[Récits annexes] Siegvald Starvius

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[Récits annexes]
A la suite vous trouverez de multiples court textes d'ambiance que je redige pour mon personnage impérial Siegvald Starvius, ce n'est pas son Background entier ( qui se trouve dans un autre sujet qui lui est dédié ) mais plutôt des petits textes "one shot", ne se suivant pas chronologiquement pour petit à petit étoffer le personnage.

SANG ET VIOLENCE

L' impérial frappait de toutes ses forces.

Chaque coup d'épée donné, chaque coup paré de son bouclier faisaient souffrir ses bras endoloris, brûlants de douleur.
Le sang qui giclait de ces veines et artères tranchées lui aspergeaient le visage, lui obstruant la vue, le laissant deviner le carnage qui l'entourait que sous la forme d'ombres enragées luttant avec fureur.
Le fracas métallique de l'acier contre l'acier, les cris de guerre et de haine lui déchiraient les tympans...

Le jeune officier, pour la première fois de sa vie se trouvait au centre d'une bataille, il se rendait compte à quel point aucune préparation académique, théorique ne pouvait réellement préparer à une telle chose.
Sur le papier tout est clair, compréhensible, étudié...
La pratique est tout autre. Tout devient confus, tout va tellement vite, un voile opaque obscurci le raisonnement, on fonctionne au final... à l'instinct.

Il était terrifié, un mauvais coup pouvait le frapper n'importe quand, une lame qui pourrait le tuer avant même qu'il comprenne qu'il n'avait pas su arrêter cette frappe de trop.
Mais en même temps, il était excité, plus que jamais au cœur de cette explosion de sang et de violence il se sentait vivant...

La part "animale", l'instinct qui prenait possession de lui alors que son intellect et sa raison défaillaient lui apportait une grisante sensation de... puissance... de pureté.

Le temps de la stratégie et de la planification étaient terminé, maintenant, en cet instant, il n'y avait plus de grades, plus de nobles et de roturiers, plus de comploteurs et de loyalistes mais uniquement des combattants livrant un combat acharné, dotés de leurs seuls talents et lames pour différencier les gagnants des perdants, les vivants des morts...

Siegvald ne voyait même plus les visages de ceux contre qui il se battait, les individus laissaient place à deux entités simples et différenciées, une amie, l'autre ennemie.
Puis sans qu'il ne sache comment , tout s' arrêta, en un instant qui lui sembla si soudainement la, tout était fini...

Ses mains tremblantes dégagèrent ses yeux du sang qui y dégoulinait à nouveau.

Les corps ennemis et amis jonchaient le sol, au loin le dernier étendard des rebelles brûlaient, livré aux flammes par un soldat impérial.
Il ne pu retenir un souffle peiné et étranglé en apercevant certains visages connus maintenant et pour l'éternité figés par la raideur de la mort.

L'officier sentit quelque chose saisir sa jambe, et aperçu un jeune bréton mutilé de son camp qui tentait de le retenir , d'attirer son attention afin de ne pas être oublié au milieu des cadavres.
Siegvald aida le jeune homme à se relever, le soutenant d'une épaule et entama le retour au camp...

Il était temps de soigner les blessés et d'enterrer les morts, il ne se reposerait pas ce soir, pas encore ...
Edited by Siegvald on 25 juin 2014 12:06
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    UN PETIT GOUT DE PAIX

    Siegvald attisait le feu de la forge, redonnant vie aux flammes qui commençaient à s'éteindre petit à petit. Cela faisait des mois qu'il avait fuit l'empire, son pays. Il le savait maintenant corrompu, sali et perverti par les sbires de Mannimarco.

    Son cœur en souffrait toujours terriblement. Il voyait encore en rêve les grandes plaines entourant la capitale de Cyrodiil, ce qui lui rendait le réveil pénible et l'esprit nostalgique.

    Il lui arrivait d'avoir des nouvelles du monde de temps en temps quand des caravanes marchandes passaient par le petit village reculé de Bordeciel ou il avait trouvé refuge. Tamriel tout entier semblait perdre la raison. Ses peuples préféraient se faire la guerre les uns les autres plutôt que de lutter unis contre le seul véritable ennemi, les serviteurs de Molag bal.

    Plus il entendait de choses sur le devenir du monde moins l'homme désabusé qu'il était devenu n'avait envie de sortir de sa "retraite".

    Il espérait juste que le mal qui rongeait le continent n'atteindrait jamais le petit havre de paix ou il avait trouvé refuge et surtout la famille qui avait prit soin de lui depuis son exil.

    Le soldat était devenu forgeron, le guerrier était devenu pacifiste... mais pas par choix.

