'air et de m'écraser au sol quand son poing s'écrasa contre son pavois. Sa force digne d'un Troll - Un jeune je vous l'accorde, sinon je serais morte - me souffla l'air des poumons, et finalement, j'enviais ma position du matin à rester sous la couette plus longtemps que prévu. Et le combat fut achevé quelques instants plus tard, notamment après que j'ai logé mon poignard en argent dans son estomac, soutenue par Maldurick et Aravy.

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    Quelques assauts suffirent à le mettre à terre, usant d'armes en argent et d'une eau bénite. Savedryn fut assommée, Maldurick bien secoué, et Aravy écrasé contre une caisse. Mais usant de nos flasques sur sa dépouille au sol, brûlante d'un feu irréelle. Il fut au moins empêché que naisse de sa vitalité dévoré par le mal profond des terres mortes, l'Atronach des flammes qui aurait succédé au décès de Lucas. Condamné, c'était le mot, mais la sentence fut qu'il n'attirerait pas plus d'innocents dans sa chute. Mais Bern aussi avait été tué, les deux frères morts pour avoir essayer de s'en sortir dans la misère de leurs situations. Les hommes peuvent-ils être détournés aussi aisément du droit chemin, pour s'essayer au vol ? Mais ils n'auraient pu prévoir que cela finirait aussi mal. Et c'est la raison pour laquelle certains se battent. Faute de choix, il faut s'offrir aux désordres pour en épargner le plus possible.

    Parfois je m'interroge encore sur l'idée d'en faire suffisamment ou pas ce que je devrais faire. Dans le combat, si il ne reste pas un champ de cadavre comme il est commun de retrouver quand deux armées s'affrontent avec une violence comparable à la brutalité de certaines créatures peu enviable. Je me ronge souvent l'esprit à voir à quel point il peut-être facile de franchir le pas entre l'être noble et la bête quand la brutalité du combat se déclenche. Mais le tout étant de ne pas succomber à ses pulsions, toutefois bien qu'avec ce sang-froid, cela n'empêche pas de se retrouver avec des cadavres que l'on aurait voulu évité. J'observais Bern une dernière fois, alors que la décision fut prise de rentrer. Un certain chagrin naissant, en sachant que malgré ses tords, il était le père de plusieurs enfants. La vie lui aurait peut-être offerte une chance, des temps de paix. Tout avait cessé quand la hache de son frère avait trouver ses entrailles pour les balancés sur le sable glacé. Tout ça, parce qu'un jour, quelques adorateurs ont voulu bénir une statuette que peu de monde aimeraient avoir sur son champ de vision.

    Rentrant à la Guilde des guerriers, j'aspirais au repos et à retrouver l'impression de respirer normalement après avoir annoncer aux guerriers locaux que la mission avait été remplie avec une seule perte d'un local. M’embarrassant de savoir que j'aurais encore de la paperasse à remplir au petit matin pour expliquer la situation à la Garde, le sommeil venait à me trouver plutôt que le parchemin, et j'abandonnais définitivement l'idée d'une nuit raccoursit quand Endoryl rentra à l'intérieur de la Guilde."
    Edited by Coqualier on 25 octobre 2016 12:18
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    "Tirdas 25 de Soufflegivre,
    Dans les environs de Haltevoie.


    L'horreur est un mot qui se définit par plusieurs genres différents. Il peut-être annoncer par de nombreuses manières et de complot malsain, aux scènes macabre. C'est réalisé que la situation est catastrophique, ou simplement l'idée que l'on ne peut pas accepter ce que l'on voit. L'horreur, c'est quand il se passe quelque chose de si inattendu, que l'on ressent un vide intérieurement. Et que l'on accepte l'idée que l'on puisse bientôt mourir. Et c'est ainsi que j'avais débuté une partie de ma nuit en fixant un plafond en me disant que mon esprit avait toléré l'idée que ce fut pouvait être le dernier. Il serait pertinent de vous expliquer pourquoi, alors que ce carnet est remplit de scène d'atrocité et de bataille. L'embuscade sur la grand route, la bataille contre le Corbeau mauve, et la chasse de cet homme qui allait être consumé par l'oeuvre de Dagon. Mais Tamriel est vaste, et en ses ténèbres, il existe suffisamment de cruauté pour vous étonné encore.

    Une sorte de conseil de guerre fut établit avec les rapports d'espionnage de Aravy et Savedryn datant de deux jours. Les réflexions sur les derniers événements s'emballaient un peu depuis la venue du message du Sergent Menaro. "La troisième Cohorte arrive", fut le résumé de la bonne nouvelle que m'apporta les vents portant le plumage de la belle bête venu me retrouver. Avec un peu plus d'enthousiasme, mon cœur faillit s'arrêté en voyant les nouveaux ordres de missions et les dernières nouvelles de la IXème Légion. Pas étonnant qu'une cohorte arrive, pensais-je, alors que l'on m'assignait à la chute d'un Fort qui avait perdu son nom, envahit par les suppôts de Javius. Formidable, encore un moyen de trouver une raison de trouver la mort sur un morne champ de bataille boueux, dans un siège long et coûteux en vie comme en or.

    Mais le plus difficile serait la politique et la diplomatie qui m'incombait, et la terreur d'être potentiellement devant les hautes sphères brétonne me tétanisait. Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux en réalisant que mes camarades avaient choisit de nous faire enquêter sur une odieuse affaire. L'histoire du grimoire maudit ayant disparut après que la garde ait trouver l'Apothicaire l'ayant utilisé, mort et couvert de maladie horrible. La guilde des guerriers offrit ce contrat, et en gage de bonne volonté, je ne pouvais pas le refuser. Dans les faits, je me sentais sur l'instant complètement déchirée entres les différentes choses à faire, mais chaque chose en son temps, et après plusieurs regroupement pour discuter et se préparer, c'est avec des armes en argent et de l'eau bénie que nous sortions de la guilde des guerriers. Cinq Impériaux, fiers et droits, en tenue militaire. Cela devait faire un bel effet, mais si ce n'est quelques citoyens encore levés, peu nous virent sortir de la Guilde des guerriers.

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    Il fallait avoir l'air fière, devant mes quelques compagnons, et l'on finissait d'établir l'ordre de mission, tout en essayant de me réveiller un peu. J'attendais la venu de Menaro avec une Cohorte entière, et là je me trouvais à discuter avec quatre Légionnaires impériaux d'une tâche externe complètement différente. Je me serais maudite d'avoir osé empêcher une nuit au repos pour partir défié des atrocités, si mon esprit n'était pas capable de concevoir l'importance d'accomplir cela. Mais parfois, il faudrait que j'apprenne à mettre un pas en arrière, considérer que d'autres peuvent le faire, et délégué ce genre de tâche à ceux qui en voudraient.

    Traversant la citée, je me souvenais bien que cela portait souvent à nous envoyer dans des situations difficilement gérable et digne de rentrer au lit avec des bleus et une lourde fatigue. Peut-être là, avec un peu de chance, ce serait différent. Mais sans tenter encore une fois ma chance bêtement, je me souviens qu'espérer ne pas trop en faire s'achève trop souvent sur des soucis plus grave encore. Le Bastion d'Aldenus me vient en tête, mais je chassais les visions d’effrois pour me concentrer sur l'objectif, alors que l'on arrivait devant la petite demeure aux bordures de la citée pour y trouver les indices sur le pourquoi un apothicaire s'empoisonna tout seul. La demeure restait humble, calme, tranquille. Mais son intérieur me déplairait, j'en étais certaine. Plutôt que de me plaindre avant même que tout ne commence, il s'agirait d'entrer, ce que nous fîmes, pour observer une scène de crime. Tout à fait banale.

    Des chaises balancés au sol, le mobilier abîmé, l'impression que le vent est passé pour tout détruire. Une ambiance habituelle d'un lieu pillé rendu plus étrange encore à cause des sachets d'herbes attachés au plafond. Une odeur d'infusion planait dans la salle, alors que tous se dispersèrent pour menés l'enquête. Tandis que certains s’intéressait aux objets et à l'étage supérieur, Maldurick touchait du doigt enroulé du cuir de ses gants, un des sachets. Puis son état commençait à devenir inquiétant. Le voyant vaciller, je l'observais se sentir de plus en plus mal, avec la peur qu'il s'écrase d'un coup dans un arrêt cardiaque fulgurant. Des serpents, il entendait des serpents et s'écrasait contre une chaise non loin du mur. N'allant pas user de l'état de santé d'un de mes Légionnaires pour en savoir plus - Ce qui est ironique pour un officier militaire dont certains envoient parfois les troupes se suicider pour tester les défenseurs d'une forteresse. J'usais d'une de mes spécialités. La magie curative, dans un sortilège de purification. Les seuls que je maîtrise, et je dois dire que dans l'instant cité, j'en étais bien contente.

    Passons au cœur du sujet, quand la trappe fut ouverte par Emilius et Maldurick. L'intérieur semblait impossible à être nommé, une odeur écœurant, et des herbes balancés un peu partout, mêlés à d'autres mixtures oubliés là. Un atelier d'alchimie installé sur une grande table moisie, dont une partie des flacons semblaient avoir été brisés, et les livres souillés. Mais le plus inquiétant était ce Garde, surement un des inspecteurs, qui restait là en se tenant le casque. Tremblant, il eut une conversation avec Endoryl pendant que nous étions remontés à cause de l'odeur et de l'aspect magique inquiétant. J'entendis qu'il y eut une difficulté avec le Garde en bas, celui ci prit d'une étrange crise, alors que Savedryn et le Magus remontaient doucement. Les scénarios les plus sinistres étaient discutés, alors que l'évocation de la possibilité d'une infection par la Sanguivoria Noxifilique fut évoqué. Le livre avait-il un quelconque rapport avec les créatures vampiriques, héritière du sang du Roi du Viol ? Il n'y avait pourtant aucun lien, et je me retrouvais un peu perdu.

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    Mais la suite fut secouée par Maldurick qui rentrait en ayant attraper un homme nous espionnant à la fenêtre, depuis l'extérieur. Il balançait cet homme en avant, qui projeta une sorte de poudre au visage du Légionnaire, avant de prenant la fuite en jurant. La situation gênait grandement, et l'on passait alors rapidement d'une recherche difficile à une course poursuite nerveuse. Nous, en armure, n'avions strictement aucunes chances de rattraper cet homme fuyant. Et n'allais-je pas lui balancer un éclair aux abords des portes de la citée qu'il venait de traverser en jetant la même poudre aux visages des deux gardes ? Toutefois, il fut arrêté d'une façons particulièrement violent. La prêtresse d'Arkay venait de lui balancer une dague dans la jambe, et dans un cri de douleur puissant, notre voyeur s'écroulait par terre.

    La vision de cet homme devint horrible, quand il finit par assumer l'intense douleur, et extirpa sa capuche pour nous laisser voir son visage. Même moi qui était plus loin, fut prise d'un dégoût profond. Des maladies de peau, pustule, et autres ourlets graisseux incohérent. Il semble avoir été gonflé, et toujours aussi graisseuse comme si il était imbibé d'huile. Finalement, il se suicida avec un sachet de graine noire, et je laissais le Magus et la Prêtresse s'occuper de ses derniers instants. Mais résonnait dans ma tête, ses dernières paroles qui faisaient échos à ce que le garde dans le sous-sol avait dit. "Il s'en revient", et cela n'avait aucun sens. Un homme, un non-vivant, une entité daedrique, ou comme le suggérait Endoryl. Un Maitre Vampire ? J'écartais encore la possibilité d'une telle infection, ayant déjà vu une Sangrebête, nous étions encore loin d'un tel sujet. Sa destination restait certaine : une vieille tour abandonnée aux abords de la citée de Haltevoie. Le genre d'endroit perdu parfait pour s'y retrouver la nuit sans être vu. Et je pris une décision qui graverait en grande partie ma difficulté à m'endormir le soir : Y aller.

    Après avoir traverser une eau glacée, les jambes tremblantes et mouillés, ont était donc installé sur terre ferme, en formation. Les boucliers levés dans l'attente de ce qui peut nous tomber dessus, six silhouettes errantes semblaient se balader plus loin, conversion, mais surtout errer comme si ils étaient perdu. Et dans un sens, si leurs visages ressemblaient à notre voyeur, ce qui était le cas, ils étaient peut-être bien vraiment perdu. Nous suppliant de les aider, ou nous insultant à notre approche, un vieillard s'extirpa de la tour et nous regardait d'un air courroucé. Dans la faible clarté des deux Lunes, j'eue l'impression que l'air devenait plus lourd quand il venait d'arriver. Comme rempli de miasme désagréable et suffoquant. La terre, les arbres, les herbes semblaient déjà étouffés et malade, et l'on était donc effectivement en face d'un nuisible. Restait à savoir si il n'était qu'un simple Alchimiste dégénéré, ou un véritable problème plus coriace ?

    Le combat fut engagé après une altercation avec la Prêtresse d'Arkay, Grimhilde. Le vieillard crachant à la figure des Huit, et donc du Divin de la vie et de la mort. Clamant être porteur de la Bénédiction d'une vie véritable, et ma paranoïa grimpante me dévorait de nouveau. Et débuta un combat contre des adversaires faibles, fragiles, plaintif et restant dans mon crâne comme un instant lourd à porté. Il n'y avait pas que l'atrocité de la scène qui me marquait, et je n'avais pas vu le pire. Mais prendre le glaive pour tué de pauvre malchanceux qui désiraient de l'aide, cela me semblait insupportable. L'impression d'être dans une scène où les militaires repoussaient des personnes infectés et pouvant faire éparpillé une peste maladie grave me vient en tête. Mais nous en étions pas là, et moi et Emilius frappaient brutalement les corps s'approchant de nos glaives. Il n'y avait rien de glorieux, rien d'une grande réussite. C'était juste nécessaire, et on devait en payer le prix de la culpabilité.
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    Maldurick quant à lui avait charger vers le vieillard qui semblait bien plus lucide - du moins, si le mot lucide s'applique à quelqu'un s'offrant lui même aux œuvres de puissance sombre. L'impression d'avoir les tripes serrés grandissait quand l'on approchait, et lui ainsi que Grimhilde chutait au sol. La protection d'Arkay ne semblait pas empêcher les miasmes de nous atteindre, et je relativisais : Si nous ne sommes pas protégé, ce n'est pas une magie lié aux Vampires. Sinon, une bénédiction nous aurait épargné l'impression des tripes tordues et malmenés. Nous étions en face d'une véritable infection errant dans les airs, et je me félicitais de toute ses heures passés à travailler la purification par la magie curative. Mais le combat fut achevé quand une éclat noir s'écrasa sur l'homme en appelant à la "Vraie bénédiction", s'écroulant par terre, avant d'être achevé par la Prêtresse dans un instant de rage profond d'une haine étonnante.

    L'intérieur de la tour était inqualifiable. De la moisissure et des rampants partout. Ver, blatte, grouillant. Des champignons et de la mousse grimpant le long de la pierre, mêlés à des déchets écœurants et des mixtures difficile à identifiés. L'odeur, prenant à la gorge et particulièrement horrible. Pire encore que la cave de la demeure de l'apothicaire. Ici, l'air était saturé, et il devenait difficile et dangereux de respirer. Des cadavres nues restaient éparpillés un peu partout, tombés surement à cause des effets maladifs, et usés comme ingrédient ? Offrandes ? Je ne saurais le dire. Mais deux choses furent trouvés : Une carte non loin du cadavre d'un membre du Corbeau Mauve, qui avait été massacré par la maladie. Son étrange présence soulevait le point d'un lien entre leurs cultes étranges et incohérent, et ce véritable lieu de damnation pourrissant dans la fange et les cadavres. Car tout était voué à la divination d'un être souvent oublié, rarement vénéré. Mais jamais terrassé. "Il s'en revient", inscrit au dessus de l'emblème gravé d'une mixture moisie sur le mur. Un dragon serpentin avec deux petites ailes non loin des pattes inférieur. L'emblème du Seigneur décharné, dit le "Tyran". Le prince daedrique Peryite.

    Traumatisée, j'observais la tour en flamme quand Endoryl acheva son oeuvre de brûlé les corps et la corruption. Mon regard ne pouvait faire autre chose que regarder le feu crépitant comme avec un voile. Il me restait tant de chose à faire, bientôt confrontés à des batailles nerveuse et de la diplomatie angoissante. Mais dans l'instant, un cerveau semblait poussiéreux, peu envieux de réfléchir. Ce qui avait été vu dans la tour, autours, sur le visage de ses hommes me dévorait de l'intérieur petit à petit. Je pris l'ordre d'aller sauver le garde par la Guilde de mage et leurs magies, la plus efficace en face d'une telle infection, ainsi que de brûlé tout les éléments impures de la demeure de l'apothicaire. C'est un mal profond qui pouvait prendre racine qui veut arrêté, et nous connaissons la suite de notre enquête pour retrouver le livre, avant que les événements ne tournent mal. Voir qu'un Superviseur du Tyran n'arrive. Mais dans la nuit glacée, où la pluie tombait doucement, il ne me restait qu'une chose : l'Horreur."
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    "Middas 26 de Soufflegivre,
    Dans le Domaine de Fier-Croyant."


    "Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouver à écrire dans la campagne. Comme convenu, nous avons été hâtif à essayer de trouver des indices sur le grimoire de l'apothicaire. Il le fallait bien, et cela nous rapprochait grandement de notre objectif. Un peu de repérage vers le Domaine de Fier-Croyant, proche du Fort de Vifespoir. Mais avec un nombre si réduit que même maintenant, j'ai encore un peu peur de tomber sur une opposition trop grande pour nous. Sans faire dans le défaitisme, j'efface de mon esprit souillé par la fatigue et les images affreuses de la dernière bataille, pour me concentrer sur le récit. Après tout, si j'écris comme si j'étais en position fœtal en permanence, ce serait bien plus ennuyeux non ?

    Si je n'étais pas suffisamment stupide pour apprécier me mettre dans des situations difficile. Surtout après l’événement de l'après midi. En tenue de parade ravissante, je me pavanais un instant dans ma loge jusqu'à entendre le sifflement de Kelarthys qui s'amusait aussi de me voyant gesticuler en prenant des poses fière toute seule pour combler un peu la nervosité. La rencontre avec le Roi Emeric fut très brève, et je sentis sur moi les divers regards aux avis variés. Certains m'observant comme l'on regarde une attraction, d'autre un agacement. Mais le regard du souverain évaluait vaguement les possibilités intéressante que cela aurait sur la IXème Légion Impériale, et l'Alliance de Daguefilante. Fin stratégie, et surement envieux d'échapper à la morosité pour prendre un ou deux jours à discuter avec ses conseillés. L'accord fut passé, et je sortais rapidement du Palais avant de faire finalement une erreur m'extirpant toute ma crédibilité, pour autant qu'elle fut grande. Et je levais ma coupe à la venu du Zenith, à la grâce de sa majesté.

    Mais il s'agissait de prouver que je n'étais pas une vermine rampante qui désirait de l'importance sans rien faire. Et il me restait en tête ce que nous avons vu dans la tour des cultistes, les flammes s’emparant de mon regard en détruisant ce que certains avaient mit tant de mal à créer pour faire périr autrui. Ou les "bénirs", comme disait le vieillard zélé. Au moins, la nuit dans un lit confortable m'avait retirer une bonne partie des images de la tête, et un bon bain extirpa la mauvaise odeur persistante de celle qui avait du se tailler un chemin au glaive dans un endroit pourri et rempli d'infecté. Mais il y en avait encore beaucoup moins que cette nuit là, à la Maison suspecte. Il était certain que les soucis allaient venir en y allant, depuis que l'on avait trouver la carte dans la tour entre les mains de la dépouille du guerrier du Corbeau Mauve. Comme je le répète, j'adore aller directement au cœur des problèmes, puis m'en plaindre. Mon côté "Thoryg."

    Retrouvant mes compagnons après une brève entrevue avec le Magistrat Malicorne, je pensais avoir rencontrer une bonne partie des hautes têtes de Haltevoie en ce jour. Ce qui avait tendance à me rendre plus nerveuse que nécessaire. Mais relativisant cet état de fait, j'allais gâcher toute la pseudo-important que je m'offrais en me ruant avec les troupes en présence à la Guilde des guerriers vers une menace terrible et inconnu. Mais j'ai l'habitude il faut croire, toutefois, les éléments impériaux étaient limité ce soir. Rentrant à l'intérieur, je trouvais ceux qui attendaient pour notre départ prévu vers le nord. Mais comme un coup de poing dans le ventre, de prime abord, je vis qu'il n'y avait pas autant de guerrier que j'escomptais en retrouver. Une Khajiit venue pour sauver un de ses enfants captifs - Que le Corbeau mauve avait décidé de récupérer en le prenant pour un petit chat. En même temps, un Alfiq. Kelarthys était là, satisfaite de retrouver le Dunmer à nos côtés, mais je fus étonnée de retrouver une vieille connaissance. Le Tacticien Impérial Yolas, et je sautais de joie intérieurement à l'idée de pouvoir titiller ce bon vieux camarade.

    La nuit poursuivait, et installait son plus profond voile d'ombre, tandis que l'on entendait un guerrier s’entraînant avec hardeur au fond de la guilde, je comptais qu'avec ceux venu cet après midi en mission pour Ornack, le nordique devait avoir des tâches à faire accomplir. Partout, en Haltevoie, les divers voyageurs, forces militaires et autres loyaux guerriers étaient en action, et je ne peux penser autrement que Havre-tempête entière va vivre bien des retournement en ses jours de bataille. Mais j'estime que nous arracherons une place d'honneur à la guerre. Regroupant les forces Impériales présente, on se dirigeait donc vers les montures pour partir au combat. Sous le regard des quelques habitants habitués, j'avais une certaine boule dans l'estomac en me souvenant du regard du Haut-Roi posé sur ma petite personne. Ce n'était pas seulement un accord, mais mes actes seraient minutieusement jugé par les dirigeants différents de la populace. Chef militaire, noble, seraient enclin à user de fiel et de malice si on fait un pas de travers. Pas ce soir, pensais-je, car l'on ne reviendra pas du combat dans le Domaine de Fier-Croyant, et je m'étranglais sur l'instant quand un flash me rappelait la tour des dévots du Seigneur décharné. En pensant un instant que l'on ne reviendrait peut-être jamais en Haltevoie. Jamais vivant.

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    Chevauchant à travers la grand route, le temps fut longtemps car rendu plus lourd encore dans l'idée de ce que pouvait nous attendre. Et si j'avais su la nuit que l'on aurait à subir, j'aurais probablement aussi du contenir l'idée de tirer les brides vers l'arrière pour m'enfuir en hurlant de peur. Mais je ne serais pas Centurion sans un certain sang-froid, et c'est ainsi que l'on évitait soigneusement les zones de contrôle du Corbeau Mauve dans cette terre dévastée. Et quel ambiance : Une puanteur règne à Fier-Croyant, là où la terre est devenue boue, le bois fracassé abandonné et des armes laissés au sol. Parfois, l'on tombait sur un cadavre criblé de flèche, ou encore un arbre où était pendu quelques membres du Corbeau mauve malchanceux étant tombé sur une patrouille de Daguefilante. Je crois que le pire fut quand nous avons fait une halte, intriguée par un reflet de Masser ou Secunda, sur un objet métallique. Qui était le casque d'un soldat de Hauteroche, la tête encore à l'intérieur, mais sans le corps qui va avec. La guerre, ce n'est pas juste deux armées qui se heurtent en espérant brailler plus fort que l'autre. C'est aussi ça : Une marque sinistre sur toute une terre qui fut surement autrefois belle à observer.

    Arrivant aux abords de notre destination. Je choisissais le bien heureux qui s'occuperait des montures pendant que l'on mettait pied à terre. Kelarthys jouait déjà dans l'ombre, disparaissant à notre vue, dans son efficacité habituelle. Et je m'étonnais à avoir un brin d’inquiétude. D'ici, on ne sait pas comment peut mourir un homme quand il est rendu invisible par l'obscurité de la nuit. Mais deux choses furent bien visible non loin de l'étrange demeure. Un flambeau ardent ne nous appartenant pas, au loin, laissant voir deux silhouettes. Et un Altmer, portant une tenue d'Alinor, et une épée bâtarde. Il semblait être concentré sur l'objectif, après avoir adresser quelques mots à la Khajiit, mais je fus consciente d'être accompagnée de deux volontaires au combat. Un pincement se fit sentir, quand le sentiment de diriger des personnes sans qu'ils n'abordent les fières couleurs de l'Empire. Mais cela va à ma trop grande dévotion, qui me poussait encore et toujours à faire lumière sur les raisons de nous battre en Tamriel avec ses valeurs. Adressant une prière intérieur à l'esprit de Reman Cyrodiil, qui pour certains était devenu l'incarnation d'une divinité impériale.  Le "Dieu Terrestre".

    Mais par le Sang de Dragon, rien ne pouvait nous préparer à ça. Un hurlement fut perçu dans la nuit, celle d'une deux silhouettes qui chutait au sol, débordé par des dizaines d'autres. La situation demeurait difficile, et en formation, j'approchais ma ligne de légionnaire accompagné des deux autres, en direction du flambeau. Mais quand je vis l'Altmer trop téméraire lâché un grognement de douleur, ce fut la certitude qu'il n'y avait pas que l'herbe et la pierre dans l'ombre nocturne : Là où le Haut-elfe avait donner un coup d'épée dans l'ombre, en y approchait une source de lumière, je sursautais à la vue d'un visage humain balafré par le tranchant d'une épée, en espérant que l'elfe ne venait pas de tuer un innocent, avant de relativisé : Un regard supplémentaire suffisait à voir les excès de graisses incohérents et les maladies de peau de celle qui fut humaine. Alors que d'autres approchaient déjà. Un cercle de lumière apparaît, et pendant quelques secondes, une vision insupportable se dévoila.

    Une trentaine de citoyens, habillés de frusques déchirés et sales, accompagnés de quelques membres du corbeau mauve, deux garde de daguefilante, et même un Légionnaire de la XIème Légion. Tous partageaient des bulbes horribles et des gangrènes écœurantes, leurs tenues suintantes d'une huile s'extirpant de leurs peaux graisseuses. Mais je me retiens de vomir, en voyant l'homme qui était tombé en hurlant dans l'ombre : Trois citoyens lui avaient ouvert l'estomac à la dague, et mâchonnaient l'intérieur avec tout les signes apparent du dégoût. Ils détestaient ça, l'un même se mit à vomir. Mais par force de cause, il se retrouvaient à le faire, poussé par la maladie dévorante qui modifiaient à même leurs chairs. Dans l'horreur et la haine de tels immondices, la ligne de Légionnaire et les deux suivants avançaient en bonne ordre, offrant aux citoyens gémissants une libération par le fer. Si profonde, il aurait fallut un Vanus Galérion pour dissipé de tels maux qui rongeaient leurs êtres. Si ce serait peut-être trop tard pour de nombreuses vies avant de trouver un homme comme ça.

    Résumons la bataille, car il serait long de détaillé chaque instant d'angoisse, où il fallait levé le bouclier, donner un coup en avant, craindre tout les sens avec le très peu de luminosité ambiante. J'avais fais le choix d'attirer l'attention sur nous, en propulsant un éclair qui carbonisa une partie d'un infecté en armure de cuir. Les flammes dansantes sur les quelques herbes restant nous offraient une misérable vision, il fallait essayer de trouver les silhouettes de ceux qui approchaient vers nous. Deux Légionnaires furent tués dans l'intense mêlée devenant une boucherie, et redevenant un combat difficile quand un adversaire militaire se dressait devant la ligne. Le premier fut attrapé par un des gardes de Daguefilante, et balancé au milieu des autres. Dans le même manège, son plastron fut retiré et des dagues se plantèrent à répétition dans son torse. Son cri aiguë me tourmente encore pendant que j'écris ses lignes, trouvant là une mort atroce et bien lente pour un soldat loyal. Le second fut tué par quelque chose qui ne s'explique pas. Ou du moins, qui ne ce comprend pas sans la subir de face.

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    Quoi que Kelarthys avait pu choisir, c'était réussi, et il était entré dans la demeure suspecte pour y retrouver le survivant des deux silhouettes au loin. A l'intérieur, la même ambiance que dans la tour, à ce qu'il m'en à dit. Et je me félicitais que la seule chose que j'ai pu en voir était les flammes dévorants la demeure quand il y mit feu. Mais pas avant de voir ce que j'aurais vraiment préférer ne pas subir. Le dunmer avait rencontrer une chose, une abbération, qui ne devrait pas être. D'après les restes flamboyant de ses vêtements, c'était surement un apothicaire ayant joué avec ce qu'il ne fallait pas. Et sortant de la masure en défonçant la porte, on vit une créature inattendu. Il brûlait, Kelarthys y ayant mit le feu, ainsi que son visage fut à moitié dévoré par l'acide. Sa souffrance était intense, mais son corps complètement déformé par des amas de graisse qui aurait pu être la taille de son corps entier. Ses bras étendu et déformés, et des bulbes grouillant parfois de vermines et de champignons sur le corps. L'image même de l'atrocité fongique. Il attrapa un Légionnaire avant de le scindé en deux, ajoutant à sa vision d'horreur une force terrifiante. Et les tâches des organes virevoltant d'un de mes soldats.

    Sans y réfléchir, j'envoyais un éclair dans sa direction. Mon esprit avait perdu tout sens logique, dans la panique et la peur débordant de mon être. La Khajiit reculait, abandonnant aussi, autant qu'un légionnaire se mit à hurler et à s'enfuir à toute vitesse. La foudre fit plus d'effet qu'escomptait, et il perdait déjà des gros tas de sa carcasse à cause du feu dévorant de Kelarthys, la foudre achevant de maintenir son corps entier, n'y laissant qu'un cadavre fumant et brûlant, autant que la demeure. La bataille fut achevée après quelques coups de glaive balancé plus par instinct de survie que par discipline. Et alors qu'il ne restait aucun ennemi, certains d'entres nous étaient détruit intérieurement. Kelarthys avait sauvé un homme du Corbeau mauve, après l'avoir attaché et assommé, on avait gagné. Gagné au prix de l'horreur, de la vie, et il fallut la présence de la Khajiit pour me rappeler où j'étais : Sur un champ de bataille, laissant encore à peine entendre les gémissements des infectés se vidant de leurs sangs, et les pleurs d'un Légionnaire ayant complètement craqué. Affronter les complots de ceux vénérant le Seigneur décharné, était l'une des épreuves les plus rude de ma vie.

    Finalement, trouvant des ruines isolés un peu plus loin, on s'installait pour monter un petit camp de fortune avec nos tentes et nos affaires. Trouvant un point d'eau pour purifier notre équipement, et usant de mes capacités magiques pour purifier les corps. On aspirait au repos, avant de se dire que demain serait encore une journée difficile, avant de pouvoir rentrer retrouver un lit douillet en Haltevoie. Deux heures, voir trois heures de route nous séparaient de la grande citée, c'était peu. Peu, mais bien trop dans notre état. Et encore plus sur un champ de bataille. Mais il restait un mystère, alors que je me souviens encore de ce qui était gravé sur un parchemin perdu dans la masure, un peu trop proche de là où était caché la créature d'après Kelarthys. Il y était inscrit, les propos incantatoires des suppôts du Tyran. Les serviteurs de Peryite tâchaient de chercher une solution, pour la venue d'un Superviseur, dans un le mystère ci-dessous."
    "Il siffle d'un bon vent, vient trouver l'enfant, au premier tournant. Le second est Son enfant serpent, puis la pierre grave l'étoile digne et fier. Et tout finira, quand Il s'en revient."
    Edited by Coqualier on 27 octobre 2016 3:06
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    "Turdas 27 de Soufflegivre,
    Dans le Domaine de Fier-Croyant."

    "Quel joie d'avoir pu dormir dans un lit douillet. Expiré la fatigue de deux jours à traîner nos bottes dans l'herbe et la boue, plusieurs missions différentes nous nous confié la vie d’autrui. Et pourtant, j'ai encore l’amer impression de ne pas avoir fait le choix qui aurait été le plus juste. Mais la tactique exige de savoir quel sont les priorités, et ce bon vieux Tacticien Impérial m'aurait grogner dessus que les remords sont bon pour ceux qui frapper après avoir reçu un coup en pleine figure. Et ce n'est jamais appréciable quand on essaie de survivre. Mais maintenant, il reste encore tant de chose à faire. Et un fort à soumettre. Depuis que j'ai adresser la parole, dans cet aspect strict et droit d'une entrevue officielle, du Haut-Roi, je garde en tête la profonde volonté de bien faire pour ne pas décevoir. C'est qu'il s'agirait de ne pas donner raisons aux détracteurs, mais revenons en à ce qu'il s'est passé le 27 Turdas de Soufflegivre, en cette sinistre année qu'est le 2E 584.

    La journée avait été humble, et miséreuse. Vivant pour un jour dans un campement de fortune, isolé d'une ruine perdue. Le Légionnaire ayant été brisé mentalement venait de s'en remettre, et discutait avec son camarade dans un coin, après être parti en patrouille. Tout le monde semblait morne et pâle, depuis notre combat contre les infectés. Mais cela portait clairement ses fruits : Le survivant du Corbeau mauve avait été capturé et avait relâché toutes les informations que l'on voulait avoir un passage entre les mains de Kelarthys. Nous laissons trois choix distinct : Poursuivre une créature ayant massacré des chasseurs locaux et quelques membres du Corbeau mauve, ce qui fut rapidement écarté pour laisser cette tâche en proposition de mission sur le tableau d'affichage. Le reste semblait plus censé : Soit l'on attaquait un convoi avec des prisonniers civils en route pour faire les corvées du Monastère de Barnab. Soit l'on attaquait un groupe du Corbeau mauve en pleine prière. Après avoir pesé le pour et le contre, la meilleur solution n'était pas la plus tactique. Et l'on s’intéressait donc à ce fameux culte qui pourrait nous donner des raisons quant aux marques sur la sphère Dwemer toujours entres les mains d'Endoryl.

    Vous vous demandez parfois ce que c'est de vivre dans un campement perdu sur un territoire contesté avec quelques tentes et fatigués du combat ? Voyez cela ainsi : C'est comme camper dans les bois, mais avec l’irrésistible pression de tomber sur une expédition punitive adverse. nos vies étaient sur le fil d'être retrouvé et exterminés comme l'auraient été des civils hurlant devant une charge de cavalerie. Mais l'endroit trouvé doit être couvert, éloigné des patrouilles et naturellement des camps ennemis. Et si possible, couvert de la pluie et dans l'ombre où l'on peut aisément bondir pour cacher notre présence. Le Corbeau Mauve restaient d'anciens militaires, toutefois, de nombreuses raison en faisaient une menace moins lourde qu'une armée structurée - Zélé, timbré, et mal entretenu. C'était comme affronté des soldats ayant perdu toute notion d'efficacité de base. Et ça me va amplement.

    Après un temps à passer, discutant de tout avec Kelarthys en mâchonnant la viande d'un lapin tiré quelques temps plus tôt, la nuit tombait petit à petit sans que je réalise que l'on restait en danger, dans la boue et les restes d'une terre dévasté. C'est incroyable, la capacité des militaires à essayer de relativisé sur la situation actuelle, tout en voulant se détendre pour ne pas se laisser dévorer par la peur. Qui à t'il à faire d'autre, quand toutes les mesures tactiques sont prises, et qu'il ne reste qu'à attendre de partir se battre dans le sang et la mort ? Surement un tas de chose, mais pas dans un campement improvisé où l'ambiance reste morose d'une nuit bien agitée. L'envie profonde de rentrer chez nous se faisait sentir. Et petit à petit, en même que le froid vient, et nous laisse un souffle extirpant l'air en buée, la nuit tombait et installait ses milliers d'étoiles aux vertus si profonde. Pour nous, cela restait l'annonce qu'il est temps de combattre.

    Nous levant en prenant nos affaires pour partir au combat, passant les armures entaillés mais au moins propre. J'observais les survivants de notre expédition. C'était pour une bonne cause, au fond, c'est ce qui me motive encore à partir en levant mon glaive en braillant des cris de courage et de guerre. Tandis que l'on s'installaient sur nos chevaux pour partir au combat, une silhouette blanche se dessinait au loin, suivit d'un bruit de galop, et je m'étranglais intérieurement en craignant qu'il fut un membre de la XIème Légion venu nous proposer de nous rendre car l'on aurait pu être complètement encerclés. A la place de ça, un rayon d'espoir. Le Centurion Gaius, de la 3ème Cohorte, ce qui annonçait que les forces venant de Colovie étaient arrivés après un long voyage en mer. Si eux se reposaient non loin de Refuge, il était venu nous retrouver pour s'assurer que nous étions en bonne santé. Saluant respectueusement notre camarade, il fut temps de chevauché vers notre destination.

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    A peine quelques minutes après avoir avancé dans les bois, et une première lueur fut visible. Trois même, de trois torche, luisant légèrement d'un feu paisible, adoucit par les gouttes d'eaux tombant dans une pluie calme et habituelle. Les lourd nuages sombres erraient au dessus de nos têtes, empêchant à la lumière des Deux lunes de nous permettre d'y voir clairement. Et alors que je recevais le rapport de Kelarthys, quant aux personnes présentes là-bas, je me préparais mentalement à ordonner une des actions les plus horribles à subir. Parfois, j'en fais des cauchemars, et régulièrement après l'avoir ordonner, ironiquement. Plus loin se trouvait quatre déserteur, une sorte de prêtre en armure, qui se disputaient avec un homme du corbeau mauve lynché car il ne voulait pas laisser sa femme entre les mains de la servitude, au Monastère de Barnab. Le plan était simple : Faire en sorte que le prêtre s'enfuit, Kelarthys le suivant dans les ombres, pendant que l'on massacrait le reste en sauvant les deux insurgés. Et j'ordonnais donc cet affront à la vie humaine : Une charge de cavalerie.

