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[Histoire] Désir d'aventures

Coqualier
Coqualier
✭✭✭
Désir d'aventures.


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Chapitre 1

Une terre en proie aux ténèbres.

Le chariot roulait doucement. Il était l’une de ses caravanes transportant vivres et matériels médicaux aux citoyens des fermes et petits villages. Tirés par des chevaux de bât aux traits fatigués, l’homme âgé craignait qu’ils ne périssent pendant un voyage. Si ce n’était pas les voleurs, ce serait la maladie. Le bois s’entrechoquait tranquillement, les caisses mal ajustés remués par les gravats de la route. Encore une fois, rares seront les œufs apportés qui survivront au voyage. Même placés à un endroit censé les protéger. Toutes tentatives était vaines car à chaque voyages, de nouveaux problèmes d’entretiens se faisaient connaitre. Une planche qui cassait, une roue qui se déboîtait. Ce chariot n’avait plus beaucoup de temps à vivre, tout comme celui qui s’en occupait.

C’était une personne âgée qui avait vu trop de jours et de saisons défilés devant ses yeux. Il avait connu ses enfants, et petits-enfants. Il avait subis la mort de ses parents, et pleurer la perte de ses frères et sœurs. Abandonnés par des fils et des filles oubliant le sens de l’attachement à un père ni trop dur, ni trop bon, il errait dans la solitude. Un humain de la race des Bréton, ayant sacrifié ses jours à Hauteroche. D’antan, il avait vécu des aventures et des quêtes. Désormais, il n’inspirait qu’à laisser ses dernières années lui filer entres les doigts doucement. Dekarn Castil, tel était le nom qu’il avait trainé derrière son parcours. Et de l’aventurier courageux, désormais, ce nom représentait le responsable d’un vieux chariot aussi mourant qu’il ne l’était.

Mais il n’y avait pas que des fournitures et de la nourriture à l’arrière. Assise sur une caisse, une femme observait le paysage défilant devant ses yeux. Enroulée dans une cape chaude, elle avait un air de vagabonde. Celle-ci avait demandé et payer pour un voyage vers le prochain village vers le nord. Elle n’avait pas eue besoin d’offrir de l’or de sa besace. Le payement s’effectua dans un service accordé au vieillard. Dis ainsi, beaucoup ont pu penser qu’il s’agissait de luxure. Mais en vérité, elle avait juste aidé à remettre en place quelques planches. Un service pour un service, et cela était une bénédiction pour Dekarn. Le vieux bréton était rarement soutenu. La seule chose qu’il gagnait généralement était le regard rabaissant des villageois. Ils l’observaient en n’y voyant qu’un futur cadavre de plus.

Mais tout n’était pas aussi sinistre que ce que croyait la Bosmer. Celle-ci, dans son air las, avait discuté avec Dekarn. Elle l’interrogeait sur le sens de sa survie face à tant d’hostilité et de mépris. Au final, l’homme avait rigolé à ses paroles. Quelques boutades après, bien que son air rieur et détaché avant faire perdre le fil de la discussion à la jeune femme, il lui expliqua. Il lui détailla ce que l’on pouvait trouver parfois dans une ferme ou un village. Un peu de bonté et de chaleur venant d’une ou deux personnes. Quelques présents en hommage à l’effort de ce vieillard affrontant son physique fragile chaque jour. Les deux personnes présentes dans ce chariot était l’inverse l’une de l’autre. Dekarn voyait les choses avec un optimiste certain. Il recherchait la lumière et le bonheur que l’on pouvait en tirer. Souriant, et amical, il était un parangon de ce stéréotype qu’est le « vieux bonhomme ». Alors qu’Eïffy, elle, se noyait souvent dans la noirceur de chaque chose.

Ce jour semblait être paisible. La pluie avait finalement cessée de s’abattre sur eux. Ils profitaient d’un voyage tranquille qui n’avait pas été dérangé par les brigands du coin. Et si cela avait été le cas, les brigands eux-mêmes de toute façon n’auraient pas pris soin de piller ce genre de voyageurs. Le butin aurait été bien maigre, pour des potentielles blessures stupides. Et c’est ainsi qu’ils purent savourer et croire que la route s’achèverait sans encombre. Cela dit, ils auraient pu choisir de continuer ce chemin en fermant les yeux. Mais ni l’un ni l’autre n’avaient le cœur à ça. Malgré le fait que ce soit une pessimiste convaincue, et un vieux bréton fragile, le chariot fit une halte. Ils s’arrêtèrent quand l’écho d’une quinte de toux se fit entendre.

