Les Récits des Morts - Entrez vos participations ici

ZOS_MichaelServotte
ZOS_MichaelServotte
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Vous avez sans doute déjà entendu l’histoire vraie de Sorion, le ménestrel perdu. Mais la scène macabre entourant sa disparition était trop belle pour passer à côté de l’occasion d’en faire le sujet de ce nouveau concours Récits des Morts ! Inventez la genèse de cette rencontre avec la mort, et vous pourriez gagner de superbes lots !

Inspirez-vous de la capture d’écran ci-dessous pour créer votre propre fiction (en 500 mots ou moins) décrivant ce qui s’est passé. Vous pouvez écrire une histoire courte, une entrée de journal ou tout autre texte de fiction. Si vous êtes satisfait(e) de votre création, postez-la dans ce fil de discussion, créé spécialement pour recevoir vos participations.

Nous accepterons les participations dès aujourd’hui, le 16 février, et le concours se conclura samedi le 20 février à 5h59 (heure de Paris). Si vous faites partie des trois gagnants, vous recevrez un bon d’achat de 25 $ à valoir sur la boutique Bethesda Store et le t-shirt ESO de votre choix !

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Pour plus d’information, lisez les règles complètes du concours.

Bonne chance à toutes et tous !
Michaël Servotte
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Staff Post
  • Goyah
    Goyah
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    Il était une fois, dans une habitation perdue au coeur de la forêt de Falkreath, un homme aussi mauvais (voir plus) que le Seigneur de la Corruption et plus fou que le Seigneur de la Folie. C'était un sombre personnage du nom Pezelwick, les traces de ses origines sont floues, un Bréton disait-on, qui par un chagrin d'amour aurait perdu la raison.

    Nombreux aventuriers,voyageurs et troubadours avaient tout bonnement disparu sans jamais redonner de nouvelles, en essayant de chasser le vieil homme. Car oui il était connu et recherché, bien que personne ne sache à quoi il ressemblait.

    Vous connaissez peut être Sorion, ce chanteur des temps anciens, voguant de villages en villages propageant la bonne humeur! Curieux de pouvoir répandre de nouveaux chants, il parti à la recherche du vieil homme. Mais il n'était pas si stupide, ayant connaissance de la disparition de ses aînés aussi curieux qu'il ne l'était, il pris avec lui une potion de vieillesse, qu'une drôle de dame lui avait échangé contre la prestation d'un chant sur un certain Enfant de Dragon ( une certaine Delphine parait t'il). "Si la fiole se brise, tous ceux dans le rayon d'action de la fumée produite, se verront vieillir de 30 années".

    Connaissant la réputation de l'homme qu'il cherchait, il se disait que si les choses tournaient mal il la briserai, quitte à prendre 30 ans, le vieil homme en revanche mourrait surement instantanément, et quel histoire à conter!. Après des heures de marche il trouvât enfin la cabane, sans aucune forme de courtoisie il donna un grand coup de pied dans la porte qui s'effondra et le spectacle qu'il aperçu à l'intérieur lui fit perdre les mots.

    Le vieil homme assis sur une chaise tenant la tête d'un homme, a son coté un cadavre sur une chaise, et sur les étagère des têtes coupées alignées soigneusement. Un caisse émit un craquement, Sorion paniqua lâcha la fiole.

    Des années plus tard, un aventurier trouva la cabane et un tas d'os et de squelette dans la pièce, en entrant il marcha sur du verre, il se pencha car un des fragments portait une étiquette : "Potion des 300 ans".

    Sorion malgré ses nombreux talents n'avait jamais appris à lire..
    Edited by Goyah on 18 février 2015 2:10
  • Coqualier
    Coqualier
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    "Non, je vous assure, Lucius ! Cela ne possède pas le charisme neccessaire à ma grandeur !"

    Rajouta Ostarand. Qui bougeait légèrement le bras de l'un des squelettes assit sur sa chaise. Ils étaient nombreux dans la grotte, tous s'occupant de leurs affaires. Les murs de mousses étaient couvert de soie et de toile, alors que les saltimbanques répètaient sans cesse les mouvements qu'ils joueraient lors de leurs prochaines scènes. Une khajiit s'approcha, et d'un air déconfite, passa sa main sur sa figure en détaillant le Bosmer. Ostarand riait doucement, c'était ce qu'il faisait légèrement quand il avait le ventre plein.