    La première de la soirée fut dévastatrice, alors qu'un seul survécu. Moi et le Tacticien écrasèrent les deux premiers, trop abasourdit pour réalisé ce qu'il se passait, tandis que le prêtre fut bousculé par le cheval de Kelarthys. L'un décida de combattre la Khajiit en pensant que cela changerait ses chances de survie, alors qu'un autre, plus réaliste, se mit à partir en hurlant. Les bras agités dans tout les sens, il avait mince espoir, mais dans l'horreur de la scène, il faut visualisé ça ainsi : Attaqué par surprise avec vitesse, force, voir deux camarade périr quand de grande bête chevauché par des soldats en armure fondèrent dessus. Cela ne laisse pas l'esprit intact, et il fut suffisamment stupide pour charger vers Gaius, qui le réduit au silence d'une manière qui me trouble encore. L'homme avait survécu au glaive, mais pas aux sabots du cheval. Tandis que mon arme empalait l'adversaire du Khajiit, après avoir mit pied à terre, il était temps de décidé du sort des deux personnes tabassés par le Corbeau mauve.

    Gaius eut nommé ça de la bonté, j'aurais appelé ça de la stratégie. Épargner une vie ayant été brutalisé par les siens, ayant presque perdu sa femme et sa vie, avait un côté positif. D'un côté, on les laissait se débrouiller pour rentrer en Haltevoie au plus vite, d'un autre côté, ils parleraient surement avec bonté de leurs sauveurs. Mettant ça de côté, l'on poursuivait la trace de Kelarthys, qui avait déjà débuté son opération de sabotage. Dix minutes de marche suffirent pour voir les lumières du lieu de prière. C'était navrant, de savoir que certains arrivaient encore à faire de tels lieux de rituel impie au plus profond de la nuit en pensant que c'est un appel à une véritable puissance totalement inconnue de l'histoire. Mais je m’intéressais à la brillance anormale d'un probable morceau de métal luisant, de manière impossible en ce lieu, et je reconnaissais la marque de Kelarthys. Traités moi de paranoïaque si vous le voulez, mais après une vingtaine d'année à travailler ensemble, on connait les manières de l'un et de l'autre : L'endroit indiqué était sûr, c'est que ce cher Dunmer s'était amusé à rendre dangereux tout les autres accès vers le site rituel. Sacré lui va.

    Le Centurion de la 3ème Cohorte semblait d'accord pour répété la même horreur, mais avec tout les autres. Six chevaux, six cavaliers, bien que je ne comptais pas beaucoup sur la Khajiit n'ayant pas des connaissances de tels combats. Et c'est là, le véritable instant de peur et de puissance qui submergea mon esprit tandis que les chevaux se ruaient à la suite de Gaius qui sonna la charge. La ruée fut puissante, et inattendu, pour sûr : Les sentinelles gisaient morte entre un fourré et une pierre après qu'ils aient eut une discussion avec Kelarthys, à base de poison. Alors que le gros prêtre ayant fuit jusqu'ici alertait les siens avec l'efficacité d'un être zélé : Il n'était pas en train de former une potentielle battue, mais de pratiquer la prière pour que le Corbeau aille de nuit, chasser l'impureté. Et il me semble que ce fut un jeune Rougegarde qui avait les mains jointes en priant silencieusement, qui fut le premier écrasé dans la charge, la nuque brisée par un sabot, et réduit en pièce par la chevauchée. Des combats furent soulevé, alors que la voix du prêtre s'étouffa dans ce qui fait l'horreur d'une telle situation : Le monde était devenu un chaos total.

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    Le feu, résultant d'un jet d'huile enflammée sortant d'un flacon de la Khajiit, brûlaient maintenant certains cadavres et des tentes. Certains essayèrent de fuir, mais furent prit dans les flammes des pièges enflammés autours du campement. Tout autours de nous crépitaient dans des brasiers montant et éclairant les environs. Nous qui avions voyagé dans une nuit profonde, avaient désormais le loisir d'y voir clairement. Tout ça pour subir les visages alarmés, entres une peur dévorante et une haine sans nom. Mettant pied à terre, il était temps de combattre. Des échanges de coup étaient partagé partout, et je vis Gaius être mit à terre par un membre du corbeau hurlant en bondissant dessus. Le prêtre fuyard fut tué, et celui qui servait d'orateur principal fut endormit par le Dunmer l'écartant de la bataille. Son rôle était rempli, à nous de remplir le notre dans ce charnier hurlant. Et une nouvelle fois, en ce Soufflegivre, nous subissions les affres de la guerre.

    Que dire de la bataille, si ce n'est qu'elle fut nerveuse et tendue. Difficile de savoir qui fuyaient en hurlant et en agitant les bras dans tout les sens. J'écartais mentalement ceux qui brûlaient en courant dans tout les sens, pour me concentré sur celui me chargeant en braillant. Les cris de la haine se mêlaient déjà aux gémissements de douleur. Moi même, mordit la poussière quand une masse s'écrasa dans mon dos, avant de poursuivre le combat avec le coup du sang et l'impression d'avoir quelqu'un qui m'enfonce son poing dans les omoplates en continue. La seule chose qui me marque encore, plus que la flèche se plantant dans l'épaule de Kelarthys venu m'assister - C'est un grand garçon, il survivra. Mais un légionnaire fut massacré quand son cheval périt sous les assauts des membres du corbeau mauve. Il hurla quand sa jambe se brisa sous le poids de la bête, et encore plus quand il fut massacré par des coups de dague. L'image se superposait avec celle du légionnaire massacré par les infectés avec des dagues. Ils n'aient certes pas lui dévorer les entrailles en se plaignant que c'était répugnant de faire ça. Mais sa manière de périr restait trop proche. C'est incroyable, comme nous ne valons pas parfois plus que des créatures.

    Me relevant avec un peu d'aide, j'y voyais l'horreur de la bataille. Essoufflée, haletante, il ne restait que les cris d'agonies de ceux n'ayant pas eu la chance de périr pendant le conflit. L'attaque avait été rapide, brutale, et usant de toute notre efficacité malgré le surnombre, et l'idée que certains n'étaient même pas armés. Plus une exécution d'une bataille, il restait peu de temps pour partir avant que ceux qui avaient pu s'enfuir en enjambant les cadavres calcinés ayant été prit dans les pièges, ne signalent notre présence à un groupe mieux préparer pour nous éradiqué. Regroupant les survivants, et quittant le champ de bataille toujours en proie aux flammes, la chevauchée nous dirigeait vers Haltevoie dans une profonde fatigue et le souffle court. Pourtant, plus d'une heure nous séparait de notre destination, à cause des haltes obligatoires pour ne pas chuter de nos montures. Mais c'est en vie que l'on quittait le Domaine de Fier-Croyant, même si Trois Légionnaires furent tués dans les manœuvres, c'était bien moins que ceux qui viendrait à périr dans les prochaines batailles. La guerre arrive, c'est ce poids que je ressens depuis que j'ai vu le regard du Haut-Roi sur ma personne. La guerre, terrible et nerveuse, pour une cause qui nous semble juste."
  • Coqualier
    Coqualier
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    "Morndas 31 de Soufflegivre.
    Front du Siège de Vifespoir."

    "Le confort d'une tente est relatif au grade et à la manière de l'entretenir. Bien que cela soit encore utile d'avoir les galons pour que quelqu'un soit attribués à la gestion de votre petit havre de paix là où résonne les échos des batailles en alentours. Mais pour l'instant, ce n'était que le calme plat et savoureux. Le bruit des insectes, oiseaux et crépitement des flammes éclairant les environs. Cela aurait pu ressembler à une installation de confort tranquille sans devoir s'inquiété de sa sécurité, toutefois, il s'agit bien d'un front de guerre. Ce n'est pas la première fois que je m'installe dans l'office de commandement non loin d'un siège, me laissant en tête l'impression d'une paix irréelle, en essayant de me convaincre que tout cela n'est pas vrai. La mort du Légionnaire Gavinus restait gravé dans mon crâne comme si j'avais été marquée au fer chaud. Le trait du scorpion avait réduit ce qui était un homme vaillant dans une armure de combat boueuse mais rayonnante, en morceau de chair éparpillé au travers une armure ravagée. Parfois, l'homme est pire que l'engeance. C'est pourquoi l'engeance s'inspire de l'homme.

    Soupirant de fatigue, en me venant l'envie de retourner dans la chambre d’accueil d'Orsinium, en m'imaginant être tirer par les deux jambes pour être sortie de celle ci tant la volonté profonde me manque pour guerroyer. Le devoir, la grandeur, l'objectif. Cela ne comble pas le profond désirs de ne rien faire en sachant que je n'ai pas besoin d'assurer mes arrières pour survivre. Au fond, de toute façons, c'est généralement le travail de Kelarthys, ou seulement ce qu'il souhaite faire. Mais Orsinium restait lointaine maintenant, depuis la fête du jour de l'Empereur. Même grimper sur un cheval pour galoper le plus vite possible , avant que ma monture ne s'écroule de fatigue, et que je sois dévorée par des loups. Ou dépecée par des Nédhivers, ce qui revient à pire. Mais plutôt que d'imaginer des raisons de périr atrocement, ou de faire preuve de lâcheté. Autant débuté ce passage de ma vie par ce qui ressemble le plus à un commencement : Avec un instant où je devrais suivre les conseils des autres et fermer mon clapet.

    Dans la guilde des guerriers de Haltevoie, après une discussion peu pertinente avec une nordique insistant sur l'idée que plus de milles années d'histoire devaient être ravagés pour une époque capricieuse en trahissant de vieilles amitiés. Je me retrouvais en compagnie de Lurog et Gruna d'Orsinium, ainsi qu'avec Talrok et Emilius. Trois orcs chevaucheurs d'ours seraient une escorte louable pour rejoindre le front de guerre. Mais je me souvenais encore avoir dit à Kelarthys que non, il n'y avait pas besoin de repérage sur une route censée être sécurisée. "censée être sécurisée" restait une pensée particulièrement stupide je crois le reconnaître. Aussi peut-être n'avais-je pas envie que le Dunmer parte se mettre en danger seul, et un tel preuve d'égoïsme reste indigne d'un officier Impérial. Mais ce qui est fait, est fait. Et après la dégustation d'avant-garde pour préparer nos corps à se mettre en danger en savourant quelques morceaux de charcuteries, il était temps de partir au combat, du moins ce n'était pas l'idée de base, mais bien ce qu'il s'est finalement passé.

    Cinq Légionnaire suivirent la chevauchée tranquille en direction du nord. Haltevoie, la grande citée de Havre-tempête, observa avec simplicité les guerriers quittant la sécurité de ses murs pour aller mené la guerre. J'entendais quelques brefs murmure dans nos dos, certains citoyens portant une prière, ou bien une insulte envers l'uniforme Impériale. Les dernières rumeurs parlent de quelques brigands jouant aux petites frappes locales avec des uniformes cousus aux couleurs de l'Empire. Et avec tout ce qu'il se passe en ce moment, difficile de penser qu'ils n'ont pas des raisons de soupirer en pensant à Clivia Tharn. Une fois de plus, je jurais intérieurement de mettre à mort la catin sur le trône de rubis. Mais pour l'instant, une guerre bien plus simple, bien plus humble, attendait notre venue. Et nous glissons à travers le léger rideau de pluie porté par les vents glacés de Souffregivre. Ce dernier jour du mois semblait robuste et froid, autant qu'il présageait déjà les longues semaines d'opérations dans la boue et la mort. Pour ce dernier point, il ne fallait qu'attendre notre arrivée dans le Domaine de Fier-Croyant pour le recevoir en pleine figure.

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    Le voyage fut comme toujours, plutôt ennuyeux. On ne peut pas s'attendre à discutailler aussi longtemps sans avoir envie de descendre de selle pour se trémousser au sol de manière peu digne. Non pas que je sois trop active, mais des années de combat réclament autre chose que l'inaction au moment de faire route vers la guerre. Ne me jugez pas, c'est une réaction très censé pour une militaire. Quoi qu'il en soit, plutôt que de laisser de moi une image d'agité mentalement instable, on poursuivait la route en arrivant enfin dans le territoire contesté du Corbeau mauve. Et déjà, l'ambiance changeait après le grand pont de pierre du sud. N'ayant pas le courage de le traverser pour porter la guerre, en recevant les représailles correctement envoyés de l'Alliance - Avec du recul, ils ont essayés, mais ont vite été tous tués. La plus part des stigmates de la terre se trouvait désormais à nos pieds. De la boue omniprésente, Soufflegivre aidant bien à cela, et des restes communs à la guerre : Bois fracassés, armes oubliés, cadavres abandonnés. Mais ce fut une lueur nocturne plus lointaine qui sut nous intrigués. Et les débuts des ennuies commencent.

    Un campement installé sur le proche côté de la route brûlait tranquillement, la pluie en tombant avec pas suffisamment de force pour l'éteindre, mordant dans le bois et des caisses et achevant plusieurs tentes consumées petit à petit. Quatre membre de l'armée de Hauteroche étaient étalés au sol, criblés de flèches et d'horribles blessures. Leurs armures jadis fière et emblème de l'humanité Brétonne, étaient souillés de sang, boue, et brûlure. Un seul survivait, trois flèche dans le buste incitait à penser qu'il ne lui restait que très peu de temps. Tandis que tout le monde se déployait en observant les environs, nerveux et agacés. L'homme passa ses derniers instants avec Lurog et Talrok, le premier orque proposant déjà l'idée de l'achevé correctement. Mais ce fut Gruna et Emilius qui étaient en alerte, alors que du mouvement se faisait sentir dans les broussailles. Après avoir allumer quelques torches, agacés par le rideau de pluie rendant humide nos affaires, et les éternuements des Légionnaires me donna envie de me joindre à la cacophonie. Rien n'était visible, et il fallait avancer. Quoi qu'il en fut, on restait en danger, alors quitte à périr. Autant que ce soit en essayant de m'en sortir.

    La route restait encore long, et bien que tendu d'avoir senti une présence autours de nous, la formation fut resserrée autours de nous. Couvert par les massifs ours de monte des orques, visualisant déjà des êtres vivants entre leurs crocs puissants, cela nous donnait au moins l'impression d'être en sûreté. La nuit restait trop semble à mon goût, mais il n'eut pas l'échos tant attendu de l'orage s'annonçant, en directement de Fendretour, régulièrement touchée par la fureur de la foudre. A la place, ce fut le cadavre d'une citoyenne empalée par plusieurs traits contre un lampadaire à la lueur vacillante. Des corps avaient été pendu aux arbres, dans les symboles clairs que les meurtriers locaux n'aiment pas voir des étrangers sur leur territoire. Des innocents devaient-ils vraiment être tués entre les deux forces opposés ? Non, et quelqu'un allait devoir payé pour ça. Gardant en tête le jour où je dresserais la tête du Capitaine traître Inem vers les légionnaires frappant sur leurs boucliers, ma rêverie s'estompa pour laisser place à un hoquet d'horreur. En voyant le scorpion de guerre au loin être relevé d'un tissu de camouflage nocturne, sur une hauteur surplombant l'étroit passage entre plusieurs roches hautes - Et je ne dis pas ça à cause de la région, mais que ses foutus positions donnaient l'avantage parfait pour ce qui allait suivre. Mais je laisserais l'honneur au hurlement des Orques de traduire ma pensée. "Embuscade."

    Être prit en embuscade réclame deux choses : Trouver les failles suffisantes pour renverser le cour d'une situation pouvant passer d'un massacre horrible à un retour de flamme. Et avant, lutter contre l'envie de se mettre à hurler en tournant en rond pour finir par s'uriner dessus en position fœtal. Habituée à ne plus faire le second schéma, bien que la première fois que cela m'était arrivé, je m'étais contenté de fuir et de rester cacher dans un tonneau dérivant sur un fleuve tranquille. Mais je m'égare, car la situation présente est plus intéressante : Le sifflement des flèches des cinq archer à notre gauche, se mêlaient aux beuglements des sept légionnaires nous fonçant dessus sur notre droite. Ce n'était clairement pas le corbeau mauve, mais la XIème Légion avait été suffisamment réfléchie pour essayer de tendre une embuscade aux officiers rejoignant le front. Avec une maîtrise du terrain acquise avec les déserteurs d'Inem, l'avantage de connaitre l'endroit parfait et la manière la plus discrète de le rejoindre avait été gênant pour notre situation actuelle. Mais ils ont oubliés quelque chose de primordiale dans ce plan infaillible : Moi j'avais des chevaucheurs d'ours. Pas eux.

    Le combat fut déroulé en deux endroit différents : Moi et mes Légionnaires essayant de survivre en braillant et mourant. Et la charge des ours avec leurs guerriers chevaucheurs vers la ruée ennemie. De notre côté, ce fut âpre et difficile, bien que le manque de visée du scorpion nous offrait la relative impression qu'elle était un effet plus psychologique que réel. Jusqu'à voir un de mes Légionnaires, Gavinus, se prendre un trait au centre du plastron. Il fut littéralement éparpillé, laissant une armure brisé avec un corps en morceau dont les entrailles recouvraient le sol. Medéonus était mort aussi, dans les premières seconde de l'embuscade, en ayant reçut une flèche dans le buste et dans la gorge. Mais nos adversaires se retrouvèrent à cours de trait, et finirent par penser que perdre deux de leurs sous les javelots propulsés vers leurs figures n'était pas la meilleur des façons de périr. Un engagement au corps à corps fut alors cinglant. Un autre de mes légionnaires fut blessé, alors que les archers finirent par être tué. Et je me souviens encore de moi, plantant à répétition mon poignard en argent après avoir perdu mon glaive, dans le ventre du traître prit en étaux entre mon pavois et celui d'Emilius. Emilius même qui avait utiliser le siens pour achever un des assassins suppliant d'arrêté de lui éclaté la figure avec le métal, jusqu'à ce que son crâne finisse par céder.

    Si de notre côté, ce fut ignoble et difficile. Les autres eurent aussi du mal, mais contrairement à nous autre. Les orques étaient plus habitués à ça. La charge adversaire dans une grande vaillance de prendre un ennemi affaiblit et prit en embuscade, devint une débâcle de terreur. La prise tactique de Talrok avait été excellente : Plutôt que de subir, et d'être des cibles parfaites du scorpion, les trois chevaucheurs se ruèrent vers l'ennemi tant qu'ils restaient hors de la ligne de l'arme de siège navale. Et les légionnaires félons n'eurent pas été entraînés à être écrasés par des ours, et quand ils y survivaient, un orque te donnait un grand coup dans la figure avec une arme particulièrement bien forgée. Des monstres de guerre, pensais-je. Et je décidais alors que le rituel de sang avait vraiment été une bonne idée. Finalement, Lurog et Gruna avaient atteins les artilleurs, et ils furent massacrés d'une charmante façon, à entendre l'un deux hurler que sa jambe avait été brisée après une chute qui aurait pu toute aussi bien être mortelle.

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    Deux légionnaires tués, un gravement blessé, et un ensemble malmenés et épuisés. Pour un "calme voyage pour rejoindre le front", j'avais l'impression d'assister à un brutal premier sang. Ce qui était faux, puisqu'il y avait déjà eut des engagements divers aux abords des ruines du Fort. Mais je me rassurais dans l'idée qu'une fois de plus, le destin m'offrit de survivre à la violence d'une bataille. Mais même après être arrivé au campement de guerre, impossible de perdre l'image de Gavinus massacré, et elle se répétait de plus en plus vite, ralentissant à chaque gorgée de vin. Le Général Horkan d'Orsinium et le Sergent Menaro étaient déjà là pour gérer les prémisses de la guerre. Pour ma part, malgré ma présence, j'avais l'impression d'avoir oublier de trop nombreux fragment de mon esprit sur le terrain pour me sentir pleinement engagée. Après une soirée divertissante auprès de mes nouveaux frères et sœurs, accompagné d'un repas agréable et d'un vin correct. Il ne me restait qu'à soupirer d'aise dans un lit confortable, après une inspection des lignes de front très hasardeuse. La guerre est là. Et nous devrons tous être prêt à faire des choix difficile pour s'en sortir."
  • Coqualier
    Coqualier
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    "Tirdas 01 de Ombreciel,
    Front du siège de Vifespoir."


    "Le premier conflit de grande ampleur éclata sous mon ordre. La pression de devoir envoyer une centaine de personnes éparpillés sur un vaste champ de bataille me dévorait les tripes. Bien que au final, ce ne fut clairement pas autant, et il n'y eut pas autant de perte qu'un brutal conflit en Cyrodiil, la pression était tout comme. Il n'y avait pas de Général Sirius Valérius pour prendre la responsabilité de la bataille. Seulement un Centurion parfois fébrile, et son nouveau "frère de sang". Horkan gro'Torkan, dirigeant les forces d'Orsinium ralliés à la IXème Légion pour la prise de Vifespoir. Après l'embuscade, il fallut une nuit de repos à tous pour s'en remettre. Les blessés n'étaient pas agonisant, seul celui ayant eut la cuisse transpercée restait aux bons soins des médecins de guerre. Les barricades me semblaient sûre, au moins j'avais l'impression que la 3ème Cohorte ne s'était pas relâchée, consciente autant de l'enjeux que moi du combat mené ici. Menaro était dans un coin, discutant les divers attributions des Légionnaires, et nous partagions quelques boutades sur les mésaventures de mon Père en Val-Boisé, avant que je ne parte ailleurs.

    Après avoir rigoler une dernière fois sur l'exécution de la bosmer Eîffy, soigneusement décapitée. Je continuais mon chemin en profitant de la chaleur du soleil sur mon visage. Que ce soit en chassant des créatures, des pauvres âmes, ou des traîtres. Cela faisait longtemps qu'une opération ne s'était pas envisagée en pleine journée. Et je savourais amplement que ma vue ne serait pas limité par les caprices des nuages voilant Jone et Jode. Ou plutôt Masser et Secunda, quand l'on est pas un Khajiit. Pour une fois, il fut envisageable de partir sous la glorieuse lumière de Magnus. Et je rejoignais la tente de commandement, bien contente de cet état de fait. Là-bas, je fus rejointe rapidement par Horkan et le tacticien Romulus Florentius. Gruna se mêla de même à la conversation, pour préparer une tactique viable et définir la priorité de nos agissements. Écoutant leurs remarques, et leurs appréciations. Romulus et Kelarthys étaient d'accord sur un point : l'objectif principal était la masure investie par le Culte du Ver. Et je crains qu'ils avaient plus que raison. Bien plus que ce que l'on pensait à cet instant là. Mais avec du recul, ça à peut-être sauvé nos vies à tous.

    Quelques boissons et courtes discussions diverses et variés plus tard, je sortais de la tente pour être retrouvé par mes camarades. Une dizaine de Légionnaire nous suivrait pour l'opération qui fut choisie. Et pas n'importe laquelle : Des forces des trois factions présentes seraient usés contre l'ennemi. Horkan et les chevaucheurs d'ours feraient diversion au nord, Daguefilante attaquerait la patrouille gardant l'objectif des Impériaux. La masure investie par le culte du ver. Cela semblait vraiment simple dit ainsi, mais je vous jure que l'on avait passer plusieurs heures pour coordonnés parfaitement nos manœuvres et avec quelques unités l'on pouvait déterminé une action avec de haute chance de réussite. En discutait avec l'idée de la réussite, mais je doute être la seule qui ne voyait pas que des noms et des jetons sur la carte tactique. Des vies usés, et manipulés pour être envoyés dans les batailles sanglantes et bruyantes. Mais cela doit être fait, et je limitais les plans désignant certains à garder dans le tas en hurlant et en braillant pour périr dans d'atroces souffrances. Les officiers allant auprès de leurs hommes, je me retrouvais auprès de ma troupe pour le départ. La journée semblait splendide, vraiment. Si je m'étais encore limité à une présence diplomatique en Hauteroche, j'aurais surement passé la journée sur un banc avec un livre, la tête levé vers le ciel, en glandouillant. Mon choix avait été fait, et j'en assume les conséquences avec joie.

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    C'était une troupe inhabituelle pour moi. Peu de guerriers massifs de ligne ou de héros des rang. Kelarthys était présent à mes côtés, ainsi que la chevaucheuse d'ours Gruna qui dirigerait les deux autres chevaucheurs assignés à la mission du massacre du coin du ver. Et ce bon vieux tacticien Romulus décidait de nous offrir sa modeste présence en tant que mage de bataille, au moins, voilà un lanceur de sort volontaire quand je limite mes capacités magiques pour manier le glaive. Le son des tambours et des cors de guerre résonnèrent le long du camp de guerre, motivant et gorgeant de vigueur les fantassins partant au combat. Moi même, j'aimais la violence de ses sons, laissant mon esprit être déjà transporter dans la lucidité abjecte d'un instant de pression. Ce n'était pas les sons de la douce harpe, ni celle d'une sympathique sitare. Mais le son s'élevant accompagnait nos pas alors que l'on sortait de la relative sécurité des barricades pour partir vers le nord-ouest. Et une dizaine de minutes plus tard, après une marche dans la boue et les lieux puants par la décomposition, l'on entendait les premières armes partagés à grand coup dans le casque au loin.

    On voyait vaguement la silhouette de la Scierie investie par le mal. Écoutant les recommandations de mon entourage, l'on voyait plus loin trois Légionnaires loyalistes fuyant en hurlant, ayant abandonner leurs armes et leurs boucliers. Intriguée, ce fut la charge de cavalier bréton qui donna une raison à la débandade. Daguefilante faisait bien son office contre la patrouille, mais la volée de flèche qui s'écrasa contre les cavaliers en fit chuter un, quand son destrier périt sous des tirs malheureux. Si c'était ça, l'oeuvre de la guerre, au moins cela avait l'effet de me mettre une botte dans le fessier suffisamment fort pour me pousser à me dépêcher. Pendant que l'on discutaille, des gens meurent pour couvrir notre avancée. Et l'on chargeait maintenant vers la Scierie en braillant, glaives en main, tandis que Gruna tournait ses chevaucheurs sur nos flancs pour nous couvrir. Mais notre attaque jointe aux nombreux bruits de plaques s'agités, s'arrêta aux abords de la demeure du Ver. Quand l'on se retrouvait face à face d'une dizaine de Légionnaire se préparant à partir en renfort contre Daguefilante. Et notre mission de destruction devint une lutte pour notre survie. Une seule solution : Poursuivre la charge dans le tas de loyaliste.

    Armée contre armée, il n'y avait plus que des hurlements et des coups s'écrasant contre des boucliers. J'exagère l'idée, car au final ce n'était qu'une dizaine contre une dizaine. Mais mon esprit déraillait un peu après avoir vu notre première perte : Un légionnaire ayant charger en hurlant dans la mêlée, un peu trop vite en brisant le rang. Il reçu un coup de pavois en pleine figure, avant de se faire massacré au sol par sept coup de glaive pour ravager son corps avec brutalité. Une scène horrible à supporter, toutefois, les bruits résonnant de l'acier et des cris de guerre remplissaient maintenant les airs. Et le sifflement des flèches poussaient à garder tête basse. La mêlée intense permit deux choses : L'infiltration de Kelarthys vers la Scierie, et la charge de dos des chevaucheurs d'ours dans les rangs ennemis. Les archers devenaient une véritable menace, et l'un fut tué par la foudre de Romulus dans un claquement lourd de sa magie, mais en retour, sa jambe avait été atteinte et je lui hurlais dessus de ramper à couvert plutôt que de rester au milieu de la route pour ne pas être achevé.

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    La bataille ne dura pas si longtemps, grâce à l'intervention des chevaucheurs notamment, bien qu'un ours agonisait dans un coin. Particulièrement atteins, mais survivant uniquement avec des soins rapides et appropriés. Moi même étant atteinte de quelques coups, deux légionnaires furent tués dans la mêlée. C'était peu, mais déjà beaucoup malgré l'avantage effroyable d'avoir un mage et des ours montés par des Orques. Si j'avais été à la place des adversaires dans une telle situation, je me serais surement enfuis en hurlant et en agitant les bras dans tout les sens - Étrangement, en écrivant ça, je m'imaginais aussi agiter tout les Bars de la citée Impériale en chouinant. Surement était-ce le souvenir d'un vétéran un peu trop marqué par son passé. Petit à petit, le combat fut achevé, et je me retrouvais mordue par l’inquiétude profonde que Kelarthys était toujours en opération, tandis que l'on faisait une brève halte pour penser les blessures les plus urgentes avant de reprendre le combat. Trop étaient blessés, mais notre mission ne pouvait pas s'achever là.  J'observais la Scierie avec une certaine anxiété, car abattre des hommes et des femmes ayant juré de servir un trône corrompu n'était plus vraiment un malaise après le combat. Bien qu'en se battant contre eux, j'ai toujours la crainte de me faire tuée par un glaive bien placé, et les bruits, la souffrance, rien de cela ne peut être ignoré autours de soit. Pas quand on à encore une âme en tout cas.

    Après cinq minutes de halte, j'acceptais la proposition de Romulus d'éparpillé des Légionnaires autours de la Scierie, pendant que lui, Gruna, moi et trois autres soldats allaient entrer à l'intérieur du lieu du culte du ver. L'on entendait parfois encore quelques fracas des escarmouches plus lointaine, sur le front. Et je me trouvais étrangement envieuse d'être là-bas, en train de manier les braillements des ordres et la pointe de mon glaive, plutôt que de rentrer dans une crypte improvisée. Et par le sang de dragon, que j'avais raison de craindre faire le dernier pas. Deux gardes en armures noires étaient consumés par l'acide et le feu, surement l'oeuvre du Dunmer agile ayant ce genre d’élixir sinistre dans ses affaires. Mais si il avait du utiliser cela, c'est que l'ennemi était vraiment tenace. Et peut-être pas si humain que ça : Ou plus, du moins. Périr n'est qu'une manière de gagner en grade dans le Culte du ver. Et l'intérieur confirma mes craintes, car c'était l'odeur qui poussa mes tripes à débuté une révolution encore plus virulente que la notre envers l'Impératrice actuelle. Des cadavres éparpillés un peu partout, habillés ou nue. Ceux sans vêtement étaient entreposés à côté des scies usés normalement pour couper du bois, mais là, ils s'en servaient pour couper les corps et les balancés dans l'amalgame de chair au centre. Une sorte d'amas de cadavre horrible et difforme, des cercles de magies noires un peu partout, des runes gravés sur le bois. Des colifichets de crâne et d'ossement tombant dans le vide, je m'attendais presque à voir la marque du Roi du Viol. Mais rien de tout ça. Juste la présence des cultistes, et de celui qui se retournait vers nous. Un Altmer.

    Ses cheveux blond tombant sur ses épaules, une tenue d'ébène et bien entretenue. Divers marque d'allégeance à la non-vie elle même, ce serviteur de Mannimarco semblait aguerrit. Pas autant que les maîtres-nécromanciens offrant leur vie pour devenir Liche. Mais suffisamment pour que sa seule vue fasse naître des sentiments contradictions : Haine de l'impure, et terreur profonde. Les légionnaires ne cédèrent pas. J'avais choisis ceux qui avaient survécu aux conflits contre les serviteurs du Seigneur décharné dans les amas de maladie. Ajouter un traumatisme sur un autre n'était pas très correct, sans avoir été entraîné pour ça. Mais au moins, ils n'iraient pas fuir ou se cacher dans les caisses pour téter leurs pouces. Ce que je m'empêchais de faire moi même en me mordant la lèvre inférieur. l'Altmer parlant avec une profondeur viciée, dans l'habituelle tentative de corruption de ce genre d'être, alors que les gardes noirs sortaient du lot de cultite en les poussant pour venir à notre approche. Le combat allait commencer, et il serait rude et brutale. Cognant deux fois contre mon pavois, tous étaient déterminé à en finir, alors que les cultistes se tournaient vers nous, et que le Mer usait de sa magie pour accomplir la finalité de ce rituel. Invoquer un Atronach de chair à la hauteur des corps utilisés et découpés dans la Scierie. Ce qui me laissa penser que si l'on était pas venue ici aussi tôt, une telle créature aurait charger les rangs pendant une bataille, en éparpillant des soldats aisément. L'empêcher, ou périr en essayant, plus aucuns autres choix possibles.

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    Je ne me souviens plus beaucoup du combat, si ce n'est les hurlements et les bruits de la foudre. Deux Légionnaires sur trois furent tués, l'un démembrés par un sortilège que je n'avais heureusement pas vu - sinon j'aurais plutôt fait des bulles dans mon lit plutôt que d'écrire ce passage de ma vie sur ce carnet. Et le second empalé par un cultiste alors qu'il aidait Gruna. Pour ma part, j'aurais faillis y passer aussi. Balancée au sol par la violence d'un garde noire, je n'étais malheureusement pas de taille devant une créature de cet acabit. Pas seule. Sa lame mordait dans mon épaulière en laissant un sang chaud couler le long de mon corps, assommée par la douleur et la fatigue, je plissais les yeux pour voir Romulus au sol aussi. La situation semblait désespérer, mais nous avons tout de même pu vaincre contre le prix du sang et de la peur. Le tacticien avait attirer l'attention de mon ennemi pour qu'il pense l'achevé, et l'avait carboniser dans son armure en déchaînant la foudre une troisième fois. Une bonne partie des cultistes furent tués, et les survivants s'étalèrent au sol en pleurant et gémissant quand l'Altmer fut tué par Kelarthys. Prit de spasmes et de plaintes, suppliant un maître invisible de ne pas les punir pour l'erreur suprême. Etait-ce la peur dévorante de ceux sentant avoir échoué envers une entité de l'Oblivion, ou la stupeur de la bataille avait fini par définitivement les rendre attardés ? Difficile à dire. J'étais plutôt occupé à souffrir en recevant les premiers soins de Romulus.

    Le choix fut finalement de brûlé l'endroit. Nous n'étions vraiment pas en position de tenir un avant-poste ici, surtout vu l'intérieur de la Scierie, l'endroit avait été trop souillé pour être vraiment utile. Je regrettais rapidement l'ordre de faire rentrer les légionnaires pour tout brûlé, surement en voyant l'un ressortir en vomissant, et un autre partir en hurlant de peur. On aura du le retrouver plus loin caché derrière une pierre, pour le traîner vers le camp de guerre en le forçant à avancer pendant qu'il hurlait "Le mal, c'est le mal" ! Et ça c'est sûr, il à eut mal après les cinq coups  de fouet pour avoir mit tout le monde en danger en braillant comme une princesse capricieuse tout le long du retour. La douleur cuisante à mon épaule m'élançait horriblement, et dans la fin d'après midi toujours luisante sous un soleil radieux, à la gloire de Magnus, on rentrait finalement au campement. Le combat, ce que l'on avait vu, et l'idée que l'échec de la position d'un avant-poste fut cuisante en mon esprit peu relative. Je devrais être en train de danser en perdant tout mon charisme militaire au milieu du campement, pour avoir déjà survécu, et ensuite pu contrecarrer - ou du moins, regarder ceux qui l'on fait, les projets du culte du ver qui aurait provoquer tant de mal.

    La nuit passa à des discussions plus simples, plus tranquille. Bien que l'on suggérait déjà les prochaines opérations tactiques en revoyant notre priorité actuelle : Deux scorpions de guerre avaient été retrouver entres les mains du Corbeau mauve, dans les ruines au nord, en position VII sur la carte de guerre. Des déserteurs après des loyalistes, l'ironie me marqua, mais je proposais mon plan qui fut bien accueillit en observant ma coupe de vin. Ma main la plus valide tremblante en laissant parfois quelques gouttes de vin tomber sur la manche. La suite risque d'être difficile, et si la mort du Culte reste une épreuve, mon esprit reste toujours et encore tourné vers ceux qui avaient perdu leur humanité pour supplier Peryite de changer leurs vies. De la bénir dans la damnation éternelle."
  • Coqualier
    Coqualier
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    "Middas 2 de Ombreciel,
    Dans le Domaine de Fier-Croyant."


    "Une honte, véritablement, une honte faite aux forces qui sont censés incarnés les mystérieuses protections envers les plantes et les arbres des vastes terres de Tamriel. Pas besoin d'avoir fait un Pacte vert avec Y'ffre pour ne pas avoir envie que les vastes étendues des plaines aux forêts reposantes soient abandonnés à la corruption et à la maladie. Pourquoi débuté une histoire qui devrait se dérouler sur un champ de bataille perdu en Hauteroche pendant une époque de guerre et d'horreur ? Croyez moi, j'aurais bien décris une nouvelle fois les manières dont je m'empêche de m'uriner dessus quand les sons sont saturés de bruits des épées et des cris. Mais pour une fois, ce fut un brin de peur, de colère, et d'émerveillement qui furent gravés en mon esprit. Une colère, autant d'avoir envie de remettre une tarte dans l'arrière du crâne de Romulus, autant d'être fatiguée que certains puissent encore être suffisamment stupide pour suivre le Corbeau mauve. Stupide, ou trop malin à mon goût.

    Mais notre projet restait de laisser le temps de souffler aux forces coalisés du siège, tout en usant de notre temps avec utilité - ce qui inclus s'échapper au confort d'une tente de qualité pour aller traîner ses bottes dans la boue et la nuit à la recherche des prêtres du Corbeau mauve. Au loin de savourer un vin sympathique ou une infusion revigorante, qui ne rêverait pas de mourir de froid, d'un souffle en buée, et de la pluie ruisselante le long de son armure ? Mais tout le monde voyons ! Tout le monde sauf moi, et je me maudissais encore de ma volonté de garder une certaine image d'officier présente et dynamique qui part sur le terrain. Cela convient au nom des Valérius, et j'en assume le fait. Cela expliquera pourquoi je me suis écroulée dans mon lit pendant que tout le monde buvait encore et rediscutait de ce qu'il s'est passé dans ce coin perdu de Fier-Croyant. Qu'ils le fassent avec joie, et encore mieux sans moi.