C’était un orc. Il ne portait pas une tenue rustique ou symbole d’un clan. Cet orc était habillé d’une armure de plaque aux couleurs grisâtres. Celle-ci était vaguement enroulée entres des passages de tissu marron. Il était étalé contre un rocher, le regard légèrement perdu. Cependant, il quitta ses songes en tournant la tête vers les deux voyageurs qui marchaient désormais vers lui. Qui aurait bien pu s’arrêté pour un orc qui semblait avoir des problèmes ? Visiblement, la réponse se trouvait devant lui. Une Bosmer et un vieux Bréton. Une phrase ironique lui vint à l’esprit, et un rictus moqueur se dessina sur ses traits. Il n’eut pas la volonté de leur balancer au visage une réplique qui aurait pu passer pour haineuse. Car s’ils étaient là pour le piller, c’était sa hache d’arme qu’il leur balancerait au visage. Quand ils furent suffisamment proche, il dénia enfin bouger un peu. Prenant une posture plus confortable, si il fallait leurs bondir dessus.

Et d’un coup, il se demanda si ce n’était pas ce qu’il fallait faire. Qui qu’ils soient, au fond, peut-être devrait-il les abattre sur l’instant. La douleur à son épaule le paralysait de plus en plus. La flèche qu’il avait reçu un peu plus tôt n’avait été que très peu traité. Si on peut considérer qu’avoir craché sur la plaie avait un effet guérisseur réel. Cependant, il n’avait aucune connaissance utile pour se soigner. Il se maudissait, d’un coup, de ne pas avoir eu la bonne volonté d’accepté de l’aide quand il le pouvait. Mais peut-être que ses colporteurs avait de quoi s’occuper de sa blessure. Et l’on accuserait la vermine des environs du meurtre et pillage de leurs biens. Oui, cela semblait être la chose à faire.

Mais quand Dekarn se trouva face à cet Orc, il n’eut pas envie de lui arracher la tête. Aussi étrange que cela soit. Il avait perdu la hargne et le goût du sang quand il observait la bienfaisance visible dans le regard de quelqu’un. Peut-être était-ce lié à son affiliation à l’Ordre des guerriers. Peut-être qu’à force d’affronter des rejetons du mal, il en avait acquis lui-même de la bonté. Mais avant de penser à ses propres valeurs. Il jugeait à l’instant de celle du vieillard qui se dressait face à lui, un sourire tracé sur les lèvres. Ses yeux mi-clos et sa barbe mal-entretenue en faisait l’image d’un pauvre être. Et malgré ça, il donnait envie d’y trouver un sentiment agréable. Même pour cet orc.


- Nous avons de l’eau, et de quoi vous soigner. Tout ce sang sur votre tenue ne présage rien de bon. Affirma Dekarn, en croisant doucement les bras.
- Et pourquoi l’offrir à un inconnu de mon espèce, humain ? souffla l’orc dans un grognement rendu sourd. Il essayait de contenir son air las. Il n’arrivait pas autant à maintenir sa soif de sang que ses sarcasmes.
- Parce que vous en avez besoin.

Sur ses mots, le Bréton ne trouva pas l’utilité de rester face à l’orc. Laissant la Bosmer devant le guerrier au sol, il partit sur le champ trouver l’une des caisses de son chariot. La femme toisa vaguement du regard l’orc. Celui-ci fit de même, essayant de juger à travers les yeux de l’elfe des bois, la raison pour laquelle elle le dévisageait. Et il en fut surpris. Il n’y avait pas la volonté de le dévorer. Ou encore de l’abattre pour le jeu. Il n’y avait pas le dégoût quotidien, si ce n’est un petit rictus. Bien ce même geste vague sur son visage ressemblait plus à un reniflement. Elle finit par s’assoir sur une pierre non loin. Le guerrier plissa un peu les yeux, pour finir de se rendre compte que la situation était un peu trop étrange à son goût. Lui, habitué des batailles et des bandits. Il venait de tomber sur deux voyageurs aux allures neutres. Et ceux-ci lui portait secours.

Quelques instants plus tard, une caisse fut laissée à côté. Dedans s’y trouvait des herbes aux attributs médicaux. Et même si elles n'étaient pas d’une qualité extraordinaire, elle pouvait sauver tout de même une vie. Dans le cas présent, l’orc aurait peut-être été épargné d’une infection qui l’aurait condamné. Même si ce n’était que son bras qui aurait perdu. Il avait déjà réfléchit à se cas de figure, et prévoyait déjà un suicide. Finalement, l’optimisme de Dekarn le gagna un peu. Rien que par cet acte de bonne volonté improvisée, sans avoir besoin de mots. Au final, une discussion put débuter une fois que le Bréton avait fini sa tâche en bandant la blessure de l’orc. Il s’étala sur le côté, et attrapa la gourde qu’il avait emportée. Celle-ci était remplie de cognac. Un alcool qui l’avait souvent suivit sur son trajet. Il tendait désormais la gourde à l’orc.