    "Regarde, regarde ! Ne sont-ils pas merveilleux ? Lucius trouve enfin sa voix dans la prise de position !"

    Un grognement en réponse de la Khajiit, qui retourna aïguisé ses couteux non loin. Alors que le Bosmer dédeigneux souffla du nez. Elle ne comprenait pas sa manière d'utiliser les os des vaincus. C'est vrai, pourquoi en faire des flèches si l'on peut les reconstituer et en faire des oeuvres d'eux même ? Il ajusta légèrement le bras des restes de ce soldat Impérial,"Lucius", puis une corne résonna.

    Le nordique dirigeant la troupe de saltimbanque fit de grand geste, alors que tous finissaient de sortir de la caverne dans les grognements et le tintamarre des affaires transformés par les bras fatigués des artistes. Ostarand mit un crâne dans la main de son "ami" Lucius, et s'en alla en chantonna.

    "Être ou ne pas être, tel est ce squeletton !"
    Edited by Coqualier on 16 février 2015 11:17
  • Bumblebee
    Bumblebee
    Soul Shriven
    N'etant pas un Grand conteur je dirais vu la tête des squelettes qui sont mort de Rire ^^
  • vvarderen
    vvarderen
    ✭✭✭
    Sheogorath prit d'ennui porta son regard une fois de plus en Tamriel. Désireux de passer une soirée à rire du malheur et du tourment des vivants, il cherchait une occasion de s'amuser une fois encore.

    "Quel divertissement pour ma personne? Y a t-il donc personne!!?"

    Voyant ce brave Sorion, dont il ne supportait pas le timbre de sa voix, vit en cette occasion un moyen distrayant de faire taire le ménestrel une bonne fois pour toute, et pourquoi pas de le transformer en objet... musical!

    "Oui, rions mon ami, rions à en perdre la vie" chatonnait joyeusement le dieu fou. "Le manipulateur, manipuler ! hohoho Oui je le déteste tellement avec amour !"

    Sorion ce soir là donnait une représentation à titre privé à des amis. Voulant être à la hauteur, il s'était entraîné toute la journée. Ce zèle irritait au plus haut point le Deadra.

    "Siffle beau merle, siffle et chante, je te ferai danser et lorsque tu penseras être l'acteur tu ne seras que le jouet...".

    Sheogorath commença à pénétrer l'esprit de Sorion qui se mit à faire le troubadour, puis le clown de cirque. Mais chaque note qu'il faisait entraînait ses comparses dans le délirium, jardin secret du Fol.

    Le talentueux se fit marionnette et par sa voix, manipula l'assemblée. Dans un orgie de rire et de sang, les invités commencèrent à le mutiler. La voix de Sorion le talentueux était tel le chant des sirènes, mystifiant et possédant. La joie été en réalité folie, le dieu Fou prit dans le jeu accéléra la chose. Sorion déchiqueté dans des fous rires, chantait les louages de la démence et petit à petit se transformait en instrument de musique. Car tel est la volonté du dieu Dément. Cette blague de mauvais ton – « De mauvais ton ! hahaha mon ami vous êtes aussi rigolo que moi ! Nous nous comprennons! Comprennez donc que je vous tuerai aussi, mais entre amis!» - fit mourir le premier invité, incapable de reprendre sa respiration.

    Ainsi, du corps il ne restait que la tête, laquelle jouait un instant les maracasses avant que le dernier des invités ne la ramasse et se posa sur sa chaise, tout en gloussant et pleurant de rire.

    La tête du malheureux ménestrel à qui l'on mimait des chants et à laquelle la magie de Sheogorath entretenait la voix, faisant de drôles jeux de paroles, fit mourir de rire le dernier des invités.

    "Sa voix arrchait sévère quand même hahaha." S'esclaffa le Dieu Fou.
    Edited by vvarderen on 17 février 2015 11:24
    L'exception ne confirme pas la règle : elle la remet en cause.
    Tout comme le Mieux est l'ennemi du Bien, l'Exception est l'ennemi de la Règle générale.