    Revenons à la situation, alors que je préparais notre départ en discutant avec les volontaires. L'après midi avait apporter une prisonnière Khajiit et sa "chaîne" dans l'incarnation d'une gemme de pouvoir sinistre. Qu'avait pu bien faire les mages impériaux pour qu'elle soit en position si désagréable d'un glaive sur la gorge ? Juste avec un si petit objet que l'on brise du poing pour effacer sa vie ? Peu m'importe, si il fallait en faire quelque chose de constructif, autant essayer de ne pas faire comme n'importe quel officier têtu. De ceux qui l'auraient envoyer en première ligne ,dans une armure impossible à garder sur ses épaules, en lui braillant d'aller se perdre dans l'Oblivion. Je n'ai pas acquit un grade de Centurion par cruauté, et j'aurais surement le recul de savoir que faire de la Khajiit. Avec elle, Romulus toujours aussi agité dans ses recherches d'idées de plus en plus cruelle pour abattre l'ennemi. Kelarthys était heureusement là, Gruna de même. Toujours dans le lien nous unissant depuis le rituel du sang d'Orsinium. Ainsi que les dernières recrues. Luktav la Forgeronne Orque et Valentus Rutulius Corvus, mage Impérial.

    Il était donc temps de prendre la route, après une brève discussion sur ce qui nous attendait à notre destination, ce qui ne devait pas être si terrible. Je gardais mon instinct de survie en alerte, depuis l'embuscade, j'étais devenue plutôt paranoïaque. Et j'imagine que les autres aussi - Ce qui ne manquait pas à Romulus de souligner cette possibilité. Aussi bien pour être pragmatique que pour me casser les pieds. Le crépuscule semblait magnifique, si la pluie ne s'était pas mise à tomber pour couler le long de nos tenues, accentuant le froid de Ombreciel, dans les derniers mois de l'année. Les lueurs oranges des lueurs finales de Magnus descendant le long de l'horizon, étaient visible à travers les nuages noirs errant dans les cieux. Rien n'augurait une tempête ni un orage. Mais je craignais quand même que le souffle du vent ne nous étourdisse en laissant s’imprégner nos pauvres corps d'un rhume désagréable. Éternué reste toujours agaçant pour se concentrer quand on lève son pavois.

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    Après une vingtaine de minutes sur la grand route, le temps de rejoindre les environs du Monastère de Barnab, loin maintenant des rassurantes barricades du camp de siège. La nuit devenait de plus en plus sombre et sinistre, à peine éclairée par les braseros sur la route nous indiquant au moins la route à suivre. Mais aussi les personnes qui étaient installés non loin de la lumière en discutant allègrement sans aucunes gènes. Ce côté suicidaire me laissait perplexe, et avide de sécurité, Romulus fit demande à Kelarthys d'aller de l'avant pour voir de qui il s'agit. Comme prévu, ce n'était rien de grave, alors que chacun s'occupaient comme ils pouvaient, j'observais Valentus lire tranquillement, épargnant comme il pouvait son livre de la pluie. Petit à petit, j'essayais quand même de me souvenir être en mission, bien que tout cela ressemblait de plus en plus à une promenade de santé. Toutefois, la plus part d'entre nous gardaient en tête que l'on était en zone de guerre, et seule la nuit pluviale permettait de ne pas supporter des visions moins saines au loin, ou de savourer les douces odeurs des cadavres et de la fiente. Avec le froid, moi en tout cas, j'avais le nez gelé. Ce qui n'était surement pas le cas pour Gruna, mais les orques ne sont pas des petites natures.

    Le groupe discutant sur la route s'avérait ne pas être une caste guerrière. Ni soldats, ni aventuriers. Ni même d'autres personnes usant d'armes au quotidien, il n'y avait là que six prêtres voué au Divin Zénithar. Dieu du commerce et du travail. Ceux ci nous saluèrent avec l'intense impression de ne pas être là au bon moment ni au bonne endroit. Les deux femmes, jeunes et effrayés, avaient l'air de ses enfants d'églises qui ne connaissent la vie que dans les credo des religions. Mais au vu du poids de certains prêtres, ils n'avaient visiblement rien contre la bonne chair et des repas bien rempli. Ce ne fut alors pas étonnant qu'ils discutèrent avec Romulus sous la surveillance de Gruna, et encore moins étonnant que Kelarthys se foutait grandement d'eux, dans le sens où il ne daigna pas leurs portés attention. Lui et la Khajiit, Jah Jhal d'après le rapport que j'ai d'elle, s’intéressaient plutôt aux ombres nocturnes, et il fut certains que leurs impressions allaient être fondés. Vu du bruit et du peu de conscience ou même d'instinct de survie pour continuer d'avance sur la route d'un territoire contesté en parlant fort et sans retenue. Ce n'était pas étonnant qu'ils devaient être sous surveillance.

    Romulus et Valentus furent surpris de ressentir quelque chose. Ce qui suivit rapidement d'un grondement effroyable résonnant en échos dans l'air. Frémissant sous l'effet de ce bruit puissant, j'avais clairement envie de partir en braillant. Mais mon esprit se concentrait sur des braillements de panique de deux éclaireurs du Corbeau mauve dénichés par Kelarthys et la prisonnière. Ils ne firent pas long feu, après avoir refuser de parlementer. D'après les râles, ils n'avaient surement même pas compris qu'un Dunmer voulait parlementer avec eux. Lui donnant un coup de lame, l'autre avait été empalé soigneusement par les sinistres dagues fines, des stylets, de la Khajiit. Si l'autre fuyant avait été endormi et immobilisé par les actions conjointes de Kelarthys et Valentus, l'autre était sur le point de périr, mais sous la cruelle proposition - et totalement fictif, de le guérir, Romulus récupérait les informations qu'il détenait. Mais le grondement se répétait de plus en plus, et les chevaux fini par paniquer et s'enfuir en hennissant. Quelque chose ne tournait pas rond, et ce n'était certainement pas une cause humaine. Une profonde lassitude me surpris, depuis la scène de la Scierie qui avait assombris mes visions des purges des recoins infestés par les malades. Et je dus avoir une force de volonté incroyable pour ne pas balancer mon glaive au sol et démissionner pour planter des pommes de terre dans une ferme perdue.

    Surement l'aurais-je fais, si j'avais pas la certitude que malgré ça j'aurais toujours des raisons de me faire horriblement dévorée par un Troll, mutilée et violée par des brigands ou encore, soyons fantaisistes, réduite en bouillie par un complot daedrique. C'est pour ça que mon travail semble horrible, mais au fond, si on peut devancé les horreurs et les traîtres que l'on rencontre en force avant de mal finir, c'est que l'on à toujours une raison de s'en sortir en vie. Essayant de m'en remettre après être tombée de mon destrier, qui avait paniqué comme les autres, Kelarthys et la Khajiit restaient à mes côtés, celle ci semblait paniqué de ne pas avoir d'ordre clair dans une situation de stress intense. J'avais envoyé Gruna, qui fut suivie de Luktav et le mage Corvus. Voyant que le Tacticien s'en foutait clairement pour continuer sa petite torture, il me laissait deux choix : Rester avec lui le voir offrir de l'espoir à un jeune ahurit, avant de l'abattre cruellement. Ou partir aider les miens. Comme je l'ai dis un instant plus tôt, le meilleur moyen de survivre aux créatures sinistres, c'est de les prendre de vitesse. J'allais donc à sa rencontre, et regrettait mon choix.

    Après deux minutes de courses, un petit bosquet isolé contre une hauteur de pierre large et épaisse. L'endroit semblait particulièrement vivant. Pas de boue, pas de reste de bataille. Que la profondeur d'une nature ravissante. Plus loin, mes trois camarades faisaient face au responsable des sons, au responsable de l'état de ce lieu, et au responsable surtout du fait que l'ours de Gruna se balançait en l'air, attraper par des racines. Six autres personnes étaient enroulés dans les mêmes genres de liens, complètement immobilisés et suffoquant peu à peu. L'entité avait été l'un des gardiens protecteurs des Wyresses de Hauteroche. Qui sait depuis combien de temps il était là, endormi dans cet endroit, et pourquoi était-il perdu ici ? Un mystère profond, mais sans réponse. Car il y avait bel et bien un golem sylvestre. Une entité loin d'être maléfique, toutefois, je ne n'avais vu uniquement que dans les livres d'histoires et sur les récits de magies profondes. Entres celles du Vert de Val-Boisé, et des sorcières locales. Mais il y avait quelque chose que je n'avais jamais vu dans les illustrations sur ce genre d'être. Des gravures mauves faites d'une mixture pâteuse écœurante. Une mixture déjà vue, sur la sphère Dwemer récupérée lors de la bataille du nord-est de Fier-croyant. Et il avait l'air en colère.

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    Que dire de l'affrontement qui suivis ? Effrayant, terrible, et un sentiment d'impuissance notable. Ce fut Valentus et Romulus qui usèrent des flammes de leurs magies. C'était un spectacle effrayant, et vous auriez bien pu me traiter d'ahurie choquée par cet être pour ne pas faire usage de mes propres sorts. Voyez la situation autrement : Déjà, j'étais tétanisée par un être aussi majestueux, certes. Et impossible de connaitre l'effet qu'aurais eue la foudre contre une entités du genre, et je n'allais pas risquer un éclair qui aurait pu atteindre un allié au contact. Les flammes étaient plus dissuasives et avait tendance à laisser une chance de s'enfuir, aussi je me débâtais avec les racines qui enlaçaient Jah Jhal, finissait par m'enrouler aussi. Et alors que Valentus avait été percuté, il était à un point critique de se faire massacrer, peu après que Luktav fut propulsée plus loin. Le pied du golem était levé, l'horreur boisée allait mettre fin à la vie du mage. Mais Romulus fut enfin, après lui avoir gueuler dessus de ne pas m'aider MOI qui luttait contre deux pauvres racines qui auraient pas étrangler un gobelin, enclin à sauver son allié. Et après de nombreux assauts par magie, le golem fut enfin consumé après avoir mit aux sols au moins une fois, Gruna et Luktav d'un coup de poing épais. Il était bien trop fort pour nous, sans magie. Nous serions morts.

    J'appris en retournant auprès des autres que Kelarthys, Jah Jhal, Gruna et sont ours avaient vaincu les trois combattants du Corbeau mauve qui avaient été enroulés dans des racines, et capturés les trois autres prêtres qui chantaient à la grâce d'un faux-dieu pour nous punir. Et ils furent assommés à grand coup de bourre-pif en pleine figure. Si toute la diplomatie Impériale pouvait se résumé à ça. Quoi que ce n'était pas loin quand je dû me faire fracasser la figure en rendant les coups avec Horkan pour l'Alliance de la IXème Légion et d'Orsinium. Retrouvant les chevaux plus loin sur la route, et installant nos quatre prisonniers, la pluie continuait de couler simplement, et je me sentais au moins libérée de cette tâche, mais étrangement particulièrement fatiguée. Était-ce du dépit ? Je me sentais morne d'avoir du me battre : Ou observer les autres se battre contre un gardien naturel. Les environs des herbes avaient étaient prit de maladie après sa mort, dépérissant à vue d’œil. Avons nous fait le bon choix ? Je l'ignore, la crainte dévorante de ne pas avoir fait le bon choix me forçait à m'écraser dans mon lit pendant que les autres continuaient à discuter. Qu'était-ce que ce collier retrouvé dans le golem ? Notre plan va t'il fonctionné ? Comment le Corbeau mauve à t'il pu rendre fou ce gardien, alors qu'ils ne sont que de simples hérétiques incohérents ? Et encore plus... Le gros lard de Zénithar va t'il vraiment clamé en hurlant que l'on DEVAIT nous battre et qu'il était la volonté du Dieu Marchand de nous voir chasser le Corbeau mauve ?

    Je laissais les interrogations à demain. Du moins, ça aurait été plus simple, si un messager n'était pas arriver en hurlant que des revenants infestaient un cimetière, et que la garde de Haltevoie allait se battre, demandant aux volontaires de les soutenir. Ma foi, j'aurais bien pu aller leur dire de se perdre dans l'Oblivion, et continuer ce maudit siège en laissant des vagues de soldats partir mourir pour l'honneur. Mais cela constituait un changement plaisant, et puis au fond, surement était-ce aussi de l'inquiétude depuis que j'avais vu la Scierie investie par le Ver. Comme on dit dans la Légion, "Quand faut y aller...""
    Edited by Coqualier on 3 novembre 2016 4:28
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    "Loredas 5 de Ombreciel,
    Au siège impérial, du front de Vifespoir."


    "Il faut s'attendre à recevoir une claque quand l'on en met à quelqu'un. Mais la violence de la scène m'étonna grandement, et encore maintenant après le combat et après une nuit de sommeil agréable, je suis encore sous la stupeur. L'effet psychologique d'une attaque n'est pas une chose que l'on peut avoir pour habitude. C'est impossible, et sauf si l'on perd totalement la raison comme certains vétérans. Ce "traumatisme" est ce qui nous préserve de la frontière entre la cohérence et la folie. On voit parfois cela comme de la faiblesse, mais je préfère me dire que c'est une défense naturelle devant l'effondrement totale : mieux vaut une angoisse durant quelques jours, que de perdre son esprit comme un fou des îles trémancides. Et c'est ainsi que j'observe le campement reprendre des formes, et des Légionnaires errants avec fatigue et morosité. Avec ce souvenir d'un début de soirée ardent, je me remémore des sentiments pour raconter ce passage de ma vie. En débutant par l'angoisse, tournant rapidement vers l'effroi.

    La tente de commandement était tranquille, alors que l'on discutait avec quelques camarades de la suite des opérations. Kelarthys toujours présent, accompagné de son agent, Sylnas. Et Dara Brimond venant d'arriver alors que l'on discutait de la profondeur de nos prochaines manœuvres. Le choix était compliqué, et simple à la fois. Simple, car il s'agissait au final de choisir dans quel direction on irait agité nos glaives en pleurant, paniquer en tournant en rond, et essayer de survivre à des horreurs et des guerriers enragés. Mais difficile, parce que notre choix déterminerait la suite de la guerre, et nos objectifs seront variés à la hauteur de nos choix et de nos accomplissements. Laisser du temps au culte du Seigneur Décharné, aller trouver un Dunmer entraînant les prêtres du Corbeau mauve, ou bien s'attaquer à la position du Corbeau mauve au nord, en effectuant le piège prévu avec le reste de nos forces. Un choix oui, toujours plus facile de le présenté, mais particulièrement horrible à effectué.

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    L'histoire de ce Dunmer en intriguait plus d'un, il faut dire que depuis l'éveil du Golem Sylvestre inattendu, tout le monde semblait nerveux à l'idée que d'autre soucis de ce genre pouvait revenir à la charge. Si ils semblaient inoffensif, l'idée qu'un Dunmer pouvait les entraînés à mettre un peu de magie dans leurs rites reconsidérait l'idée qu'ils n'étaient pas forcément des cibles uniquement utile pour l'effet démoralisateurs. Il était bien possible qu'en ajoutant quelques runes et mots de pouvoirs, certaines de leurs utilisations pourrait provoquer des véritables ennuis. La démarche me semble encore extrêmement sadique : Transformer des zélotes fanatiques en simili-magicien qui n'ont aucunes notions de contrôles ? Ils se feraient explosés en voulant manier le feu. Et le problème, ce que l'on risquerait fort d'être dans l'air de l'explosion. Ce qui était peut-être l'objectif du Dunmer au fond, ils ont suffisamment peu de scrupule pour ça.

    Finalement, ce fut définitivement l'idée de mettre à sac les catacombes pour dénicher ce Dunmer qui fut notre meilleur option. Trop peu de possibilités pour dénicher les serviteurs du Seigneur Décharné, et cela semblait plus urgent que l'obscure position retranchée du Corbeau mauve au nord. Peut-être que l'on aurait enfin le droit de partir vers une mission simple, mais j'en doutais très franchement. Rien que l'idée de s'introduire dans des catacombes en devant tué tout les gardes et les occupants. Non, ce serait effroyable et potentiellement mortel, mais l'habitude morose de partir vers le danger est un défaut chez moi. Après tout, en tant qu'officier militaire, j'aurais pu dire aux troupes de partir sans moi se perdre dans l'Oblivion, tout en allant me goinfré en m'enfermant dans une tente. C'est ça ma vie de rêve, une demeure isolée et loin des soucis du monde, beaucoup de charcuterie et de livre, une certaine personne, et un piloris avec tout mes pires ennemis installé confortablement. Je divague, car le plus important dans cette soirée n'était pas dans quel foutoir on allait bien pouvoir s'envoyer nous même. Mais dans le caprice du ciel, traversa les airs pour frapper avec puissance le sol à quelques lieux de notre campement. Et je ne parle pas d'un orage, mais des jets d'une catapulte.

    Vous devez me trouver naïve de ne pas m'être attendue à ce que cela arrive un jour, mais tellement omnibulée à l'idée que l'on venait en conquérant effrayant, qu'il ne m'était pas venu en tête que l'on pourrait être attaqué. La panique fut le premier signal que quelque chose allait mal, voyant des légionnaires tourner dans tout les sens en braillant et en attrapant des armes. Il fallut un temps avant que l'un de ses crétins ait enfin le bon sens de nous hurler dessus que l'on est attaqué. Mon esprit dérailla, et mon imagination due être calmée pour ne pas croire déjà aux pires des scénarios possible. On venait de prendre une heure à réfléchir à comment les massacrés, et les voilà eux même venant pour le faire ? On nomme ça la guerre, et il faut s'y résoudre. Rien ne se passe comme prévu, ce que je me répétais en boucle en fonçant vers la barricades couvrant le nord du champ de bataille en essayant de ne pas trouver une bonne raison de me cacher dans un tonneau en attendant que la poussière retombe. Mais cela ne ferait au contraire que tissé la corde autours de ma gorge, et pour être franche, je pense que je serais la première à me la mettre au cou pour trahison.

    Les barricades étaient agités du mouvement constant des légionnaires cherchant des informations ou des contacts. La pression écrasante faisait vaciller la discipline, et il fallut hurler au calme dans les rangs pour que certains ne deviennent pas complètement hystérique. Affronter l'ennemi est suffisant pour ne pas le faire avec une bande de *** braillarde. Une autre pierre venait s'écraser à une centaine de pas de là. Trop proche à mon goût, car la prochaine nous serait certainement dévouée pour s'éclater sur nos lignes. Kelarthys et Sylnas revinrent après un tour d'inspection, en signalant l'inévitable, et j'entendais même un Légionnaire trop proche se mettre à marmonner une litanie de protection en demandant à la grâce d'Akatosh de lui offrir courage, force et protection. N'ayant pas le temps de faire pareil, j'ordonnais à Kelarthys de prendre la sape en main. C'est un travail dangereux, difficile, et pouvant devenir rapidement mortel si l'on est confronté à des soucis une fois découvert. Mais essentiel et responsable de la vie de nombreuses personnes. Il devrait bien le faire, ou nombreux d'entres nous font bien périr. Et je n'ai pas envie que ça tombe sur moi.

    Les minutes passèrent comme des années. Diverses personnes défilèrent, et vinrent ce joindre à la bataille, dont l'on entend les prémices au loin. Je ne sais pas comment ils ont fait, mais la catapulte était désormais en feu, après un sort de Dara qui fonctionnait un peu trop bien, me doutant que les sapeurs y étaient pour quelque chose. Mais la charge n'avait pas débuté, et c'était bien imprudent. Au moins, l'officier cessait maintenant de brailler ses recommandations et l’exigence de nous mettre au arrêt pour une exécution de masse afin de renforcer les rangs de la Légion Zéro. Les traîtres ont ce genre de considération, quand ils essaient de vous faire croire que vous avez le choix de périr ou périr autrement. Dans un hennissement puissant, cela nous laissait le temps d'une préparation supplémentaire, qui fut rapidement brisé par le cor de guerre ennemi. J'ordonnais rapidement que la cavalerie de Daguefilante attaque l'ennemi par le flanc, consciente que les chevaux seraient un élément-clé lors du plus profond du combat. Mais on ne peut pas les envoyés de l'avant : la barricade subira l'attaque de plein fouet. Les alternatives étaient moins fiable, et c'est en général pour ça que l'on monte une barricade. Pour tenir le coup.

    Une 50ène d'ennemi, c'est ce qui était décrit. Cela parait peu à l'échelle d'une bataille, mais c'est avant de les voir se rués vers vous en hurlant, pavois en avant. Une dernière pierre de la catapulte fut envoyé avant qu'elle ne se mette à brûlé, s'écrasant au milieu de notre rempart de bois et de pierre. Deux Légionnaires furent malchanceux, l'un écrasé sous la pierre, et l'autre projeté en arrière avec une jambe brisé, ajoutant le premier hurlement de douleur aigu de la soirée. Les autres ne tarderaient pas à venir, mais assourdie par la mêlée, je n'aurais au moins pas le luxe de les entendre. La ruée s'approchait de plus en plus, des flèches volant à la rencontre des pavois. Deux seulement furent arrêtés par les traits, l'un en recevant une dans la gorge après avoir percuter une pierre du pied, et l'autre chutant au sol, piétinée par ses camarades et laissé pour mort. Quelques préparations supplémentaires plus tard, dans les quelques secondes nous séparant de l'impact, et voilà que commence le massacre. Et une fois de plus, il fallait que je sois au milieu.

    Luttant avec mon pavois contre quelques légionnaires intervenants, la Mage du Numidium, dont la cohorte fut rencontré un temps plus tôt, avait été rejoint par son garde du corps. Je notais mentalement l'ironie que ce soit un Dunmer, mais ne pouvait avoir le luxe de penser à l'état de Kelarthys qui était occupé à rendre fou l'arrière garde, pour me souvenir que ce n'est pas mal aussi, survivre. Les torches des guetteurs avaient été mises au sol, et des flammes s'élevaient de certains points de la barricade. Cela s'ajoutait aux cris de guerre, d'agonie, et les sons mêlés de l'acier entrechoqué. Une véritable bataille. Celle ci dura un petit moment, le temps que tous eurent le temps de correctement s'entretués. Notre situation semblait bien mauvaise : Un sous-nombre derrière une barrière filtrant à peine les forces ennemies, alors que leurs archers prenaient place pour abattre au cas par cas les malchanceux pas suffisamment protégés. Les effets des mages gardaient un côté bruyant et brutal, ce n'est pas quelque chose que l'on voit à toutes les batailles. Eiryanna et Brimond avaient des positions importantes, mais ce qu'un mage gagne en pouvoir. Sa défense elle, est de notre responsabilité.

    Coupé de sa tête de commandement par nos agents, l'ennemi ne pouvait qu'essayer d'avancer, et fut petit à petit contenu par les poches de résistances éparpillés le long de la barricade. Ce fut le cor de guerre de Daguefilante qui fit définitivement battre en retraite les forces loyalistes. Cela, quand des cavaliers de Hauteroche, avec deux chevaucheurs d'ours d'Orsinium, se ruèrent dans les flancs et dans le dos des guerriers adversaires. D'une rage sanguinaire passa à une peur incontrôlable, et il ne restait plus que des fuyards désireux de survivre à tout prix, laissant les plus lent, et les plus blessés derrière. Certains furent achevés par la poursuite, mais une dizaine fini par s'enfuir. Une dizaine traumatisée et malmenée. Mais cela n'à jamais été un point très important pour qui s'associe au Culte du Ver. Au final, je restais là. Debout sur la barricade, après avoir brailler quelques ordres et mit la responsabilité de remettre de l'ordre au Sergent Menaro. Premièrement, car il était important de discuter de la situation avec les personnes de mon entourage, et secondement, car il n'aurait pas été raisonnable que je passe le balais quand quelqu'un peut le faire à ma place.

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    Plus tard, après une plaisante soirée, à essayer de m'en remettre du choc d'un combat effroyable avec suffisamment de vin, et laissant disparaître le sifflement dans mes oreilles et le relent grave de douleur dans mon genou blessé depuis le conflit contre des squelettes réanimés dans un cimetière non loin de Haltevoie. Les coupures sur mon armure devaient être traités, et je m'offrais le luxe d'aller m'écraser dans mon lit pour un repos bien mérité. Avant d'être réveillée par un intendant à qui je balançais une de mes chaussures pour son insistance. Sa missive devait l'être, et j'allais au moins la récupéré pour finalement me mettre à envoyer en l'air plusieurs jurons peu correct pour une dame. La colère, et le sentiment que l'ennemi aussi était désireux d'avancer. Mais l'information restait la même : Deux escouades de Daguefilante et une de la IXème Légion, comptant trois chevaucheurs d'ours, dans une manœuvre de patrouille pour rejoindre le barrage de Daguefilante, furent massacrés. Pas de survivants, non loin du charnier de ce champ de bataille, gisait les corps de Légionnaires et de deux sortes de bouillies immondes qu'ils nomment Atronach de chair. Un message laissé sur le corps du Sergent Maerch, un nordique qui désirait rentrer dans la garde du Général. "Voilà le sort réservé aux insoumis. - Centurion Darius Giodemo."

    Et si ce sympathique Darius souhaite une guerre sanglante et brutale. Il l'aura. Et qu'il compte sur moi pour honorer l'une des traditions de mon nouveau frère, Horkan. Celle du paiement souhaité pour affront et de tels massacres. Un paiement par le sang, et il va en falloir beaucoup pour purger leurs crimes. Vraiment beaucoup."
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    "Sundas 6 de Ombreciel,
    Dans le domaine de Fier-Croyant."


    "Ce que je n'apprécie pas, ce sont les impertinents et les imprévus. En général, les deux sont de pair, et quand il ne s'agit par d'une armée chargeant vos positions en ayant tués vos éclaireurs avant qu'ils ne fussent suffisamment vivant pour vous prévenir que l'ennemi arrive, c'est pire. Le voile cache toujours quelque chose de déplaisant, même parfois il y à des chances de s'en sortir sans combattre, ce n'était vraisemblablement pas de l'avis des autres. Une nouvelle fois, j'en dis trop avant de me plongé dans l'écriture de mes mémoires, mais c'est ce qui fait que en général, je m'immerge dans mes souvenirs profonds à la recherche des bonnes tournures pour dire la vérité. Celle qui n'est pas entravée par les beaux sourires et les tapes dans le dos. Une vérité froide et morne, qui nous pousse à serrer les dents en subissant les affres du temps. Dire ce que j'ai ressentis, et pas ce que l'on attends de me voir ressentir, car rare sont les héros qui sont imperturbable devant la nuit, la guerre ou l'horreur. Je ne suis pas une enfant de dragon, destinée par Son Nom, ô Akatosh, à devenir un parangon. Mais en tant que Valérius, les sentiments ne comptent pas pour affronter l'ennemi. Même si hier soir, j'avais une nouvelle fois enfin de partir en insultant le destin.

    Installée tranquillement sur ma chaise en bois, les doigts tapotant ma table tactique - j'adore ce mot, en attendant qu'il soit le temps des engagements et des batailles. Je retrouvais Kelarthys étalé sur mon lit comme si il portait la plus intense des fatigues. Y'a t'il quelque chose qu'il l'aurait mit dans un état de profond dépit ou son corps serait à ce point épuisé de la guerre ? Mettant la question de côté en levant l'infusion devant lui, il était bientôt temps d'agir, alors que je mettais aussi de côté l'idée que ma loge avait de plus en plus l'air d'un salon de repos, mais on ne peut pas dire non plus que je suis l'officier le plus emmerdant des forces Impériales. En général, eux sont restés loyaux aux serviteurs de Mannimarco. La venue de Romulus et Dara m'extirpa de mes songes, tandis que Kelarhtys était de retour sur des deux jambes. C'est qu'il était alors temps de préparer la prochaine mission, et je me sentais déjà lasse des nombreuses discussions qu'il y aurait pour se mettre d'accord.

    Et il fallut convaincre le Tacticien de l'utilité de mettre à mort le responsable de la Foi du Corbeau mauve, maintenant qu'il fut découvert par Sylnas qu'il s'agissait d'un Dunmer isolé dans les catacombes sous le monastère de Barnab, il devenait une cible prioritaire. Mais ce n'était pas l'avis de notre rabat-joie du jour, bien décidé à rendre coup pour coup sur le front, en déclenchant le piège voué au forces au nord de notre position. Mais après la bataille d'hier, cela pouvait attendre. Et déjà attendre que nos barricades soient remises en place, pour tenir le coup si l'ennemi se trouve être plus farouche que ce que l'on s'attendait de lui. Envieuse de laisser un peu plus de repos qu'une brève journée aux Légionnaires épuisé et apeurés, il me paraissait plus juste d'aller me faire violence pour agir avec une escouade réduite, mais efficace. Partir en infiltration avec une cohorte entière peut paraître potache, mais pas la méthode la plus efficace au monde. Et nous voilà en train de mettre pied à l'étrier pour nous préparer à partir dans un crépuscule naissant. Il pleuvait, mais suffisamment pour ne pas me mettre de mauvaise humeur, tout juste irritée du froid et de l’humidité. Kelarthys finissait de préparer Jah'Jhal à la mission, et cela lui serait une mission plus attribuée que l'envoyer sur le front, quand il nous faudra être discret et fondu dans les ombres. Ce qui me laissait présageait que je n'aurais définitivement pas grand chose à faire.

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    La chevauchée fut tranquille, bien que cela reste relatif au vue des décors imposés par la guerre, mais cela devenait presque habituel. Des cadavres, mutilés et oubliés, et le bois fracassés dans la boue. J'ai l'impression d'avoir imaginer encore et encore ce genre de lieu, et il me faudrait penser à cesser d'en parler dans ce carnet, si c'est pour répété la même chose encore et encore : Morosité, gris, ennui. Le maitre mot de cet endroit maudit. Il était difficile de trouver la vérité entre l'idée d'être rassuré ou effrayé par les ombres dansantes d'un jour mourant. Avec les flux et les reflux de la guerre, il était possible de trouver tant de choses différentes, mais la première visible fut les charognards. Des corbeaux, des loups, et autres bêtes venu trouver de la nourriture sur les restes des champs de bataille. Pour peu que nous ayons de la chance, on aurait presque pu craindre tomber sur des non-vivants, avec la proximité du culte du ver. Mais rien d'aussi sombre, et rien de plus cruel encore. Pas de réfugiés fuyant leurs demeures enflammés par les torches des soldats. Pas de déserteurs fatigués, ou de brigands des grands chemins. Le calme plat. Et ce fut dans l'ambiance tranquille que l'on pouvait s'avancer jusqu'aux catacombes sous le monastère de Barnad.

    Un endroit un piteuse état, comme la plus part des ruines de Fier-croyant, entre les passés militaires de Hauteroche et le pillage de la grande excursion gobeline. Toutefois, la lueur des braseros et des torches indiquaient bien qu'il y avait de la vie par ici. Bien que Sylnas n'était pas là, Jah'Jhal ferait bien ce travail, moins dangereux qu'un sabotage militaire. Elle et Kelarthys partirent alors à la rencontrer des premiers gardes, sous l’œil vigilant des deux mages. Un sentiment de frustration gonfla dans ma poitrine : L'inutilité flagrante d'un officier de guerre, portant une armure de bataille, et un pavois. Et ce fut le cas tout le long de la soirée, aurais-je donc perdue quelque chose sur la route, qui faisait de moins une personnalité comme ceux qui étaient censés être sous mon commandement ? Une suivante, plutôt qu'une guerrière. Mettant de côté cette pointe de jalousie naissante par nécessité de faire quelque chose de plus constructif que réagir comme si j'avais encore vingt ans. L'agitation débutait là-bas.

    Visiblement, la garde ne fut pas de taille, mais la patrouille arrivant pouvait bien gêné la couverture de mes compagnons. Brimond et Romulus eurent le temps de venir en aide avec quelques sommaires sortilèges pour gérer les menaces immédiates, tandis que nos deux infiltrés se débrouillent pour systématiquement cacher les corps et abattre les égarés. Ce fut en tout huit personne qui eurent été tués et endormie. Réalisant que l'exploit avait été amaigrit par l'idée que ce ne sont pas mieux que des civils légèrement entraîné, sous-alimenté, et avec des équipements miséreux. Oh, et j'ai oublié de dire que c'est une bande d'attardé zélé. Passons ce moment de haine, alors que j'approchais de la porte à mon tour, après qu'un des gardes ayant essayer d'ouvrir la porte pour donner l'alerte, se trouva idiot de mettre le pied sur le piège enflammé de Kelarthys. Laissant celui ci griller en braillant, ce n'était pas très discret, ni très sympathique, et ENCORE moins propre. Mais ça restait un moyen efficace de purger la stupidité de certains, Kelarthys ayant toujours le tact pour ça. Sacré lui va.

    Jah'Jhal crocheta la serrure sous mon ordre, tandis que j'épargnais l'idée que Dara se pavanait de pouvoir le faire d'un sort, mais au moins avait-elle comprit qu'il valait mieux user un crochet que de la précieuse magicka. Et puis, j'ai horreur quand c'est trop facile, et je me donnais un temps de repos pour me préparer mentalement. Faire user de ses outils à la Khajiit ne pouvait que lui plaire, ce qui fut ironique avec le flot d'insulte qu'elle m'aura balancé en pleine figure quand je lui ai dis que je ne pouvais pas faire venir la seconde gemme de pouvoir renfermant son destin avant la fin du siège. Comme quoi, comme disait le conseillé Galio Daenius : "Toute bonne action vous revient toujours brutalement à la figure." Je m'étais souvent imaginer offrir une pâtisserie sans sucrelune à un Khajiit avant qu'il ne me la renvoie dans la tronche en braillant que ce n'est à son goût. Mais dans l'instant, ce n'était pas loin. Toutefois, il me reste encore à parler de ce qui nous attendait dans les catacombes.

    L'endroit ressemblait à l'idée que l'on peut se faire d' un lieu de repos pour les morts : Sale, morose, mais pourtant rendu plus vivant par la présence des étendards pourpres et des braseros. Des caisses récentes étaient entreposés ici et là, et une profonde odeur de plante se faisait sentir, passant au dessus la puanteur des corps traînant au sol. L'imagine de la tour infesté par des cultistes de Peryite me revint d'un coup, comme ses instants de mémoires qui arrivent à un moment particulièrement irritant. Mais je me forçais à me concentrer pour ne pas avoir enfin de pleurer, sentant quand même mon estomac être noué, l'on avançait en s'occupant des différents soucis sur notre passage. Et cela débutait par une phrase que je veux garder dans ma mémoire quand j'écrirais des litanies de commandement et autres préceptes impériaux sur mon lit de mort. Après avoir endormi par différents moyens, deux serviteurs forcés par les chaînes de faire le ménage, l'un des gros prêtres du Corbeau mauve vint donner des coups de pied aux deux personnes allongés au sol pour les réveillés, clamant que la femme devrait aller en couche, elle y serait mieux lotie entre ses bourrelets odieux.

    Nonobstant la bile qui me vient à la gorger en imaginant la scène, je rigolais de sa dépouille bavante empoisonnée par Kelarthys, citant ma propre verve - "Quand les porcs deviennent maître, tout devient plus gras." Pas peu fière de mon trait d'esprit, je m'avançais dans l'horreur des couloirs anciens et recouverts de nombreux parchemins avec les préceptes de leur faux-dieu racontant ce qu'il doit être pour devenir Elu. L'un en récitait les credo alarmant de bêtise devant une cage renfermant des civils et déserteurs ayant refusés de suivre le Capitaine Inem. Débarrassés aisément de cet ahurit et de ses deux gardes du corps, le choix fut que l'on irait les chercher après l'assassinat du Dunmer. S’embarrasser d'une trentaine de civil restait inacceptable, et cela nous mettrait énormément en danger. Avec du recul, je pense que c'est pour ça que certains n'ont pas survécu, si on les avait libéré de suite, on aurait surement été repérés et l'ennemi renforcés de nombreux gardes. Mais à la place, on est venu les chercher à notre propre sortie, et dans l'échappée finale, tous ne purent pas rentrer chez eux.

    Inutile de me remémorer le passé, ce qui est fait, est fait. C'est bien la cruauté de la guerre, et le pragmatisme militaire : Certains vies sont perdu, dans l'idée d'en sauver le plus possible. Après avoir du passer de couloirs en couloirs, pendant une dizaine de minutes, et plusieurs meurtres de gardes en essayant de ne pas provoquer plus de bruit que le braillard hurlant n'en avait fait, on se retrouvait donc dans la dernière salle. Et ce fut en quelque sorte un choc. Des tombeaux éparpillés un peu partout, surement de chevaliers d'un temps passé, ainsi que des gravures rituels un peu partout dans la même mixture pâteuse retrouvé sur le Golem Sylvestre et sur la sphère dwemer perdue. Certains, voir la plus part, ressemblaient effectivement à des rites Dunmeri que mes yeux ne voulaient pas voir, et mon esprit ne pas comprendre. Je n'ai pas le courage d'Endoryl pour ce genre d'étude, et je me contentais de fixer la scène centrale. Six prêtres du Corbeau mauve récitaient leurs quantiques d'une langue qu'ils ne comprenaient surement pas eux même, entres deux prières maussades et sans sens. Les hurlements que l'on entendait depuis quelques temps désormais provenaient visiblement d'un homme. Celui ci été élevé en l'air, des lueurs bleutés tournoyant autours de lui, le tourmentant. Un rituel de magie des âmes, commandés par un être perfide siégeant sur son trône, le Dunmer qu'avait vu Sylnas, et qui nous donnerait quelques instant après sont nom. Telvanni Soel.