- Dekarn Castil. Seigneur de mon petit chariot. Et adepte du calme et du bon vivant.
- Baldor gro-Grumdruk. « Seigneur » de moi-même. Et adepte de ma hache.
Lui répondit l’orc avec un souffle nasal tandis que sa grosse main boudinée récupérait la gourde. Il ne trouva pas d’expression propre au remerciement. Si ce n’est un reniflement.
- Ainsi, vous avez été attaqué j’imagine. Si vous voulez voyager avec nous.
- Et vous n’avez pas peur que je VOUS attaque ?
- Vous l’auriez déjà fait, non ? Je n’ai jamais vu d’orc qui croyait aux coups-bas.


L’orc émit un rire, et son visage se détendait un peu. Il perdait ses rides colériques. Une grande rasade lui rendit un peu de lucidité, et il apprécia pleinement la liqueur comme une récompense. Après la douleur qui lui avait tordu la poitrine, il ressentait enfin un peu de chaleur. Surtout quand la flèche avait été retirée de son épaule, il s’était emporté dans un râlement. Celui-ci mêlé à des insultes dont lui seul avait le secret. Il suffisait de rajouté « Enfourreur de », avec le nom d’une quelconque bestiole. De préférence, vivant sur les terres natales de celui qui est visé. Et il du pensé fort à une connaissance Dunmer quand il brailla « Enfourreur de Braillard ! ». Mais le calme était vite revenu à la hauteur d’une respiration puissante. Et maintenant, il profitait de l’alcool. Celui-ci eu d’ailleurs le reflex, signe du potentiel amical voilé sous ses airs rustres, de tendre la gourde vers Eïffy.

- Je n’en veux pas.
- Pourquoi ?
- Parce que
. Dit-elle en haussant les épaules. Je n’aime pas le breuvage de ce vi-…

Alors qu’il se préparait à émettre un petit ricanement suite à une potentielle réplique sur la carcasse de Dekarn, il s’arrêta net. La Bosmer avait arrêté sa phrase brusquement. Celle-ci observait au-dessus d’eux, avec un regard qui ne trompe pas. Ce mélange entres la peur, et la fascination. Lui-même avait déjà pu voir cela dans les yeux d’autres combattants. En face d’une chose qui les dépassait. Bien des soldats sont habitués à observer dans leurs adversaires un air aussi morose que le leur. Mais là, il ne s’agissait pas d’un reflet d’une autre volonté mortelle. Baldur le comprit, et se tourna doucement. De toute façon, si quelque chose l’attaquait par derrière, il serait mort. Il prit le temps de se retourner, en même temps que le Bréton. Ceux-ci firent face aussi à ce qui les observait d’un air arrogant.

Une armure qui pouvait sembler être de la plaque. Mais ses reflets et la sorte d’aura étrange qui s’en dégageait la rendait irréelle. Si ce n’était que l’armure, mais aussi son épée. Tout, jusqu’à les cornes qui sortaient de son casque. Il n’y avait pas de doute sur l’identité de la créature qui les observait. Et seul l’orc ne semblait pas choqué par cette vision. Lui s’attendait un peu à ce qui se montra face à eux. Il prit sa hache d’arme en main, fermement. Finalement, ce ne serait surement pas une infection qui le tuerait sous peu.

Car le guerrier Dremora observait ce groupe de haut. Et nulle ne doute que son dévolu s’abattrait sur ses trois combattants. Aussi inférieur soit-ils.

Chapitre 2

Peur dévorante.

Il les observait toujours. Ce n’était qu’un bref moment, peut-être une minute seulement. Mais cela semblait être interminable. Une minute qui ne finissait pas. La Bosmer observait les traits de ce guerrier venant de si loin. Venant d’un autre monde. Que ce soit au sens figuré comme au sens propre. Les combattants Dremora incarnant bien souvent désespoir pour ceux qui les affrontent. Une allure irréelle, une armure forgée par des mains que l’on n’imagine même pas manier des métaux. Et pourtant, dans cet ensemble d’interrogation. En essayant de se convaincre que cela ne pouvait faire partit de la réalité. La chose était tout de même là, à les épiés.

Brisant cette sorte de passage à un état second, l’orsimer brailla. De ce cri, revinrent à eux Eïffy et Dekarn dans un sursaut simultané. Mais que pouvaient-ils faire ? Le vieux bréton n’était pas armé, et la Bosmer n’osait pas dégainé. En ce moment, son esprit s’engouffrait dans les questions diverses. Comme « Ma flèche a-t’elle seulement une chance de blessé un tel adversaire ? ». Elle voyait déjà le guerrier marcher comme si rien n’était avec une flèche dans le casque. Ou pire, la flèche se fracasserait contre l’armure. Sans une seule rayure. Cela lui paraissait plus réaliste que de réussir à le touché. Son armure épaisse et très certainement bourrée de magie Daedrique l’intimidait. De sa prestance, il inspirait aux adversaires une envie terrible d’abandonner le combat. Pour une mort plus douce, plus rapide.

