Rapport de bataille au profit de l'Alliance Daguefilante dans la campagne
Lamedor.
C'est lors d'une de nos aventures que nous découvrons un ensemble de pierres magiques, ces pierres, semblaient capables de garder en mémoire les sons produit à proximité, si l'on connaît la formule permettant d'activer cette capacité.
Voici donc le rapport et ci-dessous, sa retranscription, enfin...si cette fichue pierre a bien voulue fonctionner.
Il était 21h40 quand les fiers membres de la guilde Blackguard ont commencé à se rassembler pour partir en direction de Cyrodiil, une sortie ayant été prévu par le chef de la guilde, Uriel Silvius, grand, fort, humble et surtout toujours à l'heure, chevalier dragon.
C'est donc vers 22h30 que ce glorieux chef arrive sur les champs de bataille et...pourquoi je parle de moi à la troisième personne au fait ? Un surplus de puissance sans doute. Ou peut être un dédoublement de personnalité entre l'acteur et le narrateur, enfin bref, retournons à ce qui est intéressant : moi...ahem, la bataille de ce soir.
Les récents événements et la trahison du Pacte de Coeurébène envers nos pactes de non agressions n'ont fait que mettre à mal le moral des troupes, la tension est visible sur les visages des soldats et malgré l'arrivée d'un contingent relativement important de Blackguards et de membres d'autres guildes, l'ambiance est pesante.
Malgré tout, les forces en présence se rallient au groupe formé par notre guilde et nous partons. Nous partons avec le cœur lourd, contre un ennemi plus nombreux, mieux organisé et motivé pour reprendre la cité impériale.
C'est donc vers Rayles, fort bien connu par les blackguards, que nous nous dirigeons.
Nous prenons la situation de la sorte, un groupe de petite taille est envoyé vers Bayle afin de provoquer le plus de bruit possible là bas et laissé Rayles avec le moins de défense possible.
Le groupe principale quant à lui, devait prendre d'assaut Rayles après avoir fait tombé les points stratégiques autour du fort.
C'est dans cet esprit que les deux groupes se mettent en route, le pas lourd, alourdi par le temps plus que chaotique, à croire que les dieux eux-mêmes voulaient nous faire renoncer.
Les chevaux s'embourbent en dehors des routes et l'état catastrophique des routes nous obligera à faire une halte à la porte d'Alma Ruma : la roue d'un trébuchet s'était brisé dans un creux provoqué par la dernière incursion du Domaine sur nos terres.
Une fois remis en route, nous attendons. Nous attendons une surprise, un miracle même : le groupe parti sur le fort Bayle devait nous envoyer un signal nous avertissant leur réussite dans la prise des villages avoisinant Bayle. L'attente est longue, les hommes sont fatigués par les combats effectués ces derniers jours. Comment leur en vouloir, nous sommes moins nombreux que nos adversaires et la qualité de notre matériel est moins bonne, les routes de ravitaillement étant ce qu'elles sont et n'ayant pas accès aux précieuses ressources de Cyrodiil, nous faisons avec ce que nous avons et il faut l'avouer, c'est peu.
Soudain, un bruit. Notre imagination ? Non, le cor ! Ils ont réussi ! Notre troupe se met en marche, ravivé par cette lueur d'espoir, reste plus qu'à espérer que notre action aura fait son effet, on le saura bien assez tôt. Et nous n'avons pas été déçu, les villages sont abandonnés ou presque, trop peu de gardes sont restés en arrière, rien d'assez puissant pour nous résister. Quelques courageux sorciers ne sauront nous regarder que l'espace de temps qu'il faut à une flèche pour atteindre sa cible.
Vînt ensuite le fort. Les premiers renforts du Domaine commençaient à revenir mais nous ne voulions pas abandonner, trop proche de réussir, trop proche de reprendre un de nos fort.
Quelle erreur. La balance commença à pencher de plus en plus dans la faveur du Domaine Aldmeri mais nous étions prêt à tout, installant nos armes de siège au milieu des cadavres de nos camarades, essayant de ne pas être touché par les balistes et catapultes ennemies, nous étions toujours en mouvement, la chute du premier mur approchait et allait changer la situation : principalement composé de sorciers et de lames noires, ils n'avaient personne pour tenir la première ligne, nous avions la chance d'avoir des chevaliers-dragons ainsi qu'une poignée de templiers et ils étaient prêt, prêt à faire tomber nos ennemis des murailles à la moindre erreur.
Vingt minutes, ce fût le temps nécessaire à la création d'une première brèche dans le fort Rayles.
Vingt longues minutes laissant assez de temps pour que notre tactique perde tout son effet, mais qu'importe, nous étions déjà dans l'enceinte du fort, il aurait fallu quelque chose de très puissant pour nous en décrocher. Impossible, n'est-ce pas ? Impossible.
Les dieux ont vraiment un humour particulier. Nous étions dans l'enceinte du fort, nettoyant les environs de la brèche pour ensuite nous attaquer au donjon quand soudain, la mort s'est abattue sur nous, dans toute sa froideur, toute sa violence : le Pacte de Coeurébène était là.
Le temps de nous retourner, il était trop tard. Les officiers du Domaine nous attaquaient par devant et un raid du Pacte nous balayaient par l'arrière. La panique. La retraite était notre seul option et profitant du chaos généré par l'arrivée du Pacte, un nuage de fumée fût généré par nos lames noires, nous permettant de fuir, poursuivis par l'élite du Domaine, des officiers prêt à tout pour nous faire payer notre affront. La poursuite s'arrêta aux abords de notre camp dans un dernier éclat d'acier, de bris d'os et de giclées de sang, la poussière tomba rapidement, laissant place au son de notre cor et au décompte des pertes ; sombre époque pour l'Alliance.