    Siegvald leva les yeux vers les montagnes enneigées qui entouraient le village. Il prit une profonde inspiration tout en s'essuyant le front. Il finit par sourire, car en fin de compte toutes ces mésaventures qu'il avait traversées avaient finies par lui offrir une vie paisible et calme.

    Peut être était ce parceque sa mère était Nordique mais il se sentait bien ici, presque chez lui, du moins il y avait quelque chose dans les paysages Nordiques qui lui était étrangement familier.

    Et puis il y avait cette fille. La fille d'un combattant local renommé. Maëva de son prénom.
    A son arrivé, la plupart étaient méfiant envers lui, la plupart ne voyant pas la présence d'un impérial dans leur village d'un bon œil , et elle... c'était peut être la plus méfiante de tous.

    Ce ne fut qu'à la longue, et après quelques échanges musclés "amicaux" qu'ils apprirent à s'apprécier , fixant les bases d'une solide amitié et parfois bien que cela ne se traduisait que par furtif regard peut être un peu plus.

    Soudain son regard devint dur et soucieux...

    Au loin, prêt de la rivière, on pouvait apercevoir un nuage de fumée blanche qui s'élevait au dessus de la cime des arbres. Son instinct reprit le dessus et il se mit immédiatement à imaginer comment organiser la défense du hameau si ce dernier devait subir un assaut.

    Puis une voix féminine le tira de ses pensées. C'était elle.
    Maëva.

    - Sieg? Tu viens? Père attend, nous allons être en *** à la fête du village voisin. Ha..., ils ont déjà allumé le banquet semble t' il dit elle en croisant les bras et en regardant la fumée.

    - Le banquet? Siegvald se sentit idiot... puis retrouva un petit sourire. J'arrive de suite fini t' il de répondre en regardant la fumée une nouvelle fois, cette fois ci avec un air amusé affiché sur don visage.


    Il suivit la jeune femme, laissant la lame qu'il forgeait quelques instants auparavant au bord de la trempe. La guerre ne l'avait pas rattrapé, pas encore.

    Mais au fond de lui, il savait que cela n'était qu'éphémère.
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    Monstres et Justice

    Par Rhynn Kana
    Conteur Dunmer

    Siegvald Starvius était arrivé à destination.

    L'un de ces nombreux petits villages de l'extrême nord de Bordeciel, il avait entendu parler d'une activité Daedrique par plusieurs de ses sources. Comme il le faisait maintenant depuis depuis de nombreuses années il avait chargé Éclipse, son canasson, de sa selle de voyage et de ses « outils » de travail : Lames diverses, arbalète, poisons et quelques petits instruments exotiques acérés et pointus dont je ne préfère pas détailler l'utilité et avait foncé droit vers cette nouvelle aventure.

    En route il apprit que « la menace » en question était une sorcière étrangère usant d'une magie noire et maléfique. Une nécromancienne peut être ? L'impérial s'était préparé à toutes les éventualités.
    Il s'était même passé un collier obtenu quelques mois auparavant autour du cou, ce dernier étant censé protéger son âme que les adeptes du ver ne manqueraient pas d'essayer d'aspirer dans l'une de leur gemmes spirituelles noires.

    Marcherait elle ? Il l’espérait.

    Bref, c'est au lever du soleil, après avoir galopé toute la nuit durant qu'il arriva à bon port.

    Son attention fut rapidement attiré par un attroupement un peu en marge du village.

    En s'approchant, il s’aperçut qu'il n'était pas le premier « chasseur » à être arrivé. Les frères Storreim étaient la, au pied d'un grand arbre, une dizaine de villageois autour d'eux clamant la mise à mort de cette femme, attachée à l'arbre, bâillonnée et au visage contusionné et ensanglanté. Il reconnu tout de suite des traits Brétons sur le visage de cette dernière. Cela devait donc être la fameuse sorcière.

    L'un des frère railla Siegvald le voyant s'approcher et descendre de son cheval, le milieu des chasseurs de monstres n'étant pas si vaste, tous se connaissent déjà ou presque, se vantant de leur rapidité à régler le problème.

    L'impérial savait aussi que les frères Nordiques était parmi les pires en terme de compétence de ses pairs, aussi jugea t' il bon poussé par son instinct de vérifier quelque chose.
    Il s'approcha de la femme, demandant ce qui s'était passé précisément, les paysans locaux crièrent alors qu'elle avait fait usage de magie Daedrique, qu'elle avait invoqué les feux d' Oblivion pour tuer plusieurs d'entre eux.

    La particularité de cet endroit reculé, ce que Siegvald savait, c'est que peu de gens du coin ont eu l'occasion de voir des magiciens à l’œuvre, ils sont donc extrêmement méfiant envers les praticiens de l'art occulte. Et autant dire qu'ils seraient bien incapables de différencier une boule de feu de l'école de destruction, que beaucoup de mages tout ce qu'il y a de plus « normaux » savent réaliser d'un sort de magie « noire ».