    Il avait l'air jeune, surement moins de la centaine d'année, peut-être même bien moins que ça. Une armure avec plusieurs gemmes d'âmes installés dessus, avec de nombreux gravures en Dunmeri. Cette langue semblable à celle de l'Oblivion me rit frémir. Mais l'horreur en moi de voir même un jeune membre de la Grande Maison Telvanni restait profonde, et j'essayais de ne pas succomber à l'idée de m'agenouiller devant ce jeune mage de Morrowind pour nous excuser du dérangement. Il avait l'air envieux de discuter, rigolant des prêtres du Corbeau mauve devant leurs regards effrayés et fous. Le rituel avait été interrompu par Brimond, qui paralysait la figure de l'un des incantateurs, ses mots devinrent des propos incohérents, sa langue pendouillante le long de ses lèvres. Et comme il arrive que trop bien aux utilitaires de magies malchanceux, il fut consumé par son propre sortilège. Une vision aussi sinistre me rappelait alors pourquoi j'avais du travailler aussi dur à l'Université des Arcanes, et pourquoi je suis toujours en train de livre mes grimoires pendant des heures durant dans la journée. Peu après que nous fûmes découvert, et malgré les tentatives d'assassinats ratés face au Telvanni, personne ne semblait vouloir l'écouté dans ses différentes raison d'agir. Car elles étaient toutes empruntes d'une arrogance et d'un manque de conciliante envers la vie humaine, que tous devaient être écœurés.

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    Kelarthys, qui avait été éjecté en voulant bondir dessus, dans un déchaînement de foudre très douloureux, alors que je restais à son chevet le temps de la discussion, ouvrit le bal. Un piège de feu ne fut pas suffisant pour dévié sa protection, et Romulus se joint à Dara pour projeté la foudre vers le Telvanni. Ne pouvant rien faire d'autre, je le faisais aussi. Et dans le côté invraisemblable de sa maîtrise de la Magicka, il nous contenait tout les trois. Tout seul. Ployant petit à petit devant son pouvoir, acquit dans des lieux d'un mysticisme si sombre que je n'ose y penser, il dévorait en même temps certaines âmes des prêtres du Corbeau en transférant leurs essences dans les gemmes d'âmes incrustés dans son armure. Typiquement Dunmer, typiquement monstrueux. Et l'on était en train de perdre, tandis que Kelarthys achevait les derniers prêtres hurlant et tournant en rond. Puis tout fut changé quand Jah'Jhal nous sauva tous la vie.

    Peut-être était de l'arrogance, ou qu'il fut trop concentré face à trois mages Impériaux, même pas particulièrement puissant, mais suffisamment pour lui tenir tête à trois contre un. Le stylet de la Khajiit fut planté dans son dos, et cela lui arracha un hurlement de douleur. Dans le manque de concentration, les effets furent détonnant, et dans une immense lueur blanche, suivit du bruit du tonnerre assourdissant laissant trembler les murs et faisant tomber quelques pierres du plafond, tous furent éjectés dans toutes les directions. Ouvrant petit à petit les yeux, je fus une des premières à m'en remettre. Remerciant l'armure de bataille, certains avaient même l'air inconscient, mais le pire était pour le Telvanni. Ses jambes et ses bras étaient maigre et calcinés, son visage massacrés par les stries sanglantes du passage de la foudre. Le jeune criminel de guerre avait l'air stupéfait d'avoir pu échoué ainsi, et extirpa une gemme d'âme pas comme les autres de sa besace. Une gemme d'âme noire, vide. Qu'il escomptait remplir de la vie des adeptes du Corbeau mauve, pour créer un Portail vers Vvardenfell, ou bien jusqu'à Port Telvanni. Dans tout les cas, c'était manqué, et l'on avait tous manqué d'être tués. Et je me retenais de rigoler difficilement en lui rétorquant l'idée que pour des N'wah, on avait l'air de s'en être bien sorti.

    La fuite fut difficile, et on retrouvait nos chevaux pour galoper au plus vite en laissant les civils se débrouillés : Épuisés, maltraités, et semi-conscient, on ne pouvait pas tenir tête à la vingtaine de soldats du Corbeau mauve se ruant vers l'entrée des catacombes, alors que certains anciens soldats et déserteurs venaient à leurs rencontres pour protéger les citoyens communs de s'enfuir. Une belle preuve de courage, et je m'en voulais de ne pas avoir été là pour les aider. Mais comme je disais plus tôt, on ne peut pas toujours tout avoir et tout faire. Le retour avait un goût amer, si la mission avait été accomplie, mon esprit divaguait des oublies et des manques de détails que je pouvais inscrire dans mes mémoires. Et aussi n'en avais-je rien à faire sur l'instant, dans l'idée bien heureuse d'être encore en vie. M'écroulant sur mon lit après une toilette correct, je soupirais déjà à l'idée que les prochains jours seraient voués à la guerre, encore et encore à la guerre. Jusqu'à la chute de Vifespoir."
    Edited by Coqualier on 7 novembre 2016 12:24
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    "Tirdas 8 de Ombreciel,
    Sur la route vers la Vigie de Cumbrie."


    "Chevaucher est toujours un plaisir, surtout quand l'on sait que nous partons en voyage pour aller d'une position à une autre afin de retrouver un ami, récupérer un objet en vente, ou même encore trouver le luxe d'une nouvelle demeure tranquille. Cela fait bien longtemps que ça ne m'était pas vraiment arrivé, il me semble. Mon dernier véritable voyage remonte à la longue route faites pour rejoindre Orsinium, malgré les neiges et l'environnement inhospitalier, la nuit fut accompagnée d'un lit chaud, des bonnes boissons et des rires d'une festivité. Mais la plus part du temps, quand je fini par bouger mon postérieur pour aller faire autre chose que lire des demandes de l'intendances, des cartes tactiques et autres liasses de parchemins s'entasse dans mes affaires, c'est pour aller en guerre. Une certaine frustration au cœur, j'essayais de me réveillé d'une nuit raccourcit par un nouveau cauchemar. M'imaginait entres les griffes d'un long dragon verdâtre, cela devait être la conséquence des combats contre les hérétiques. Même après une semaine, ci ce n'est bien plus, que je ne les ai pas affrontés, les résidus du traumatisme me hantent encore.

    Mais dans l'heure, nous n'étions pas en train de parcourir la route en galopant vers le sud de Fier-Croyant, dans un nouveau plan de guerre tordu ou la résolution d'un mystère irritant. Il s'agissait simplement de trouver une solution aux pilleurs Gobelins. Discutant dans la tente de commandement, j’exprimais ce sentiment d'inutilité cuisant que je ressentais parfois au combat. Diriger des combattants, c'est montrer l'exemple. Cela reste dans ma propre frustration car il n'est pas toujours solution que d'être la première à brandir la hache, sauf peut-être en Bordeciel. Toutefois, je n'ai jamais encore vu Légionnaire se plaindre de mon manque d'implication, et j'arrive bien à me blâmer toute seule de ne pas me battre comme j'estime que je devrais le faire. Lors du conseil de guerre de ce Morndas, le général d'Orsinium, Horkan gro-Torkan, soulevait le point que les Gobelins qui erraient encore dans le sud de Fier-croyant, en direction de Cumbrie, étaient les créatures les plus gênantes pour l'avancement du front. On pouvait aussi parler des quelques brigands se faisant passer pour des Impériaux dans les faubourgs et village autours de Haltevoie, mais ils n'étaient pas encore un soucis important. Du moins, pas tant que Daguefilante ne me tapote pas gentillement le dos en me disant d'aller m'en occuper où ils me botteraient le cul pour que j'y aille quand même. Ce qui était tout à fait justifiable.

    Passant les idées diplomatiques potaches qui me vinrent en tête, surtout parce qu'en général, elles étaient fausses et la noblesse local apprécie l’apparat et le luxe - Ne leurs dites pas que c'est un héritage elfique, ils vous pendraient pour trahison. Il s'agissait maintenant de trouver une solution pour réduire au silence un groupe de pillard écœurant et bulbeux. C'est incroyable comme les gobelins peuvent trouver des moyens de collectionner les maladies en tout genre sur leurs visages et leurs corps. Mais je m'égare encore, et au moins fut profitable une journée éclairée, du moins le peu de temps entre la chaleur de Magnus, qui fut rattrapée rapidement par les nuages et la pluie. Régulière en Hauteroche, hélas. Me couvrant correctement, toujours peu envieuse de tomber bêtement malade en temps de guerre. Difficile de manier un glaive et d'user de magie quand on éternue et que l'on est fiévreuse. Chassant l'idée de faire exprès d'être en état pitoyable pour que l'on me foute la paix dans un grand lit douillet avec un repas chaud fourni gracieusement, nous étions donc sur le point d'arriver à destination après une route bien tranquille, si ce n'est que désormais, il faut supporter les croassements des corbeaux. Quel ironie que la bête sacrée des déserteurs vienne manger leurs corps oublié sur les champs de bataille de Fier-Croyant.

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    Notre destination était un passage menant vers l'Est de la région, ou en direction de la vigie de Cumbrie.  En tout cas, nos adversaires savent comment choisir un lieu d'embuscade, vu que depuis l'est, il fallait passer par ici pour repartir vers le sud. Et aller au nord pour ravitailler les fronts, me laissant croire définitivement que l'on avait en face de sacrés emmerdeurs. Et des assassins. Le lieu où nous avons été informés par les éclaireurs de Daguefilante était encore malmenés par une embuscade ayant provoqué la mort des pauvres bougres désireux de rejoindre l'Est. Il faut dire qu'ils n'étaient surement pas bien armé, ou qu'il faut être fou pour partir sur une route non loin d'une territoire contesté. Essayant de ne pas m'imaginer les pires scénarios, je savais supporter qu'une histoire finisse mal, surtout dans ma compétence à ignorer le cadre de la vie d'autrui. Aussi n'ai-je donc pas de cauchemar portant sur des familles en larmes et des vies brisés par le décès d'un père ou d'un frère. Toujours est-il qu'il vaut mieux combattre pour ceux qui restent, en honneur aux morts. Comme toujours, le fil de pas pensée fut interrompu par la petite voix dans ma tête qui m’exhortait à faire autre chose que regarder bêtement la route sans rien faire. Des indices, trouver des indices.

    Une caravane renversée était abandonnée, avec deux caisses couvertes et balancés au sol. Des traces dans l'herbe menaient vers une direction où certains avaient voler les dites caisses.  Des épées traînaient au sol, et vu leurs allures, je sus aisément qu'elles avaient été faites par les gobelins. Ce qui signifiait soit qu'ils les avaient volés, soit qu'ils les avaient fait eux même avec des morceaux d'acier ou de feu oubliés. Il en reste beaucoup, il faut dire, depuis que les déserteurs sont en guerre contre plusieurs factions envieuses de les massacrés en laissant leurs corps gisants au sol. Ce qui fait plaisir aux loups et autres charognards envieux de manger "gratuitement". Mais aussi des armes et des armures - aussi piteuses soient-elles, et n'escomptez pas tomber sur une armure Impériale après nos combats, on ne laisse pas un des nôtres derrière nous. Surtout avec le Culte du ver si proche, mais je m'éparpille. Le dernière indice était le feu ayant calciné les corps des victimes de l'attaque des gobelins, un étrange message laisser à côté, demandant à "Elle" d'accompagner les décédés. Une piste indiquant l'Ouest, l'autre l'Est, et par Reman Cyrodiil, existe t'il une traque ne nous proposant pas de tourner en rond en grognant ? Mais la solution provient d'un écureuil bien malicieux.

    J'entend un bruit de mouvement, autant que les autres, et je me retrouverais suffisamment stupide pour me tromper d'arbre, en cherchant ce qui traînait dans les branchages. Déçue de ne pas voir un écureuil promit, en retrouvant les autres pour entendre leurs propositions, on tombait face à face de Faliön, qui serait toujours plus utile qu'un mangeur de noisette. Une des rares Bosmer que je supporte, surtout par-qu’elle est polie et fichtrement pas nerveuse. Mais je dois lui reconnaître d'autres talents, qui s'expliqueront plus loin dans ce petit récit de ma vie. Après une concertation compliquée, la Bosmer offrit des indices supplémentaires nous guidant vers l'Est d'ici. Dans une chasse commune, elle prit soin de nous accompagner sur la route pendant une dizaine de minutes. La pluie tombait de plus en plus, et je soupirais à l'idée que le crépuscule apparaîtrait pratiquement sans être visible si cela continuerait ainsi. Devant rencontrer des survivants de la XIIIème Légion, j'aurais préférer ne pas périr avant de faire bonne impression. Être morte laisse toujours un côté absent quand on est attendue.

    Après une dizaine de minute de marche, ce fut un grognement strident d'une voix nasillarde qui nous alertèrent que l'être qui fouille les environs n'était pas loin, comme Faliön nous en avait parler, il ne fut pas difficile à retrouver à entendre ses braillements de dépits. Visiblement, le Gobelin qui n'était qu'une silhouette courbe dans l'obscurité naissance d'un soleil voilé par les lourds nuages orageux. Il essayait d'arracher une pierre rougeoyante d'une petite stèle, surement était-ce l'une de ses runes de pouvoir connue par les enchanteurs. Mais ce *** saccageait le tout en souillant de ses doigts crasseux l'objet, me rebutant de l'idée d'essayer de la récupérer plus tard. Ce fut Kelarthys qui prit l'initiative de discuter avec, pendant que Faliön et Savedryn guettaient ses mouvements, des flèches à la corde. La tension montait, mais redescendait rapidement alors que la discussion s'engageait, et la Bosmer usa de l'essence du Vert d'une manière dont j'ignorais même les possibilités. Y'ffre et son peuple possèdent de nombreux pouvoir latent, intéressant dirais-je. Et le Gobelin fut apaisé par la Bosmer.

    Toutefois, la situation fut bien plus compliquée quand un groupe de six *** écœurante s'approchaient en fouillant les environs. Kelarthys avait réussi à comprendre que la "relique sacrée" du Gobelin lui avait été dérobé, signifiant qu'il ne pouvait plus guider les siens "légitimement" - Ce que les gobelins sont compliqués. Ou stupide surtout. Au final, le groupe arrière venait de nous retrouver, remerciant Stendarr qu'ils fusent suffisamment *** pour rester en arrière à ricaner entres eux et à se disputer sur la manière de nous attaquer, cela nous laissa le temps de fuir avec Savedryn et Valentus. Kelarthys restait avec son nouvel ami puant, et je gardais une boule au ventre en voyant Faliön partir essayer de mettre des bâtons dans les roues aux gobelins. La Bosmer serait seule dans son combat, et j'adressais une prière pour qu'elle ne fut pas massacrée pendant que l'on essayait de retrouver la relique. Tout cela pouvait nous permettre d'économiser bien des vies, du temps, mais je n'escomptais pas payer du sang d’autrui pour la réussite de notre mission.

    Après une course rapide, pendant cinq minutes, on arrivait aux abords d'un village perdu non loin de hauteurs rocheuses. Quelques masures et des pâturages, mais dans l'instant, tous étaient réuni autours d'une femme qui clamait des paroles de Sainteté et de Foi envers "Elle". Un benêt nous barra la route un peu trop longtemps à mon goût, tandis que plus il parlait d'un air ahurit, plus mon inquiétude grandissait pour celle derrière nous. Finalement, il nous accompagna vers Dame de Bellegrâce, qui s'approcha en nous saluant avec bonté. Elle était une de ses dévotes envieuses de trouver un peu de fantaisie avec les noms connu du passé, et s'essayait à faire hommage aux sauveurs du passé. L'Ordre Alessien, qui fut détruit par les elfes mais permit aux Brétons de se soulevés contre leurs maîtres. Elle désignait l'épée du Gobelin comme étant une venant d'Alessia elle même, pour protéger ce petit village qui jurait Foi et fidélité à Son Nom. Levant l'épée, son enchantement ardent se déclencha, et souleva l'étonnement et les accomplissements de la foule devant le feu enchanteur. Mais puisque l'on peut-être plusieurs à jouer aux menteurs, les miens s'amusèrent un peu trop à mon goût.

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    Je vous passerais les détails, mais le village paniqua en pensant finalement que l'épée était maudite. Ce qui était plus ou moins le cas, non pas qu'elle soit vraiment porteuse du mal profond, mais elle aurait tôt ou faire amener une horde de pilleur Gobelin pour saccager cet endroit. Délivré du mensonge de la Dame sur Alessia, et de la menace de l'épée, on rentrait alors retrouver nos compagnons dans leurs fins de tâche. Kelarthys remit la lame au Gobelin en suggérant mon plan : Le guide fut charmé par la grâce du Dunmer, et il put le convaincre de déplacer ses voleurs jusqu'au sud du siège de Vifespoir. Tandis que Savedryn retrouvait Faliön qui avait finalement tuée d'elle même la patrouille. Je me demande comment elle s'est débrouillée, mais elle l'avait fait sans avoir l'air meurtrie ou en sang. Ce qui aurait été difficile même pour un Légionnaire vétéran, mais j'ose penser que l'ennemi ne devaient pas être suffisamment rusé pour atteindre l'agilité d'une acrobate Bosmer. Lui promettant récompense en or pour ses efforts, l'accord fut cordiale, et on devait chevaucher en vitesse pour rentrer au camp de siège.

    Après une trentaine de minute au grand galop, laissant les chevaux reprendre leurs forces, et laissant de côté tout les points de l'enquête - Faliön rentrait chez elle, le Village continuerait quelques jours à penser que le mal s'abat sur eux, et j'avais encore beaucoup de chose à préparer pour la guerre. Mais surtout, je n'avais pas demander à Kelartys de faire déplacer les gobelins vers le sud de notre position pour rien. Discutant avec le Sergent Menaro, il dirigerait la Cavalerie Impériale, accompagnée des cavaliers Brétons de Daguefilante, pour prendre par surprise la horde pillarde en sortant des bois. Une affaire rondement menée, et au petit matin, je recevais le rapport du massacre et l'épée du Guide. Il avait eut le temps de blessé gravement un Bréton et tuer un cheval d'un de nos légionnaires. Mais c'était fini d'eux, aisément, et rapidement. Une affaire bien menée, mais je me sentais encore étrangement l'idée de n'avoir rien foutu avec mon glaive. Ce sera pour la prochaine fois."
    Edited by Coqualier on 10 novembre 2016 11:53
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    "Middas 9 de Ombreciel,
    Sur le front du siège de Vifespoir."


    "La bataille du Traître rouge. C'est ainsi que fut nommé l'effroyable conflit qui survint de nulles part lors du Siège de Vifespoir. J'écris ses lignes, étalée dans mon lit de bonne heure, alors que mon visage est couvert de bandage, baume, et rendu plus épais à cause des coups reçu au front. Je n'avais vraiment pas eue à me plaindre, au vu de la situation catastrophique dans laquelle nous étions menés. Un quatrième de la 3ème Cohorte fut tuée pendant la bataille, et je ne sais combien d'autres périrent dans ce qui me semblait être le plus sanglant retournement de situation que je pus connaitre depuis ma carrière militaire. En une nuitée, il fut décidé par nos dissidents de tout misés pour une raison particulière et fortement compréhensible. Mais je saute des étapes, comme toujours, et alors que j'aspire à boire tranquillement mon infusion en profitant d'être en vie une journée de plus et encore suffisamment saine d'esprit pour raconter mes déboires. Ou suffisamment *** pour aller mettre à l'écrit les épreuves d'un soldat de l'Empire dans sa pire période depuis un millier d'année. Peut-être que cela intéressa certains historien sur mes propos survives aux épreuves du temps, de retrouver la trace des pensées d'un Légionnaire ayant vécue la peur, la guerre, et la profonde solitude dans le manque d'une tête pensante sur le trône de Rubis. L'absence d'un Empereur fiable et fort.

    Le plan avait été prévu depuis des semaines. Depuis l'enlèvement du prêtre du Corbeau mauve, lors d'une expédition dans le Domaine de Fier-Croyant qui s'acheva par notre fuite rapide d'un lieu de culte après un sac. Romulus semblait confiance en notre réussite et avait préparer de nombreux pièges pour rendre plus aisé le combat. L'idée était simple : Jouer sur le fanatisme du Corbeau mauve pour les forcés ceux ci à charger une position défensive, hors de portée de leurs scorpions. J'observais les plans, jusqu'à la venue d'une personnalité inattendue, qui faillit me faire étouffer avant le début des combats. Une façons de périr originale, mais pas suffisamment glorieuse à mon goût. Et j'observais la petite troupe venir sous le bruit des tambours et le son des instruments à vent, jouant un air brutal et sec, propre aux officiers militaires. Et là, ce n'était pas n'importe lequel. Avançant en tête de la cavalerie Impériale, dans une armure d'or scintillante et une allure de conquérant, mon Père était venu vérifier que tout se déroule bien dans la mission diplomatique et militaire de la 3ème Cohorte de sa Légion. Avoir le Général Sirius Valérius au campement était autant un honneur qu'une intense frayeur.

    Ce sentiment d'être jugé dans tout mes actes devenait pesant, mais fut vite dissipé par le comportement paternel de mon vieux Père une fois qu'il n'y avait pas un tas de regard idiot des Légionnaires observant le Général comme si il était venu avec l'envie de mettre un coup de pied au cul de tout ceux qui n'étaient pas suffisamment droit à son goût. Ce qui aurait pu être le cas, si il était effectivement venu pour ça, mais à la place, j'écoutais le Tacticien s'offrir tout les honneurs de mettre en pratique différentes brillantes tactiques, tout en donnant le détail de la situation actuelle. Et depuis que nous avons survécu à une attaque sur nos barricades, je devenais presque optimistes quant à nos chances de victoires, et les troupes furent réunit pour se préparer à la sortie sanglante. Comme mon Père le disait, ils avaient tous l'air si jeune, et nerveux de faire la guerre. Entres les volontaires avides de batailles et les rescapés de Cyrodiil et des carnages, ils avaient trouver leurs raisons de devenir des légionnaires de l'Empire, aussi vaincu soit-il par les complots, pour savoir ce qu'ils faisaient. Et c'est ironique de parler de complot, au vu du déroulement de la soirée. Puis au final, je lançais un discours.

    L'un de ses discours appris et répété dans les séances d'entrainement pour avoir l'éloquence nécessaire pour devenir un officier militaire. Il fallait qu'ils soient envieux de se battre autant à mes côtés, que dans les valeurs promises par notre cause, et la présence du Général à mes côtés devait en dissuader plus d'un de faire des âneries ou de grogner sur le temps prit pour prier et annoncer les valeurs guerrières. Mais l'on gâcha tout mes efforts à paraître crédible, alors que Lurog réclamait le départ au combat, en espérant que l'ennemi devrait essayer de lui offrir satisfaction de la guerre, ce sera la moindre des choses. Et sous le regard de mon Père, toujours la gorge nouée, l'on ordonnait la marche des forces organisés pour menés le combat chez le Corbeau mauve. Je ne cessais de me dire intérieurement que tout allait bien se passer. N'avions nous pas préparer après tout ce combat depuis des jours avant l'engagement ? Le bruit des nombreuses plaques s'entrechoque, les galops tranquille et les quelques murmures des soldats accompagnait notre chemin, certains toussait, surement fragilisés par ce maudit froid glacial. Il ne pleuvait que peu, et l'on pouvait apercevoir quelques rayons de Magnus éclairant les environs à travers ceux ci. Un beau spectacle, mais je n'ai pas envie que ce soit mon dernier.

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    Finalement, après avoir fini les derniers préparatifs : Et croyez moi, quand l'on va en guerre, on ne sait jamais si on est totalement certain d'avoir fini TOUT les préparatifs. Il fallait une vingtaine de minutes pour parcourir le chemin nécessaire pour atteindre la position la plus efficace pour attendre le Corbeau mauve. Ce terrain du champ de bataille n'avait pas encore été souillés par les conflits, miraculeusement, les déserteurs n'avaient jamais encore essayer de passer par ici pour mener le combat chez nous. Il était regrettable que cela ait à changer, mais nous ne sommes pas là pour s'occuper des brins d'herbes et du sol, malheureusement. Père prendrait le contrôle de la Cavalerie Impériale qui l'avait suivit dans son voyage d'inspection. Je suspectais qu'il soit venu si loin de la Colovie pas uniquement pour s'assurer que la diplomatie avec Daguefilante se déroule bien. Lurog prenait la tête des chevaucheurs d'ours, et tout le monde s'installait dans leurs rôles. Romulus qui était installait confortablement en haut des immenses roches, serait surement bien tranquille, si tenté qu'il est pensé à prendre une infusion et quelques pâtisseries. Les poteaux avec les quatre prêtres du Corbeau mauve furent dressés à l'arrière du mur de bouclier des Légionnaires. Trente d'entres eux présent, un quart de la 3ème Cohorte. Et si peu survivraient. Mais la vision du Bréton de Daguefilant pendu haut à un arbre fut la preuve qu'il était juste d'affronter un tel ennemi. Rien que pour une telle provocation et la vie des innocents en dépendant.

    Le cor de guerre dans ma main, il était de ma responsabilité de produire un son de guerre qui aurait pu être résumé en "Je suis là, tas de fiente de Netch !" tout en dandinant son postérieur vers eux. Mais en gardant un certain honneur dans la démarche, je laissais ma cape claquer au vent en prenant la bonne position pour paraître héroïque pour la piétaille. Et surement ridicule pour le reste. Le bruit s'étendait en l'air, alors que les silhouettes lointaines devenaient de plus en plus nombreuses, et aux allures plus sauvage. Parfois, quand j'y pense, je trouverais presque le comportement des déserteurs mauves aussi grossier que celui des Crevassais. Avec le manque de pouvoir sinistre qui alimentaient leurs corps des racines d'un mal profond. Contente de ne pas devoir observer les cieux en guettant les corbeaux des harfreuses - Une très, très mauvaise expérience dans la Brèche, la bataille allait commencer sous les bruits des galops. Mais ce n'était pas les nôtres. Et c'est ainsi que débutèrent les imprévus, alors que les chevaucheurs de Lurog se tournaient vers un nouvel ennemi en partant à sa rencontre, eux qui seraient joints de toute la puissance des cavaliers impériaux. Laissant les cris de guerre loin derrière, la nervosités de la ligne grandissant dans un instant de profonde solitude. Pour ce combat, il faudra guerroyer sans soutiens des chevaux. Ce qui devrait augmenter notre risque d'être tué de manière ma foi, suffisamment désagréable pour me faire serrer les dents.

    Les combats faisaient rages autours de nous. Derrière, la boucherie avait débuté entres les cavaliers, laissant une pensée aux pauvres chevaucheurs légers du Corbeau mauve, avec la pitié de savoir l'ennemi prit en étaux entres des combattants d'élites sur le flanc et des Ours de guerre en avant. Alors que en avant, les forces du corbeau mauve tombaient dans les pièges prévu dans les amas de ruine datant d'une époque inconnue. Mais évitant de commencer à réfléchir aux questionnements sur "depuis quand y à t'il des ruines ici, pourquoi et comment ?" comme une érudite apprécie bêtement le faire aux moments les moins prompt, il fallait maintenir la cohésion. Encourageant les guerriers, leurs ordonnant de tenir. Et même si ils meurent, que leurs cadavres tiennent encore. J'admet que ce n'était pas très fin, quand l'on sait que les Loyalistes sont alliés au Culte du ver. Devant nous les lueurs des différents pièges et les flèches tombant depuis les hauteurs gênaient les guerriers zélés. Là où une force se serait réunie pour faire le point à couvert et trouver une solution, ils se contentaient de brailler en levant leurs gourdins, épées et boucliers, pour venir sauver leurs prêtres le plus vite possible. Nos scutums arrêtant les premiers jets, entre quelques flèches, dagues et haches de jet avant d'arriver au contact. Je me surpris même à en voir certains balancer des cailloux. Je sais que tout les moyens sont bon, mais quand même. Nos armures ne sont pas si mauvaise pour que l'on s'attente à les percés avec une pierre. Sauf si elle est magique bien entendu.

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    Et la bataille s’engageât dans les cris et les coups. D'un instant à l'autre, les prémisses du combat suivirent le véritable déchaînement d'une bataille. Ce n'était pas une de ses guerriers, opposants un millier d'âme contre un millier d'autre. Mais la moins d'une centaine homme, les deux côtés comptant, fournissaient suffisamment de bruit pour faire monter bien haut votre adrénaline. Kaldrak s'avançait en hurlant, le Dunmer se foutant des effets de foule dans son ambition de voir sa lame vendre chair et os. Et je prenais du terrain de manière plus consciencieuse. Déjà pour économiser force et vigueur, mais aussi pour évité que l'ennemi trouve des failles dans la défense pour me mettre un coup qui fendrait mon armure pour toucher la pauvre Colovienne en dessous. L'odeur n'était pas vraiment gênant, le nez à moitié bouché par le froid mordant, mais les cris de douleurs et de rages me gênaient les oreilles. Un coup, deux coup, et je trouvais juste de reculer en essayant de remplir mes poumons après avoir perdu mon souffle quand un gourdin s'écrasait sur ma plaque d'armure ventrale. Quel combat, mais celui ci ne dura pas. Malgré le surnombre, le Corbeau mauve fini par perdre toute considération pour la Foi, et ne voulant pas finir comme les autres cadavres, la fuite débuta. Espérant la venue de la cavalerie pour nous aider à en finir, je pris sur moi de faire une énorme erreur. Les poursuivre pour prendre le campement du Corbeau mauve.

    Si je devais résumé notre situation, je devrais la considérer de glorieuse à catastrophique, alors que le sens de "Bataille du Traître rouge" se révélait enfin. Il ne restait que Dara Brimond à mes côtés, la mage de combat suivant l'offensive censée être principale pour achevé nos adversaires. Après dix minutes de marche sûre, pour arriver en position sans être en train de vomir ses tripes et tomber inconscient au sol après avoir couru bêtement, on se permettait d'engager les déserteurs prenant place dans les ruines et essayant de nous repousser avec tout ce qu'ils avaient. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'une pierre s'écrase lourdement sur le front. Le bruit était pire que les échos de l'acier et le côté aïgue des cris de paniques, laissant un sifflement désagréable dans mon oreille de plus en plus irritant, comme si tout ce que j'entendais passait à travers des couches de tissus avant de me parvenir à peine. Mais le cor de Romulus, indiquant qu'il était en péril, fut sonné. Et j'envoyais Kaldrak à son secours, me séparant du Légionnaire le mieux entraîné de la bataille. M'écroulant au sol en ayant reçu un coup de pied dans le plastron, et trouvant le sol finalement suffisamment confortable pour avoir envie d'y rester quelques années. Ce fut l'éclair qui frappa une pierre en projetant des petites pierres dans tout les sens qui me donna le courage de hurler au ralliement des Légionnaires survivant pour s'enfuir dans les ruines et se mettre à couvert.

    Ce n'était pas un plan du corbeau mauve, dont les derniers déserteurs courraient et mourraient dans tout les sens. J'allais apprendre plus tard que l'intégralité de la Cavalerie étaient partie abattre une position loyaliste les ayant prit pour cible de loin à l'arc, et que le conflit avait prit des tournures de bataille terrible, alors que le Centurion Darius se montrait au loin. Supervisant ses forces et vérifiant que sa cible allait périr. Nos plans avaient et transmit à ses forces, et les trahisons se succédèrent : Romulus et ses archers, aidé de Kaldrak, devaient survivre aux quelques agents du Penitus Sicarius ayant montrer leurs véritables allégeances, tandis que le Général essayant de reprendre une cohésion de bataille alors qu'ils étaient attaqués de tout les côtés par les loyalistes. Et ici, le Corbeau mauve avait été trahis par la XIème Légion, se servant d'eux pour les abattre en même temps que nous, sous une catapulte mise en place plus loin, et quelques archers. C'était en cet instant que je sentis l'immonde désespoir grandir au fond de ma poitrine. Et creux dans l'estomac, et la pensée profonde qui vous fait perdre le sens des priorités, pour réalisé qu'il est peut-être temps de périr au combat, après tout. L'ennemi continuait de tirer plusieurs fois, deux autres Légionnaires tués sous les impacts, essayant de nous protéger par la maigre couverture que proposait la ruine. Jusqu'à ce que, fatigué de ne pas réussir à nous exterminés, les loyalistes avancèrent vers nous en achevant les déserteurs mauves blessés sur le chemin.

    L'urine. C'est l'odeur qui m'aperçut, en voyant un des survivants de ce massacre prier Akatosh de lui venir en aide. Son pantalon imbibé de son manque de retenu, et je décidais de passer sur ce fait car ma vessie me suggérait aussi de l'imité. Mais peu envieuse que mes derniers instants soient passés à m'insulter intérieurement de couarde pisseuse, j'étudiais la situation un bref instant, avant d'envoyer mon bouclier dans la figure d'un légionnaire passant à côté de ma cachette. Ce n'était plus une bataille de ligne, mais un amalgame de différents combats pour la survie. Dara brisa la couverture de sa cachette en foudroyant d'un éclair Légionnaire, et fut mise au sol. Je m'extirpais de mon combat en laissant deux Légionnaires, retrouvés plus tard mort, aux griffes de leurs adversaires pour venir à son aide. L'audition m'était à peine revenue, et je sentais les jointures de l'armure protester devant mes mouvements. La maille devenait même lourde à porter, malgré ses longues années d'entrainement et de marche dans pareils tenues. Extirpant mon glaive d'un torse brisé, je fini par tomber sur les deux genoux en recevant un coup de scutum dans le casque. Dans ce genre d'instant, le monde autours de vous change de couleur. La vision devient plus rouge, sanglante, et floue. Punissant celui m'ayant frapper en ayant le courage d'user de ma propre magie pour le foudroyer, je sentais la mana s'échapper de mon être, ayant que mon corps était brisé par la fatigue. Même si il ne pleuvait plus, la sueur continuait de perler sous ma cuirasse. Et en voyant un Légionnaire s'approcher avec une hache, je fermais les yeux. Perdue.

    Les ouvrants de nouveaux pour le voir au sol, mort. Romulus était en train de se tenir le ventre. Épuisé, il avait l'air de celui qui sortait d'un festin nordique sans avoir été correctement préparer, ou ayant été compagnon d'une chasse à l'homme avec un Bosmer qui aurait achevé la cible avant de la manger. Mais il devait avoir vu des choses terrifiantes, et seul deux de ses archers avaient survécu à la trahison. La situation semblait perdue, et il exigeait de me voir m'enfuir en prenant son cheval. Aussi n'avait-il surement pas réalisé à l'instant que mes jambes étaient comme les bras, beaucoup trop affaiblit pour chevaucher à la vitesse nécessaire pour m'enfuir sans être tuée par un archer. Quelques Légionnaires traînaient encore dans la ruine, mais la première vague fut repoussée, alors qu'une nouvelle pierre s'écrasait dans un bruit tonitruant. Pourtant, le ciel devenait magnifique. Magnus éclairait des nuages sombres errants dans les couleurs orangées du crépuscule. Une tempête continuant son chemin vers Fendretour, en nous laissant profiter du début de la nuit, ce qui était pour nous, la fin du conflit. Et peut-être de nos vies, mais j'accepte de partir pour Aetherius si c'est dans un décors aussi ravissant. Toutefois, bien que mes tympans ne soient plus vraiment en état de chercher les petits bruits gênants, ce fut le cor lointains de guerre qui me fit reprendre mes esprits. Celui du Général Valérius.

    J'appris plus tard que le conflit sur les plaines avait prit une autre tournure quand le Général Horkan gro-Torkan et les forces de Daguefilante étaient venu empêcher une tournure dramatique à la bataille du Traître rouge. Au péril de la vie de nombreux soldat, le Centurion Darius fut forcé à la retraite pour ne pas s'embourber dans un combat qu'il voulait évité : Long, très coûteux, et le laissant suffisamment faible pour ne même pas pouvoir tenir Vifespoir contre des gobelins. Au final, ceux qui étaient encore suffisamment prêt pour suivre le vieux Général ayant vaincu un guerrier nordique lors de la dernière mêlée, pendant la fuite des forces loyalistes, arrivèrent dans le dos de nos assaillants. Peu nombreux, mais suffisant pour prendre par surprise une position de tir, un ours et un garde du Général furent tués pendant le dernier conflit. Le temps d'arriver avec les six survivants sur les trente combattants amenés avec nous, on se traînait pour voir les prisonniers loyalistes être encerclés. Désarmés et se voyant offrir une chance de survie, trahis aussi et abandonnés par Darius, ils furent mit aux fers au campement en attente des interrogatoires pour connaitre tout les informations nécessaires pour vaincre Vifespoir définitivement.

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    La conclusion de la bataille du Traître rouge ? Un carnage inattendu, des complots sortant des ombres, et une purge des rangs des espions. Le campement du Corbeau mauve fut récupérés et mit entres les mains du Sergent Menaro, approchant la ligne vers le Fort adverse. On avance, pensais-je, alors que je m'étais écrasée sur ma chaise habituelle dans la tente de commandement. La moindre parcelle de mon corps me suppliait d'aller m'écraser dans un lit après un traitement correct, mais je le contentais des baumes, et d'un linge froid son mon visage gonflé par le coup dans le casque. Les autres avaient subit bien pire traitement. De ce que j'en sais, Jah Jhal fut traumatisée, Lurog sévèrement touchés, Romulus gisait dans l'inconscience, et que dire de Dara et des autres ? Les tâches furent délégués aux officiers des réserves, pour brûler les corps, enterrer les gardes du Général mort dans les honneurs correct, avancer la ligne et les provisions pour le campement de Menaro, et organiser les patrouilles pour chercher des survivants alliés ou adverses. L'après guerre est une longue liste de tâche à accomplir, toutes plus ingrates que l'autre, mais nécessaire à la bonne tenue d'un front de guerre.