Ce qui ne fut naturellement pas le cas de Baldor qui balança une pierre vers le Dremora. Une simple pierre. Il n’avait surement pas l’intention de lui faire du mal. Peut-être l’avait-il espérer dans un scénario les plus farfelu. Ceux qui peuvent trainer dans les pensées détraqués d’Eïffy comme le fantasme d’une histoire imaginaire. Et elle aurait bien aimé que cette histoire le soit. Imaginaire. Mais rien de tout ça. L’orc avait bel et bien balancé ce caillou lamentable sur le Dremora, qui eut pour réponse de descendre doucement en faisant craquer le sol sous le poids imposant de ses bottes de plaques. Ou de ce qui pourrait être de la plaque.

Au final, c’était un défi. Une déclaration un peu immature. Mais si il avait balancé sa hache sans espoir de pouvoir la récupéré plus tard, il n’y aurait même pas lieu d’imaginé un possible affrontement. Et en regardant l’arme de l’orc et son porteur, puis le Dremora, Eïffy réfléchit et se dit que finalement. Finalement, peut-être que la hache n’aurait même pas percée la défense du guerrier de l’Oblivion. Finissant la courte route qui le séparait de Gro-Grumdruk, il planta sa lame devant lui. L’allure aux arrêts lui donnait l’air d’une statue. Une statue particulièrement effrayante.

Mais ce n’est pas ce qui repoussa l’appel du guerrier. Et un nouveau déchainement de gorge de l’orc perça le silence glacial. Dans un acte rendu incompréhensible pour la Bosmer, il chargea. Sa hache, pendant un instant, frôla le sol en rejetant des pierres ici et là. Mais quand il arriva en face du guerrier, il la leva, dans l’objectif clair de l’abattre dans le crâne de son ennemi. Et le geste qui suivit fut considérer comme beau dans l’esprit de Dekarn. Le Dremora tourna la lame, et para le coup de l’orsimer avec une facilité presque aussi terrifiante que l’entité. Le bruit qu’il émit ressembla à un ricanement, et il repoussa l’orc dans grand geste de lame qui lui fit faire plusieurs mouvements amples pour se remettre en place.

Mais le temps de relevé la tête, et le duel était fini. La lame avait fendue l’air dans un autre mouvement. Celui-ci avait été trop rapide. Trop étonnant. Inhumain. Pour avoir été prévu par l’orc désorienté. Il faut dire que ses sens étaient déjà usés par ses anciennes blessures. Et vint se rajouté à celle-ci une balafre à l’épaule qui avait perdu de son élan mortel. Malgré la vitesse, le Dremora lui-même vu étonné. L’orc avait attrapé la poigne de l’arme, et empêchait qu’elle ne s’enfonce plus.

Sa force l’étonnait, encore plus venant d’un combattant blessé. Le Dremora força un peu, mais l’orsimer eu le réflexe de courber l’échine en empêchant que la lame ne s’enfonce plus. Après un duel de force que Baldur n’aurait pu gagner. Il trouva une faille et émet une impulsion à son adversaire pour le faire reculer. De manière moins imagé, il lui balança sa botte entres le ventre et l’entre-jambe. Ce qui n’avait pas eu l’effet qu’il aurait désiré contre un adversaire normal. Qui aurait été cela dit surement vaincu par la force d’une botte d’orc dans les parties intimes. Et le geste aurait été humoristique. Mais pas avec un tel antagoniste face à lui.

Et encore moins avec la suite de l’acte. Le geste avait usé de force que n’avait pas l’orc. Il avait utilisé une énergie qu’il déroba à ses muscles forçant à tenir face aux dégâts qu’avait accumulés son corps. Et il chuta sur les deux genoux. Le duel était fini. Le Dremora s’approcha. Il reprit une position théâtrale de la statue de guerrier. Son regard bleuté était posé sur Baldur. Du moins, les deux lueurs qui sortait de son casque, lui donnait l’aspect d’un spectre. Alors que c’était une créature bien plus terrible. Et ses mains tirairent à nouveau la poigne de sa lame, en vue de décapité son opposant pour l’achevé. Un geste ample, qui fut arrêté. Quand il constata qu’une flèche était logée dans son épaule.

Eïffy ne savait pas quoi répondre. Au fait, elle n’avait pas prévu de tirer. Ou même que la flèche aurait un quelconque effet. La peur lui avait fait manquer sa cible : La tête. Peut-être cela aurait-eu un meilleur effet. Mais au moins, la flèche avait passé l’armure du guerrier pour endommager le corps qu’elle protégeait. Mais cela avait-il de l’effet ? Visiblement, non. Mais au moins, cela l’empêcha d’achevé l’Orsimer. Et le temps qu’il se tourna vers la Bosmer avec son air des plus intimidants. Elle avait déjà une nouvelle flèche à sa corde.