    Ignorant les moqueries des Storreim, l'impérial vint tout prêt de la « sorcière », il regarda au fond de ses yeux, il n'y vit que de la peur, de l'incompréhension... de la détresse.

    Une sorcière ou une nécromancienne digne de ce nom n'aurait fait qu'une bouchée de ces apprentis chasseurs de monstres et de leur auditoire...

    Siegvald arracha alors le bâillon de l'infortunée, créant une vague d'indignation dans l'entourage. Il lui demanda alors si ce que ces hommes disaient sur elle était vrai.
    La jeune femme en larmes lui dit que non, qu'il avait tenté d'abuser d'elle et qu'elle n'avait fait que se défendre en usant du seul sort offensif que sa formation en la matière en Hauteroche lui avait enseigné.

    Un grand silence parcouru les rangs.
    Puis l'un insulta la brétonne de qualificatifs peu flatteurs, clamant être le frère d'un des « mort » que la magie de la femme avait fait.

    Siegvald sonda à nouveau le regard de la jeune femme... et sorti sa longue lame de son fourreau.

    Il se retourna alors face à la foule et répondit qu'il la croyait et que le vrai crime serait de condamner à mort une femme qui n'avait fait que se protéger des vices d'un monstre souvent sous estimé : l'homme.

    L'autre camp ne voulant entendre raison, Siegvald affronta les frères Storreim, furieux de s'être fait ravir gloire et honneur dans cette affaire et les paysans.

    Je vous épargnerais les détails sanglant chers lecteurs, sachez juste qu'une fois que le sang avait coulé, quelques minutes plus tard, seul le chasseur impérial et la jeune femme dont les liens avaient été coupés étaient encore debout, au milieu des cadavres.

    Siegvald Starvius demanda alors à la jeune femme de fuir loin de cet endroit, ce qu'elle fit avec empressement.

    Marchant au milieu des cadavres pour rejoindre Éclipse, Siegvald se dit alors que rendre la vraie Justice est parfois une dure affaire et ne saurait être compris.
    Et il quitta rapidement les lieux, se doutant de la réaction des gens du village quand ils n'auraient que sa version des faits quand à la mort de certains des leurs.

    Quelle est la morale de cette histoire? A vous de la trouver amis lecteurs.
    Edited by Siegvald on 30 juillet 2014 2:15
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    INNOSANG : UNE HISTOIRE DE VAMPIRE

    Par Rhynn Kana
    Conteur Dunmer

    Elle était belle, une magnifique et jeune Altmer aux traits fins, aux longs cheveux blonds bouclés et parfumée délicatement, une senteur rappelant le jasmin...

    Toutefois, comme la plus belle des roses, elle cachait de sombres épines qui ne manquaient pas de saigner ses victimes, souvent et malgré elle jusqu'à que mort s'en suive.
    Elle ne désirait pas leur faire de mal, jamais ou presque, ce marchand Bréton à part, lui il méritait bien ce qui lui était arrivé pour ce qu'il faisait subir à ses enfants.
    Non, elle ne désirait pas leur faire de mal mais c'était plus fort qu'elle, sa « maladie » la poussait chaque fois à recommencer, elle tentait de résister mais la soif finissait toujours fatalement par revenir, par la tirailler jusqu'à qu'elle cède...
    Et elle était tellement affamée qu'elle ne pouvait généralement pas s'arrêter de s'alimenter... jusqu'à se rendre compte, horrifiée qu'elle avait prit une vie de plus.
    Elle avait peur de ce qu'elle était devenue mais avait encore plus peur de la mort.
    Elle voulait vivre...plus que tout.

    Tëranwe était une Vampire,

    Du moins elle le supposait, son « père » n'avait pas survécu à la nuit à cette nuit la, celle qui l'avait introduite dans ce monde de ténèbres.
    Alors que affaibli par le rituel qui avait fait d'elle ce qu'elle était, un groupe de chasseurs avait fait irruption et l'un de ces hommes d'un tir d'arbalète en plein cœur neutralisa l'homme dont elle ignorait même le nom mais qui lui avait transmis ce sombre héritage.

    Elle se rappelle le sang qui gicla sur son visage et sur sa belle robe quand le même chasseur trancha d'une frappe la tête du vampire.

    Elle parvint à s'enfuir, profitant du chaos provoqué par le combat entre les autres « enfants » de la créature et leurs bourreaux.
    Toutefois, le prix à payer fut lourd, sans réellement savoir ce qui lui arrivait, Tëranwe prit petit à petit conscience de son nouvel état, sans mentor, sans maitre pour la guider.
    La lumière du jour la brûlait, la soif de sang la poussait à chasser comme un nouvel instinct qui lui paraissait sur l'instant si « naturel »...
    Elle apprit donc les trois mois qui suivirent à survivre seule... usant de son charme pour attirer ses victimes potentielles.