    Inquiète de recevoir la liste des décès, et toujours dans les traumatismes d'après guerre : Le sentiment du gambison et du tissu collant la peau, les douleurs réelles et fantômes apparaissant, le sifflement dans les oreilles disparaissant peu à peu, et un mal de crâne horrible. Mais le tout reste la descente de l’adrénaline, et la difficulté à se remettre dans une condition de calme dans la réalité, comme si une partie de soit restait enfermée sur le champ de bataille à croire que chaque silhouettes peut être une ombre meurtrière venant essayer de faucher son existence. Il n'y avait ce soir, ni magie, ni culte hérétique, ni corruption. Nous nous sommes battu dans la plus sombre des ambiances : Celle d'une guerre véritable, brutale et sobre. N'offrant que la morosité à travers les éloges de gloire et de réussite. Partageant quelques coupes avec ceux ayant le cœur à festoyer, notamment les cavaliers impériaux, le calme revient petit à petit, me laissant discuter avec Kaldrak, qui devait devenir mon "tuteur".

    Après une telle bataille, me revint à l'esprit les mots de mon père, dans la confidence d'une famille autours d'une table. Il s'attendait de moi, dans les années à venir, que je puisse prendre son rôle de Général de la IXème Légion. L'idée ne m'était jamais apparue, et je m'étais toujours dis qu'il y aurait plus méritant pour prendre ce rôle. Dans l'instant, la pensée me revint, et je me sentais clairement pas à la hauteur pour avoir été ainsi vaincu par la trahison de la XIème Légion. Mais étant toujours en vie, cela me laisse le temps de me rattraper, après ce que l'on pourrait considérer, surement comme la pire bataille du Siège de Vifespoir. Du moins, tant que l'on aura pas investit le Fort de Darius."
  • Coqualier
    Coqualier
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    "Loredas 12 de Ombreciel,
    Sur le front de Vifespoir."


    "Une victoire coûteuse n'est parfois pas si éloignée d'une défaite. Autant pour le moral, la fatigue mentale, la perte de trop de vies volés par le déchaînements des combats brutaux et sans pitiés. Se battre pour survivre, et ne devoir sa vie qu'à une ruse est particulièrement frustrant. Nous sommes en vie, mais cela n'était pas du à notre force. Mais au moins, nous sommes en vie. Tout en subissant ce fardeau d'impuissance si oppressant que je me retrouve encore dévorée par l'envie d'avoir accomplit mon rôle plus correctement. Est-ce donc de ma faute, si tant de soldats sont mort dans notre expédition ? J'essayais de refuser une telle idée, mais elle ne cessait de venir me harceler mentalement. Le fardeau d'un officier consciencieux, c'est de ne pas pouvoir profiter de sa propre survie mais de rechercher mentalement des raisons pour faire mieux. Pour que ce qu'il s'est passé ait eut une autre tournure, mais le passé reste ce qu'il est, et seul Akatosh saurait changer ce qu'il fut. Mais loin de m'attendre à ce que le Dieu dragon du Temps s’intéresse à ma petite personne. Ce que le Divin n'est pas là pour faire, c'est à son dévot de se battre pour. Avec une telle mise en scène de départ, vous vous attendez à ce que je raconte qu'une centaine des nôtres aient été tués au combat, n'est-ce pas ? Non, ce ne fut pas si grave, mais suffisamment pour me laisser un poids dans l'estomac.

    Loredas débuta sobrement, cela faisait deux jours que l'on se reposait depuis la bataille du traître rouge. Mon visage avait dégonflé, mais la douleur à mon genou me relançait un peu depuis qu'une lame l'avait lacéré. Certaines douleurs fantômes, d'autres réelles, d'anciennes blessures ou de trop récente pour qu'un médecin m'autorise logiquement à me balader en me tenant debout. Une infusion, des rapports de patrouille, et quelques pâtisseries. Plus que la gourmandise, il était temps de faire la guerre. Après plusieurs jours de réflexions stratégies, le plan avait été plus ou moins établit. Simple, guerrier, et avec l'impression d'être correctement couvert pour l'accomplir merveilleusement. Ce qui n'arrive que dans la tête des tacticiens, comme on dit, "quand un plan se déroule comme convenu, c'est certainement un piège." Cela s'applique quand les officiers adversaires sont suffisamment malin ou préparés pour le faire, et le but de notre manœuvre était de ne pas laisser le temps à l'ennemi d'agir.

    L'objectif était de provoquer des conflits éparpillés et mettre à sac deux éléments adversaires en même temps. Si l'on se battait régulièrement du même front, il était temps aux différents officiers de faire leurs preuves individuellement. Les responsables des forces armées seraient le Capitaine Labrindille de Daguefilante, le Général Horkan gro-Torkan d'Orsinium, le Tacticien Romulus et moi même. Les forces de l'Alliance mènerait le front contre le barrage Ouest au pont de la rivière, provoquant une première crainte d'une nouvelle tentative de percée. Profitant de l'ouverture des anciens fronts, Orsinium chargerait avec ses chevaucheurs d'ours dans le dos des renforts puis du barrage ennemi. Et pour finir, l'acte des forces Impériales, serait d'attaquer l'ennemi à l'avant-poste nord en profitant de la diversion, avec les archers de Romulus en arrière pour nous couvrir des messagers et des renforts potentiels. Dans l'idée, cela paraissait un bon plan. Usant, difficile, mais un plan qui se valait pour réussir à renversé l'ennemi pour le briser sur tout le front nord-ouest. Mais ce ne fut pas mes réflexions stratégiques qui furent remises en causes. C'était plutôt mon sens du commandement qui ne fut pas suffisant.

    Par le son du cor de guerre résonnant le long du campement, les troupes furent réunis dans une nervosité justifiés. Je venais à peine de réussir enfin à convaincre les deux nouvelles recrues que si, il était important d'être en uniforme dans une armée se voulant toujours un corps militaire viable. Les Légionnaires étaient en rang, alors que je ressentais l'absence pesante de certains éléments dont je ne connaissais foutrement pas le devenir. Repoussant ma frustration naissante pour me concentrer sur l'essentiel, mes ordres n'étaient pas de réclamer comme une gamine braillarde ce que je voulais, mais faire avec ce que j'ai. Profitant d'un élan de motivation pour dicter les codes d'honneurs aux fantassins, le hurlement d'Urgoth résonnait dans nos oreilles, laissant Stanislas effrayé s'exploser par terre dans la boue. Et c'est là que je commençais vraiment à penser que la nuit serait très très longue. Mais pas aussi sinistre que je l'attendais, et l'ordre de se mettre en route fut lancer dans quelques braillements, l'étendard de la IXème Légion tenue par le Sergent Valentinus claquait fièrement au gré d'un vent capricieux.

    La nuit débutait depuis quelques dizaines de minutes, laissant le Crépuscule s'achevé pour profiter de la nuit. Ironiquement, Jode et Jone étaient en forme ce soir, nous laissant profiter d'une bonne luminosité en nous permettant de voir les environs. Le pire restait le froid, pas aussi mordant et brutal que celui de Bordeciel, mais il restait différent des territoires enneigés. La neige, elle ne tarderait pas à venir dans ses contrées alors que l'Hiver vient, mais nous n'étions pas autant couvert qu'il le faudra. Si la pluie arrivait, la fourrure supplémentaire deviendrait humide et agaçante. L'on avançait donc en supportant le froid intense et les restes des anciennes batailles. Par ici, le combat pour la scirie avait laisser quelques stigmates, et il restait même le corps d'un légionnaire loyaliste empalé à un arbre, par la lame d'un orque. Le malchanceux n'avait pas pu partir suffisamment vite de la bataille du traître rouge. Tandis que l'on s'avançait de plus en plus vers notre destination finale, je me pris à rêvasser du passé, la faute de passer trop de temps à écrire mes mémoires et des récits d'anciennes batailles. Et sur un instant, observant un peu dans le vide en cherchant les silhouettes sombres d'éclaireurs ennemi ou d'embusqués laissés en arrière "au cas où". Je me pris à visualisé une présence que mon esprit avait désirer devoir depuis quelques temps. Le début de la folie, aurais-je dis. Mais je pensais clairement avec vu Neige nous observer au loin.

    Écartant mon fantasme d'un côté de mon esprit, il ne s'agissait pas de plusieurs heures de marche fatigante pour atteindre notre destination. Mais l'on arrivait après une vingtaine de minutes d'avancée, aux abords de notre objectif. Et il ne tardait pas l'environnement d'être marqué par la charge des ours. La terre était malmenée par la ruée, et un tas de cadavres étaient oubliés plus loin, y laissant deux survivants derrière nous. Un Légionnaire agonisant, et un éclaireur de Hauteroche qui fut libéré et confié à deux Légionnaires rebelles pour qu'il soit renvoyé auprès des siens. De leurs aveux, c'était la responsabilité d'Orsinium d'avoir massacrer les renforts partant vers le barrage en ayant clairement pas vu le pauvre prisonnier de guerre dont la jambe avait été broyée. Mais dans l'élan, il n'avait au moins pas été tué, et les raisons sont toujours difficile de savoir pourquoi des orques n'auraient pas sauver un Bréton captif. Mettant de côté les raisons des haines raciales, surtout dans une époque comme celle ci, la situation exigeait des actions rapides. Surtout parce que l'on entendait les hennissements lointains des cavaliers impériaux adverses qui se préparaient à se rué vers la bataille du barrage pour venir en aide à leurs camarades. Partir vers notre mission, ou rester ici pour affronter l'ennemi. Le choix avait été vite fait, et nous ne laisserons pas tomber les nôtres en échouant dans notre responsabilité. Ils devraient vaincre les cavaliers, et nous, l'avant-poste nord.

    Après cinq minutes de déplacement rapide dans l'ombre des bois, et essayant de ne pas se prendre les pieds dans les racines invisibles et les fourrés agaçants. Notre troupe fini pas atteindre l’entrepôt sous contrôle loyaliste. L'endroit était bien éclairé, et surtout bien garder. Les patrouilleurs se baladant par pair de deux autours, tandis que des archers observaient les environs par les fenêtres de l'étage supérieur. Pour un entrepôt, c'était un véritable petit bastion. Il était juste plus sensibles aux trébuchets et aux flammes, mais l'ennemi n'allait pas s'attendre à ce que l'on arrive avec des armes de sièges pour écraser ce genre d'endroit. Surtout que les officiers de Daguefilante n'auraient pas été d'accord dans le concept. Et moi non plus. Installés dans les fourrés, on avait surement l'air malin, agenouillés entres les hautes-herbes et les arbres. Le métal pouvant nous trahir par la lueur des lunes, on ne pouvait pas approcher d'avantage, et l'hésitation dévorante me faisait languir des choix différents disponibles. Les seuls agents présents étaient Fenlren et Aime-Rôde, et le manque de la présence de Kelarthys était pesant. Mais en tant qu'officier, je me devais de faire un choix. Et ma première erreur fut que ce choix n'était pas suffisamment clair dans l'esprit des troupes.

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    Un cavalier porteur de message se ruait vers le barrage pour l'informer de passer en état d'alerte. Ce qui était inacceptable, que l’entrepôt soit sur ses gardes. Je décidais rapidement que Fenlren s'occuperait du cavalier et Aime-rôde de l'infiltration pour abattre le plus de leurs archers possibles. Attendant quelques instants, le nordique me prévenait que Fenlren avait été remarquer vers le cavalier qui se ruait dessus. Mais il était été bien trop dangereux pour la mission d'envoyer de l'aide. La Bosmer devait faire ses preuves, ou fuir en considérant qu'elle ne pouvait pas le faire. Mais le sifflement de la flèche, et le bruit de l'armure résonnante comme une instrument de cuisine en fer, étonna sur l'instant la plus part des Légionnaires adverses de sorties. Ce qui provoqua par la suite, la catastrophe qui aurait pu s'achever par notre mort à tous. Difficile de savoir si elle l'avait prévue, ou si la Khajiit avait paniquer en pensant que tout était foutu. Elle bondit sur un des gardes visibles en patrouille, l'égorgeant avec efficacité en usant d'une dague. Toutefois, l'autre juste à côté se mit à brailler de peur, et hurla suffisamment pour alerter le reste des forces loyalistes. Pour se mettre en position de guerre. Et plutôt que de laisser Aime-Rôde fuir dans la nuit, pour prendre le relais. Urgoth chargea en avant en brailla, pour s'écraser dans tout ceux qui pourraient faire du mal à son amie Khajiit.

    Cela faisait longtemps que je ne me sentais pas en train de lutter pour ma survie dans une bataille perdue d'avance. La situation stratégique était horrible - Nous étions juste en dessous des archers, pouvant nous tuer dès qu'ils le souhaitaient, et s'en donnant à coeur joie. Devant, les forces du barrages installant un mur de bouclier, et juste derrière, les ennemis se ruaient vers nous en contournant l'entrepot pour nous prendre de dos. Un massacre, cela aurait fini en massacre, si nous n'avions pas eu le panache pour brisé le mur avant, et foncer à l'intérieur de l’entrepôt. Tout nos adversaires étaient dehors, et l'on se retrouvait à devoir fermer les portes sous l'effort des ennemis à nous y empêcher. La scène dura au bas mot une ou deux minutes, mais l'intensité du combat avait été si brutale, que j'avais l'impression que nous étions embourbé dedans depuis une heure. Les hurlements, les cris de guerre, et le bois maltraités par les coups. J'entendais encore le braillement de quelques blessés, sans savoir à qui ils appartenaient, et hoquetait de douleur en voyant une écharde de bois planté entre les mailles, au niveau de mon bras gauche. Ce n'était pas une bataille correct, c'était juste un amas de personne désireuse de tuer l'autre, et nous étions dans la position de victime.

    L'intérieur continuait de combattre, alors que Aime-Rôde, Urgoth et Kaldrak poursuivaient l'avancée vers les forces restés à l'intérieur. Il y avait deux gardes en armure lourde, que j'étais venue affronter avec les autres, soutenu par Valentinus, et ils furent finalement vaincu malgré leurs expériences et leurs forces physiques. Je m'étonne parfois toujours que des personnes ayant eut bien d'autres combats vécu dans leurs vies, puissent voir leurs œuvres de bataille, s'effacer ainsi face au surnombre d'adversaire eux même entraînés. Mais l'avenir va à qui survie, et j'escomptais bien récupérer un peu de destin aux détriments de mes ennemis. La situation était loin d'être suffisante pour de tels caprices, et avec Valentinus, on se ruait vers la porte pour continuer à la tenir. Des caisses étaient installés et tout ce que l'on pouvait pour consolider l'entrée. Quelques instants avant, l'on était dans une mêlée hurlante et mes oreilles ainsi que mon esprit ne s'en étaient pas encore remis. La peur, l'horreur était gravé dans mon crâne. Et en quelques instants, c'était huit légionnaire des nôtres qui avaient été tués, et trois autres blessés et souffrant dans l’entrepôt. Deux autres pleurant dans un coin, braillant que l'on y arriverait jamais. Le bois de la porte craquait encore et encore, sous les coups des loyalistes essayant de forcer l'entrée que l'on ne pourrait pas tenir éternellement. Valentinus opta pour une formation en deux branches. Il fallait se battre, ce n'était plus un choix, mais une fatalité. Et je priais à Stendarr qu'il me donne le courage pour ne pas montrer à l'étage pour bondir par la fenêtre en braillant de peur.

    Pendant que l'on se préparait à l'inévitable, les autres se débrouillaient visiblement bien mieux. Les archers au dessus étaient massacrés, Fenlren avait réussie à s'infiltrer par les hauteurs en profitant du chaos ambiant. Je pouvais même voir un archer s'écraser par terre en tombant d'en haut, dans un hurlement ridicule. Par une réflexion tactique intéressante, ils n'avaient pas massacrer l'officier responsable, mais avait fait captif ce tas de lard. Il était ridicule, quand je pris le temps de l'observer longtemps après la bataille. Une sorte de porc imbibé de vin et de trop de bonne chair, m'observant avec panique et tension, tant que je me demandais si il allait survivre à notre rencontre tant il avait l'air nerveux. Mais ce n'était pas encore l'instant de torturer ce benêt, et en bas, nous avions finalement laisser la porte céder pour combattre. La porte fut fracassée par la poutre usée comme bélier, das échardes de bois volant dans tout les sens en s'écrasant partout dans la pièce. Les hurlements n'étaient plus que des échos résonnant en coin de ma tête, et ne s'attendant pas à ce que la percée soit si facile sur ce coup là, trois loyalistes tombèrent par terre en essayant de se relevés. Mais ils furent accueillit par les coups de glaives les massacrants au sol. L'on avait l'initiative autant que l'on pouvait tenir tête aux ennemis se bousculant les un les autres.

    Mais cela n'était pas suffisant. L'ennemi était moins blessés, bien plus nombreux, et moins secoués. Un moral bien plus puissant que celui de nos hommes convaincu de perdre la vie. Et petit à petit, la tournure de la bataille prenait des airs de carré final. Ce fut le hurlement de l'officier qui nous sauva la vie. Il brailla à la retraite, forcé par Urgoth, obligeant ses hommes à rentrer vers Vifespoir pour avoir la vie sauve. Obéissant en soldat dévoués, nous venions de passer à peu de chose du carnage totale. Mais il ne restait que sept Légionnaires en vie, y ajoutant les autres agents et les officiers, l'on était parti avec une trentaine de soldats, on était plus que dix environs. Les cadavres étaient étalés au sol, bien trop nombreux. Pour un plan de bataille surprise, la victoire fut acquise par la ruse et non par les armes. La fatigue mentale et physique était étouffante, mais l'idée d'être en vie était ce qui nous raccrochait encore à l'idée de ne pas revenir au campement totalement perdant.

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    Suite aux difficultés stratégiques, je prenais sur moi de discuter avec Urgoth et Aime-Rôde, m'attendant presque à moitié que l'une bouche ses oreilles en hurlant, et que le guerrier m'envoie une claque en braillant. Au final, ni l'un ni l'autre agirent comme des mercenaires puants, mais prouvèrent avoir une valeur profonde que l'on pouvait encore forger correctement. C'était déjà ça de fait, malgré la tension ayant faillit éclaté en conflit ouvert. Mais c'est ça, le résultat d'une victoire coûteuse, et nous étions tous dévastés mentalement. Moi la première, et si la nuit m'offrit un réconfort bienvenue, je garde encore la balafre dans l'esprit de ce qu'il s'est passé. Les flammes s'élevaient des bûchers funéraires, alors que certains priaient pour l'âme de nos camarades disparut, suivi de quelques sanglots pour les plus jeunes recrues. Difficile d'expliquer aux légionnaires vivant leurs premières batailles, pourquoi une partie des leurs ont été massacrés pour la réussite d'une mission. La retraite aurait sauver de nombreuses vie, mais pouvons nous nous permettre de poursuivre un front aussi pesant ? La bataille du traître rouge m'avait apprit une chose : Nous devons faire tomber le fort, sinon le moral ne reviendrait jamais. Et je me voyais mal revenir en Haltevoie ou en Cyrodiil avec sous les épaules, la responsabilité d'un échec cuisant sous la moquerie des officiers de l'Alliance. La guerre est longue et aura le prix du sang pour chaque buttes de boues acquises par le glaive et la sueur. Horkan serait surement d'accord avec le principe.

    Daguefilante s'était visiblement bien débrouillé. Des pertes réduites, et le barrage du pont avait cédé. Les forces braillaient le nom du Capitaine Labrindille, lui donnant son heure de gloire sur le champ de bataille, tandis que l'on évitait de parler du désastre de l’entrepôt, rattrapé par l'idée d'Urgoth ayant fait replier les forces débordantes des loyalistes. Laissant la responsabilité au Sergent Brink et à Labrindille de mettre en place le front du nord, on rentrait au campement principale avec les restes de nos troupes, pour reprendre un peu de couleur et souffler des difficultés éprouvantes vécues au combat. Ce combat ne resterait pas dans l'histoire des batailles de la IXème Légion, on n'en parlerait pas en chantant et en riant. On ne raconterait pas les actions glorieuses de certains soldats envers les loyalistes. Ce n'était qu'un instant morne et morose, qui restera dans les mémoires uniquement de ceux qui l'on vécu. Darius paiera pour ça, et par l'honneur des Valérius, il sera vaincu."
  • Coqualier
    Coqualier
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    "Sundas 13 de Ombreciel,
    Au village de Koeglin."


    "Le fiasco de la prise de l'entrepôt laissa un sentiment mitigé : Le front avançait clairement, et l'on possédait la maîtrise des voies de ravitaillements. Autant dire que Vifespoir en était à survivre avec ses réserves, mais les nôtres n'ont plus ne sont pas illimités. Le temps, celui ci était plus limité pour nous que pour eux, parce que le moral chutait et nos ressources ne sont pas grandiose. Si nous avons la confiance relative de Daguefilante, et l'Alliance pure avec Orsinium, cela ne nous offrira pas non plus un total contrôle sur leurs fortunes, et la guerre coûte cher. Un prix aussi élevé, en sang, en sueur qu'en or. Et après les tensions qui sont montés gravement lors de la dernière mission, il était clairement préférable que les troupes se reposent cette nuit. Autant j'aurais du faire parti de ceux qui se reposent, et Kelarthys m'en aurait surement voulu si nous n'étions pas parti en mission ensemble dans la nuit. Et ce, après un long conseil de guerre. Ceux ci sont de plus en plus nombreux, avec des personnes différentes, mais il faut ce qu'il faut. Mais encore une fois, je recherchais les options les moins hardues, celles qui ne pousseraient pas trop les hommes dans le danger. Vous me direz surement que c'est stupide pour un officier militaire, mais je n'ai jamais été très friande de l'offensive à outrance. Envoyer de la chair se faire abattre comme si je parlais des morceaux de poulet à l'ennemi en essayant de l'étouffé avec les os, très peu pour moi.

    Le plan de la prochaine opération était de maintenir la pression en réfléchissant encore à des tactiques de diversions. Aussi proche de Vifespoir, elles allaient souffrir de nombreuses difficultés, mais je soulevais l'idée de faire usage d'une catapulte pour tenir tête à l'ennemi en lui exerçant une forte pression. Ceux qui subiraient ça, autant à la défense qu'à l'attaque, seraient embourbés dans une sérieuse bataille de position où les ruées ne sont pas permise, sauf en cas de volontaire suicidaire grave, ce que j'aurais bien apprécier retrouver chez l'ennemi. Mettant cela de côté en espérant que quelqu'un me donnerait une meilleure idée tôt ou tard, plutôt que d'avoir encore la responsabilité en cas de coup dur. Mon moral n'était pas bien haut, depuis la prise de l'entrepôt nord, et il s'écroulerait d'un coup plus profond si je devenais la responsable d'un massacre dans nos rangs de nos alliés. Toutefois, la cible aussi évident qu’inquiétante restait les catacombes non loin du passage vers l'entrée du Fort. Notre dernière cible avant les tentatives d'assaut sur Vifespoir. Enfin, l'on y est.

    Mais ce n'est pas encore fait, et je parle de manière trop hâtive dans l'idée que je survive à la guerre de Fier-Croyant. Toujours est-il que je me demande comment l'on se souviendrait de mon nom si je péris au combat. "Vendimus, elle était brave", comme si on me tappotait la tête gentillement en le disant d'aller me perdre dans l'Oblivion à coup de pied dans le cul ? L'idée que ma statue deviendra une commémoration à mon nom, celle acquise après le tournoie d'épée de Haltevoie il y à un an de ça, me rend d'un coup nerveuse, et je propose de ne plus en parler. Dans tout les cas, nos projets furent bien installés pour la suite, et les officiers en chargent surveillaient correctement les passages vers Vifespoir. Protégés par des barricades de fortunes, et de nombreuses patrouilles. On ne pouvait rien savoir de leurs mouvements internes, mais au moins, impossible de nous surprendre ainsi et de faire une percée dans nos défenses avec aisances. Ils devraient payer leurs sorties aux prix de lourdes pertes. Et leurs effectifs étaient-ils vraiment suffisantes pour se permettre de tels folies ? Par les nôtres en tout cas. La IIIème Cohorte à particulièrement souffert. Trop à mon goût.

    Ce soir, on va partir en mission. J'étais contente de pouvoir me dire ça, en esperant être plus utile que la mission des gobelins au sud de Fier-croyant. Après une certaine hésitation, il fut choisit de partir à la recherche de Ganius Damo. Dans un sens, cela me rassurait clairement, donc ça et un potentiel spectre présent dans une ruine ancienne et hantée. Je préférais clairement retrouver un pauvre bougre dans un village calme que m'enfoncer une fois de plus dans l'horreur la plus noire. Me refusant une nouvelle nuit affreuse à supporter des sinistres cauchemars, ce fut la cherche de Ganius qui paraissait donc la plus interessante, et la mission importante. Si les voies de ravitaillement étaient plus ou moins coupés, le bougre était suspecté comme étant l'investigateur des passages des ressources vers le Monastère de Barnab et le fort de Vifespoir. Difficile de savoir comment il pourrait poursuivre sa tâche maintenant, mais si il alimentait encore le Corbeau mauve dans le reste des ruines de Fier-croyant, c'est qu'il reste une bonne raison de mettre la main dessus. Et cela s'avérerait tout aussi compliqué que plus simple que prévu.

    Accompagnée uniquement d'agents impériaux, je décidais de me revêtir d'un même apparât sinistre pour errer dans la nuit d'Ombreciel. Trouvant un habit correct et chaud - Ne m'imaginez pas en train de récupérer une tenue moulante pour une infiltration. Déjà parce que je trouve ça vulgaire et peu confortable. Mais la tenue de mission sombre m'allait bien, et j'évitais soigneusement que tout le campement ne m'admire comme ça. C'est qu'il s'agit de paraître lumineuse et fière dans une armure de guerre auprès des Légionnaires, pas bien morne avec une capuche sombre sur la tête. Sans avoir besoin de discuter d'avantage, la chevauchée fut débutée en compagnie de Aime-Rôde, Kelarthys et Fenlren, tout quatre habillés comme des ombres nocturnes. Somme toute, une mission peu habituelle pour moi. Mais le changement à du bon après tout. La route fut longue, nous séparant d'un village portuaire dans l'ouest profond de Havre-tempête. Alors que s'installait sur nous un profond voile nocturne, dans les heures où les braves gens dorment et la garde de nuit s'occupe de veille à la sécurité des habitants, contre ceux qui aiment braver les interdits. Que ce soit l'homme ou la bête. Le froid de l'hiver venant étant de plus en plus lourd à supporter, autant qu'il nous fallait de bonne réserve de nourriture pour ne pas avoir faim tout le long de la mission. Et tout le long du calvaire des heures de galops pour rejoindre notre destination en vitesse. Et je pris la décision que le premier qui m'empêchera de dormir au petit matin ira clairement se faire voir. Sauf si c'est Kelarthys, auquel cas, je ne lui mettrais peut-être pas mon pied au cul.

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    Koeglin reste un charmant village. Je suis sûre qu'il aura vécu ses périodes de trouble, après tout, nombreux furent les lieux qui eurent besoin d'un aventurier solidaire pour les empêchés de sombré, dans une période de guerre aussi intense que celle ci. Quoi que soient les époques aux nombreuses batailles et affrontements militaires, les terres auront toujours besoin de ses vagabonds errants d'un village à l'autre en portant l'épée, et ils seront toujours là pour combattre pour la veuve et l'orphelin. Après tout, les héros ne meurent jamais. Enfin, poétiquement parlant, car je n'ai jamais vu quelqu'un se relevé avec une flèche dans la tête, sauf avec de la nécromancie. Mais je m'égare. La ville était donc bercée par la tranquillitée nocturne, aux nombreuses lueurs des torches et des braséros éclairant les routes et les demeures toujours éveillés de ceux ne trouvant pas le sommeil. Les deux lunes présentes rendaient les nuances d'ombres plus ou moins clair, mais le passage des nuages chargés de pluies nous aidaient bien. Ce n'était pas le type de mission que l'on pouvait faire en se pavanant, fier en tenue de parade. Il fallait retrouver quelqu'un dont l'apparence reste inconnue. Etait-il seulement connu sous le nom de Ganius Damo ? Si il n'avait pas déjà été mit aux arrêts, est-ce pas manque d'information, ou parce que le personnage était trop bien gardé ? Des réponses qu'il nous faudrait rechercher.

    Au cas où les nôtres auraient un excès de zéle, ou plutôt de stupidité sanguinaire, je rappellais que les pertes civiles seraient inacceptables et digne des plus hautes sanctions. Nous ne sommes pas des vulgaires meurtriers crasseux, mais bien présent pour un homme en particulier. Le choix était de partir vers le port, ou les responsables des chariots locaux. Dans l'idée que l'homme provint des régions de la colovie, il fut correct de partir vers les quais pour trouver des indices, en parcourant la ville dans les ombres. Contournant les patrouilles, pour ne pas avoir à expliqué pourquoi une bande de rebelle impériaux, aussi alliés fussent-ils, trainent à couvert des masures de la citée. Koeglin n'avait jamais eut la IXème Légion de passage en ville, et mieux valait-il s'annoncer bien avant notre venue. Et après quelques mouvements rapides, le long de la petite ville, en laissant s'endormir correctement deux ivrognes ayant été foutu de se mettre exactement là où on voulait passer, l'on arrivait à destination. C'est fou comme le port pouvait encore avoir un quai aussi actif, et je me demandais sur l'instant si ils n'étaient pas drogués à une quelqu'un substance pour continuer leurs travaux avec autant de vigueur. Mais pas besoin de composante alchimique dans leurs veines pour cela. Un gros porc aigri suffisait.

    Ce tas de lard se nommait Edward Bullet, contremaître du quai, errant en compagnie de deux rougegarde appartenant à l'équipage du navire ancré non loin. Un bâtiment naval sinistre, rappellant ses immenses navires pirates fondant sur vous sous une légère brume pour un accostage reussi. Tout le monde étaient convaincu qu'il s'agissait effectivement de pirate ou de corsaire, ils n'étaient pas si loin du compte. Il s'agissait de survivant, des contrebandiers Ra-Gada, des peuplades habitants les îles ayant survécus au cataclysme de la première ère ayant ravagé Yokuda. Leurs voies commerciales ne pouvant atteindre que les environs en première abord, bien que j'avais entendu parler qu'une vague de guerrier Ra-Gada avaient déferlés sur Val-Boisé en essayant de brisé une ville du Domaine Aldmeri. Au moins, ils avaient bon goût sur leurs cibles. Toutefois une présente menaçante ici ne saurait être tolérée, surtout au vu du comportement de ce Bullet, les traitants comme des glorieux invités en maltraités les Dockers locaux pour qu'ils s'acharner un peu plus sur le travail. Insultes, coups de pied, surement devrait-il se calmer avant de risquer la crise cardiaque, pensais-je avec humour en evitant de me mettre à rigoler bêtement en dévoilant à tous notre position. Finalement, ce fut Aime-Rôde qui avait reussi à l'attirer jusqu'à nous. En usant de ses charmes, et je me demandais si notre contremaître ne s'était pas imaginé que les Khajiits n'étaient pas comme certaines femmes de chambres argoniennes.

    Après un spéctacle génant d'une manipulation dangereuse d'un tas de graisse. Je notais intérieurement de rappeller aux agents que quand l'on veut maitrisé quelqu'un, il ne s'agit pas juste d'agiter une arme en disant "Hin hin, je suis le méchant, soit pas bête et range toi là." Surtout quand la personne en face n'est qu'un attardé enclin à la panique. Evitant de très, très peu le désastre, alors que deux dockers ayant aperçu la scène dans l'ombre, recherchaient une trâce de Bullet avant de se faire à l'idée qu'il était peut-être en train de fort forniquer avec plusieurs coquines. L'on procéda à un interrogatoire sommaire. Bullet dévoila les liens entres des Impériaux et le capitaine de l'embarcation Ra-gada, avant d'être épargné par Kelarthys qui acheta son silence et sa raison avec un sympathique don. Edward Bullet serait retrouvé plus tard ivre, sur la place de la ville, en train de chanter qu'il est riche et qu'il *** les Rougegardes, déclenchant une bagarre avec les dockers locaux venant de Lenclume. Mais pour notre mission, on connaissait maintenant la position de la cible. Ganius Damo avait changer d'identité, et était devenu un pauvre bougre appeuré essayant de fuir la ville en pleurant à l'idée de ne pas revoir sa "Jeanine."

    Kelarthys mena un interrogatoire, pendant que Aime-Rôde et Fenlren surveillaient les environs. Ce fut particulièrement utile, puisque malgré les regards noirs de quelques gardes de nuit et une discussion venimeuse, deux légionnaires de la XIème Légion s'approchait. J'écoutais ce que Ganius disait à Kelarthys, en soupirant à l'idée que le bougre n'avait pas un mauvais fond, mais un passif gênant autant qu'une claire capacité à se mettre dans les situations les plus ridiculement mortelles, comme on le confirmera nous même plus tard. Une fois à bonne distance, les archères s'occupèrent de leurs cas, sans les mettres à mort, et je pris sur moi de les faires disparaitres définitivements. Il ne s'agissait pas là de membre de Daguefilante, ou de citoyen de Hauteroche. Il s'agissait d'ennemi même de Tamriel, et si ils étaient parvenu ici sans se faire massacrer en ayant échappé à la surveillance du front de Vifespoir, c'est qu'avec inquiétude, je réalisais qu'il y avait peut-être des loyalistes dans notre dos. Quoi qu'il en soit, le choix du destin de Ganius Damo était entre les mains de Kelarthys, qui prit soin de l'ammener au camp de siège pour interrogatoire. Peut-être que ce bouffon de basses-cours pouvait être utile en méritant de ce fait, une seconde chance.

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    Mais il ne fit rien pour arranger la tâche, la situation des deux gardes que l'on avait vu en entrant à Koeglin n'était pas au beau fixe. On avait décidé que le sort des Ra-gada était secondaire quant à la tenue de notre mission, et l'on escortait Ganius vers les montures laissés aux abords du village. Les deux brétons étaient encerclés par des présences intimidantes qu'ils n'auraient pas du déranger. Trois bretteur Rougegarde aux airs de malandrins des ruelles, le côté réelle intimidant qui va avec. Ainsi que deux Légionnaires impériaux, et un Nibenais en tenue impéccable. Ironiquement ,il fut le premier à mourir. Car la situation ne nous permettait pas, pour notre conscience, de laisser deux loyaux sujet de Hauteroche se fait massacrer sous nos yeux, je ne saurais faire face aux autorités locales en pensant que je suis trop lâche pour en défendre ses membres. Mais alors que l'on cherchait le bon moyen d'approcher, Ganius le trouva pour nous. Bien qu'il était loin d'être bon. Kelarthys fit une erreur : Demandant à Damo d'aller retrouver les chevaux, ce *** enjamba une barrière, se prit les pieds dedans, et vacillant pour s'éclaté au milieu du chemin. Tout les regards se tournant vers lui. Et alors que deux Légionnaires s'approchaient déjà, les sifflements des flèches débutèrent.

    Le piège enchanté de Kelarthys avait fonctionné, bien qu'un seul ne fut suffisament effrayé pour tomber au sol en gémissant. L'autre se contentait de grogner à l'idée qu'une illusion puisse lui faire revoir la figure de sa belle-mère. La scène dura environs trente secondes, ce qui était déjà trop long, mais suffisamment pour se rués de tout les côtés pour attaquer nos ennemis. Aime-Rôde et Fenlren décochaient flèches sur flèches en oubliant l'état de leurs réserves de poisons, tandis que j'avais bondis de l'ombre pour me rué sur les Légionnaires approchant Ganius. Kelarthys lui, s'attaqua aux Ra-gada qui avaient tournés leurs sabres vers les deux gardes Brétons qui luttaient eux aussi pour leurs survies. Quelques instants plus tard, comme si le monde était devenu silencieux, comme si l’adrénaline ne laissait percevoir que les chocs qui ôtaient des vies, aussi-tôt nous étions venu, aussi vite nous étions parti. Retournant dans l'ombre pour se fondre dans le décors, et trouvant notre chemin à travers les brousailles des abords de Koeglin pour retrouver nos chevaux. Traumatisés dans l'instant, je ne perçu qu'un léger "Merci" venant d'un Bréton, qui essayait de se reprendre à l'idée que son potentiel meurtrier avait été tué devant ses yeux. Ce n'était pas l'approche la plus correct, mais plutôt que de perdre du temps en se demandant si il n'avait pas été mieux d'agir autrement, nous étions parti, et la Garde sonnait le toxcin pour prévenir tout le monde, et mettre aux fers les contrebandiers à quai, qui eurent le temps de quitter le port et de s'enfuir avec le plus de caisse et de membre d'équipage possible.

    La route enfin si longue, un retour rapide en galopant en vitesse le long des pavés de la route, retrouvant peu à peu l'ambiance du champ de bataille, dans les dix dernières minutes de chevauchées. Bête et hommes étaient épuisés, et je me permi de retirer rapidement cette tenue sinistre pour récupérer un habit fier d'officier Impérial. Rédigeant mes rapports, je me hâtais de clarifier la situation et d'informer la garde que Ganius Damo avait été retrouvé et récupérer par les forces Impériales comme convenu dans l'accord de sa recherche. Au moins, certains officiers intelligents comprendraient, et les autres râleraient en prétextant des raisons de nous traiter d'incapables ahurit. Du moins, c'est ce qu'il se serait passé entres seigneuries coloviennes. Mettant de côté ses instants de pressions immenses, il était temps pour moi de prendre du repos. Une infusion chaude en main, j'observais ce qui tombait du ciel en repoussant légèrement la toile de la tente. Laissant la mélancolie me toucher dans un aspect reposant et sincère. En observant le spectacle des premiers flocons de neiges sur Hauteroche."
  • Coqualier
    Coqualier
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    "Morndas 14 de Ombreciel,
    Sur le front de Vifespoir."