Dekarn tilta, et passa son regard entres le carquois de l’elfe des bois, et ce qui était à sa corde. Ce n’était pas les mêmes flèches. Il fit une petite moue, en constant que celle-ci était faite en os. Et semblait bien plus terrible que les maigres projectifs qu’elle détenait. Surement n’avait-elle pas beaucoup de ses munitions là. Ce coup pouvait bien être le seul espoir. Touché la tête, ou échoué. Et comme dans un défi, à son tour, le Dremora se retourna. En imaginant celui-ci lui faire face, elle s’imagina le guerrier de l’Oblivion lui balancé un caillou. Mais la peur prit place à l’imagination curieuse d’Eïffy, et son regard devint flou. La main gantelet attrapa la tige de la flèche, et la cassa brutalement. En même temps, ses bruits sinistres et caverneux résonnant comme des échos semblaient être le rire moqueur qui considérait la tentative de la Bosmer avec sarcasme. Tout ceci était pour lui si vain.

Mais après seulement trois pas vers une Eîffy qui manqua de chuté en arrière. Et certainement, sombré dans l’inconscience. Il s’arrêta net. Son regard porta vers la colline d’où il était venu, puis il adressa un nouveau regard vers la Bosmer. En seule réponse, il émit la même sonorité semblable à la moquerie d’outre monde. Et il se retourna vers l’orc, qui lui brailla dans une voie rendue rauque par la douleur. Il crachait ses poumons, et malgré tout, avait le courage de répondre à son adversaire qu’il l’avait si gravement atteint.


- J’n’en n’ai pas fini avec toi ! Toi, et tous les laquais immondes de votre espèce. J’vous massacrerais… Tous ! Et il se pencha, comme si la douleur le terrassa net pendant ses hurlements.
- Essaie. Si tu survies, essaie. Et je te tuerais de mes mains. Pour mon plus grand plaisir. C’était la première fois que le Dremora adressa quelques mots. Son ton parut ironique. Une intonation hautaine, comme si il parlait à une bête stupide. Ce qui était visiblement le cas pour lui.
- Je…

Et l’orc sombra. Son crâne trouva le sol, puis le reste de son corps. Il n’eu pas besoin d’aide pour être mit à terre. Ses forces étaient à sec, et plus encore. Il avait tellement usé de son corps qu’il aurait surement de terrible sequelle. Du moins, c’est ce qu’il s’était dit. Juste après, il s’était dit que de toute façons, il ne survivrait pas à ce conflit. Chose qui n’arriva pas sur l’instant. Le rêve qui le transporta lui semblait étrange. Un champ de bataille, une étendue aux aspects d’un brasier mêlé au bois fracassé et aux armes oubliés. Et face à lui, son adversaire. Le guerrier Dremora l’observait, puis doucement le pointa du doigt. Et se rêve s’acheva quand il prononça les mots « Essaie. »

Dans un sursaut, l’orc se réveilla. Il émit juste après un grand râle de douleur. Tirer sur une blessure fraichement traitée n’était vraiment pas une bonne idée. Surtout après de tels affrontements. Mais cela tenait du miracle qu’il y ait survécu. La personne chose qu’il vit, c’était cette Rougegarde qu’il connaissait si bien. « La danseuse », cette femme venue du désert dans les terres de Lenclume. Elle tenait son surnom d’une bataille où elle avait été vue par ses compagnons d’armes effectuant ce qui ressemblait à une danse. Alors qu’au final, elle ne faisait que se battre. Ses gestes harmonieux accompagnait ses coups en les rendait mortel et avisés. Mais ce qui plaisait le plus au groupe était sa tenue ouverte mettant largement en valeur ses atouts féminins qu’elle ne se privait pas d’utiliser. La première chose que pensa Eïffy en la voyant était le mot « dévergondée. »

En reprenant un peu ses esprits, après avoir accepté avoir plaisir le rhum qu’il lui avait été tendu, il entreprit d’observer autours de lui. Ses compagnons d’armes étaient tous là. Que c’était-il donc passé pendant son inconscience ? Au final, c’était secondaire. Car il était en vie, et ses camarades aussi. Reekzek observait l’extérieur. L’argonien était toujours du genre solitaire et aimait observer les pluies battantes transformer le paysage en ce champ de vision devenu flou. Peut-être était-ce une manière de revoir les marécages dont il venait. Mais Baldur préféra continuer son inspection. Et il fut étonné de voir ses deux voyageurs mêlés à ses camarades.

Dekarn était avec « La danseuse », et était à mettre en place quelques traitements supplémentaires pour être sûr que la plaie ne s’infecte pas. Ils semblaient bien s’entendre, les deux dotés d’un bon vivant naturel. Et le vieux bréton était surement insensible aux charmes de la jeune Rougegarde. L’âge lui donnait d’autres priorités. Et cela faisait surement plaisir à la femme que l’on la voie pour autre chose que ses formes. Bien que l’orsimer lui répétait à chaque fois : « Habille-toi, crétine. » Ecouté ce conseil ne semblait pas avoir été retenu par « la danseuse ». Et le dernier était dans un coin auprès du feu. Et étrangement, la scène était la dernière qu’il aurait juré comprendre en se réveillant.