    Il lui arrivait parfois de laisser repartir l'une d'elle quand elle éprouvait trop de remords et qu'elle pouvait encore lutter contre cet appétit dévorant.

    Voila plusieurs jours qu'elle ne s'était nourrie, elle n'en pouvait plus. Aussi se mit elle en chasse, apprêtée de la plus belle et charmante manière qui soit.

    Elle se rendit dans les Faubourgs de la ville, la ou seul les hommes qui ont quelque chose à cacher, criminel ou adultère, se rendent.

    C'est la que je l'aperçu.
    Au détour d'une ruelle, magnifique, splendide, telle une envoyée de Dibella faisant apparaître envie et passion dans mon cœur.
    Ce dernier se serra en sachant que ce soir, cela serait la dernière nuit sur Nirn pour cette pauvre âme, car ce soir elle n'était plus la chasseuse mais la proie.

    Cela faisait des mois, depuis que nos contacts de l'archipel avaient détruit son nid que nous la traquions, nous touchions au but, mais cela ne me réjouissait pas...

    Un tel visage d'ange, un sourire à faire détourner du regard le plus dur des hommes, des mouvements tellement gracieux qu'ils semblaient surnaturels...

    Je me suis alors dit qu'il était triste que son « père » n'eut pas le temps de lui apprendre à faire disparaître les traces de sa présence comme il se doit. Cela allait lui coûter la vie.

    Ce soir la, je m'étais habillé aussi comme un prince, gilet décoré, collet monté, cane de marche portant un rubis sur sa garde aussi gros qu'un œuf de guar ainsi qu'un chapeau du plus bel effet. En somme je me plaisais à m'imaginer le plus plaisant Dunmer présent dans cette ville, même si nous n'étions d'ailleurs pas très nombreux.

    Elle m'aborda et prétendit s'être égaré et demanda si elle pouvait m'accompagner jusqu'à un quartier plus sur. Elle focalisa son attention sur moi et ne remarqua pas mon « ami » dans l'autre ruelle... la pauvre, encore si inexpérimentée.

    J'avoue que si je ne me savais pas en compagnie d'autres chasseurs et même sachant à quel « créature » j'avais affaire, j'aurais été tenté de baisser ma garde..

    Quand elle m'avoua être sous mon « charme » et feint de m’entraîner dans une petite alcôve, je su que c'était le bon moment.

    Son premier baiser flatta mon égo de manière fort agréable puis...lorsqu'elle approcha ses lèvres de mon cou, doucement, d'un murmure j'ai alors commencé mon incantation.

    La « belle » fut surprise lorsqu'elle tenta de plonger ses crocs dans ma chaire d'être génée dans son action par mon « collier » anti morsure, fort peu confortable mais brillamment pensé que m'avait caché mon « collaborateur » sous mon col que j'avais choisit haut pour le dissimuler.

    A peine eut elle compris qu'elle bondit en arrière, mais se fut son dernier geste, tendant mon bras vers elle, le sort parti et l'immobilisa , elle était comme paralysée par une fine couche d'énergie électrique.

    Ses yeux s’emplirent d'une peur sans nom.
    Et la mon « associé » sorti de l'ombre, l'impérial s'approcha de la jeune femme et fit tomber sa capuche.

    La jeune femme reconnu alors l'homme qui avait tué celui qui était responsable de son état quelques mois plus tôt.

    - Vous...dit elle simplement, la voix tremblotante... Pitié... pitié, je veux vivre.

    Cet homme dur et froid sorti un pieu, le planta en plein cœur de la jeune femme, sans dire un mot, le visage inexpressif...
    Puis, celle ci tombant à genoux, des larmes de sang coulant sur ses joues ne vit même pas la lame du « chasseur » qui sans concession vint faire rouler sa tête au sol...
    Puis, après quelques secondes, alors que mon « collègue » secoua sa lame pour en faire gicler le sang, elle se transforma en cendres... il ne restait que sa belle robe, maculée...

    Il me regarda et me remercia, je suppose de ma collaboration d'un hochement de tête puis commença à s'éloigner. Je ne pu m’empêcher de lui demander deux petites choses.

    - Était ce nécessaire pour celle ci ? Elle ne semblait pas mauvaise ? Et...

    L'impérial s'immobilisa, me tournant toujours le dos et se contenta de répondre :

    - Elle voulait vivre, mais cela n'était plus possible pour elle. Elle est morte sans qu'elle ne le sut il y a des mois, je ne pouvais que lui accorder une vraie mort rapide. Puisse Stendarr avoir pitié de son âme. Sa Prochaine vie sera je l'espère meilleure.