    Faire de l'Exception une règle, c'est bafouer la Règle. Ainsi, si l'Exception est d'être un Héro, si tout le monde est un Héro, alors personne ne l'est en réalité.
  • Maxinace
    Maxinace
    ✭✭✭
    Les deux hommes s'installèrent tranquillement, Sorion entreprit une écriture sur son parchemin et parla à son fidèle ami prêt de lui:

    - Dites-moi mon cher William ? Qu'est-ce sera le sujet de notre prochain succès ?

    Son ami répondant donc maintenant au nom de William prit un air pensif, farfouilla dans son crane chauve une réponse exemplaire pour son cher ami et collègue.

    - Hum... Pourquoi pas une histoire dramatique ? Un couple menacés par leur famille respective ?

    - HA ! Une bien drôle d'idée mon cher, quelque chose d'autre ?

    - Hum... Peut être un général d'une armée et une reine amant ? menacés par le roi du Général ?

    - Voyons cher amis... La tragédie frappe notre bon pays plus que de raison ! Trouvez-nous en une autre !


    Ce cher William grimaça devant les dires de son ami et chercha une autre idée.

    - Une œuvre historique alors ? Pourquoi pas un roi ? Où même l'un de nos anciens empereur ?

    - Et lequel ? Trop de différences et déjà souvent exploités... Vous n'auriez pas une autre idée ?


    Ce cher William réfléchissait et ramassa ce qui lui passe sous son seul bras valide.

    - Peut être une histoire ? Un prince exilés qui reviens afin de faire régner l'ordre et la justice ?

    - Fort bien ! Et comment s'appellerai ce fameux prince ?


    William réfléchissait un instant, regardant le crane qu'il venait de ramassé.

    - Tel'mah...


    Les deux hommes étouffèrent dans un rire qui ne pouvaient interrompre, ils rirent encore et encore.... Encore et encore...



    Et lorsque vous lirez ce parchemin... Vous ne lirez qu'une phrase:

    Alors ? Qu'elle est la question ?

    Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !

    Richard III (Shakespeare)
  • Capitaine_Stryke
    Capitaine_Stryke
    Soul Shriven
    Tout s'est déroulé par une belle nuit de printemps, une nuit si fraîche et pleine de paix que rien n'aurait dû la troubler : la pâle gloire des étoiles baignait le toit du monde de mille reflets scintillants, rendant la montagne plus riche que n'importe quel souverain des hommes - et les plaines de Bordeciel résonnaient du choeur ininterrompu des cent vents du Nord qu'elles abritent encore aujourd'hui.

    Jusqu'à ce qu'un chant ne se distingue dans cette mélodie du Septentrion. Un chant, qui fit s'élever des mots n'ayant jamais été façonnés pour jaillir d'une gorge humaine ; un chant qui, sans respect ni pudeur pour les lois de l'univers, viola la réalité ainsi qu'on peut profaner un sanctuaire. Car nombreux sont les mages de Nirn à s'être interrogés sur la nature du matériau de la réalité... Mais combien se sont jamais demandés sa véritable raison d'être ?

    Quatre. Quatre sorciers au faîte de leur pouvoir et de leur renommée, un représentant de presque chaque école de la magie : l'Altération, la Destruction, la Guérison et l'Illusion. Tous s'étaient soumis un jour devant cet ultime tourment de l'âme : pourquoi la réalité de notre monde existe-t-elle ? Et qui, en vérité, aurait mieux pu détenir une telle réponse que ceux-là même qui sont l'antithèse de la réalité et n'ont pas participé à sa création ?

    Ainsi chantèrent-ils afin de convoquer les Daedras, les habitants d'au-delà du Voile.
    Un habitant d'Oblivion entendit la supplique des quatre mages, et par cruauté il vint y répondre. Il vint, prêt à exaucer le voeu des sorciers afin d'en tirer la pleine douleur, ainsi qu'on extrait toute sa sève d'un jeune arbrisseau ou son sang d'un coeur imprudent.

    « A toi, Daedra qui n'est pas de la réalité de Nirn, sais-tu pourquoi elle se tient parmi Oblivion et Aetherius ? » s'enquit avidement la congrégation à l'apparition de leur hôte.