    "Difficile d'écrire quand une douleur vous éclate tout le long des bras. Ils ne sont pas encore des poids morts comme si c'était des blessures trop grave pour être guérie en me laissant handicapée à vie. Mais juste comme si l'intérieur y circulaient un feu de détresse réclamant que l'on les laisses un peu respirer. Mettant ça de côté, ils avaient été suffisamment traités pour être soignés trois fois si cela avait été possible si aisément. Et si cela ne m'empêche pas de faire usage de la plume, j'en suis ravie. Aussi la nuit fut-elle aussi agréable que possible malgré les quelques protestation des prisonniers exigeant bien plus que l'on ne pouvait leurs offrir. Afin, les anciens prisonniers devrais-je dire, dont un *** estimait que si il voulait des chaussures, n'importe quel Légionnaire devrait être en mesure de lui fournir. Jusqu'à ce que l'on lui fasse sentir les bottes de Gramulius - En vérité il se nomme Daemulus mais bon... - et qu'il soit prit d'une quinte de toux finissant par sa suite logique : Vomir par terre sous les rires de son entourage. Un brin de bonne ambiance s'installait alors que le quotidien était un peu secoué par la présence candide de certains citoyens libres qui seraient ramenés à l'aube chez eux par les chevaliers de Daguefilante. Et tous profitaient de la neige alors qu'ils furent épargnés du combat pour une fois. Ils ont bien de la chance, eux.

    Gamius Damo n'avait pas grand chose à raconter. L'ancien membre de l'administration Impériale n'était pas vraiment du genre à retenir les informations dépassant les trois jours. Surement pour cela qu'il travaillait dans la logistique : Ce n'était pas à lui de retenir les flots d'informations éparpillés ici et là, mais à ses carnets de notes dont une bonne partie n'étaient plus que des tas de cendre. Au final, les rares informations utiles furent tenues secrètes, et je ne pris pas sur moi de découvrir ce que c'est, ayant appris la sagesse de regarder ailleurs quand quelque chose semble enclin à me rendre la vie plus difficile. N'ayant pas le temps y à accorder, je rediscutais dans la journée des stratégies possibles et des meilleurs moyens de progresser. Du moins, l'on s'attendait tous à des objectifs militaires où des soldats affronteraient des soldats, et c'est pour une fois plus ou moins ce qu'il s'est passé. Juste à défaut de ne pas avoir prit suffisamment de précaution pour notre sortie des catacombes, ce qui me valut une raison d’insulter le médecin du camp quand il prenait soin de nettoyer et soigner là où la pointe d'une flèche m'avait mordue le dos. Que ferais-je en vie si je n'avais pas d'armure de combat, définitivement ? Surement des spectacles humoristique dans les bas-fonds ou des parchemins satyriques me valent la peine de mort. Et je suis ravie de ne pas avoir finie ainsi.

    J'ai pu prendre quelques nouvelles du Capitaine Labrindille, celui ci était désormais particulièrement bien vu autant des forces de Daguefilante que de mes propres Légionnaires. Bien qu'absent du campement, l'officier en charge des forces de l'Alliance était perçu comme un sorte de champion depuis qu'il avait bondit au dessus d'une barricade en empalant un officier responsable lors de la prise du pont, pendant que l'on se faisait massacrés dans l’entrepôt. Bien décidé à devenir un guerrier digne et un commandeur droit, je ne voyais pas de mal à lui donner une tape dans le dos en lui disant "continue comme ça", et en l'envoyant le faire pendant que l'on irait se faire voir en Oblivion. Ainsi, au conseil de guerre, il fut établit qu'il serait responsable de Daguefilante et aurait le soutiens d'Orsinium dans ce que l'on nomme une "bataille morne". Pas le genre de combat rapide que j'apprécie, ou ceux provoquant des percussions de boucliers et des mêlés saignantes. Il s'agissait de batailles de positions où il n'était pas due à un manque d'entrainement que de périr, mais un manque de chance. Ce genre de combat pèserait long sur le moral des assaillants, donc le notre, mais j'escomptais bien que Labrindille en fasse quelque chose de constructif.

    En soit, ils devraient maintenir la pression au nord en usant de notre unique catapulte, La base de l'offensive serait concentrés sur leurs capacités à décocher de nombreuses flèches, et suffisamment de jet de pierre, pour que l'ennemi pense que l'on s’aménage une ouverture pour entrer en Vifespoir. Ce qui était faux, puisque l'on avait ni les moyens matériels, ni les munitions, ni les hommes pour préparer une entrée aussi fracassante et rapide . Bien que comme je le répète, j'espère bien faire tomber Vifesoir au plus tôt. Mais il y à les espoirs, et les rêves stupides. Pour l'instant, nous avions fait le choix de s’intéresser aux catacombes non loin du passage vers le fort, et je peux dire que nous n'avons pas été déçu, autant par l’adversité attendue que par les découvertes. Bien que encore une fois, il n'est pas rare de faire des cauchemars avec ce que l'on peut retrouver dans de tels endroits. Je n'y suis clairement pas immunisée, surement est-ce une faiblesse, mais je reste tristement sensible aux chocs psychologique. Et là, c'était aussi un choc dans mon dos le temps de m'écraser plusieurs fois par terre. - Bon, la seconde fois, c'était sur Kaldrak. Mais je tiens à dire que cela ne possède pas de sous-entendu, Il était juste derrière moi quand je m'empêchais d'être fendue en deux par une hache orque.

    Pour notre mission, nous étions donc une petite équipe intéressante. Mon aide de camp Carolinus et sa magnifique salamandre, le sergent Kaldrak, les agents Fenlren et Aime-Rôde, ainsi que la prisonnière toujours dans le campement. J'avais hésité à lui balancer sa gemme de lien dans la figure, mais il aurait été idiot qu'elle se brise en même temps, et de voir les Légionnaires m'observer tuer une Khajiit en lui lançant ce qui ressemble à un petit caillou brillant. Ce n'était pas une escouade de guerre d'élite, mais ça suffirait amplement à mon goût, et nous voilà quittant le campement sous les acclamations des Légionnaires n'ayant rien d'autre à faire que de nous regarder partir en assurant qu'ils auraient une prière en notre nom, surtout si on revenaient en petit morceaux épars, ils salueraient notre courage. Et quoi qu'il en soit, nous voilà en train d'avancer dans le froid de l'hiver qui approche. Les deux lunes se reflétaient à merveilleuse sur la nappe blanche installée sur la boue et les arbres. Loin d'être l'amas de neige de l'hiver profond dans les territoires de Wrotghar, l'humidité rendait au moins clairement utile le port de nos fourrures. On avançait donc une demain heure, dans la nuit et les flocons tombant tranquillement sur nous. Alors que les échos de la bataille résonnaient déjà au loin.

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    Et ceux ci devenaient de plus en plus proche, alors que l'on rejoignaient la tour abandonnée où l'ennemi avaient été repérés, je m'étonnais de ne voir personne. L'endroit étaient-ils suffisamment peu important pour que la IXème Légion n'y laisse qu'une maigre résistance ? On avançant, doucement, en gardant nos sens en alerte. Mais ce fut sur les marches que tout bascula bêtement : Kaldrak se prit un scutum dans la poitrine, et un autre Légionnaire s'extirpa de nulle part en nous attaquant. Plus loin, de nombreuses ombres se déplaçaient, et l'on ne pouvait que reconnaître qu'ils sont capable de réfléchir : Peu envieux de laisser l'endroit sans défense, nos adversaires devaient se douter qu'un contingent d'explorateur seraient envoyés. Mais ils en avaient sur-estimés le nombre, et la qualité. Ce qui fut fatale à ceux nous faisant face. Mais pas sous une fuite rapide après que les deux Légionnaires empêchant de passer l'ancienne porte d'une tour en ruine, furent massacrés. Leurs espoirs étaient minces, mais les nôtres aussi si l'on restait sous des potentielles flèches mortelles. Quelques unes nous tombaient dessus, alors qu'une flèche ricochant sur les quelques plaques rare de l'armure de Aime-Rôde, la bousculant en avant. Finalement, l'on entrait rapidement dans la trappe nous menant vers notre objectif, Prenant soin que celui ci ne pourrait plus être ouverte grâce aux talents de Jah Jhal en la matière.

    Bien que je dois admettre que les hurlements de l'homme en train de cuire dans son armure suite à la gerbe de flamme de Carolus. Le fer chauffant devenant une véritable torture alors que du feu passait là où il n'y avait pas de protecteur. Si il est bien une méthode de périr au combat, je ne souhaite pas que celle ci me soit offerte. Tranchez moi plutôt la tête, cela ira plus vite.

    Sous les coups des bottes essayant de forcer le passage, provoquant plus de mal que de bien à leurs pauvres pieds. L'on trouvait là une grande geôle souterraine. L'endroit ne devait pas être suffisamment grand pour menés jusqu'aux sous-sol de Vifespoir, mais aménagés à l’écart et plus que correctement pour servir d'avant-poste reculé où y installer des affaires précieuses et des prisonniers. Mais il y en avait ma foi fort peu, les geôles semblaient vide, si ce n'est celle d'un Khajiit nous braillant dessus pour être libre, comme un chaton réclamerait son sucre. Be'dinar serait libéré plus tard, sur l'instant, on devait essayer de survivre à une patrouille nous fonçant dessus. Les bougres étaient sacrément bien entraînés, et le poison fut une des bonnes raisons de les abattre, autant que la panique du pauvre mage adversaire qui oublia l'effet d'un mage apeuré brisant sa concentration, se faisant explosé lui même sous l'effet entropique de sa crainte. Les sons résonnaient dans les environs, en échos, et je me dis finalement que l'infiltration n'était vraiment pas notre réussite du soir. Ce qui rendrait au moins plus simple notre mission : Il ne s'agissait plus que de foncer dans le tas en braillant.

    Mais ce fut aussi tout à fait stupide. Remettons un peu le contexte, car j'avais bien vite : L'endroit restait un lieu sale et puant. Le froid dissipé par les braseros réchauffant les lieux, c'était un désagréable changement et j'évitais de prendre en compte le mal de crâne qui m'agressait l'esprit brutalement autant que les crampes suite au retour de ma circulation sanguine. Le sol restait de pierre, des morceaux de bois traînant ici et là, ainsi que quelques lambeaux de tissus. L'intérieur des geôles couvertes d'un sang séché depuis longtemps. Loin d'un lieu charmant et couvert de textile, j'entraperçu plutôt par deux fois un ragnard errant et fuyant à notre vue. Ou au vacarme que l'on pouvait bien faire, se demandant par je ne sais quel divinité des rongeurs, pourquoi une bande d’ahuris provoquaient autant de bruit. Aime-Rôde et Fenlren se déplaçaient dans les ombres, suivies de Jah'Jhal, tandis que l'aide de camp, Kaldrak et moi même étions en pleine lumière, les reflets des flammes passant contre l'acier de nos armures et de nos armes. Au moins, les ennemis s'approchaient en trouvant des adversaires, et nous en étant conscient d'être correctement soutenu par des archers.

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    Le combat avait été achevé rapidement, Fenlren apprit à bousculé un adversaire en se ruant dessus, ou était-ce l'impression qu'elle donnait après avoir glissée du le sang restant du mage devenu miettes. Mais entre les hurlements et les fracas, on était sans nulles doute repérés, ne laissant que l'idée d'attendre qu'une patrouille vienne nous dénicher. Et alors que l'on s'avançait, le pire pu nous tomber dessus au moment où l'on s'y attendait le moins. Kaldrak avançait, et une dalle se renfonça légèrement. Un piège caché dévoila son pouvoir : La concoction alchimique fut brisée en produisant une forte explosion, qui me balança en arrière pour m'écraser dans un tonneau rempli de pomme pourrie. Kaldrak fut envoyé en avant, mais la plus touche fut Jah'Jhal qui vola en arrière, et s'écrasa contre un mur. Le bruit attira l'attention, naturellement, et trois d'entres nous étaient au sol, rétamés. La situation devenant vraiment gênante. Je ne pu avoir le loisir de rester avachie, mon armure m'ayant offerte une bonne protection, les soins même léger de Carolus me permettait au moins de tenir correctement mon glaive pour me défendre et l'abattre sur l'ennemi. Trop de temps fut usés pour reprendre la route, mais ceux qui s'approchaient avaient au moins été tués par Fenlren et Aime-Rôde, sortant des ombres pour des assassinats soignés non loin de notre position. Je m'en retournais à leurs rencontres, l’adrénaline m'offrant la possibilité d'oublier un peu les alertes de mon corps m'indiquant qu'il vaudrait mieux me mettre dans un tonneau en position fœtal en attendant que tout s'arrête. C'est dans ce genre de moment que j'essaie de me convaincre que je ne suis pas une lâche, refoulant mes idées de fuites, pour aller de l'avant. Et encore une fois, ce fut récompensé par un mauvais coup.

    Au fond de cet endroit puant, se trouvait une vingtaine de personne pendue par les bras, gémissant de douleur, certains amaigrit et épuisés. Le tortionnaire principale était un Orque, massif et puissant, maltraitant un jeune mage de la Guilde qui hurlaient de cesser le supplice que sa chair éprouvait. Il faut dire que le pauvre était en mauvaise état, et j'escomptais le renvoyer auprès de Endoryl au plus vite. Débutant l'affrontement, le Sergent Impérial essaya de s'enfuir en braillant d'abattre les prisonniers, ce qui fut visiblement refusé, ou ils n'eurent pas le temps de le faire. Je dois dire que j'ai rater un bon moment de ce dernière affrontement. L'Orsimer reçu deux flèches, mais le poison n'arrivait pas à arrêté sa soif de sang alors qu'il se ruait vers nous, hurlant à l'honneur de Malacath. Les efforts conjoints de Aime-Rôde, Kaldrak et Carolus mirent à mort le guerrier berserker, mais ce après que sa hache aient fendu l'air pour trancher presque en deux mon pavois, blessant mon autre bras, et m'envoyant valsé en arrière sur le Dunmer. Semi-consciente, les bras en feu, je fus laisser dans un coin sûr pendant que le combat continuait. Et il semblait avoir vite cessé, les cris et les bruits de conflits cessant une vingtaine de minutes après le départ. Kaldrak revint me retrouver, alors je ne finissais d'appliquer quelques baumes en espérant que ça empêcherait une quelconque complication médicale, m'aidant à trouver le chemin de ce qu'ils avaient découvert. Et par le sang de Dragon, ce fut important.

    Les vingts prisonniers avaient été libérés, et se trouvaient un peu de nourriture, des habits et des armes. Jah'Jhal avait été raccompagnée au campement par Aime-Rôde, bien que sur l'instant, certains parlaient déjà de désertion et de coup-bas. Surement était-ce là aussi la confiance que l'on accordait à une prisonnière au contact d'une consœur Khajiit. L'on était sur le départ, laissant pendre mes bras mollement, quand Fenlren découvrit d'un tissu rouge ravissant, une immense carcasse sans vie. Mais pas faite de chair. Sans que l'on puisse savoir d'où elle provient, comment l'avaient-ils apporter ici. C'était un géant d'or créer par une haute-complexité que seul Sotha Sil était en manière de comprendre sa manière d'avoir été créer, de fonctionner, ou comment par Stendarr une telle chose à t'elle pu être imaginée dans l'esprit des antiques Dwemer. Mais je n'escompte pas essayer de penser comme un elfe, car sa création me rendait particulièrement nerveuse. Un regard vide et sombre, comme si il scrutait l'âme même de ceux l'observant en profondeur. Le Centurion Dwemer était là, devant nous, sans vie. Alors que je m’horrifiais à l'idée que la lumière gagne ses membres, car nous n'aurions aucunes chances d'y survivre. Réalisant que l'on ne pouvait rien faire, autant que l'ennemi n'était surement pas en mesure de s'en servir : Sinon, on aurait surement déjà échoué la bataille de Vifespoir. Il fut décidé que des agents Impériaux parmi les plus braves seraient envoyés à la Guilde des mages. Quitte à devoir sacrifier une gemme d'âme noire, quel qu’en fut la sinistre manière de la trouver, nous voulions déplacer la machinerie sans vie avant que quiconque ne trouve un moyen pour ne serais-ce que la réveillée.

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    Plus tard, j'appris que l'expédition fut un échec : Les agents et les mages ne trouvèrent rien d'autre que des impériaux recherchant le Centurion sans énergie. Et je m'affolais à l'idée que la machinerie puisse être en libertés quelques part en Havre-tempête. Aussi-tôt, je savais que de toute façons si c'était le cas, l'on l'apprendrait tôt ou tard ainsi que son emplacement. Dans l'instant, on essayait de s'enfuir, alors que la porte avait été forcée par la patrouille survivante. Celle ci ayant paniquée en voyant l'état du mage impérial qui s'était transformé seul en bouillie. Comme je pouvais les comprendre, si je n'avais pas d'amour propre, j'aurais fais pareil en ajoutant des hurlements incompréhensible et l'envie de manger un morceau de fromage le plus vite possible. Mais notre sortie ne fut pas aussi aisée : Le Capitaine Labrindille avait fait céder le front en ne voulant pas trop pousser ses hommes dans un massacre, ce qui nous laissa exposé aux représailles de ceux ayant pu essayer de nous arrêtés. Quelques flèches sifflèrent, mais notre fuite put être possible par une grande course et l'aide de la nuit, quoi que la neige n'aidant pas à s'enfuir, elle n'aidait pas non plus à nous poursuivre. On laissait donc le sous-terrain à l'ennemi, sans avoir pu avancé ce soir.

    Mais sachant que l'endroit n'était pas fait pour empêcher un siège, il ne restait plus qu'à trouver les bons moyens de prendre Vifespoir. La guerre serait sanglante, il n'en restait que les dernières batailles. Épuisée et les deux bras blessés, j'aspirais toutefois au repos avant de passer à la suite. Bien que j'estime qu'Akatosh m'offre encore des raisons de sortir de mon lit et de me ruer je ne sais où, où je pourrais peut-être y périr dans d'atroce souffrance. Parfois, je ne sais pas si je suis téméraire ou stupide. C'est aussi ça, le sens des responsabilités : Faire passer un degré de folie masochiste pour la bravoure d'un soldat du front."
    Edited by Coqualier on 15 novembre 2016 5:35
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    "Middas 16 de Ombreciel,
    Sur le siège de Vifespoir."


    "La douleur était au moins atténuée, et ma blessure au genou gardait un traumatisme sérieux. Ce ne fut pas une plaie anodine, et les restes fantômes de ce qui me fit souffrir atrocement disparaissent peu à peu. Mes bras étaient donc utilisable, à la mesure du possible. Je n'irais pas essayer de parer une lame maniée par un nordique en levant le bras. Qui irait le faire, sans être aussi tenace qu'un Wamasu ? Mettez de côté l'idée d'affronter ce genre de créature, définitivement, vous ne voulez pas subir un vestige de dragon dont le sang est parcouru par la foudre qu'il peut éjecté en ouvrant la bouche. Sans parler de plus de raison de mourir bêtement, il faut dire que ce Middas aurait pu débuté convenablement, mais les événements s'emballèrent doucement. Déjà, parce que Hauteroche trouva inacceptable l'idée que ses citoyens puissent être enfermés et torturés par des impériaux, identiques à ceux qui avaient suivi l'attaque de Septima Tharn. Je reste compréhensive de tels colères, surtout quand l'on sait que nous sommes des Impériaux. Rebelle certes, et avec plus de cœur et moins de culte sinistre, mais il était au moins bien vu que l'on avait offert sang et sueur pour les sortir de là - Ce qui n'était pas prévu à la base, puisque l'on ne s'avait bigrement par ce qu'il se trouvait là-bas. Tirdas fut donc accompagnés de nombreux messagers, et j'ai du prendre un temps pour discuter avec le Capitaine Labrindille.

    Toujours est-il qu'il possède une conversation agréable. Au moins, l'on ne tournait pas en rond dans les protocoles, et j'estimais qu'il fut envoyé par les Généraux de l'Alliance pour cet aspect moins strict de sa personne. Dans une bataille avec des relations entres deux corps militaires - Bien que l'Alliance nous surpasse aisément en terme de moyen, triste soit l'époque actuelle, il faut que les officiers supérieurs s'entendent aisément pour les actions coordonnés. On ne peut que se souvenir des différentes opérations de deux chefs unis qui se traitaient l'un l'autre comme des vermines. Cela donne des instants militaires amusants, mais provoquant des centaines de morts inutiles, et civile. Mais ici, Labrindille n'était pas vraiment un détracteur ou un homme de Hauteroche au cœur zélé. Certains pouvaient râler, l'idée de force renégate impériale ne trouvait pas un chemin cohérent dans leurs cerveaux marqués par une haine profonde à cause de la guerre. Tel le taureau, une vision d'un tissu rouge et les voilà prêt à effectués une ruée. De grâce, nous n'étions pas sur les terres les moins commodes à l'idée de se battre auprès des hérités des valeurs du Second Empire ayant suivi Aquilarios. Loué soit le Haut-Roi Emeric, quel qu’en soit sont destin, sa valeur se montre dans ses goûts ravissants quand il lève sa coupe en l'honneur de Reman Cyrodiil. Et loué soit le Dieu terrestre, qui amena la lumière sur les Mens de Colovie jusqu'au Nibenais.

    La situation était simple : Si quelques stratèges voulaient que les forces au nord-est ne restent pas des semaines encore dans la boue et l'horreur, alors on avancerait. Il faut dire que c'est compréhensif, au vu de ce que la région à déjà pu subir, et notamment au vu du ravage en Bangkoraï, aux portes même d'Abondance qui du lutté contre la VIIème Légion et les Crevassais. Toute l'économie offerte à la guerre ne serait pas mise en oeuvre à la reconstruction du Domaine de Fier-croyant, pouvant de nouveau accueillir les prêtres des Huit ainsi que les citoyens ayant des difficultés à être logés. De toute façons, nous en venions souvent à la même conclusion avec les autres officiers. Ce n'était pas un front que l'on pouvait attendre à durer des mois et des mois. Pas une guerre d'épuisement, mais de conquête. La XIème Légion, IVème Cohorte, ne disposait surement pas de ressource suffisante pour tenir un siège, mais nous n'étions pas non plus mieux préparés à cela. Les liens avec l'Alliance comme avec Orsinium ne nous offrait pas des ressources illimités et le moral était au plus bas. Et il chutait encore une fois, après une nuit de flamme et de cri d'agonie. La guerre vint, et l'ennemi avait été aussi fin tacticien que l'on pouvait s'attendre de lui. Définitivement, on ne luttait pas contre simple renégat. Et si l'on était parvenu à limité les dégâts, ils étaient bien présent et avaient frapper fort sur la détermination de nos troupes.

    C'était donc au Capitaine Labrindille de mené les forces de Daguefilante et d'Orsinium, toujours coalisés sur le front principal, vers l'entrée du Fort. Voilà une tâche pleine d'honneur que j'aurais préférer accorder à ma cohorte, mais il fallait savoir délégué, et les fantassins de Hauteroche étaient bien plus en forme et envieux de combattre. Mais en retour, nous serions le fer de lance lors de la prise de Vifespoir, ce qui était bien normal. Après tout, la future garnison impériale devrait être prise par la bonne volonté des rebelles, ce qui consoliderait définitivement l'entrevue brève que j'eue devant sa Majesté et ses proches conseillés - Du moins, si on peut parler d'entrevue en me voyant à genou devant le trône, nerveuse à l'idée d'être observée par un être pouvant décidé de me mettre à mort moi et tout mes légionnaires en agitant la main de dépit. La neige tombait encore doucement, alors que les nombreuses pluies étaient devenu des chutes de flocons paisible. Il ne faisait pas encore aussi froid que le plus profond de l'hiver, mais suffisamment pour justifié des fourrures chaudes et l'odeur sucrée des infusions nous laissant quitter un peu la puanteur commune du front. Le crépuscule tombait peu à peu, alors que les mouvements se faisaient nombreux, et j'écartais la missive du Général Kelley. Un seigneur Colovien, attaché à Chorrol, en me demandant dans quel situation périlleuse il avait pu me mettre en voulant me confié son fils se prenant pour un Chevalier Blanc pourfendeur de dragon. Au moins, si on part en expédition en Akavir, je saurais qui mettre en première ligne. A défaut d'abattre les dragons rouges, chevauchés par les puissants Taesci, il pourrait peut-être les faire périr en provoquant des crises cardiaques suite à des hystéries mortelles force de se moquer de lui.

    Écartant l'image un peu stupide d'entité cousines aux dragons disparue de notre pauvre Tamriel depuis les guerres draconniques, je sortais de la tente de commandement pour voir l'agitation présence. Les Légionnaires s'occupait de préparer le départ, alors qu'un éclaireur braillait que le conflit avait débuté dans le nord. Les forces de l'Alliance n'avaient pas attendue dix milles ans, pour prendre d'assaut la porte principale, ce qui nous confiait comme prévu la tâche de les soutenir sur les flans et les imprévus. La dernière fois que j'avais mené la cavalerie, c'était pendant une battue à Fier-croyant, l'on avait charger un amas de croyant désarmés devant un prêtre zélé du Corbeau mauve avec le Centurion Caius. J'avais en tête que ce serait un peu plus compliqué que ça, et réunissait les quelques légionnaires capables de menés ce genre de mission. Ma foi, ils n'étaient pas très nombreux. Quatre brave Légionnaire, quoi qu'un peu jeune, venant tous de Colovie, et l'on serait accompagné de Aime-rôde dressée sur un Guar en armure, Fenlren pouvant tirer à l'arc sur sa monture. Et Kaldrak qui complétait un peu plus l'aspect étrange d'une charge de cavalerie, en étant installé sur un loup massif, comme l'on en trouve sur la côte d'or. Rare sont ceux qui ont la chance d'avoir un tel compagnon, car il ne s'agit pas en général que d'une bête de monture mâchonnant du foin, mais bien d'un lien plus profond avec la bête. Bousculant l'image de Neige de mon esprit, l'on suivait donc un Éclaireur qui venait de nous informer d'une nouvelle bien singulière.

    En effet, plusieurs rescapés de Fier-croyant étaient apparu aux barricades en réclamant de l'aide. Seul deux étaient déjà arrivés, les autres traînant la patte plus loin en approchant petit à petit. Se déplaçant mollement, l'on aurait dit des morts-vivants, car ils avaient la peau bien pâle à cause du froid et du manque de couverture. Mais la vitalité dans leurs traits amaigrit par la captivité en faisait des personnes bien en vie. Ce qui était déjà une félicité de ne pas être attaqué par le Culte du ver dans un instant si précieux. Dans un sens, ce fut pire que ça. Après une discussion tranquille avec la vieillarde, Fenlren ne cessait de l'inspecté, jusqu'à constaté avec effroi ce qu'avait fait ses tortionnaires sur son pauvre corps maltraité. Son ventre pulsait de rune gravés au fer chaud, une gemme d'âme ordinaire luisante au centre de son ventre, d'une rougeoyante inquiétante. Cela avait du être extrêmement douloureux, et autant que cela le pouvait être encore tant la magie devait être agressive. Mais si je me doutais qu'il ne lui resterait pas longtemps à vivre, déjà parce que son âge avancé ne lui permettrait peut-être pas d'être soignée au mieux, une grande explosion fut audible. Une partie de notre barricade fut prise dans les flammes, et au hurlement aigu, au moins un Légionnaire avait été très proche du fracas. Dans une compréhension rapide, la Bosmer hurla à tous de s'écarté de la vieillard qui paniquait autant que nous. Avant qu'à son tour, son sort ne soit scellé.

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    Une technique digne des enfants de salauds qu'ils sont, pensais-je sur l'instant, alors que l'air ne soit saturé de son d'explosion irritante. La plus part des citoyens explosaient les un après les autres, emportant certaines parties de la barricade, et trois légionnaires furent tués. En fin de compte, les dégâts auraient pu être bien pire, et la frénésie de l'incompréhension gagna nos hommes. D'autant que des chevaucheurs arrivaient déjà vers nous, essayant de passer la brèche avec une dizaine de cavalier. Le pragmatisme ancré dans mon esprit par des années d'études sur la guerre venait me convaincre que ce n'était qu'un piège. Si Vifespoir était prise d'assaut, il n'était qu'à leur avantage d'empêcher l'envoie de renfort avec de la cavalerie légère. Peu envieuse que notre attention soit détournée de notre devoir, trop de nos camarades de l'Alliance seraient tués pour comblé notre absence, et je profitais de l'une des brèches pour nous rués à travers celle ci en compagnie de tout les autres, confiant le campement au Sergent Menaro qui avait que peu de ressource pour arrêté l'ennemi. Trois des cavaliers légers se détournèrent de l'attaque pour nous poursuivre, tandis que le reste continuait son avancée, l'un s'écrasant par terre quand une flèche de Fenlren le toucha au ventre. L'un de ses camarades le piétinait bien involontairement dans la charge, tout allait bien trop vite pour s'arrêté aisément. Et notre premier combat débuta.

    On pouvait difficilement s'arrêté, car l'attente ne faisait comme je l'ai dis, qu'alourdir les pertes de nos alliés. Et de toute façons il était été chaotique et dangereux de faire une halte quand on est ainsi poursuivit. L'ennemi nous rattraperait, et frapperait le premier. Il n'y avait pas de pavé, juste une fine couche de neige et une herbe basse en dessous, rendant la chevauchée plus ardu, et l'ennemi se débrouillait bien mieux que nous, et leurs chevaux étaient mieux entraînés. Malgré le désavantage, un premier cavalier fut surprise de ce que venait d'utiliser Fenlren : Une flèche en demi-lune. Les traits servaient à arracher les membres adversaires, très utile contre les jambes. Ou les pattes. Le sifflement fut court et rapidement remplacé par un hennissement, la monture s'écrasant par terre en entraînant son cavalier dans une chute mortelle, l'écrasant plusieurs fois pendant qu'ils roulaient au sol. Mais ce n'était que le début, alors que Kaldrak se luttait dans un style de combat bien différent, être dressé sur un énorme loup n'était pas un combat dont nos adversaires pouvaient être habitués. Le troisième et dernier fit périr un de nos hommes de la pire des façons en utilisant le même type de flacon que Kelarthys. De l'acide.

    La fiole s'écrasa dans le dos du cavalier, laissant la chair et l'acier fondre doucement sous son effet dévastateur. Avoir un acide aussi corrosive relevait de l'exploit, car on ne peut pas en posséder dans n'importe quels fioles qui ne fonderaient pas directement une fois la liquidité agressive à l'intérieur. Esquivant difficilement les traits de Aime-Rôde, il se préparait à lui ouvrir le même sort, mais fut encerclés par la Khajiit et la Bosmer. Recevant deux traits de l'avant à l'arrière, sa fiole s'écrasant sur son propre canasson, qui fut tué sur le coup, le visage consumé peu à peu. Dans la chute, il emportant le cheval de Fenlren et celle ci, s'écrasant lourdement au sol. Et je craignais avoir perdu un agent compétent dans le fracas brutal. Toutefois, elle s'en était sortie grâce à son agilité remarquable, mais son destrier lui avait eut les deux pattes avant brisé, et observaient les environs d'un air affolé. Loué soit ce pauvre destrier, car il n'est de plus triste que le regard d'une bête mourante. Ce désespoir et l'incompréhension de son état. Voilà pourquoi la dernière fois qu'un Légionnaire à voulu torturer un chaton errant, je l'ai fais pendre par les pieds pendant vingt minutes avant de l'envoyer faire les basses besognes. Mais pour en revenir au sujet de la guerre, car c'est bien elle qui est encore audible à mes oreilles alors que j'écris ses lignes. Le dernier poursuivant avait perdu une jambe, Aersh, le loup de Kaldrak, lui avait attraper et l'avait traîner sur plusieurs mètres en l'agitant dans tout les sens. Voilà une mort, qui avec l'idée d'être brûlée vive, ne me plairait vraiment pas.

    Faisant une courte halte, je pris le temps pour observer en arrière avec une intense frustration. Tout en moi résonnait comme une haine enflammée, autant que notre campement était en feu. L'ennemi avait balancer leurs torches sur les tentes, et de loin, on voyait des panaches de fumées montante de la base de la IXème Légion, et la grande misère d'avoir le sentiment d'être partie trop tôt. Mais la suite me fera comprendre le contraire, qu'un choix exige des sacrifices. C'est bien la première chose que l'on apprends en faisant la guerre. Kalrak put nous rejoindre, tandis que Fenlren était installée sur le Guar instable et vraisemblablement complètement givré de Aime-Rôde. Et je commence à me douter qu'il y à un rapport entre la bête et sa maîtresse. Plutôt que de m'attarder sur l'esprit d'une Khajiit et de sa boule de nerf, on reprenait la route en laissant les lueurs des flammes du camp de siège. Le sergent Menaro s'occuperait bien des troupes pour faire en sorte qu'ils nous rejoignent, Et après une vingtaine de minutes de route, l'on y était enfin. Vifespoir, le fort s'étendait devant nous avec une allure sinistre, adoucie par les flocons de neige tombant tranquillement. La guerre faisait rage pour la prise de position de Daguefilante, et cela durait déjà quelques dizaines de minutes, peut-être même une bonne heure. Et la XIème Légion leurs imposaient deux problèmes de taille, alors que l'on aurait le temps que d'en choisir un seul avec notre maigre cavalerie déjà fatiguée. Arriver dans le dos des archers ayant quitté les souterrains pour tirer par surprise sur les renforts de Labrindille, ou charger un trébuchet qui tirait lentement vers les forces essayant de mettre en place le front de siège sous la forte pression de l'ennemie. D'un choix à l'autre, des personnes périraient, il fallait toute fois choisir de quels côtés l'ont offrirait plus de chance de survie à nos alliés.

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    Finalement, le choix s'orienta vers les archers, et la force de notre cavalerie s'écrasa impitoyablement dessus, jouant du glaive et des cris de batailles, notre percée ne fut pas si efficace qu'attendue. Trois archers sur la quinzaine furent tués dans l'impact, alors que Fenlren se cachait pour nous couvrir. La bataille devenait enragée, alors que la panique gagnait les archers loyalistes. Des coups d'épées étaient rendu, mais ce n'était pas le genre bataille où l'on entend des bruits d'armures et des boucliers fracassés. Il n'y avait que des armes légères et des tenues de cuir - Sauf pour moi, qui était régulièrement trop paranoïaque pour ne pas avoir une couche d'acier sur les épaules. Je vous résumerais la bataille dans l'idée que je pu tué deux archers, et l'un des gardes de l'officier avec l'aide de Kaldrak. Quand ce Rougegarde bondit en l'air, j'avais trouver potache de lui lancer un sort de foudre dans le même mouvement. Ce qui était parfait c'est que ça avait fonctionné au delà de mes espérances, puis je repris mon occupation qui était de souffrir à cause de mes anciennes et nouvelles plaies. Une flèche s'était logée dans la cuissarde, et cela m'élançait brutalement. Autant que mes bras étaient de nouveau en feu, force d'user du Scutum et du glaive. Les renforts de Daguefilante se ruaient vers la guerre, et le trébuchet était en flamme. Quel qu’en soit la sacrifice, Labrindille avait réussi à se défendre de la menace.

    Après une inspection des corps, et la capture du dernier survivant, il fallait se résoudre à l'idée que l'Officier adverse s'était enfuis et que l'on ne le retrouverait surement pas dans la nuit. Surement pas sans nous lancer dans une longue recherche difficile et dangereux, alors que le Corbeau mauve pouvait sortir d'une cachette isolée pour nous tomber dessus si on s'amuser à errer isolés dans la nuit. Aussi amusant qu'effrayant, Garius avait employé des membres de la Main d'argent pour tenir les souterrains et prendre en embuscade les fantassins de Daguefilante. Épargnés par le Centurion, ils furent usés comme des outils pour sa guerre, et car tous craignaient dans le fort que la disparition d'un Centurion Dwemer et de l'explosion d'un mage stupide - qui ne le devait qu'à lui même, si il n'avait pas pêté les plombs en plein sort comme un jeune érudit de la Guilde des mages. Et maintenant, Vifespoir croit qu'il y à un monstre ténébreux dans le sous-sol que nous aurions pu laisser là-bas, et que des chasseurs de monstres, aussi brigand soient-ils, seraient peut-être utile. Pas suffisamment visiblement.

    Quelques minutes de marche, et l'on était dans un champ de boue désastreux. Des fumées s'élevaient là où des fracas de sort avaient eut lieu pendant la bataille, des corps et encore des corps, empalés ou abandonnés au sol. Les fantassins ne pouvaient pas se permettre de dressé un feu maintenant, occupés comme ils l'étaient à monter les barricades de bois ainsi que les monticules de boue et de terre. Des fracas quotidiens deviendraient habituel pendant les jours de conflit avant la dernière charge prévue pour la nuit de Loredas. Et en attendant, Labrindille nous fit bonne accueil, et envoya ses recrues montés les tentes à l'arrière du siège rapproché. Après m'être soignée, je retournais donc à la rencontre de la IIIème cohorte pour les ralliés, ce que mes sergents avaient de toute façons parfaitement fait, en compagnie de Carolus et Romulus. Mes cartes, mes dossiers, et même ce petit carnet furent sauvés des flammes. Au moins, n'était-ce pas une nuit avec trop de perte. Même si alors que l'aube se lève, j'enrage encore que l'ennemi ait pu détruire mon campement avec une tactique aussi acide et vulgaire. Ils paieront, comme je le répète toujours. Ils paieront."
    Edited by Coqualier on 17 novembre 2016 4:21
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    "Loredas 19 de Ombreciel, dans la journée,
    Au sud du Domaine de Fier-croyant."