    Sa voix était grave, mais il semblait n'éprouver aucune fierté à avoir fait cela, c'était un soldat, un professionnel, il faisait son devoir sans y mêler les sentiments.

    Puis il termina par un dernier mot avait de disparaître dans une autre ruelle.

    - Molag Bal avait son âme, nous l'avons libérée. C'est justement quand le mal absolu se sert de l’innocence pour cacher la plus absolue des noirceurs qu'il faut se rappeler nos convictions, de pourquoi nous faisons ce que nous faisons et qu'il ne faut pas tolérer le moindre écart. Qu'elle soit en paix maintenant.

    - Starvius !


    Je l'ai appelé pour continuer cette discussion mais le voyant continuer à s'éloigner, je me suis donc décidé à le suivre.
    Et c'est ainsi que je fis la connaissance de Siegvald Starvius, mon seigneur que je sert encore aujourd'hui.
    Je me demande encore... si je n'aurais pas préféré ne jamais le croiser, même si c'est maintenant une personne que j'admire énormément, car cette histoire... ne fut le début que de maintes autres... qui ma valurent pas mal d'ennuis, de cicatrices et de peurs !

    Mais cela sera tout pour ce soir, gardons en pour le prochain écrit mes petits lecteurs.
  • Siegvald
    Siegvald
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    2E 582
    27 Soirétoile
    Marbruk, Prasin


    Rapport détaillé de l'Agent Esteno
    à
    Hautes autorités du Thalmor en présence dans la région de Marbruk, Prasin.


    Monseigneur,

    Comme vous nous l'avez ordonné, nous avons effectué durant ces dernières semaines une surveillance constante et discrète de l'humain Colovien connu sous le nom de Siegvald Starvius afin de déterminer ses allégeances et surtout d'identifier les menaces qu'il pourrait faire peser sur les intérêts souverains du domaine Aldméri afin de les neutraliser avant qu'elles ne soient mis en pratique.

    Il est à noté que la mise sous surveillance, effectuée par certains de nos agents locaux les plus talentueux s'est passée sans la moindre anicroche. L'humain ne s'est visiblement pas douté un seul instant qu'il était suivi, ses conversations écoutées, ses lettres interceptées et déchiffrées, le moindre de ses gestes analysé.

    De cette observation rigoureuse il en ressort que Starvius semble être ce qu'il prétend, un pèlerin du divin Stendarr qui parcours le monde afin d'en bannir les monstruosités au nom de son dieu. Il semble s’atteler à cette tâche avec une ferveur certaine et ne semble pas motivé par le gain d'une quelconque récompense qu'elle soit sous forme pécuniaire ou de faveurs.

    Il semble être aussi prompt à aider la noblesse que les gens du petit peuple, le tout avec un unique sens du devoir.

    Depuis qu'il est présent sur les terres d'Auridia et de Prasin, il appert qu'il à été impliqué dans plusieurs « chasses » ou « traques » comme il appelle la chose d' « engeances du mal ». ( Nous noterons donc qu'il à mis hors d état de nuire ou participé à mettre hors d'état de nuire des créatures des genres suivants : Esprits revenants, Loup-Garous, Vampire, Lucereine ou entité assimilée, Daedra de type Atronach... )

    L'homme semble être capable dans certains cas uniquement, quand l'accomplissement de ce qu'il pense être une sainte mission en dépend, de faire preuve d'un zèle assez important ( Il n'hésitera pas à tuer, torturer ou causer des dégâts collatéraux ) si il estime que le mal ainsi engendré est de moindre envergure que le mal supprimé de par ce fait. Il semble toutefois ce tenir à un code de conduite très stricte qui évite de céder à ce genre de fanatisme de manière dommageable.

    Il n'a été à aucun moment possible de lui imputer un comportement clairement nuisible aux intérêts du Thalmor ou plus généralement du Domaine.

    Il à même été établi qu'il semble s'être clairement rapproché d'un groupe œuvrant clairement pour nos intérêts ( Celui mené par la Jaqspur Moregan Prestombre ).

    En conclusion,

    Nous pouvons dire que l'Impérial Siegvald Starvius ne représente pas actuellement une menace, que sa présence sur nos terres peut être tolérée et qu'il peut se mouvoir librement afin de faire ce qu'il prétend faire, cela soulagera nos effectifs qui n'auront de facto pas besoin de mobiliser leurs ressources sur ces problèmes.

    Si d'aventure il devenait un problème de nature quelconque il serait toujours temps d'y remédier par tout moyen approprié, après tout, il ne s'agit que d'un simple Men.