    Et celui-ci d'agiter un docte index, répondant d'un ton suave.

    « Je vous dirais ce que je sais d'où vous vous tenez, lorsque vous m'avouerez ce que vous savez de là d'où je viens. »
    « Tes pas viennent du royaume d'Oblivion » affirmèrent-ils en choeur, bouffis de suffisance. « Ce sont là les fiefs dispersés des Princes Daedras, qui sont autant de prisons pour les mortels. Dis-nous ce que tu sais de la réalité ! »
    « Voici ce que j'en sais : votre précieuse réalité est l'ancienne prison des dieux, l'exil traîtreux des immortels. Elle fut bâtie comme on forge des chaînes, et à vous qui êtes avides d'au-delà et de l'affranchissement qu'offre la magie, je dis ceci : si le divin fut jadis ici enfermé, comment l'humain pourrait bien un jour s'en échapper ? »

    Et le Daedra éclata d'un rire sauvage, tendant la main vers ses interlocuteurs : ses doigts se refermèrent lentement, un à un - et un à un aussi il arracha l'espérance de ceux-là qui l'avaient invoqué, n'en laissant que des coquilles désespérées avant de disparaître dans la nuit.
    Edited by Capitaine_Stryke on 18 février 2015 2:56
  • Vatiisil
    Vatiisil
    Soul Shriven
    Sorion le ménestrel était connu de tout Cyrodiil, animant les tavernes et divertissant les passants avec ses récits. Après quelques jours passés à Bruma, il décida de partir vers le sud. Se joignant à une caravane de marchands khajiits, il rencontra Do'srada, jeune guerrier chargé de l'escorte. Lors du dernier soir, alors que les marchands somnolaient, perdus dans les vapeurs de Skooma, le guerrier s'approcha de Sorion :

    - «  Do'srada t'apprécie. Il voudrait que tu l'accompagnes à une soirée à laquelle il est invité, lors de la prochaine lune. Un grand magicien. Une belle maison, près de la Cité Impériale.»

    Sorion ne se fit pas attendre. L'occasion rêvée de récolter quelques pièces d'or ! Lui qui pensait dormir encore dans une de ces auberges miteuses !

    Il se rendit donc au lieu en question, la lune suivante. Do'srada n'avait pas menti : c'était une villa qui se présentait devant lui. Il se pressa vers la porte. Un vieil homme lui ouvrit.

    - «  Ah, maître Sorion, nous n'attendions plus que vous ! ». Il se retourna et s'engagea dans un couloir. « Vous m'excuserez, nos convives ne vous ont pas attendu pour profiter des boissons ! »

    Ils entrèrent dans une petite pièce, richement décorée. Do'srada était assis sur une chaise, le regard vide. A ses côtés, un jeune marionnettiste s'amusait avec une tête de poupée dont il actionnait les mécanismes afin d'ouvrir et fermer sa bouche, inlassablement. En effet, l'alcool devait avoir coulé à flot, bien qu'il ne voyait aucun verre ou aucune bouteille. Seulement une étagère sur laquelle reposaient des têtes de poupée, un mannequin affublé d'un costume et un siège dans lequel le vieil homme s'installa. Finalement, il était bien en ***.
    Il commença par une histoire cocasse, qui suscita des éclats de rire chez son hôte, mais ne provoqua aucune réaction chez les deux autres invités. Il enchaîna sur un conte épique, l'aventure d'Olaf le Borgne. Il fut complimenté par le vieillard alors que Do'srada et le marionnettiste restaient pantois. Il raconta donc l'histoire du Dwemer à neuf jambes, sa meilleure ! L'hôte s'en délecta. Les deux autres ne bronchèrent même pas. C'en est assez, Sorion était vexé. Il demanda l'autorisation de se retirer.