    "Il fallait que ça arrive. J'écris encore ses lignes, après deux jours de planification, projets de batailles et autres devoirs que l'on accomplit avant de s'envoyer soit même en compagnie de dizaines d'autres volontaires vers une possible mort affreuse. Honorable, mais affreuse quand même. Les imprévus arrivent toujours, et alors que l'on en est aux portes de Vifespoir, il fallait que les arrières s'animent d'un feu ardent. Enfin, si on peut parler de détermination au lieu de folie avec le Corbeau mauve. Les hérétiques sont ce qu'ils sont, et malgré une sérieuse chute de moral depuis les assassinats d'une bonne partie de leurs prêtres, il en reste encore avec suffisamment de zélé pour poursuivre le combat. Ce qui nous mettait dans l’embarras, un sérieux embarras. Pour vous dire, tandis qu'ici, l'on subit la boue et les braillements des légionnaires et des fantassins de Hauteroche, la vermine mauve aura installer un barrage pour empêcher l'approvisionnement vers le cœur des terres de Fier-croyant, tout au sud du domaine. Inacceptable et irritant furent mes premières pensées, mais j'étais loin de m'imaginer que cela avait une importance bien plus profonde qu'un simple arrêt des passages. Un officier pragmatique et pas suffisamment paranoïaque aurait estimé qu'il ne s'agissait que d'un désagrément mineur. Mais Carolus comme moi savons que rien ne doit être laissé au hasard.

    Les derniers jours furent mornes, et j'étais frustrée de ne rien faire d'autre que de la logistique. Cela ne devait pas durer longtemps, mais depuis le Middas 16, il ne s'était strictement rien passé. Enfin, si ce n'est ce combat lent et régulier entre les remparts et ses environs, et notre barricade de siège. La catapulte tirant parfois vers l'intérieur de Vifespoir. Peut-on croire que cela servait à quelque chose ? Pour briser le moral ennemi, c'était déjà pas mal. Mais je craignais de l'état du fort quand on rentrera finalement dedans. Y trouver à l'intérieur un désastreux ravage, entre les pierres balancés pour provoquer le chaos. Les nombreux flèches balancés un peu partout. Et les corps, y resteraient-ils des corps de ceux n'ayant pas eut de chance ? On ne le saura que ce soir, mais la pression reste difficile à supporter, surtout quand l'on ne fait rien d'autre que mettre des légionnaires avec des arcs là où il faut. Labrindille semble confiant, et affirme que tout se passera aisément dans l'attaque des positions adverses. Mais la XIème Légion nous aura déjà étonnés plus d'une fois, en usant de stratégie abjecte. La trahison, les pièges honteux. Que préparaient-ils pour nous accueillir dans un carré d'honneur ?

    Laissant de côté la morosité du campement, j'observais les troupes en mouvement avec ce curieux mélange de fatigue profonde mais d'espoir que tout avance rapidement. J'avais passer une bonne partie de la journée d'hier avec Kelarthys à observer les mouvements sur le champ de bataille pour que la barrière d'hommes, de femmes et de boues soit parfaite. Toutefois, ce n'est que de la chair, de la terre, un peu d'acier et des os. Eux gardent un rempart de pierre, aussi épuisé par les assauts soit-il, bientôt les hauteurs de pierres ne couvriront ni un camp, ni l'autre. Les braseros tomberont, et de là, les flammes s’étendront et brûleront surement herbes et bois oubliés là. Une bataille de nuit, sous les neiges où s'y reflète la tristesse de Masser et Secunda. J'essaie de trouver un signe que notre combat sera glorieux, changera quelque chose, mais ce n'était pas une bataille déterminant une partie de l'histoire de Tamriel. Ce n'était qu'un petit rien, dans les centaines de conflits se déroulant en ce moment, dans les batailles de Cyrodiil opposant parfois des milliers de soldats. Là, ce ne serait que qu'une gloire pour la IIIème Cohorte, mais la signification avec nos liens envers l'Alliance de Daguefilante étaient bien plus profond. Que nous observes le Dieu terrestre, à la gloire du Diamant rouge, car nous aidons un fervent fidèle ces préceptes. Ceux de Reman Cyrodiil.

    Mettant de côté la philosophie et la politique, je fus extirpée de mes pensées par la venue de Fenlren et Carolius. Après une brève discussion, je leurs annonçais les rapports des éclaireurs sur le barrage du Corbeau mauve. Nous fûmes tous d'accord pour dire que c'était une manœuvre intriguant ou terriblement chanceuse pour des ahurit de ce genre. Quoi qu'il en soit, cela faisait une entrave pour les derniers préparatifs, une entrave inacceptable qu'il fallait réglé au plus tôt, ce que l'on estimait comme un bon moyen de perdre un peu de la nervosité de l'avant-bataille en allant se rendre utile avant même le début de la bataille. Ainsi, Kelarthys, Fenlren, Carolus et moi même sommes parti avec l'escouade du sergent Menaro. Ce qui faisait en tout une dizaine de Légionnaires prêts à se rués pour se défouler sur les déserteurs, autant que sur les traîtres. Bien qu'il faudrait concilier avec l'idée que l'escouade de Menaro serait plus fatiguée que les autres lors de la prise de Vifespoir, ils étaient toutefois des vétérans de guerre et sauraient gérer leurs physiques pour se rendre apte aux combats encore plus déchaînés qui suivraient la battue vers le sud. M’installant sur mon destrier, en rediscutant rapidement de notre intérêt à partir nous battre dès maintenant, cela restait une excuse admirable pour me dérouiller un peu. Et parfois, cela fait la différence entre la vie et la mort pendant une bataille. Et j'apprécie suffisamment vivre pour mettre toute les chances de mon côté.

    La chevauchée fut d'une étrange tranquillité. alors que le galop se faisait sur le voile blanc d'Ombreciel. La neige ne tombait pas comme les blizzard de Bordeciel, mais suffisamment pour y laisser sa marque sur la boue et l'herbe. Cela rendait ce territoire contesté moins morose, bien que l'on y voyait encore clairement les stigmates des batailles. Des pendus balancés par un vent léger, que personne n'eut le temps de retirer pendant les avancées militaires. Des morceaux de bois ravagés et des armes oubliés, ainsi que les courageux charognards bravant la neige et récupérant de quoi bien manger chez les cadavres laissés derrière certains conflits. Je m'étonne encore que l'on ne soit pas tomber sur un ours perdu dans la montagne venant trouver du gras sur des corps meurtri. Ironiquement, j'ai vu plus d'hommes que de bête : Un groupe de prêtre d'Arkay recommandant les âmes de ceux tombés aux combats pour la divinité de la vie et de la mort. Mais les plus nombreux resteraient les pilleurs de champs de batailles. Ils n'iraient pas tirer l'épée contre des vivants et profitaient des fortunes oubliés et des armes abandonnés derrière un charnier. Je me retenais amèrement de diriger la charge vers deux hommes dont l'un portait un casque Impérial avec la gravure de la IXème Légion dessus, et continuait la route. Plus important était que de chasser les lâches de ce genre, une vingtaine de minute s'était déroulés, et l'on put mettre pied à terre en voyant les silhouettes adverses au sol.

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    Le ciel restait chargé de nuage lourd et laissant tomber des flocons le long des terres. Mais le reflet de la luminosité de Magnus rendait les environnements bien visible, quelque les silhouettes étaient atténués par une légère ombre. On pouvait toutefois quand même voir la situation du pont : Des archers positionnés en hauteurs, et des fantassins installés contre des chariots renversés et des caisses devant le pont. Quelques tentes installés à côté de plusieurs cages où étaient enfermés les victimes de ce misérable traquenard inattendu. Mais je m'étonnais d'y voir un nombre trop nombreux de civil. Et des enfants ! Quels parents cinglés auraient pu partir avec leurs marmots vers un territoire contesté en guerre constante ? Difficile à dire, mais ce n'était pas encore vraiment le moment de s'interroger dessus. Carolus lui avait déjà en tête les stratégies possibles pour affronter l'ennemi, et je me dis que ça me ferait du bien de suivre uniquement sur la ligne et guider les troupes en braillant plutôt que d'avoir une tête dans les plans et les cartes. Un mur de bouclier, pas le plus imposant avec moi et huit autres guerriers, mais suffisant pour tenir contre une force adverse aussi réduite. On levait donc nos scutums en ligne stricte, provoquant un bruit suffisant pour intrigués les archers les plus reculés. Dont ceux s'approchaient. Et la bataille débuta, à la lumière des flammes de Carolus Vanus.

    La boule de feu fut rattrapée par une flèche qui s'écrasa contre un genou, avant que l'archer à la jambe meurtrie n'eut le temps de s'enfuir, recevant la boule de feu dans le torse. Le cuir et la chair embrassé, son hurlement eut le même effet que son cor de guerre, alors qu'il chutait de la hauteur. La panique gagna le Corbeau mauve qui ne s'attendait pas à ça, mais ils furent rattrapés par un étrange chevalier dressant sa lame en l'air, soutenu par un des derniers prêtres mauve qui clamait la bénédiction de son faux-dieu sur ses suivants. Les flèches pleuvaient déjà, alors que l'ennemi essayait de tenir en évitant d'être tués par Carlus et Fenlren installés derrière le mur d'acier des légionnaires. Ce n'était pas si aisé, et je ressentais chaque choc lourdement contre mon scutum, autant que ceux autours de moi avaient les mêmes difficultés à tenir le coup. Mais au moins, ils ne lâcheront pas, suffisamment aguerrit pour ressentir l’intérêt de rester en formation stricte. La ruée adverse se préparait, tandis que Kelarthys avait disparut pour agir dans les ombres. Et ainsi débuta la technique de l'horreur, non celle qui nous fait vaincre l'ennemi par l'épée, mais ceux autours de moins eurent choisit les manières qui font vaincre par la domination morale.

    Cela débuta lors que le chevalier mena ses hommes en avant en se ruant avec son destrier vers la ligne. Ce qui aurait pu être très efficace, car si on pouvait bloquer des flèches, il aurait été plus difficile d'arrêté un cavalier lancé à toute allure. Mais ce fut les flammes qui parlèrent à la place, stratégie de l'horreur, premier chapitre : ce qui brûle fait vraiment peur. Ainsi, une ouverture se fit quelques instants entres les boucliers pour laisser Carolus envoyer une gerbe de flamme créant un mur enflammé devant nous. Le canasson ne put s'arrêté, et fut prit dans les flammes, tournant et s'écroulant brutalement sur le côté de notre ligne. Emportant deux légionnaires au sol , ce qui était déjà bien trop, mais il fallait se concentré sur la venue des soldats hésitant et les flèches continuant de tombée. Carolus prit son marteau de guerre, et décida dans finir avec le chevalier au sol. Mais la situation était clairement parfaite pour agir avec force contre les troupes hésitantes du Corbeau mauve. Les treize fantassins avaient fait un arrêt en voyant le mur de flamme s'étendre devant eux. La magie réelle n'étant pas ce dont ils s'attendaient le plus, ce bref instant d'hésitation est néanmoins fatale contre une force des Légions impériales. Criant mon ordre, les boucliers furent écartés un instant, profitant que Fenlren faisait hésité les leurs après en avoir abattu un de plus, pour balancés nos pilums dans le tas de déserteur fanatique.

    L'effet en fut dévastateur, et les sept derniers adversaires se ruèrent avec bien plus d'hésitation. Une hésitation qui devient un effroi, avant qu'ils ne se replient finalement dans une démotivation totale et la certitude qu'ils ne s'en sortiraient pas. Le chevalier avait été brisé par Carolus. Une jambe, et les deux bras cassés, avant d'être brûlé vif dans son armure. Tandis qu'une flèche sifflante avait fait tourner les têtes sur l'instant pour voir la pointe se loger dans la gorge du prêtre braillant ses litanies de courage. Derrière, Kelarthys avait mit en sécurité les civils qui devaient être sacrifiés, et ils ne restaient rien qui pouvaient laisser le moral aux brigands de continuer ce combat. Ce fut alors une poursuivre pour en laisser le moins possible s'en sortir, et seulement quatre adversaires purent quitter la route pour se perdre dans la forêt. Laissant une prière au divin qui saurait leurs trouver un obstacle particulièrement mortel sur la route. Ce n'était pas une bataille, c'était un massacre, toutefois, l'un des nôtres ne s'en était pas sorti. Un Légionnaire Bréton, qui s'était fait bousculé par le cheval enflammé et chutant au sol pour agoniser lentement. En se relevant, les archers n'avaient pas trouver mieux que de tirer dans le tas. Une pointe toucha Carolus, et deux traits se plantèrent dans ce pauvre bougre, le laissant s'effondrer au sol. Mort. L'ironie reste qu'une flèche avait toucher la cuisse du Sergent-Chevalier, laissant penser que je suis bien heureuse que mes propres troupes ne décochent pas dans la masse quand je suis engagée au corps à corps face à l'ennemi.

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    Le traumatisme du Sergent-Chevalier cuit dans les flammes comme la saucisse qui ne possède aucunes chances de se sortir du brasier, nous resterais gravé à tous. Notamment parce qu'un morceau de viande ne hurle pas comme si on lui avait voler presque tout, avant que ce cri ne s’étouffe, pour devenir le craquement de la chair dévorée par les flammes de la cuisson. Écartant cet aspect viandard de mon esprit, surement parce que je n'ai pas eue un bon repas de ce genre depuis un certains temps, l'on se réunissait dans le campement improvisé du corbeau mauve pendant que Menaro sécurisait les environs en cherchant les déserteurs potentiellement cachés. Mais les fanatiques ont souvent deux phases : Une où ils sont persuadés qu'ils peuvent absolument tout accomplir à la grâce de sa divinité. Et l'autre où il perd tout espoir et s'enfuit s'en savoir où il va, tant qu'il y va. Les quatre déserteurs étaient donc bel et bien perdu, au moins les civils et les soldats de Daguefilante étaient-ils saint et sauf. Kelarthys fit attention à vérifié que les ventres de ceux ci n'avaient pas été piégés, tandis que Fenlren apportait le seul survivant de la bataille. Un archer blessé au genou, qui avait l'air relativement plus censé que les autres. Pour preuve, il n'eut même pas besoin de l'exécuté, puisqu'il se montra très coopératif après avoir été soigné.

    Rentrant au campement après avoir sécurité les environs et laissé les rescapés rejoindre le camp de Daguefilante le plus proche. Je ne pouvais que penser à la situation : Ce n'était pas une technique habituelle du corbeau mauve que d'agir avec autant de malice, et l'Archer annonçait qu'un certain Capitaine George Harold désirait mettre des meurtres civils sur le dos de la IXème Légion, en faisant passer la rumeur que l'on les auraient massacrés pour les piller en vue des guerres actuelles. Ce qui aurait provoquer un terrible soucis diplomatique, et ma potentielle exécution publique. Toutefois, cela n'arriva pas, et nous fûmes consciencieux en attaquant le Corbeau mauve sans qu'il ne s'y attendent avec une petite force de frappe. Mais les questions me harcelaient alors que l'on avançait vers le campement. Qui est ce George Hector, quelqu'un d'autre voudrait mettre la main sur le Corbeau mauve pour s'en servir à ses propres desseins ? Mais tout fut balayé dans l'idée que cette nuit, on devra se battre pour l'avenir de la IIIème Cohorte."
  • Coqualier
    Coqualier
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    "Loredas 19 de Ombreciel, dans la nuit,
    Au Fort de Vifespoir."


    "Le plus oppressant quand on débute l'assaut, c'est bien le moment où il ne commence pas. Pouvoir faire quelque chose, et savoir que le temps qui passe nous amène petit à petit au dénouement, à quelque chose de réconfortant autant que tout semble être plus facile à gérer quand l'adrénaline monte. Toutefois, il n'y à pas cette vigueur du combat, pas ce sentiment de faire évolué la bataille en notre faveur, il n'y à rien quand il ne se passe rien. C'est logique, me direz vous, et j'observais tranquillement ma coupe de Flin tout en écoutant les discussions de Fenlren et Kaldrak. Le sentiment amer de ne pas avoir certains camarades autours de moi du être apaisé par plusieurs gorgées, il était question de ne plus penser à ce que je veux, mais à ce que je dois faire. Les plans avaient été préparés, les consignes partagés, et l'on devait être préparés à l'inévitable si la bataille tourne mal. L'échec restait inacceptable, et le prix des pertes seraient trop élevés pour imaginer ne serais-ce qu'un instant que l'on aurait une seconde chance. C'est dans cette amer réalités que j'entendis le son du cor de guerre résonné alors que dehors, l'on entendait déjà le mouvement des troupes et les braillements des sous-officiers des différentes troupes. Leurs voix montaient pour certains dans les aigus, contenant difficilement la peur qui nous tiraillaient tous. Sauf peut-être les grognements des orques. Il reste toujours très difficile de faire peur à un orque - Sauf quand on lui dit que sa Tourbefer à disparue, mais sa crainte devient rapidement la colère de Malacath.

    M'extirpant à mon tour de ma tente de commandement, après Fenlren et Kaldrak. Dehors, tout était en mouvement, alors que les troupes passaient d'un endroit à l'autre en ligne et au pas de course. Il s'agissait de mettre tout le monde en formation, tout en couvrant encore suffisamment l'avancée. Plus loin, sur les remparts, les silhouettes des défenseurs étaient maintenant visible. Plusieurs traits partant de là-haut pour fondre vers le campement. J'en vie une extrêmement chanceuse trouver le juste chemin pour se planté dans un pauvre gamin qui servait l'armée Brétonne. Un écuyer, sans doute, dont les rêves furent happés par une flèche logée en plein torse. Triste est-il de survivre une quinzaine d'Hiver pour être tué par un simple coup du destin. Cela avisa ma paranoïa, et je levais inconsciemment mon scutum en adressant une prière à Akatosh. Évoquer une litanie de protection peut paraître vain pour les non-croyants, mais je vous assure que cela vous conforte intérieurement de sollicité un peu de Sa Divine intention pour apaiser ses doutes. Concentrée sur l'objectif, je réunissais donc les troupes de la première vague avec le Sergent Menaro. L'Altmer et son escouade n'avaient pas vraiment souffert de la mission au barrage du Corbeau mauve, et ils étaient suffisamment affûtés pour remettre ça en prenant le soin de ses hommes. A côté de nous, le bélier grinçant avançait doucement.

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    Il n'avait pas été dressé avec expertise ou attention. Ce n'était pas le genre d'arme levé après des mois d'attentes pour une bataille légendaire, mais il devait suffire, du moins c'est ce qu'estimaient les ingénieurs et les tacticiens en hochant la tête avec détermination comme ils me tapotaient la tête en disant que tout va bien avant de me botter le cul pour avancer en me disant d'aller me perdre dans l'Oblivion. Il fallait reconnaître qu'aux premiers sifflements de flèches, on avait eut rapidement l'instinct de survie d'aller se mettre sous le toit du bélier en serrant les dents. Le front était morne, les levés de boues et de terres, avec plusieurs épieux, rendaient notre ligne aussi barbare et rude que si l'on était une bande de gobelin envahissant l'ennemi. La neige ne tenait pas sous les efforts de dizaines et de dizaines de bottes à la piétiné, laissant l'humidité rendre la terre flasque. Il ne faisait pas encore suffisamment froid pour qu'elle soit gelée, collant à l'acier de nos bottes, et sur nos pantalons quand il faiblissait dans l'avancée vers la porte. Un instant plus tôt, j'étais dans une tente très relativement confortable, et l'instant d'après à l'appel du cor de guerre, je me trouvais sous un bélier en train de pousser pour diriger la première ligne. Ce n'était pas spécialement ce que l'on s'attendait de moi, mais j'exigeais devoir prouver ma valeur en tant que Valérius, en menant la première charge.

    Maintenant, les plans et les tactiques ne servaient plus qu'à avoir une vague idée de ce que l'on pouvait bien faire ici. Il est toujours plus aisé de prévoir sur une carte que de prévoir sur le terrain, ici, tourner la tête laisse un temps mort pour identifié les flux de la bataille. Et il n'y à rien de plus que d'être confiné sous un bélier sans savoir ce qu'il se passe autours. Le bruit du bois maltraité par les pointes des flèches essayant de traverser devenait oppressant. L'une réussie, et trouva le pied d'un légionnaire qui balançant un flot intéressant d'insultes diverses et variés. Le bruit lourd d'un gauche à notre gauche, et la vision d'une main qui ne bougerait plus sur le passage, dont le bras serait écrasé par les roues. C'était un archer adverse qui était tombé du rempart après avoir reçu un trait de ceux qui essayaient tant bien que mal de couvrir notre avancée, et ce au prix d'être eux même des cibles pour les défenseurs acharnés. Je regardais un instant, les visages passant de la peur à la détermination autours de moi. Certains n'étaient pas visible, sous la plaque de leurs casques, mais leurs halètements était bien signe non pas de fatigue. C'était la pression écrasante de la situation.

    Face à la porte de Vifespoir, l'on débutait le mouvement puissant du bélier en fracassant son bout métallique contre l'entrée. Le bruit restait assourdissant, et j'apprécie que mon esprit divague à m'imaginer toquer à la porte du Palais Royal d'Haltevoie en provoquant le même bruit avec deux de mes doigts. Mais quittant ma rêverie stupide, je fus ramenée à la réalitée par l'odeur de la fumée, et une chaleur profondeur. Levant un instant la tête en l'air pour voir avec effroi que l'ennemi avait trouver un moyen de mettre feu au bélier. La situation devenait pressante, et l'on fini par écarté brutalement les portes dans un dernier coup. Le Légionnaire au pied blessé rampent en arrière à cause de l'intensité de la fumée nous suffoquant. Ce qui nous fit pénétré dans l'enceinte intérieur sans être préparer. Les flèches des archers sur la garnison se ruaient déjà vers nous, et plusieurs faillit nous abattre, Kaldrak en recevant une lui même. Trois Légionnaires perdirent la vie avant même le début des combats, s'extirpant des flammes sans avoir le temps de se mettre en garde avant des criblés des premiers tirs. Mon scutum restituait aux chocs, et mon bras habitués mettait de côté la douleur pour préserver la protection qui m'empêchait de périr. La blessure de mon bras gauche suite au combat contre l'Orque dans le souterrain se réveillant. Mais la première partie du plan se déchaîna sous une nuée de flèche provenant de nos arrières.

    Après avoir été étouffé par les flammes, ce fut une douce ironie de leurs rendre la pareil. Les flèches firent tombés des nuages de fumigène sur la garnison et ses environs en plusieurs volées, et je vis même un tir chanceux abattre un Légionnaire à la gorge, éclatant la mixture alchimique à même son crâne, ce qui aurait été très malsain à observer si l'on avait pu clairement le voir en action. Mettant ce genre d'image horrible de côté, la suite serait de toute façons suffisante pour m'empêcher de manger le reste de la nuit. Comme prévu, on menait la première offensive la tour du ver pendant que l'ennemi se trouvait déboussolés. De là, le Capitaine Labrindille rentrait à son tour en se préparant à prendre d'assaut la garnison, pendant que le pont se retrouvait dans un chaos de croc et de griffe, à la charge des chevaucheurs d'ours d'Horkan provoquant une ruée puissante et aux hurlements guerrier résonnant autant que les fracas de la catapulte tirant sur une tour isolée où les archers loyalistes ne désiraient plus sortir. Les forces de soutiens s'installaient sur les remparts autant qu'ils le pouvaient, dirigés par Romulus, pendant que j'accompagnais la charge sur la tour. Et ce fut une idée aussi importante que très gênant, et je crains que mes prochaines nuits n'étaient gagnés une nouvelle raison de faire des cauchemars.

    Pendant que l'on s'avançait, le vent se mit à souffler bien plus qu'il ne le faisait avant. Si il y avait bien une légère brise traînant ses flocons de neiges tombant sur le champ de bataille, cela devenait de violente bourrasque soulevant la neige et des débris de bois. C'était de pire en pire, et l'on ne fut que six à traverser finalement ce blizzard s'étendant sur un seul point : Autours de la tour du ver. Trois Légionnaires trop lent furent massacrés par différents débris, entre des morceaux de bois, et des boules de glaces balancés en ce cercle venteux hurlant. J'avais bien commencer à entendre les bruits de cognement irritant contre mon armure, mais il ne fallut que quelques secondes pour que ce soit de plus en plus grave, sous l'effet de l'ignoble enchantement du maître de la tour. Isolés, l'on était isolés à une petite force de frappe comprenant seulement deux éléments véritablement aguerrit et trois Légionnaires effrayés par la situation. Car l'intérieur n'avait rien de très agréable, et j'entendais le vomissement d'un des soldats ne supportant pas ce que son esprit essayait de lui faire digéré. Moi même, je ne pouvais accepter que ce genre de chose puisse exister, et retenais mes jambes de flancher face à l’indomptable créature trônant au centre des cercles de magie impure, d'une luisante bleuté rappelant les affres malsaines de la nécromancie.

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    L'intérieur était semblable à ce que l'on pouvait s'attendre de la part du culte du ver. Des effigies malsaines, des sacrifices rituels, et des morceaux de chairs balancés là où ils n'en avaient pas besoin. L'odeur était difficilement supportable, les miasmes et relents de mixtures usés dans leurs sorts passaient le froid qui nous gelait le nez, mais ce que l'on voyait était pire encore. Sept dévots usaient de leurs connaissances pour offrir puissance et contenance à l'entité malsaine au milieu, tandis que deux gardes noirs s'approchaient. Des non-vivants qui furent jadis fantassins ou chevalier de Hauteroche, installés dans des armures noires usés par le temps, levant deux épées d'un acier terne. Ils protégeaient la raison même qui faisait de cet endroit un lieu maléfique. Le maître du ver local ressemblait à un amas de chair suspendue dans les airs par des crochets le retenant à trois morceaux de cet amalgame graisseux. Des pieds et des bras sortant de l'amas gélatineuse et s'agitant doucement, alors que la lueur verdâtre de quatre chaudrons était visible au dessus. La substance corrosive était utilisée pour ronger la chair inutilisable et créer une entités dite "Parfaite". Au centre de cet amas incohérent et pulsant comme un cœur battant encore, se trouvait un adversaire qui fut déjà vaincu. Sa dépouille sauvée des flammes par ses suppôts, l'Altmer de la scierie se trouvait ça. L'on ne voit que son buste, nue, s'extirpant de la peau et de la chair pâle. Ses yeux luisants d'un bleuté sinistre, alors que ses lèvres gercées exprimait un sourire odieux en nous souhaitant la bienvenue dans son domaine.

    Le combat fut intense, et l'on se retrouvait tous à essayer de survivre. Kaldrak et Fenlren luttaient chacun contre l'un des gardes, tandis que j'essayais de soutenir le Sergent Dunmer face à son adversaire. Lui épargnant une blessure mortelle de la part d'un dévot qui s'était jeté dessus, en fracassant mon scutum contre un visage d'un être encore vivant. Mon glaive pouvait au moins se permettre de l’occire aisément, tandis que au prix de quelques blessures, les deux gardes furent vaincu. Mais j'avais tourner la tête à l'instant où l'un des Légionnaires venu en aide à Fenlren avait été empalé par le garde, brandissant sa dépouille en l'air en le laissant glisser doucement le long de la longue lame antique. Les deux furent punis par divers coups ravageurs, et l'Altmer fondu dans la chair décida de ne pas se laisser faire, nous projetant en arrière avec Kaldrak pour que l'on s'écrase contre la paroi de la tour, douloureusement. Fenlren essayait de s'occuper des dévots, bien qu'elle était en mauvaise posture, et ce fut le Dunmer qui avait la solution adéquate pour abattre notre cible : Il fit tomber deux des chaudrons sur l'amas graisseux, laissant fondre la chaîne et la chair. Au deuxième chaudron, tout céda, et dans un grand fracas, la graisse immonde et dévorée par l'acidité de ce qui lui était tombé dessus, se rependant doucement au sol. Il avait été surpris et arrêté dans sa manœuvre, tandis qu'une mage du nom de Themys s'efforçait d'arrêté les vents enchanteurs autours de la tour. Ce qui fonctionna finalement. Toutefois, un Légionnaire à terre qui avait été étranglé par la magie de l'amas de chair, venait d'être prit avec trois dévots, dans l'acide s'écrasant des deux derniers chaudrons chutant avec la créature. Une horrible scène.

    Je restais contre le mur, mais le courage me revint sans que je ne le sache vraiment pourquoi. Comme si une flamme avait fait enflammé ma détermination d'un sentiment irrationnel, m'aidant à affronter la terreur me dévorant l'esprit dans un lieu fort impie. Fatigués, malmenés, mais pas gravement blessés. On se dressait tout les trois, un instant après que le Légionnaire qui s'était caché derrière des tonneaux en pleurant en se relève quand la chaleur de l'espoir revint nous bordés, comprenant que c'était l'effet d'un sort ou quoi que ce soit. Bien que je ne pensais pas vraiment que ce fut la réponse d'Akatosh à ma prière, surement à t'il autre chose à faire que de s’intéresser à ma petite personne. Mais le Légionnaire brisé se rua vers l'Altmer qui s'extirpait de la graisse dévastée d'un air fou. Son corps nue était chétif, osseux, mais ne possédant aucunes imperfections comme des blessures ou autres, si ce n'est un grand creux là où s'était trouvé logé l'épée de Kelarthys quand il tua le Haut-elfe dans la prise de la scierie, des semaines plus tôt. Le voir sur pied sortant de ce qui était la prolongation de son corps, était tout bonnement insupportable. Mais je m'en remettais à la ferveur offerte par je ne sais quelle bénédiction, et l'on se ruait à l'assaut. Celui ci récupérant la lame d'un des gardes noirs, et fendit l'air pour trouver sa première cible.

    L'épée traça un arc de cercle parfait, écrasant de haut en bas le tranchant sur le crâne du dernier Légionnaire, lui fendant presque jusqu'au menton. Avec une facilité déconcertante, il dévia mon sortilège, et bloqua ensuite Kaldrak en l'air dans son mouvement. Tout lui semblait possible, et il était beaucoup plus vif et puissant que jadis. Dans la récompense des sombres œuvres qu'il avait pratiqué sur lui même, depuis son réveil dans la non-vie par ses sbires. Tout grand pouvoir à ses défauts, et il n'avait pas prévu qu'une partie de la lame qui s'enfonçait dans ses hanches, l'une des épées de Fenlren, était constituée en partie d'argent. Hurlant comme si l'épée était faite d'un fer enflammé, Kaldrak fut libéré et acheva son mouvement en s'écrasant sur lui. Les deux lames dans le buste. Murmurant ses derniers mots, ce fut ainsi que le maître du ver de Fier-croyant fut vaincu au champ de bataille, emportant ses maléfices et ses desseins affreux avec lui. Peu désireuse de rester plus longtemps que nécessaire dans ce lieu maudit, je vacillais vers l'extérieur pour y voir que la bataille était toujours éclatante. Au pont, les guerriers d'Orsinium n’osaient pas avancer, après avoir sécurisé l'entrée de celui ci. Les scorpions du manoir les tenant en respect, mais la Garnison était tombée. Le Capitaine Labrindille luisait dans l'or de son armure, sa cape d'un blanc pure claquant au vent de la nocturne et reflétant parfaitement les lueurs des deux lunes. Son cri résonna, accompagné des soldats galvanisés. Il levait le drapeau de Daguefilante bien haut, accompagné des étendards de la IXème Légion, gravant une belle image des forces coalisés pour la prise de Vifespoir.

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    Il restait une guerre à continuer, et je voyais bien trop de blessés être traînés vers l'arrière. Retrouvant le Sergent Menaro qui s'était acharné à préserver un brin de sécurité autours de la tempête, il était accompagné de deux personnes dont je retenais l'efficacité. La messagère impériale Ovidia, et la mage de la guilde Themys qui était venue rejoindre les forces Impériales. Et la Brétonne n'avait trouver là qu'un champ de bataille hurlant, ce qui restait une épreuve parfaite pour eux, parfaite et autant cruelle qu'elle puisse l'être. Je n'ai pas débuté mes premières armes dans de tels charniers, mais on est rarement accompagné par ce que l'on désirs, plutôt par ce que l'on subit. Ralliant une bonne troupe de Légionnaires, avec Fenlren et Kaldrak suivant, j'ordonnais au Sergent Alfonce de brûlé les effigies et les restes dans la tour du ver. Ce n'est pas parce que l'on est pressé qu'il faut manquer ses devoirs envers les Huit, et puisse Arkay observe notre dévotion dans la purification de l'impure. Reprenons un peu la situation : Mon esprit essayait d'accomplir plus que ce que mon corps estimait possible, et j'essayais d'apaiser les battements de mon propre cœur emballé. Les bruits des sifflements et des fracas étaient encore nombreux, et si parfois des combats se menaient, ailleurs des cris de victoires se mêlaient à ceux des blessés. J'avais même constaté au moins deux escouades ennemi ayant changé de camp pendant la bataille.

    Les orques restaient des forces de frappes d'une puissance grandiose, mais ils ne pouvaient pas se permettre de se suicider en chargeant de front. Surtout en voyant l'effet que cela pouvait produire : Un scorpion tira et mit dans le mille, un cavalier et son ours de guerre furent massacrés par le trait ravageur, balançant des morceaux de leurs corps en l'air en même temps que le bruit assourdissant du trait s'écrasant sur le pont s'élevait. La poussière s'élevant un peu, entre la neige poudreuse et la pierre ravagée. La vision rendit nerveux la plus part, mais c'était ironique de parler d'effroi. Tout avait des raisons d'être effrayant pour les troupes dans un combat aussi intense, et j'avais laisser une partie de ma conscience dans la tour du ver. Sans une vie de combat, et de divers traumatisme, je serais peut-être morte d'une crise cardiaque. Mais pour l'instant, j'avançais de manière forcée, mon corps usé comme un pantin par un cerveau embrumé par les toiles d'araignées. On ne pouvait pas attendre, et l'adversaire désirait bien nous réduire en nombre pour que l'on s'écrase sur leurs défenses. Le désespoir grandissait aux seins de toutes les forces armées, et la fatigue de ce conflit. Il était grand temps d'en finir. Une bonne fois pour toute.

    Levant mon glaive, le plan fut improvisé et particulièrement dangereux. Je ne suis pas la plus puissante des mages, mes réserves de magicka ne débordant pas de mon être dans des lueurs de magies. Mais je me débrouille suffisamment pour rester utile. Alors que l'on s'approchait de la hauteur où on finissait par être à porté des scorpions avant le moment fatidique où ils nous décimeraient à distance. Le crépitement de la foudre s'installait dans les bras, et j'usais de la moindre goutte de l'énergie magique pour projeté la foudre vers les deux tours du Manoir. Cela ne détruirait pas les scorpions, et ne tuerait personne, car je n'avais pas la précision de lancer deux sorts à deux endroits avec force. Mais l'effet escompté restait différent : Sonner les artilleurs un bref instant pour couvrir notre avancée. Kaldrak usa de sa propre magie pour dévasté l'un des engins de sièges, tandis que l'autre trouva quand même le temps de tirer, massacrant trois Légionnaires dans des bruits horribles. Succédant du son de la corde, au sifflement du carreau, jusqu'au fracas de la chair et de l'acier étouffant le cri d'étonnement des victimes. Mais on continuait à avançait, c'était maintenant ou jamais. La ruée se fracassa contre un mur de bouclier fragilisé. Themys ayant usé d'un sort d'horreur sur les fantassins au centre, laissant la percée s'écraser sur une ligne ébranlée par le doute et l'incertitude. Quand deux chevaucheurs d'ours vinrent se joindre au combat, il n'eut plus d'ordre, plus de discipline. Juste la brutalité du combat à l'état pure.

    Le second scorpion eut le temps de tirer une deuxième fois en empalant un Légionnaire juste à côté de la mage Brétonne et de Fenlren. Surement leur laissant un traumatisme profond, j'essayais de ne pas trop penser à la scène moi de même, concentrée que j'étais à essayer de survivre à la mêlée. Les archers adverses fuyaient, poursuivit par deux ours et leurs chevaucheurs agitant leurs armes de guerre. Petit à petit, l'on pouvait donc approcher de la porte du Manoir. C'est là que le dernier combat se déroula. Il y avait un côté poétique dans la rencontre. J'étais accompagnée de mes officiers et mes camarades. Intérieurement, je me sentais isolée de l'absence de certains compagnons, mais mon esprit resta concentré sur la scène : Nous nous étions battu avec acharnement pour en arriver là. Nos armures étaient entaillés, sales et couvertes de sang. Alors que Darius s'approchait, une cape claquant dans le vent d'un blanc pure cerclé d'or. Son armure était ornementé de divers gravures, et il se dressant avec fierté, un scutum sublime et un glaive fait d'orichalque. Une arme provenant de l'héritage du dernier Potentat Akavirois, lorsque Orsinium devint une province Impériale sous l'alliance offerte par Savirien-Chorak. Une courte discussion fut de mise, alors qu'il réclamait à ce que les blessés et serviteurs soient épargnés, ceux cachés dans le manoir retranché. Si Darius avait été un stratégie dur et pragmatique ayant provoqué le massacre de la bataille du Traître Rouge, il pensait au moins à la survie de ses pairs.