    Agent E.
  • Siegvald
    Siegvald
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    Récits du Traqueur – Volume I
    --- Blackdoor et le gantelet des péchés ---

    Par S.Starvius, croisé de Stendarr

    Chaque homme, qu'il soit humain, mer ou quelque autre race que ce soit à en lui une part d'obscurité, nous sommes imparfaits de nature.

    Il est effrayant de considérer que certains sont passés maîtres dans l'art d'utiliser ces parcelles de ténèbres qui gisent dans nos âmes contre nous.

    L'un de ces individus fut le pire adversaire que j'ai eu à affronter de toutes mes traques. Je peux me vanter d'être un dur à cuir, mais devant lui, comme tous mes camarades, j'ai tremblé et j'ai senti mon âme être en danger.

    Son nom est Khain Blackdoor.

    Il est né il y à fort longtemps sur l'île de Vvardenfell, en Morrowind. Ce dunmer fut l'un des plus grand partisan du Tribunal en son temps, Grand Ordonnateur, rependant la justice au nom de ces derniers partout dans la province Dunmer.

    Il traqua de part ses prérogatives un sombre culte connu sous le nom des «  Maîtres des péchés », un culte Daedrique idolâtrant un artefact d' Oblivion aux terrifiantes propriétés : Le gantelet des sept.
    Ce sombre objet à été créer lors de la première ère par un sorcier extrêmement puissant et une goutte de sang de plusieurs princes Daedriques auraient été utilisées pour sa confection.

    Si son origine est troublante, ses pouvoirs le sont encore plus, il commande aux sept grands péchés qui gisent , sous une forme plus ou moins latente, au fond de chacun de nous :

    L’Orgueil, la Colère, l'Envie, l'Avarice, la Gourmandise, la Paresse et la Luxure.

    A moins d'être un parfait saint, ce qui n'est le cas que de très rares élus en Nirn, et pas le mien cela est certain, le possesseur de cette relique pourra exploiter avec une étonnante facilité la moindre faiblesse de votre esprit et la retourner contre vous.

    Les Orgueilleux se jette au combat au mépris de leur propre sécurité dans d'improbables assaut suicides. Les Colériques déclenchent des conflits qui ne causeront que leurs ruines. Les Envieux seront prêt à trahir leurs proches et amis pour obtenir ce qu'ils désirent... et les autres déclinaisons sont innombrables.

    De nos jours, la secte n'existe plus mais Blackdoor grisé par les pouvoirs de l'artefact ne l'a jamais détruit comme il aurait du le faire, il s'en est emparé et à fait sien son incroyable pouvoir.

    Poussé par les péchés il s'est ensuite mis en tête d'obtenir encore plus de pouvoir. Sa mégalomanie le poussa à chercher a transcendant son statut de mortel, ne pouvant y parvenir de manière naturelle, il se tourna vers les puissances d' Oblivion pour obtenir ce qu'il pensait lui revenir de droit.

    Il accomplit pour eux des actes d'une telle ignominie que je ne saurais les narrer en détails ici. Disons que parmi eux nous trouvons le génocide, le meurtre, l'adultère, le pillage, la profanation...
    Tout cela s'étendant sur plus de quinze longues années ou les « gens comme nous » l'avons pourchassés à travers tout Tamriel.

    Il pensait avoir atteint son but, obtenir la même immortalité que les Daedras en devenant l'un d'eux.
    Mais les Daedras sont des êtres fourbes, manipulateurs et menteurs...
    Ils lui tournèrent le dos au dernier moment, et j'ai pu lui plonger ma lame en plein cœur.

    Quatre équipe de traqueurs ont du s'unir pour le vaincre et par chance ou peut être est une malédiction, j'ai été le seul survivant de l'attaque finale contre le quartier général du sorcier des péchés. Et aujourd'hui, cinq ans plus tard, je cauchemarde encore de ce que j'ai pu voir, entendre et ressentir la bas.

    Des rumeurs prétendent qu'aujourd'hui Blackdoor serait revenu d'entre les morts et massacre les traqueurs les uns après les autres, je suis bien loin de lui à Prasin...

    Mais suis je à l'abri indéfiniment ?

    Je n'en suis pas sur.

    La seule chose qui me réconforte c'est qu'ici je ne suis pas seul, Moregan et les autres sont compétents et je sais que je ne livrerais pas ce combat seul, s'il doit avoir lieu.

    Si un jour vous devez l'affronter, priez vos dieux de veiller sur votre âme, car vivre ou mourir n'est qu'un problème de moindre importance quand on affronte Khain Blackdoor.