    « Je crains de ne pouvoir vous laisser partir. Voyez vous, je n'ai jamais autant ri depuis des millénaires. Vous allez donc rester, et nous écouterons tous ensemble vos histoires.. Jusqu'à ce que nos os tombent en poussière ! »

    Sorion prit peur, mais il était trop tard. Déjà, la peau tombait sur le visage de Do'srada, révélant un squelette. Ce qu'il avait prit pour des têtes de poupée n'était que des crânes vides. Aussi vides que celui du marionnettiste. La maison révélait son vrai visage, une demeure abandonnée. Il sentit la vie le quitter. Sa peau partait en lambeaux. Il n'eut le temps que de voir le visage d'une liche, éclatant d'un rire macabre, avant de sombrer dans les ténèbres...
  • alexsuper67
    Au temps des dragons et des récits, on raconte une vieille histoire légendaire. Cette apologie se passe dans une profonde forêt noir et épaisse perdu de Tamriel. Au cœur de ses bois étrange vivait deux jeunes sœurs d'une grande beauté. On raconte que ces jeunes femmes pour survivre dans ces bois où nul ne va, doivent attirer dans leur repaire de jeunes aventuriers au cœur émérite.

    Alors qu'un soir de lune rouge, un petit groupe de mercenaires en quête d'or tombèrent sur une étrange maisonnette à l'allure bien farouche. Le groupe s'approcha et entendit des voix de femme murmurer à l'intérieur de celle-ci. Ils pensaient que ce serais facile de pénétrais dans ce domaine et de s'accaparer de ses biens.

    Le groupe entra sans se soucier de ce qui trouverait à l'intérieur. Ils aperçurent deux jeunes femmes à la beauté incomparable, elles se ressemblaient presque, elles étaient de taille moyenne, fine et élancer. Le groupe fut surpris de l'accueil chaleureux de ces ravissantes jeunes femmes.

    Apparemment elles attendaient du monde dans leur maisonnette, leur intérieur était chaleureux et il y faisait vivre. Les mercenaires étaient en confiance face à de telles réjouissances. Les sœurs invitèrent les jeunes hommes à les rejoindre à la table d'hôte. Les mercenaires acceptèrent volontiers et pensèrent les piliers plus tard. Quelques heures plus tard les mercenaires remarquèrent, qu’à l’instant où les rayons de la lune rouge frappèrent les sœurs celle-ci se changèrent en horrible monstre de la nuit. "Des vampires" hurla un des mercenaires mais c'était trop tard, ils étaient envoûtés. Sous leur contrôle, le groupe se fit manger un a un et leurs crânes étaient exposés sur l'étagère comme de vulgaire trophées de chasse des jeunes sœurs.

    Les deux femmes avaient remarqué un homme qui se différencier des autres, il était resté discret et silencieux tous au long de la soirée. Les sœurs s'approchèrent de celui-ci et découvrirent un homme à l'allure d'un prince, il était beau et élégant. Il se passa quelque chose chez les sœurs, elles tombèrent amoureuse de cet homme.

    On raconte que ces sœurs vampire ne purent résister à cet homme étrange, il était si charmeur. Les sœurs jalousent l'une envers l'autre lança un sort si puissant qu'il avait transformé leur maisonnette en tombeau. Avant de mourir l'une des sœurs arracha la tête de ce malheureux homme et le contemplât une dernière fois. Et mourut en le regardant.

    Des années durant la maison resta abandonner jusqu'au jour où un valeureux guerrier tomba nez à nez avec cette ruine et découvrit le macabre destin de cette maisonnette.
  • ZladKernefeu
    ZladKernefeu
    Soul Shriven
    Les problèmes de succession, Vous connaissez ?
    Je suis Raevan, petit fils de Sorion.
    Mon grand père, en plus de posséder une des plus belles voix de Tamriel, avait amassé une jolie fortune de ses prestations et de généreux donateurs anonymes (certainement des admiratrices aussi épouses que fanatiques du chanteur) mais tout est sous scellés à la banque de Daguefilante et le Directeur de la banque est intraitable :
    - Monsieur Raevan, je ne doute aucunement que vous soyez le digne successeur de Sorion, barde de son état, mais pour pouvoir toucher héritage, des rumeurs de simple disparition ne suffisent pas. Il nous faut une preuve attestant incontestablement le décès de votre grand père ! Si vous êtes en mesure de nous amener cette preuve, vous pourrez jouir des possessions que Sorion, votre parent, a déposé ici.