Il discutait en rigolant, et en partageant le soupé avec Eïffy. Bronjald était un nordique amical. Il ne partageait pas le dégout ethnique que bien d’autres conservaient. Pour lui, le sens de l’honneur et du combat forgerait ses histoires. Il se couvrirait de gloire en suivant ce destin qui les reliait tous à travers ce choix qui avait fait d’eux un groupe. Mais pourtant, ils n’étaient pas unis par le destin ou une quelconque quête. Tous étaient de l’ordre des guerriers. Et il n’y avait pas d’autres raisons pour qu’ils aient envie de combattre les uns aux côtés des autres. Et bien que rien ne les lies de tels. Il discutait avec la Bosmer en lui sortant quelques anecdotes amusantes qu’il avait pu vivre au fil de ses batailles.


- Où est le Dremora ?! Brailla-t-il. Et cela suffit à refroidir tout le monde. Sauf Reekzek, tout le monde avait maintenant le regard porté vers Baldur. Des regrets mêlés de doutes, d’inquiétudes. Est-il.. ?
- Non, il est parti.
- D’un coup, il ne s’est pas enfui. Rien n’aurait eu raison de l’empêché de nous tuer. Si ce n’est un appel plus urgent. Rejoint Eïffy en hochant la tête doucement. La peur qui s’était réfugiée dans ses entrailles ressortait peu à peu.

Il préféra ne rien répondre, et baissa doucement la tête. Le coup du destin lui avait sauvé la vie. Mais à quel prix ? Au prix de son honneur, car survivre à son exécution avait affaiblit son moral. Mais petit à petit, il trouva en fond de lui quelque chose de plus important que ce sentiment désagréable d’échec. L’envie de vaincre. En avisant les personnes présentes en ce lieu, il trouva le regard de ses compagnons. Puis il rechercha dans les yeux de ceux qui l’avaient sauvé, une conviction identique. Et bien que mêlé au doute, et à la peur. Elle était présente. Baldur esquissa un sourire.

- Nous avons alors encore une proie à chasser.

Chapitre 3.

Le dernier cadeau.


Une nuit au calme. C’était la dernière chose auquel elle s’attendait après la vision de cet être d’effroi qui l’avait pratiquement immobilisée. Ce Drémora, guerrier Daedrique qui aurait pu les massacrés tous les trois, puis repartir faire encore plus couler le sang. Face à un tel adversaire, elle se sentait si éphémère d’un coup. Elle se doutait de l’existence de combattant venu de l’occulte. Entité bien plus puissante qu’elle ne peut l’être avec ses quelques talents aux affrontements. Face à ça, elle se sentait faible, misérable. Se recroquevillant un peu sur la étrangement confortable couche. Eïffy prenait le temps de profiter du confort de la fourrure qui l’enroulait. Ce plaisir de se blottir dans un endroit fait pour dormir. Ce n’était pas un grand lit de noble, mais largement de quoi se sentir bien. Mais à chaque fois que ce petit grain de bonheur arrivait, elle repensait à ce guerrier en armure noire. Jusqu’à ce que la vision ne soit insoutenable, et que la Bosmer quitte le lieu de repos pour aller s’assoir non loin, se frottant les bras.

Mais son manège à remuer dans tous les sens n’échappa pas à celui qui était de garde pour ses heures là de la nuit. Alors que tout le monde avait réussi à trouver le sommeil. Lui avait observé la Bosmer se plaindre en murmure comme elle avait l’habitude de faire quand elle pensait que personne ne l’entendait. Ce qui pour une fois était faux. L’Orsimer s’était pris à écouter ce qu’une jeune combattante pouvait redire de la vision d’un Drémora. Et il trouvait donnait un sentiment de fragilité. Peut-être n’aurait-elle pas finalement la volonté de se battre contre un tel guerrier ? Alors comme la flèche quitta son carquois pour venir se loger dans l’épaulière de ce monstre ? Là était le mystère qu’il voulait résoudre. Mais ce qui l’intéressait le plus n’était pas l’état mental de la Bosmer. Mais quel genre de flèche elle avait utilisé. Car peut-être que si elle avait touché la tête, ce combattant d’Oblivion y serait retourné.

Attrapant une gourde d’eau et un peu du potage encore chaud, Baldur prit l’initiative de se relevé. Sous le regard d’Eïffy, il s’approcha doucement avec les deux bols de piètre qualité. C’était des marchandises que Dekarn transportait. Certainement destiné à être offert bien rempli d’un quelconque repas pour les nécessiteux. De ceux qu’il avait vu tant de fois errer sur les routes d’une Cyrodill au bord du gouffre, d’une Cyrodill qui découvrirait bientôt une guerre bien plus terrible que cette situation misérable. Ceux qui avait vu tant de fois sur son champ de vision, et qu’il n’avait jamais aidés. Ou peut-être l’avait-il fait, en usant de sa hache pour pourfendre bandits et créatures daedriques.