    S.STARVIUS

    Edited by Siegvald on 7 janvier 2015 12:03
  • Siegvald
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    Récits du Traqueur – Volume I
    --- Le retour du démon ---

    Par S.Starvius, croisé de Stendarr

    Je disais dans ma précédente entrée à ces registres que je ne livrerais pas ce combat seul, visiblement, j'avais tord...
    Une série d’événement plus ou moins prévisibles ( que je ne relaterais pas ici pour éviter de me disperser ) ont fait que j'ai du m'isoler, afin de protéger ces gens que mine de rien j'ai fini par apprécier.

    Pour faire cour Blackdoor m'a retrouvé, même à Prasin ou je pensais être à l'abri et j'en ai appris plus sur son sinistre projet.

    Il semblerait que j'ai l'  « infini honneur » d'avoir pour vocation selon le sinistre personnage de servir de corps d' accueil pour compenser , comme si cela était un simple dédommagement à la perte de sa véritable enveloppe charnelle.
    Il pourrait avoir n'importe qui d'autres ( et il ne semble pas se gêner pour changer souvent de corps, transférant sa « pierre noire » d'un corps à l'autre pour en prendre le contrôle et modulant ainsi son apparence, ce qui rend son identification et son suivi encore plus ardu ), mais sa vengeance lui dicte de s'en prendre à ma personne.

    Il est à noter que sa puissance ne semble pas avoir décrue malgré la « mort » qui lui a été infligé lors de notre dernier affrontement. Il à su avec une aisance déconcertante neutraliser Moregan, malgré ses talents de Jaqspur et moi même, en même temps et sans sembler plus incommodé que cela de nos tentatives de lui résister.

    J'ai bien cru que le cœur de la bosmer allait rompre sous l'effet des maléfices du nécromant, tandis que toute la puissance de mes muscles et de ma foi ne me furent de la moindre aide pour me libérer de son emprise.

    Une telle puissance... à y repenser encore aujourd'hui, cela m'effraie. Le ciel lui même s'était teint de gris et de noir sous l'effet des sorts ennemis, les oiseaux étaient tombés, morts, au sol comme frappés par un sombre pouvoir s'attaquant à la vie elle même... volant ce privilège à Arkay.

    Nous devons notre survie qu'a l'intervention de la Trameuse Legryn qui à l'aide de ses pairs parvint à repousser l'ennemi, sans le vaincre toutefois, profitant de cette force que lui fourni « le vert », bien que je n'y comprends pas toujours grand chose à cette entité, au val boisé pour prendre l'avantage.

    C'est avec leur aide que nous avons fuit vers Auridia ou je me suis fait assisté des autorités locales, attirant l'attention de l'Altmer Selenios pour m'assurer de disposer des ressources nécessaires à la préparation de la riposte, car Blackdoor n'en resterait pas la, c'était une certitude.

    Les trois mois qui suivirent furent...déroutant, d'abord par mon mode de vie, mon ennemi pouvant assumer les traits de n'importe quel individu, je me suis isolé dans une petite tente sur la plage de Gardeciel, protégé des regards par le relief escarpé des blocs rocheux donnant sur l'océan.

    Puis un jour, alors que ramenais le fruit de ma pêche au camp après une soirée des plus calmes, une forte odeur de sang attira mon attention, j'ai alors fait un détour pour m'assurer que l'emplacement était vide de tout danger, et hélas, je suis tombé sur la patrouille du Thalmor qui faisait quotidiennement sa patrouille le long de la cote mais... moins en forme que d'habitude, on leur avait extrait le cœur, et au vu du rictus final sur leurs visages , de leur vivant j'imagine.
    Il était la...

    Il avait cette fois ci l'apparence d'un Khajiit aux poils gris et son regard était fixé sur moi avec une sorte de... satisfaction malsaine dans les yeux...
    De notre rapide échange, il semblait effectivement heureux de m'avoir retrouvé et était toujours fermement motivé à faire sien mon enveloppe charnelle.

    Alors que j'invoquais le pouvoir de Stendarr pour lutter encore une fois contre cet être abject, je suppose que j'ai alors reçu un violent coup à la base de nuque et j'ai alors perdu connaissance...
    Je ne vous cache pas ma surprise de m'être réveillé, certes entravé de chaînes mais en vie dans une sorte d' autel à la gloire d'Oblivion...

    Et en présence de plusieurs de mes « amis » d'autrefois, transformés en serviteurs mort vivant... ils étaient presque tous la, Jack, S'mar, William, Tourne-Lames....
    Leurs teints étaient d'une pâleur livide et leurs yeux blanc et vides de toutes émotions. J'ai alors senti une rage incommensurable monter en moi à la vue de ce simulacre de vie … qui me frappait en plein cœur, comme la lame que j'avais planté dans celui de Blackdoor il y' a plusieurs années.

    Il voulait me faire souffrir.

    Et il y parvenait à merveille, avant même la moindre torture physique.