    J’avais désespérément besoin de cet argent pour fortifier mon entreprise de transport de marchandises qui périclitait de manière alarmante en cette période de guerre des Alliances. La guerre n’est pas profitable à tout le monde, voyez-vous.
    Aussi en sortant de la banque, je me mis en recherche de tout ce qui pouvait avoir trait à la vie de mon grand père… Je trouvai essentiellement des traces de textes et de chansons qu’il avait composés, passés déjà dans le patrimoine culturel, mais aucun élément sur ses pérégrinations.
    Par chance, à bibliothèque de la guilde des mages, je tombai sur le récit d’un aventurier, un certain Geoffroy Moingt, qui avait, selon son journal, croisé plusieurs fois le chemin de Sorion au point d’en devenir un de ses plus fidèles amis.
    Le petit livret de voyage se terminait par des aventures à Fangeombre, aux environs de Fort-Tempête.
    Peu réjoui à l’idée d’aller patauger dans les marais des écailleux, j’empruntai le plus solide de nos chevaux et je partis pour Fort-Tempête...
    Je vous fais grâce de mes interrogations infructueuses : tombant sur des gens ignorants, des gens peu cultivés, des gens racontant n’importe quoi pour se rendre intéressants, des gens qui ne connaissent de Sorion que ses chansons et qui vous les entonnent, séance tenante… J’avoue qu’au bout de 2 journées complètes d’enquête, je finis par baisser les bras.
    C’est au moment où j’allais tout laisser tomber qu’un « Psssst » attira mon attention.
    Un argonien se tenait accroupi à la sortie de la ville, étudiant deux crocodiles avec un regard prédateur, il était sale et avait un vieil arc ainsi qu’une paire de dagues sur un amure de cuir élimée.
    Quand je m’approchai de lui, sans me regarder, il me dit :
    - Je connais Sorion, je connais tout ici ; je suis chasseur. Si vous me donnez 100 pièces d’or je vous dis où se trouve le gars que vous cherchez. Si vous m’en donnez 300, je vous y amène et je vous protègerai des dangers des marais.
    N’étant pas aventurier par nature mais surtout trop heureux qu’enfin quelqu’un puisse me mener à mon grand père, je pris la deuxième option et avançai la somme de 150 pièces d’or en promettant le solde à destination.
    L’argonien se releva et partit en courant vers le sud en disant juste : « Suivez-moi ! »
    Au bout de 5 heures de marche ou de chevauchée sur des routes à peine entretenues, quelques combats contre des guêpes énormes et des crocodiles envahissants, les chausses trempées jusqu’au dessus des genoux, nous arrivâmes, mon guide et moi, en vue d’une grotte aménagée avec une cabane qui en fermait l’entrée et une esplanade de bois construire au dessus de l’eau devant la cabane.
    Mon guide m’invita au silence et à une approche la plus discrète et silencieuse que possible. Au couvert de plantes luxuriantes, nous pûmes approcher suffisamment pour voir 2 squelettes assis sur des chaises, sur l'esplanade, en pleine conversation… L’un d’eux tenait un crâne en main en disant à l’autre :
    - Et celui-ci, tu t’en souviens ?
    - Bien sûr, Sorion, c’est Gaetan, un dur à cuire, lui aussi.
    - Tu te souviens quand il a renversé les murailles du Bastion supernal près de Havre-Tempête ?
    - Oui, mais je me souviens surtout quand il a renversé sa choppe de bière sur mon plastron tout neuf parce qu’il avait trop bu le bougre !
    - Ha ha ! Gaetan était puissant mais il n’a pas duré aussi longtemps que nous.
    - Nous avons vécu et nous vivons encore… Qui peut en dire autant ?
    - On est les meilleurs Geoffroy, nous sommes les immortels !
    Et tous deux d’entonner un refrain joyeux :
    - Nous sommes les Immortels ! Nous sommes et nous serons quand d’autres ne seront plus. Pour profiter de la vie même quand elle s’arrête, pour profiter de tout, même de la mort !