    Le combat s'engagea dans le dernier carré d'honneur. Légionnaires luttèrent contre les forces jointes à la IXème Légion. Les rebelles n'étaient pas seul, se battant avec ardeur auprès de Daguefilante et Orsinium. Une réminiscence d'un passé glorieux luttant contre le présent sinistre de l'Interrègne et l'effet des manœuvres habiles du Roi des Ver. Darius était accompagné d'un agent du ver, qui fut tué par Kaldrak et Fenlren en les blessant sérieusement. Le mage de guerre fut vaincu par Themys dans des déchaînements de stratégies magiques, mais je ne pourrais décrire leurs combats, occupés comme j'étais à affronter Darius. Centurion contre Centurion, la bataille avait une signification, mais je due ma survie à Ovidia et l'une de ses lames enchantées. Enfoncée dans le flanc profondément, et mordant surement dans ses entrailles, mon adversaire qui m'avait dominé, blessée, et pratiquement vaincue, ployait devant moi. La victoire restait amer, mais c'était une victoire quand même. Haletante, j'aurais voulu le battre moi même, mais mon corps restait las de temps d'acharnement, et je ne possédais plus une goutte de magicka. Finalement, ce fut Ovidia qui lui offrit une mort de soldat, enfonçant sa lame du cou jusqu’au cœur. Darius fut le dernier à tombé, ses deux camarades gisaient au sol, auprès de temps d'autres vaincu.

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    Les flammes s'élevaient des lieux brûlant encore, le feu affrontés par quelques mages impériaux et brétons. Je me tenais debout, seul mon glaive en main et un filet de sang coulant de mon plastron par une blessure m'élançant sérieusement. Tout autours de moi n'était que mouvement, reddition, cri de victoire et les drapeaux flottant sur les remparts. L'assaut final sur Vifespoir avait duré presque trois heures. Entres les moments de halte, les combats qui n'en finissaient pas, les flux de renforts et les débordements. Au final, 60ène des nôtres, mêlant l'Alliance, la IXème et Orsinium, furent tués, et encore plus blessés. Il ne restait que la moitié de la IIIème cohorte en vie, et une partie d'eux étaient blessés, voir mutilés. Le prix de ce siège était conséquent, et il me fallait plusieurs instants pour m'en remettre. La suite est simple : Après avoir vécu tout ça, est-il intéressant de raconter mes pas à travers le pavé sanglant, les ruines et la poussière ? Je m'occupais de donner les tâches aux forces d'arrières gardes. Nettoyage, brasier pour faire disparaître les corps, et autres occupations pour faire disparaître les traces du combat. Ce serait long, et l'odeur de sang planerait longtemps encore sur Vifespoir. Et bien que la nuitée fut entachée par la venue d'un envoyée Aldmeri d'une vieille connaissance du Général Valérius, qui m'aura valu aussi bien des sueurs froides que l'envie de fracasser les tables restantes de la Garnison, je pu ensuite aspirer au repos dans une des chambres survivantes.

    C'est toujours difficile à se dire que l'on à survécu au pire. Et je me réveillais ce petit matin en mangeant un morceau tout en écrivant sur ce carnet. Réalisant que je suis encore en vie. Mais hélas, si cela était le résultat d'une période de combat acharné, ce n'était que le début de nombreuses autres batailles. Le corbeau mauve, le mystérieux détracteur, la reconstruction du fort, et le culte hérétique voué au Seigneur décharné. Tout en pensant que Cyrodiil reste dans les flammes sans que l'on ne puisse y faire grand chose. Aurions-nous seulement un jour la paix ? C'est pour ça que l'on se bat. Pour avoir la réponse à cette question. Mais pour l'instant, je pense que je vais aller manger un peu de lard en oubliant les foutus parchemins de l'intendance qui peut bien aller se faire voir plutôt que de me déranger au repos."
  • Coqualier
    Coqualier
    ✭✭✭
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    "Morndas 21 de Ombreciel,
    Dans un camp militaire oublié dans l'Est d'Havre-tempête."


    "Forge-Gloire, c'est le nom qui fut offert à notre nouvelle garnison dans un bien état plutôt misérable. Il faut dire que les semaines de conflits pour l'acquérir n'aidait en rien à sa bonne tenue, autant que la brutalité du dernier siège. Ce que l'on avait fait pour prendre les lieux, nous est maintenant rendu en effort physique et difficultés financière. En plus de la dette du Général envers un Altmer, j'avais petit à petit l'impression de devenir une spécialiste des chiffres et des marchandises. Ce qui ne me convenait ma foi pas du tout. Déjà parce que c'est lassant au plus au moins, et que j'ai un peu trop prit goût aux épopées dignes d'une épée et du courage d'une personne. Enfin, c'est ce que je dis, jusqu'à me trouver un instant de lecture paisible accompagné d'un repas digne de ce nom, ce qui colmatait aisément à la tension de tout les jours. Mais l'on ne peut pas dire que je n'ai rien à faire depuis la victoire rudement arrachée aux forces loyalistes du Centurion Darius. Il y avait la gestion des prisonniers, des locaux, des nettoyages d'urgences, les demandes de l'intendances, rapports des différents sergents, et je me souviens même avoir été dérangée au beau milieu de la nuit car une bande de Légionnaire trop ivre avaient uriné sur des armures ennemies qui n'avaient pas encore été envoyé à la forge. Comme si un intense relâchement débutait à la fin de cette période de boue et de crainte. Faut-il dire que dormir dans une garnison à l'abris des vents et de la neige, réchauffés par un foyer agréable, après des semaines de repos dans des tentes de piètre qualité avec une simple fourrure pour aider la toile de jute à nous protéger du froid. C'était une bénédiction d'avoir enfin un peu de paix.

    Mais le mot "paix" est très relatif quand on sait tout ce qu'il nous restait à faire dans les environs. Le Corbeau mauve est loin d'être vaincu, quoi que particulièrement affaiblit depuis nos dernières escarmouches. Et bien que je crains qu'un adversaire inconnu s'essaie à les manipulés pour je ne sais quel raison, les forces restaient diminués et apeurés par le nombre de perte pour des résultats peu glorieux. Pour dire, je me doutais même que des Légionnaires entraînés puissent encore avoir l'envie d'en découdre si ils étaient mit dans la même situation. Écartant les déserteurs dans un coin de mon esprit, jusqu'à ce que les autorités de Daguefilante viennent me tapoté l'épaule pour me dire "Hop hop, ils sont encore là." La plus part de mes officiers et compagnons d'armes étaient visiblement d'accord sur l'importance de l'ennemi actuel ainsi que son choix. Si il était bien quelque chose qui m'avait donner autant de cauchemars que la vision de l'Altmer baignant dans la chair morte, c'était bien les nécroses et autres bulbes de gras maladif de ceux étant "bénie". Depuis ce que nous avions trouver dans la demeure abandonnée aux abords des terres du Monastère de Barnab, j'avais soigneusement confié les résultats de l'enquête à la Guilde des Mages en pensant que les érudits trouveraient des solutions acceptables pour empêcher la venue d'un quelconque maléfice provenant du sinistre Puits.

    Comme je l'ai malheureusement compris aux fils des années, il faut bien se dire qu'agir en bien pour autrui nous met toujours dans une situation délicate. Le fait de se mêlé à des intrigues parfaitement mortelles nous met souvent dans le rôle de ceux pouvant les arrêtés avant que cela ne provoque des morts ignobles et tragiques. En tant que force militaire active à l'arrière des lignes du front principal de notre époque, Cyrodiil, y'avait-il meilleur candidat pour une telle occupation ? Surement. Mais je ne comptais pas me défiler devant mes obligations et l'idée d'accomplir une juste tâche en clamant le nom du Dieu Terrestre. Un peu de dévotion ne fait jamais de mal. Aussi décidais-je qu'il était temps de mieux employer ce temps en allant accomplir l'une des tâches nous attendant. Surtout que l'on réclamait clairement notre attention depuis un moment et ne cessait de me réveillé la nuit dans un sursaut. Comme je le disais, les desseins des serviteurs du Seigneur décharné devaient être arrêtés. C'est ainsi que l'on allait se retrouver dans une nuit de choix difficile, en subissant depuis longtemps, ce que l'on peut nommer un "échec". Bien qu'il n'était pas rendu à un désastre total, certains pots cassés furent rattrapés et on n'était donc pas vraiment dans une situation aussi obscure que si on était seuls survivants d'un champ de cadavre. Et je me réjouissais en me disant qu'une fois de plus, je n'étais pas morte ni mutilée à vie.

    Le crépuscule ne vint cependant pas avoir des histoires de drames et de nuisance. Les forces en guet aux portes brisés de Forge-Espoir paniquèrent quelque peu en voyant venir des cavaliers inattendus. Trois guars de combat, menés par un Dunmer, et ils auraient pu être de Morrowind si ils ne portaient pas des armures s'éloignant grandement des grandes Maisons. Sa venue avait été prévue depuis quelques jours, et il était arrivé par un moyen suffisamment cher pour me faire pleurer en repensant à la dette envers l'Altmer. Le chef de la maisonnée Voldrunil, Lurhan Voldrunil. Des dissidents depuis une sinistre affaire parmi la noblesse Dunmeri, alors que la famille quitta ses liens avec la Grande Maison Redoran avant d'être massacrés pendant l’Interrègne. Je n'osais imaginer quels difficultés ils durent vivre pour s'établir dans un coin perdu de la Colovie, vers la côte d'Or il me semble. Mais celui ayant subit le fardeau des responsabilités de diriger les survivants se tenait devant moi, alors que je pus l’accueillir en armure d’apparat. La plaque avait été préparée avant le Siège de Vifesoir, en guise se gain à la victoire sur la XIème Légion, et gravant la symbolique union de la IIIème Cohorte au sein de l'Alliance. Des plaques noircies aux allures ébènes et cerclés d'un or terne, toujours des pans de tissus rouges symbole de l'Empire. Je fis ainsi face à ce nouvel allié avec la douce perceptive de pouvoir me servir de sa cavalerie de lancer monté sur Guar à l'avenir. Aime-rôde avait fini par me faire aimer le style.

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    Dans mon grand étonnement, Lurhan ne désirait pas se reposer, et encore moins prendre un bon repas en discutaillant. Surement devait-il considérer que ce genre de chose se fait après avoir semer la mort, et nous voilà en train de nous préparer, une vingtaine de minutes plus tard. L'objectif était de retrouver une jeune mage de la Guilde du nom de "Daniel", possédant une histoire aussi tragique que stupide, mais au moins était-ce toujours un peu plus féminin que "Vendimus", aussi décidais-je de la fermer sur ce sujet. Une équipe simple fut préparer, et je me sentais toujours plus à l'aise sans une armée. Étrange non ? Mais quand on part avec des trentaines de fantassins, il était toujours assuré que certains ne reviendraient pas. Mais là, tous étaient entraînés. Ou avaient suffisamment l'air entraîné pour que l'ennemi le pense. Muraka, une orque avec une masse piquante et effrayante - Je ne sais pas comment la décrire avec plus de précision, mais son arme la décrit déjà bien. Fenlren, l'agent Bosmer aussi efficace, que je n'accepterais que difficilement ses morceaux de viandes en pensant que ça pourrait être un ami. Lurhan, père de Kaldrak, et certainement déjà bien entraîné. Et votre officier intérieurement pessimiste : Moi. Ce qui ne faisait pas un ajout majeur. Je me contente en général de brailler en agité mon épée pour me défendre d'un ennemi envieux de me massacrer. Et je les remercies de n'avoir pas encore eue le courage d'aller jusqu'au bout de leurs tentatives.

    La route était longue, plus que d'habitude, car l'on s'éloignait de Fier-Croyant. Notre objectif était un camp de guerre sans nom, un lieu qui aurait du être abandonné après la guerre contre les crevassais à l'époque où la convention de Daguefilante n'avait pas été signée. L'endroit était à peine gardé, et quelques réfugier sans demeures y trouvaient un repos et quelques repas chaud bien agréable. Si ce n'était plus un point de défense, c'était un avant-poste de surveillance parfait avec ses installation de défense avancée pour ce genre de tâche. J'étais nerveuse à l'idée de m'y rendre, d'autant que j'avais été suffisamment lassée des camps de guerre pour une vie, et n'ait que peu envie d'y retourner un jour. Mais l'endroit avait eu des années pour s'en remettre, et ressemblait plutôt à des amas de tentes et de barricades comme un village primitif. Ironique, quand on sait que les Gobelins ont frappés à quelques lieux d'ici. Le froid toujours présent, il semblait toutefois moins oppressant après deux nuit dans un lieu fermé avec un lit confortable. Le vent s'amusait à rappeler qu'il était toujours là, soufflant brusquement, alors que l'on approchait des lueurs après une heure de route, passant d'un lieu morne et écœurant, à la vitalité d'une terre n'ayant pas subit de conflit depuis bien longtemps.

    Mettant pied à terre, la garde et les locaux n'eurent pas été très gênés de notre présence. Les échos de la bataille de Vifespoir les avaient rassurés sur nos convictions, et les blasons du Lion sur des parties de mon armure empêchait au moins de se faire des doutes sur notre affiliation. Avant de débuté une quelconque expédition de recherche, une voix nous prévint de sa présence avec un côté aigu énervant, et me retenant de délivré mon agacement sur la dite personne, j'observais la brétonne chétif agité la main en nous demandant de la rejoindre. Elle avait installé une des tours de guet en bois inutilisés en véritable petit lieu de vie, et je me demandais comment elle faisait pour maintenir tout ça là, avant de voir une de ses tasses tombés et se cogner dans le casque d'un garde l'insultant copieusement. Ma réponse fut qu'elle n'y arrivait pas, mais préférait les hauteurs au danger du bas. Et elle avait surement raison d'être paranoïaque, tout comme le lieu avait surement été protégés par magie. Enfin, si elle était suffisamment douée pour le faire, difficile à dire. Mais elle fut au moins efficace en nous exposant la situation : La guilde des mages pensait clairement qu'il ne s'agissait pas d'une invocation, mais d'une incantation. La différente ? Souvent, c'est l'effet sur Tamriel qui se fait sentir, mais l'invocation reste généralement un cas bien plus grave.

    Les gardes avaient entendu des bruits de serpents, et deux gardes avaient été retrouvés paralysés non loin d'une ruine. Ce qui laissait plusieurs choix, pour retrouver une partie de l’énigme que l'on avait découvert. "Son second est son enfant Serpent". Cela ne voulait pas dire grand chose, mais le mot "Serpent" était bel et bien présent, et c'était surement la cause de la paralysie des deux gardes. Chasser un serpent est une chose, mais je craignais qu'il ne puisse être bien plus grand qu'un petit aspic errant dans une plaine. Et le premier objectif fut un groupe de garde l'air ahurit non loin de quelques caisses, tonneaux ,dans ce qui avait du être une masure il y à des décennies. Mais n'y laissant que des fondations ravagées. Une conversation fut débuté, mais les deux gros lards étaient peu envieux de parler avec nous, insultant clairement nos valeurs, au risque que cela finisse mal surtout avant une Orc en avant. Mais ceux risquant la plus grosse erreur diplomatique restait bien de mon côté, et l'ironie de l'histoire aurait été que Muraka fasse moins preuve de retenue et écrase la figure d'un des hommes obèses. Alors que la conversation était de plus en plus tendue, d'autant que six autres Gardes aux visages ahuris et agacés venaient d'arrivés, deux autres derrières nous visiblement dépités des tournures de la conversation et peu envieux que ça finisse mal. Ce fut Lurhan qui empêcha la situation de mal fini, et l'on partait à la rencontre du Sergent local.

    Le campement était en piteuse état mais il y avait la douce odeur de la viande en train de cuire, me donnant ironiquement l'envie de m'arrêté pour manger un bout. Me rappelant les derniers hurlements quand Barthimus avait chiper un morceau de poulet sur le feu dans une maison dont les propriétaires s'étaient entre-tués à cause d'un souhait auprès du Vil Clavicus - Une sinistre histoire, il y à une année, dans un village perdu à l'Est de Haltevoie. Le Sergent semblait avoir l'air d'avoir les pieds sur Nirn. Aussi la conversation fut intéressante, et il nous avoua que la racaille n'était pas arrivée depuis longtemps, et qu'il n'avait pas à cœur de botter le cul de Daniel pour lui dire d'arrêter de rendre inutilisable une de ses tours de guets, quelque soit le calme dans son campement. Après l'avoir convaincu de la teneur de la situation, l'on se dirigeait le cœur léger vers une ruine d'une masure qui elle, semblait bien plus récente, ayant qu'elle avait été détruire il y à quelques années à peine. L'un des gardes ne semblait pas vouloir nous laisser entrer, jusqu'à ce qu'il fut convaincu de la bonne grâce du Sergent à nous laisser enquêter. L'intérieur était poussiéreux, et semblait déjà avoir été remué. Mais malgré les quelques endroits notables, seuls deux furent vraiment utiles. Le plancher où Lurhan découvrit la mue d'un serpent massif, et la cheminait où gisait les restes dévorait du pauvre Timmy. Au moins, cela pouvait difficilement être un enfant qui faisait des farces aux gardes pour leurs faire peur. Mais si Muraka n'avait pas découvert le corps en faisant s'effondrer la cheminée, j'aurais surement vomit en voyant le cadavre. Trop c'est trop, me direz vous.

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    Mais le bruit du fracas de la pierre ne passa pas inaperçu, et les deux gardes entrèrent, l'un particulièrement choqué de voir nos trouvailles, puis particulièrement paralysés. L'autre lui balançant une sorte de poudre, avant de nous insulter copieusement. Il fut arrêté dans son mouvement par Fenlren, et tué par Muraka, dans des amas de jets huileux immondes. Son corps était composés de divers couches de graisses écœurantes, et il déclarait servir un Seigneur-serpent. La trahison, l'hérésie, et l'état de son visage me donnaient la nausée, et les autres choisirent qu'il fallait prévenir le Sergent de Daguefilante. Ce qui lui sauva surement la vie. Les gardes hideux étaient en train de se préparer à provoquer une véritable tuerie grâce aux poudres paralysantes, et je me remémorais l'usage de tels outils sinistres avec la rencontre de l'espion quand l'on fouillait la demeure de l'Apothicaire. Fini la diplomatie, et place au carnage. Cela fut fait, alors que j'épurais ceux ayant reçu quelques jets liquides écœurantes. Il faut dire que le plus dangereux avec eux reste la maladie, sauf quand leurs corps sont mutés pour être bien plus massif et puissant. Après cinq minutes de tailladage et quelques coups nous laissant des bleus, les quatre opposants furent achevés, et le Sergent mit en sécurité. Toutefois, la mue était bien présente, et il était vital de partir à la poursuite de l'ennemi.

    Ennemi ayant disparut. Le premier terrain avec les gardes ahuris était vide, si ce n'est les deux guetteurs paralysés comme les autres, et qui étaient restés pour hurler sur leurs camarades pour affirmer sur leurs réactions n'étaient pas digne de soldat de l'Alliance. En même temps, des bouseux étant devenu des hérétiques n'étaient jamais bien malin. Mais tout les autres étaient disparut, avec l'une des immenses caisses, et l'on ne pourrait mettre la main dessus, la nuit et la route ayant fait disparaître les traces de leur départ. La partie de l'échec de notre mission, était la disparition du Serpent géant, surement entraînés par les cultistes là où ils en ont besoin, mais aussi la mort de la jeune mage Daniel. Comment s'était elle retrouvé là ? Difficile à dire, mais ils l'avaient empalés pour une de leurs raisons infâmes. Pâle, et larmoyante, elle gisait contre les restes d'un chariot, dans une fin de vie abominable. Agacée mais pas idiote, je réalisais qu'il était temps de partir après avoir prit soin que les gardes locaux n'avaient pas à se soucier des paralysés, envoyant rapidement un messager prévenir la Guilde des mages de Haltevoie. C'était à trois heure d'ici, mais toujours mieux que rien !

    Finalement, il ne restait qu'à revenir au fort de Forge-Gloire, pour que je puisse m'écrouler dans mon lit. Les images et les intrigues dansaient dans ma tête, avec la frustration de ne pas avoir pu trouver le bon chemin à suivre pour empêcher le mal de réussir sa tâche. "Son second est son enfant Serpent", la créature rôdaient encore. Et tant qu'elle serait en vie, le culte du Seigneur décharné aura une chance de réussir ce qu'il veut accomplir."
    Edited by Coqualier on 22 novembre 2016 6:28
  • Coqualier
    Coqualier
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    "Middas 23 de Ombreciel,
    Dans le village portuaire de Bonne-pitance."


    "Je ne sais pas si c'était le côté grossier du lieux, ou bien son nom ridicule. Voir même les capacités de ses habitants à être manipulés par de la bonne chair, qui me fatigua en premier. Il faut dire que c'était le genre d'endroit que l'on oublie aisément, celui qui ne laisse des ruines et peu de monde envieux d'y installer sa masure, mais que tant que certains y ont leurs foyers, perdure tant bien que mal. N'allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dis, et loin de moi le souhait de leurs vouloirs du tord, mais si certains personnes de la petite gens pouvait essayer de réfléchir par leur tête au lieu de le faire par leur entrejambe, on s'en sortirait étonnamment bien mieux. Mais pourquoi réclamer plus quand tout s'est déjà déroulé ? Bien que les propos de la sinistre dame me restaient gravés en tête comme une fatalité irritante. Je n'étais pas simplement consciente que ce n'était pas une fin, mais j'espérais que ses menaces n'étaient qu'un vent de frustration balancé à ceux qui déjouent vos projets en mettant à terre toutes vos tentatives. Sur l'instant, elle se foutait bien que son serviteur n'ait été qu'un ***, autant que ses dames furent trop peu imaginative pour porter ses desseins. Mais la réalité d'avoir fait face à Dame Aldenus me fait encore froid dans le dos, autant que le souvenir du bastion où se déroula un vieux traumatisme me hante encore. Si vous avez le courage, ses mémoires sont déjà inscrites parmi mes textes alternatifs.

    Il ne s'était déroulé que deux jours depuis l'échec de la mission dans ce campement militaire perdu, et je n'avais pas trouver le temps de m'excuser auprès de Elendryl concernant le décès de Daniel, la jeune mage morte poignardée par des sinistres adeptes priant à la bénédiction du Tyran. Son visage livide me parait encore bien trop clair et le temps passé à me vider l'esprit dans les ouvrages ou à discuter avec mes camarades ne rendait par la scène de son décès moins terrible dans ma tête. Installée confortablement sur mon bureau, je me demandais si l'on avait décidé finalement que le meilleur moyen de ne pas m'entendre râlé était de me laisser tranquille. Il faut dire que les derniers jours n'avaient rien faire pour me donner meilleure mine, et il ne s'est pas déroulé une semaine depuis la fin du siège. D'une atrocité à l'autre, elles s’enchaînaient dans mon esprit, et je me traitais régulièrement de folle hystérique à poursuivre sans relâche de tels aberrations au lieux de me satisfaire d'être en vie. Qui, si ce n'est les Templiers les plus zélés, confierait sa vie à l'effort contre la mort aussi régulièrement, sans avoir le goût de rester au lit quelques mois sans quitter sa chambre ? Mais ce n'est pas une image de moi même que j'espère offrir aux autres, et quand Kelarthys et Fenlren arrivèrent, il était temps de passer à autre chose.

    Mettant de côté la conversation sur la manière de mettre ce cher Dunmer à mort d'une façons plus ou moins stupide, les camarades envieux d'agir nous rejoignaient rapidement. Leonard - Qui m'étonna pour sa participation à la tâche, ayant cru qu'il fanfaronnerait et nous mettrait en mauvaise situation auprès de la petite gens - ainsi que Aime-Rôde dont la joie de pouvoir s'occuper des chevaucheurs de Guar de Lurhan devrait affronté les atrocités vécues quelques temps plus tard. Ce fut à cet instant que le destin de notre soirée fut choisit, et je me dis encore que c'est fou quel pouvoir peut avoir un morceau de Parchemin, dans l'idée qu'en lire un peu nous envoyer dans des situations aussi mauvaise que bénéfique. Après tout, si ils avaient choisit un autre parchemin, peut-être cela nous auraient mit dans une situation moins dangereuse. Toutefois, j'aime appliquer les leçons que j'enseigne, et celle que je donnais toujours aux jeunes membres de la Guilde des guerriers quand l'envie me prenait de venir à leurs entraînements, c'est que le meilleur moyen de vaincre un maléfice, c'est encore de le prendre de vitesse avant que ce ne soit l'inverse. Et même si ce conseil m'aura mit dans une situation désastreuse plus d'une fois, j'aime à penser que c'est l'un de ceux qui m'ont gardés en vie. Ou rendu suffisamment folle pour ne pas réalisé que je devrais démissionner et devenir une vieille enseignante dans une école quelconque pour futur soldat. Mais je m'égare.

    La tâche choisit portait le nom peu imaginatif de "Enlèvement inquiétant", alors que je me demandais quel intendant ahurit pouvait bien donner des noms si peu héroïque aux tâches âpres que l'on devrait subir, nous autres, qui parton en mission. L'histoire parlait d'un certains Hector Grandpied ayant disparut pour rencontrer une noble Dame qui lui aurait fait de l’œil. Cela paraissait bien tranquille, et j'adressais une prière pour que cela ne soit vraiment qu'une simple et morne tâche afin de passer une nuit à penser être utile, sans avoir besoin d'être en danger mortel. Les Divins ayant entendu mes prières, ils me poussèrent donc gentillement du dos, casque et glaive en main, avant de me botter le fessier pour me balancer dans une nouvelle intrigue sanglante. Mais alors que l'on s'installait sur nos chevaux pour partir de Forge-Gloire en direction d'un misérable village portuaire du nom grossier de "Bonne-pitance", personne ne se doutait ce qui nous y attendrait. Sinon, on aurait surement prit quelques armes en argent supplémentaire. Ou bien si j'avais eue un moment de relâchement, j'aurais dis que ce n'était pas la peine, après tout, qui sommes nous pour défier l'inévitable des pulsions de quelques crétins ? Dommage, cela aurait réduit ma réputation à l'état de "pleutre pleine de mauvaise foi". Ce que je ne veux devenir, par la grandeur de Reman.

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    Nous voilà donc en train de quitter de nouveau les portes brisés sous les regards des Légionnaires surement satisfait que les autres s'occupent des problèmes que j'aurais pu mettre sur leurs épaules. Dans un sens, même si j'avais potentiellement le droit, qui irait envoyer des combattants peu entraînés vers des situations qui ont l'air dangereuse pour qui n'est pas préparer ? Quoi qu'après le siège de Vifespoir, plus aucuns des survivants ne manquaient véritablement d'expérience. On ne survie pas à des semaines dans la boue, la pression, et à la fureur des combats. Sauf peut-être pour les jeunes d'arrières gardes, mais la pression restait gravé dans leurs esprits. La neige tombait doucement sur la route, et peu avant la première heure de voyage sur les grands routes, on tombait enfin des terres tranquilles. Fini les corps pendus à des arbres, les corbeaux hurlants et recherchant les derniers restant hors de la neige. J'ai cru même voir les corps de vagabonds morts pour je ne sais quelle heure. Les loups, le froid, les déserteurs errants ? Fier-Croyant était loin d'être pacifié. On était peut-être à l'abris de nos murs - et encore, mais les environs restaient morose dans que le Corbeau mauve sera en vie.

    Il fallut environs trois heures de galops pour rejoindre Bonne-pitance, installée aux abords l'Ouest de Havre-tempête, à trois pas de l'eau, principale raison de leurs survies en la qualité de leurs pêcheurs. Surement étaient-ils important pour les denrées locales en poiscaille. Aussi suis-je donc ravie qu'ils n'aient pas été massacrés jusqu'au dernier, pour une fois, cela ne concernait pas le village directement. Bien qu'une vingtaine de leurs furent retrouvés tués au final, ce qui pour un endroit aussi perdu, représentait presque un quart de la populace locale. Il n'y avait pas de gardes aux abords, juste quelques uns jouant le rôle de milice locale bien occupé à observer un lynchage publique. Les masures étaient miteuses, et certaines n'avaient même pas les quatre murs d'une demeure pour se protéger du froid. Heureusement, leurs commerces permettaient à ceux ci d'avoir une quantités suffisante de fourrure pour survivre. Un pont simple, mais fort beau si vous aimez le style rudimentaire le plus simple des hommes de Hauteroche. J'adore les pontons, une étrange passion me dirait vous, mais je chassais l'image simpliste de mon esprit en descendant de selle avec les autres. Seul Léonard restait sur son cheval d'un blanc pure, surement avait-il envie d’apparaître comme un guerrier de lumière. Et Kelarthys disparut, dans son habituel efficace. Sacré lui va.

    La situation semblait l'avoir courroucé. Une femme était attachée à un pilori pour avoir, d'après les rumeurs, forniquer avec une bonne partie des mâles du village. Recevant crachat, insultes, et fruits trop mures. Une pratique somme toute, peu employée dans toutes les cultures de Tamriel. Mais les Brétons ont cet aspect prompt à humilié ceux qui s'écarteraient du droit chemin, en Colovie, je gage que ça aurait fini avec une grande claque dans la figure. Mais les Nibenais comprendraient ce genre de situation fatigante. Léonard et Fenlren s’intéressaient à deux Rougegardes de la Guilde des guerriers très agressifs, et n'eurent à peine qu'une mince considération pour nous. Non pas que c'était à cause de notre affiliation, mais surtout à cause du fait que l'on était là pour la même affaire qu'eux. Et que c'était des têtes de nœuds très agaçants. Le vieillard plutôt épais qui discutait avec les Rougegardes semblait particulièrement nerveux, mais Fenlren et Léonard n'eurent pas à l'effrayer plus que nécessaire. Bien que je le vis quand même loucher sur l'arme de guerre de Muraka, nous ayant rejoint sur la route. Et je dois admettre que moi aussi, sa masse de guerre m'effraie encore un peu.

    Après avoir eu quelques informations, tout le monde se dispersèrent pour enquêter. Les rougegardes partirent vers le sud-ouest, la route menant vers un Phare vers la côte plus loin, tandis que je suivais Léonard qui prit le soin d'aller délivrer la gente dame attachée. Sans frapper ni menacer, mais en usant de sa verve pour paraître grand. Au final, cela déclencha presque une bagarre générale, mais elle fut libre, et l'on pouvait donc continuer la conversation avec plus loin que dans les hurlements et les insultes partagés entres les habitants concernant des tromperies. Pendant ce temps, j'appris plus tard les occupations de chacun : Aime-Rôde avaient découverte l'une des filles que l'on nommerait, "les Catins de la Dame du Phare", qui étaient des charmantes et mortelles demoiselles envieuses de passer du bon temps, prête à un massacrer sinistre pour ceux s'y refusant. Ce fut d'ailleurs pour ce genre de raison que certaines personnes furent retrouvés mortes, atteintes d'une crise cardiaque. Voilà une manière digne des empoisonneurs les plus habiles. Kelarthys, quant à lui, retrouva la trace d'un homme ayant refusé l'offre d'une gamine désireuse de tels plaisirs. Mais quels parents iraient laisser leurs enfants être traînés dans ce genre de vie ? Trop nombreux, dirons nous. Malheureusement, certains géniteurs se foutent pas mal de l'avenir de leurs marmots, la preuve en voyant tout les bandits rôdant en ce monde.

    Ce fut Fenlren qui découvrit l'indice le plus troublant, et nous fûmes plus ou moins tous dirigés vers la bonne destination. Alors que la femme du pilori fut mise en sécurité, et sans être envieux de savoir comment finir le débat, il fallait partir dans la même direction que les Rougegardes. Je ne sais pas comment Aime-Rôde et Kelarthys y ont été guidés, mais la Bosmer revint après avoir découvert Ignace, celui ayant réclamé de retrouver Hector Grandpied, mort dans son lit. D'une crise cardiaque, après avoir dessiner sur un parchemin, un grand phare avec une rose couverte de pointe. La manière dont la rose était dessinée évoquait clairement son sens, et mon sang ne fit qu'un tour. La crainte de l'impure, et de que l'on pouvait bien aller chercher dans un lieu aussi mal famé. Moi qui pensait devoir remettre de l'ordre dans un groupe de coureuse de rempart illégale, mais ce fut beaucoup plus dangereux que prévu. Stendarr, ô Stendarr, mon glaive reste voué à tes desseins. Mais si c'était possible d'avoir une simple battue de bandit. La chasse du barrage du Corbeau mauve me manquait. Cela paraissait si simple, et nous voilà quittant Bonne-pitance en direction du pont vers le Phare, avec l'impression que ce serait bien plus compliqué que ce que l'on le pensait.

    Le pont semblait couvert de brume, une brume sinistre et comme enroulant les environs en les laissant à peine visible. Des rires, s'extirpaient des environs comme celles de jeunes filles épanouies, et les sons nous parvenaient comme des envies de nous étendre au sol, et de tournoyer par terre en réclamant des tendresses. Mais vous n'êtes pas la disciple et nièce de Cicéron Valérius sans savoir vous contrôlé dès l'enfance, et je gardais mon étrange frustration en moi alors que l'on rentrait dans la brume, les épées prêtes, entrant dans ce qui semblait être un lieu d'infâme débauche. L'endroit restait sous l’influence d'une sorcellerie fort impie. Tandis que le sommeil du phare luisait d'un rouge malsain, le ciel semblait tournoyant et écarlate. L'enchantement essayait de faire ressembler ce lieu à une des poches de plaisirs de Sanghin. Et si elle ne ressemble pas à ça, je gage que je ne voudrais pas m'y trouver si le lieu était plus horrible encore. La peur, la surprise, mais aussi le sentiment de charme que ce lieu me prodiguait. Tout cela était insoutenable de devoir subir de tels sentiments contradictoires. On approchait du phare, dans des champs remplis de personnes nues, certaines mortes, d'autres en pleins ébats, sous la surveillance de plusieurs sorcières. Personne ne semblait en avoir quelque chose à faire de notre présence. Sauf les gardiennes du phare, et la situation dérapa complètement.

    Léonard essaya de balancer une des deux femmes qui empêchaient le passage, et au lieu de voir une fragile dame s'écraser dans les escaliers, celles ci mutèrent en deux aberrations sorties des livres sur les entités daedriques. Elles avaient été plus que plongés dans les pouvoirs les plus sombres, et leurs corps avaient l'air tout à fait charmant, et tout aussi horrible. Étrangement, je ressentais l'envie aussi de vouloir m'étendre avec, mais la vile magie était trop perfide, trop obscure, pour ne pas tout faire pour y résister. Finalement, l'affrontement dura quelques minutes, et le groupe fut divisés. Malgré l'intense difficulté pour détruire ce genre d'être, et surtout grâce au concours des lames en argent de Fenlren, il en restait deux en train de charcuter certaines personnes dans l'amas d'étreinte à outrance. Leur laissant avec joie l'idée de subir le courroux de tels êtres, sont les cris aigu me résonnent encore dans les oreilles à cette heure çi, Moi, Muraka et Kelarthys foncèrent vers le haut du phare, tandis que Fenlren, Léonard et Aime-Rôde essayant d'empêcher que la mission finisse par une vingtaine de civils trucidés atrocement. Ce qui fut finalement réussi, les pertes limités à un cas grave, mais pas catastrophique, mais si j'avais sue, je pense que je serais rester aussi à leurs côtés.

    Ignace Grandpied était un traître, il était celui qui avait communiqué avec une ancienne sorcière dirigeant ses desseins depuis une poche de plaisir, s'attendant à recevoir de nombreuses autres âmes pour les délices éternelles de ceux qui y vivent. Son destin fut scellé par la petite gargouille qui lui écrasa la tête alors qu'il gisait endormi, par la fléchette de Kelarthys. Ce fut une fin bien minable, pour un être bien minable, mais c'est ainsi et cela prouve qu'il ne vaut mieux pas décevoir une entité daedrique en lui promettant plus que ce que l'on peut vraiment apporter. Les souvenirs sont flou de l'instant, je me souviens d'une grande lumière, après les coups de Kelarthys et Muraka sur la Gargouille. Un cri, aigu, puis grave, et disparaissant pour ne laisser qu'un sifflement, alors qu'une force me projetait contre la pierre. Je saute des étapes, mais pour être franche, je n'ai que peu envie de vous faire le détail de ce que nous avons vécu là-bas. Les sentiments mitigés par la sorcellerie, l'état du phare, dont l'intérieur était infecte, et rependu de quelques personnes étalés par terre, inerte mais ravie de leur sort. Le mal était fait, mais quand la lumière cessa, je restais à moitié consciente pendant que le monde revenait à lui, ma vue redécouvrant les couleurs, avant de constater qu'il n'y avait plus ce ciel lugubre au dessus de nos têtes.

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    C'était la fin d'une nuit dans l'ombre, difficile et âpre à vivre pour ceux ayant du se traînés pour survivre contre des machinations et des envies de luxures. C'était bien la première fois que moi et mes troupes durent nous battre contre notre propre libido, et si Leonard guidait les survivants vers Bonne-pitance avec le corps de Ignace et les nouvelles sur ce qu'il s'est passé. J'avais beau lui dire de ne pas trop en dire, vous savez ce que c'est, ceux qui aiment se faire remarquer. Mais l'horreur était passé, et je pressais le galop pour rentrer le plus vite possible en Forge-Gloire pour me remettre de la situation. Sans le faire paraître, cela faisait longtemps que je n'avais pas été perturbée à ce point : Le vice des mortels, des femmes devenant créature ignoble. Mais ce fut surtout l'échos de la responsable qui me fait pâlir. Soulevée comme dans une brume irréelle, l'image mesquine de Dame Aldenus hanta ma nuit, ainsi que la perspective de ses sinistres desseins."
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