    Et ce n'était qu'un début, je l'ai alors vu s'approcher de moi lentement, en compagnie... que les divins veillent sur mon âme, de mon ancienne épouse, Isabelle, que je pensais morte depuis toutes ces années maintenant... elle avait un regard triste et pleins de reproches à la foi. Un regard qui semblait signifier « Tu m'as trahis ». Du moins c'est ainsi que je l'ai compris.

    Au moins semblait elle en vie, véritablement, contrairement à nos anciens camarades...
    Mais maintenant, avec du recul, j'aurais préféré qu'elle soit morte ce jour la au moulin.

    Elle s'approcha donc avec lui, portant un coffre dans ses mains, le nécromant souriait comme un diable...

    Et ce mélange de peur et de colère fit à nouveau surface, j'étais la, à sa merci, enchaîné, je ne sais ou, entouré des cadavres réanimés de mes anciens amis, d'une compagne que je pensais morte depuis des années et du pire adversaire que j'avais jamais rencontré...

    La c'est moi qui aurait préféré être mort tout simplement...

    Mais ce qui suivit sera l'objet d'un autre chapitre de ces pages, car maintenant, à y repenser je ne me sent pas bien du tout et j'ai besoin de repos... et d'un peu d'alcool peut être.

    S.STARVIUS

    Edited by Siegvald on 30 mars 2015 6:15
  • Siegvald
    Siegvald
    ✭✭✭
    Récits du Traqueur – Volume II
    --- Le trafiquant d'âmes ---

    Par S.Starvius, croisé de Stendarr

    Votre sainteté.
    Nous l'avons retrouvé.

    C'était un criminel,
    C'était un hérétique,
    C'était un ennemi de la lumière,
    Je vous le confirme par ce rapport.

    L' Argonien connu sous le nom de Mekhal Voix-d'ombre était sous surveillance depuis plusieurs semaines par nos agents du Marais noir.
    Sa perfidie et son allégeance envers de sombres maîtres Daedriques avait été prouvé et l'ordonnance de purification que vous avez émis à été appliqué.

    Pour ma première mission depuis les événements.. troublants du domaine, j'avoue m'être rapidement senti à l'aise, enfin reprendre la traque, faire ce que je sais faire de mieux, quel plaisir. Je remercie l’archevêque de m'avoir déclaré apte à des assignations de terrain aussi rapidement.

    L'homme lézard capturait des gens dont il savait qu'il briserait l'âme facilement ( enfants, personnes diminuées, vieillards ) pour extraire ces dernières et les enfermer dans des pierres d'âme noires et les envoyer en Cyrodiil, je n'ai hélas pu déterminer avec précision qui sont ses clients, ils sont très prudents et ont rapidement fait d'effacer toute traces de transactions avec Mekhal à chaque fois.

    Je l'ai retrouvé un peu fortuitement en laissant traîner mes oreilles au meilleur endroit pour entendre les dernières rumeurs du moment, à la taverne du coin. Le nom de l'établissement était la flasque d'ébène... je la mentionne car une impériale qui à servit les armées de Mannimarco semble le fréquenter, son nom est faustine, mais elle semble s'être repentie et ne devrait pas nécessiter d'action de notre part, je serais toutefois vigilent à son cas quelques temps... au cas ou.

    Mekhal aurait enlevé dans le quartier pauvre de la ville un enfant dunmer et la rumeur m'a vite rejoint à la taverne, la piste étant assez chaude, j'ai pu remonter a son repaire...

    Je vous assure mon seigneur qu'entendre les voix plaintives d'enfants émanant de ces pierres est une expérience des plus déplaisantes... et sinistre. Heureusement que mes nouvelles « facultés » me permettent de ne plus être soumis au joug de mes émotions car au vu des réactions de Kharlson , qui est lui même père, j'aurais pu perdre mon sang froid.

    Il à sûrement fait une sorte de transfert sur lui même.

    Je suggère d'ailleurs sa mise au repos quelques temps, qu'il récupère de ce traumatisme, le garder avec moi sur le terrain alors qu'il n'est pas à son plein potentiel pourrait finir par causer quelques complications.

    Il à exécuté l'argonien, lorsque celui ci avoua aimer entendre crier ses victimes avant que je n'ai eu le temps de lui arracher lors de son « interrogatoire » des informations sur ses alliances Cyrodiiliques.

    Le corps a ensuite été jeté à la mer.

    Je compte sur la solidarité relative des elfes noirs et des argoniens, combiné au statut connu de criminel de l'intéressé pour que la garde locale classe l'affaire sans trop enquêter.

    Il serait ennuyeux bien que non tragique de devoir se justifier la dessus.

    Que Stendarr veille sur vous votre sainteté.

    Croisé Starvius S.
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