    Un « Pssst » discret me ramena à la réalité. Mon guide me faisait signe de le suivre pour repartir. Quand nous fûmes hors de portée de voix des squelettes il me dit :
    - Voilà, vous avez vu Sorion et son ami Geoffroy. Je ne vous conseille pas d’aller les déranger, ils n’ont plus tout à fait leur raison et certains disent qu’il se nourrissent de chair humaine. Maintenant si vous le voulez je peux vous raccompagner à Fort-Tempête mais quelle que soit votre décision, il vaut mieux partir d’ici avant la nuit : les crocodiles sont plus sournois de nuit.
    - Mais alors mon grand père n’est pas vraiment mort c’est ça ?
    - Comme vous avez pu le voir. Je ne sais pas quelle malédiction les maintient dans cet état mais ces squelettes sont bien vivants.
    La mort dans l’âme je pris la décision :
    - Allons-nous en dans ce cas.

    C’est bien plus tard que j’ai entendu parler d’un artefact « la pierre de faciès squelettique » qui donne l’apparence d’un squelette. Et j’appris aussi que Kalh-le-Malicieux, le guide argonien, n’était de fait qu’un complice des deux joyeux farceurs, partageant avec eux ses revenus…
    Sorion était donc bien vivant, ainsi que Geoffroy, jouant tous deux une scène permanente de deux squelettes au passé douteux et soi-disant immortels, riant au dépend des nombreuses personnes, qui comme moi, sont passés les voir et ont gobé le subterfuge.

    Très rigolo direz-vous ? Certes ! Mais pour ma part une blague est vraiment bonne quand tout le monde en rit !

    Edited by ZladKernefeu on 2 mars 2015 12:15
  • rjggb
    rjggb
    Soul Shriven
    CONCENTRATION

    Quelle bande de bouseux.
    Ce n'est pas encore ici que je rencontrerai le mécène espéré...
    Le seul moment où ils ont chanté avec moi, et encore avec quelles voix,
    c'était pour la ballade de la femme de chambre...
    autant chanter dans une salle de gardes !
    Et ce pif, plus rouge que le vin de Bervez qui coule sur sa barbe.
    Hummm veste bleue sur braies vertes... il cherche un camouflage argonien ou quoi ?
    Reste concentré, c'est pas parce que ce sont des minables que tu dois mal jouer !

    fa – sib – do – ré – mib – ré – mi – fa

    Mais qu'ils ferment cette porte derrière eux, avec l'air marin mes cordes vont rouiller sous mes doigts.
    Concentre toi.

    fa# - sol – sib – sol – sib – sol– mib – ré – do

    Un nouveau client s'attable à l'écart. Sans doute un nouveau rustaud au sang raisineux...
    Il... pardon, elle ôte son manteau... c'est fou comme une mauvaise coupe peut faire disparaître une silhouette...
    et quelle silhouette...
    suffisamment signifiante pour détourner volontiers le regard d'un visage quant à lui insignifiant.
    Concentre toi

    ré – fa – sol – ré – fa – sol – sol – fa – sol– ré – sol – sol – ré

    Elle a commandé du vin...évidemment.
    Son regard flotte discrètement sans sembler se poser.
    Ses doigts, tenant distraitement le verre le tapotent.
    Au rythme de ma musique ? Je fantasme sans doute.
    Concentre toi

    fa -mib – do – mib – sib – mib – la – mib – do – mib – ré

    Se lacet s'est-il desserré tout seul ?
    Voici bien un décolleté seyant.
    Les doigts suivent bien mon rythme...
    Mais que fait l'autre main ?
    Sous la table ? Les doigts suivent-ils aussi ma mélodie ?
    Concentre toi !

    lab – sol – sol – fa – ré – do – ré – sol – do – mib – do - mib

    Enfin, légèrement son regard se pose sur moi.
    Je décide que mon service touche à sa fin.
    Je pose mon luth, et me rends au bar boire une choppe.
    Ou plusieurs.
    Ne plus me concentrer.

    Chantant à mon oreille :
    « Dame Lobelathël, à votre service. Votre musique m'a ravie. M'offririez-vous la délicatesse d'une berceuse à mon chevet ?
    Je n'habite pas loin, au cottage de la brise. Vous serez rentré à Pointe-Sud avant le couvre-feu. »


    Je ne me concentre plus...



    nda: les mélodies inscrites sont inspirées de l'écoute en cours de Snaketime de Moondog




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