Un souvenir remonta doucement pendant que la louche faisait tourner le repas dans son petit chaudron. Il se revoyait tirant son arme avec à ses pieds cet humain venant de Cyrodill. De la race Impériale, qui tremblait à ses pieds. Ce n’était il y à pas si longtemps, aussi, qu’il avait sauvé cette vie. La malchance fit qu’un galopin avait échappé à une battue récente par un noble et ses quelques sujets. Celui-ci en avait perdu la moitié pour venger la mort d’un de ses fils. Mais en réalité, il s’agissait plutôt de venger son honneur. Des mercenaires et petites frappes prêtes à se battre contre une bonne somme d’or, un toit et un repas étaient de plus en plus nombreux. Alors qu’importe pour lui le nombre qu’il en sacrifierait pour réussir son opération. Mais cet humain-là n’était qu’un baroudeur qui payait le prix de l’insouciance d’un noble gras et cruel.

Le galopin gesticulait, pour un si petit adversaire, il n’était pas à sous-estimer. Baldur savait bien que s’il relâchait son attention, un sort pouvait le réduire en cendre. Cette situation faisait rire cette maudite créature qui remuait comme dans une danse mortuaire. Il devait certainement chercher un moyen d’écraser l’Orsimer d’un seul coup, la malice qui se dégageait de son regard traduisait une intelligence irritante. Mais malgré son air taquin, de celui qui prendrait de haut son adversaire, c’est son arrogance à ne pas se déchaîné immédiatement qui sonna sa perte. La petite chose n’était certainement pas prévue que la hache du guerrier fut balancée dans sa direction. La force de l’Orque rendit le jet rapide, puissant, allant jusqu’à fendre en deux son adversaire. Cela dépassait la raison, si il avait raté son coup, il n’aurait plus eu aucune chance de victoire. Mais Baldur avait raisonné autrement. Pour lui, face à un tel adversaire, quelques soit le coup utilisé, son échec aurait signifié sa mort. Et le résultat de ce combat, était la survie d’un humain dont il ne connaissait rien.

Etait-ce alors uniquement pour le combat ? Baldur le pensait, Mais est-ce que se battre même pour soit, face aux adversaires de ses innocentes personnes, ne lui donne pas autant de crédit que ces beaux justiciers ? En y repensait, peut-être qu’à force de sauver des vies, son cœur s’attendrissait aussi. Comme le fait de ne pas avoir bondit sur Dekarn et Eïffy comme son instinct lui avait dit de faire. Mais il quitta ses pensées où il se perdait en contemplait le remous du potage dessiner un tourbillon. Remplissant les deux bols généreusement, il se redressa pour faire face à la Bosmer, et accomplir les quelques pas qui les séparait. Avec un grognement suite à sa blessure, il s’assit lourdement en faisant s’entrechoquer les quelques plaques qu’il portait encore avec le sol de pierre. Sa grosse main tendant le bol à Eïffy.


- Non merci. Je ne peux pas en manger.
- Uh… Si tu n’en veux pas, suffit de dire que tu en as pas envie.
Gronda l’orsimer. Dans un air légèrement vexé de l’effort en vain.
- Ce n’est pas ça, je ne peux pas en manger, physiquement et puis... Cela va à l'encontre du Pacte Vert. En haussant les épaules.
- Comment ça ?

Il marqua sa réponse par un hochement de sourcil, en reprenant le bol qu’il tendait. C’est vrai qu’avec du recul, Baldur se dit qu’il ne connaissait rien des Bosmer. Leurs manières, leurs cultures. Il avait côtoyé les membres de son groupe pour mieux connaitre les différences raciales. Mais il n’avait jamais eu de Bosmer à ses côtés pour se battre. Et il faut dire que parfois, ceux qui rejoignaient l’ordre des guerriers perdaient un peu de leurs attributs raciaux. Bien que ce n’était pas le cas dans ce groupe actuellement. Il ne connaissait pas le vieux Bréton et la jeune Bosmer, mais il savait que les autres restaient fidèles aux stéréotypes. Ce qu’il reprochait souvent à « La danseuse » à cause de ses habits trop dénudés qui était dangereux pour sa survie. En remuant un peu la tête, il tendit la gourde, qu’elle accepta cette fois après s’être assurée de son contenu. Buvant quelques gorgés dont elle avait visiblement bien besoin.

- Tu ne peux PAS en manger ? reprit l’Orsimer, en jouant de sa cuillère en bois pour remuer ses aliments, un tic qu’il avait développé à force de se perdre en réflexion en jouant avec sa nourriture.
- Oui. Les végétaux, nous ne les digérons pas. Même quand il s’agit de faire de l’alcool. Je mange juste de la viande, ou même nos propres boissons comme le Jagga… Ou du saucisson. Il me faut du saucisson. Se dit-elle, en fouillant dans sa besace, avant de constater qu’elle n’en avait plus, une petite moue se dessinant sur son visage.
- Et qu’aurais-tu fais si je t’avais forcé à manger ? Rajouta Baldur avec un air plus amusé, tendant ensuite un morceau de viande séché de sa propre réserve à une Eïffy étonnée qui ne se priva pas de l’accepté.
- Je t’aurais vomi dessus.

Le rire gras de l’Orsimer imprégna l’endroit, ce qui réveilla le nordique qui fut alerté en croyant un instant à une attaque nocturne. Ce n’est qu’au moment où il se rendit compte que ce n’était qu’un rire qu’il se détendit. Mais c’était trop tard pour l’empêché de se fracassé la tête contre le toit rocheuse au-dessus de sa tête. La grotte n’était déjà pas bien grande, et ce n’était pas mal d’avoir voulu s’allonger dans un coin pour roupiller paisiblement. Bronjald était un nordique énergique. Plutôt que de râlé et balancer des insultes en braillant comme l’aurait fait Baldur, il se contenta de sourire en se redressant. Epaulant la grande cape en fourrure qu’il détenait aussi. Un potage, une discussion amusante. Il n’était pas du genre à se réveillé sans sortir immédiatement de sa torpeur. Un combattant se devait d’être toujours prêt aux combats, et cela collait bien au caractère du nordique.

S’installant aux côtés des deux personnes discutant de chose dont il ignorait le thème – et il faut dire qu’il s’en fichait, tant qu’il y avait matière à rigoler – il prit sans gêne le potage laissé dans le coin sous le regard de Baldur. Le genre de regard lui disant clairement « Tu mérites une baffe ». Mais loin de là matière à lui faire réellement peur. Et puis, s’il prenait la gifle en question, cela serait une bonne raison pour une bagarre amicale de bon matin. Rien de tel pour entretenir les muscles tout en partageant une camaraderie réellement virile. Et pas comme ses « camarades » au torse huilé par la sueur de l’effort partageant aussi bien le combat que la couche. Il avait déjà eu à faire à une bande de ce genre, et un frisson lui parcouru le dos. Aussi respectueux soit-il des idéaux et des goûts des autres, ça ne l’empêchait pas de ne pas se plaindre quand il sentait une main chercher la faille pour mieux lui attraper le fessier. Ce qui avait conclu avec un poing dans la figure.

Et au fur et à mesure où se poursuivait la discussion, le thème que voulait aborder Baldur en priorité arriva. Le carquois de la Bosmer en main, il se rendit compte que trois de ses flèches étaient bien différentes de toutes les autres. Alors qu’une majorité était des flèches d’une piètre qualité, de celles que l’on retrouve dans les affaires des saltimbanques. Mais pas trois d’entre-elles. Vérifiant qu’il n’y avait pas d’objectif en trouvant le regard d’Eïffy qui hocha légèrement la tête, il en tira une. Avant ça, il glissa un petit sourire en estimant qu’il était possible de communiquer avec cette personne par le regard et par les signes. Une habitude que développe les guerriers, les chasseurs, les combattants. Et son regard se porta sur la flèche.

Elle était faite d’os, ajustée d’une pointe d’un acier étrange. En se rendant compte que celle-ci était faite d’une matière qui l’étonna particulièrement. Ce qui retira d’ailleurs un sursaut à Bronjald qui ne s’attendait pas à voir ça. La tige était peut-être en os, mais les renforts et la pointe était faite de la même matière que l’armure du guerrier Drémora. Une flèche en ébonite Daedrique. Et il lui en restait trois comme ça. L’orsimer était désormais vraiment conscient que si son tir avait été mieux ajusté, ils auraient vaincu ce terrible adversaire. Comment s’en était-elle procurer ? Il fallait le demander avec un recul certains. Car la Bosmer ne savait surement pas que ses flèches étaient si précieuses. Avec un peu de chance, il pourrait les récupérer.


- Comment as-tu eu ses flèches ? Elles sont différentes des autres.
- C’est un cadeau.
- Un cadeau ? fit Baldur en haussant les sourcils.
- Oui. Le dernier cadeau de mon mentor. Quatre puissantes flèches, avant qu’il ne perde la vie.
Dans le ton de sa réponse, se ressentait une sorte de lassitude. Une tristesse qui avait été acculée.

Finalement, à défaut de récupérer les flèches, il ferait le tout pour en conserver l’archère. Si elle pouvait abattre son adversaire d’une de ses flèches terribles logée dans le casque de son adversaire. Il en ferait une combattante apte, il le fallait. Car une bataille allait bientôt avoir lieux.
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