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Maintenances pour la semaine du 30 septembre:
• [TERMINÉ] Xbox: Mégaserveurs NA et EU pour déployer un patch : 2 octobre, 12h00 - 18h00 heure de Paris.
• [TERMINÉ] PlayStation® : Mégaserveurs NA et EU pour déployer un patch : 2 octobre, 12h00 - 18h00 heure de Paris.
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[récit] Kaasha-ra
Fallen Swallow
Soul Shriven
⊱ Kaasha-ra
Au détour d'une nécromancienne
Chapitre 1
Le commencement ✶"Au revoir, mon frère..." Telles étaient les dernières paroles envers Bageyra. Les impériaux nous emmenèrent dans des cages séparées, mon cœur s'accélérait et tout s'éteignit. Je fus emmenée à Daguefilante, placée dans une maison rougegarde en tant que ménagère pour le comte de Felis. Tout n'était pas rose, ni noir. Bien qu'encore une enfant, à cette époque-là, on m'apprit à faire la cuisine, à lire et à écrire. Le comte était sévère, pourtant je ressentais une certaine bienveillance dans son regard. Ce fut une drôle d'expérience. Le soir, je me souvenais de dormir dans une petite chambre en bas des escaliers, sur un lit dur sans oreiller. Je me tournais et me retournais sans arrêt, mes cauchemars revenaient sans cesse. Je revoyais les carrioles explosées, les cris de mes confrères, l'appel de mon frère. Toutes ces flammes, ce brasier me brûlait les yeux. De temps à autre, lorsque je faisais trop de bruit, une autre ménagère venait me réprimander, tout en essayant de comprendre ce qu'il m'arrivait. Malheureusement, quelques mois passèrent et le comte Felis manquait d'argent. Ses différents hobbies ne lui permettaient plus de pouvoir nous payer ou nous nourrir. La ménagère décida de partir. Plusieurs autres domestiques firent de même quelques semaines plus tard. Ou encore disparurent sans laisser de trace.
Un soir, j'entendis le comte Felis devant sa cheminée, psalmodiant des prières devant un tableau représentant feu sa femme et sa fille. Le prenant des mains, il hurla d'un coup et le jeta dans le brasier. Voyant cette scène, je ne pus m'empêcher de lâcher un petit cri de stupeur. Le comte Felis se redressa, se retourna et d'un pas lent s'avança vers moi. Ne sachant pas si je devais fuir, mon seul réflexe fut celui de fermer mes yeux. À ma grande surprise, je sentis une main caresser mes oreilles et le dessus de ma tête. Il me toisa du regard. Ses yeux étaient rougis, il était placé devant moi avec un genou à terre. De sa voix caverneuse, il déclara :
- Kaasha, je vais avoir besoin de ton aide.
- Je vous écoute, monseigneur.
- J'aurai besoin que tu m'accompagnes.
- Partout où vous aurez besoin de moi.
Un léger sourire. Le seul sourire qui me resta en tête avant de me sentir trahie. Si jeune. Il m'invita à le rejoindre dans un lieu reculé de la ville, avec des amis haut placés. Les jeux d'argent, voilà où tout cet or disparaissait des coffres. Il était devenu fou, l'or le rendait fou. Il perdait, chaque soirée. Ce soir-là, comme il n'avait plus toute sa fortune, ce fut ma vie qui était en jeu. Le comte Felis devint méconnaissable. Il vira au rouge et explosa la table. Ce soir-là, je n'appartenais plus au comte. On me ligota alors que je me débattais de mes cinq griffes. Je ne sais pas ce dont il advint du comte Felis, mais je fus emmenée très loin de ces terres par voie marine. Accompagnée d'un dunmer, d'un altmer et de deux impériaux dont, je ne connaissais ni les titres ni les noms. Réfléchissant à mon sort, je ne savais pas si je reverrai un jour le doux visage de mon frère.
Au détour d'une nécromancienne
Chapitre 1
Le commencement ✶"Au revoir, mon frère..." Telles étaient les dernières paroles envers Bageyra. Les impériaux nous emmenèrent dans des cages séparées, mon cœur s'accélérait et tout s'éteignit. Je fus emmenée à Daguefilante, placée dans une maison rougegarde en tant que ménagère pour le comte de Felis. Tout n'était pas rose, ni noir. Bien qu'encore une enfant, à cette époque-là, on m'apprit à faire la cuisine, à lire et à écrire. Le comte était sévère, pourtant je ressentais une certaine bienveillance dans son regard. Ce fut une drôle d'expérience. Le soir, je me souvenais de dormir dans une petite chambre en bas des escaliers, sur un lit dur sans oreiller. Je me tournais et me retournais sans arrêt, mes cauchemars revenaient sans cesse. Je revoyais les carrioles explosées, les cris de mes confrères, l'appel de mon frère. Toutes ces flammes, ce brasier me brûlait les yeux. De temps à autre, lorsque je faisais trop de bruit, une autre ménagère venait me réprimander, tout en essayant de comprendre ce qu'il m'arrivait. Malheureusement, quelques mois passèrent et le comte Felis manquait d'argent. Ses différents hobbies ne lui permettaient plus de pouvoir nous payer ou nous nourrir. La ménagère décida de partir. Plusieurs autres domestiques firent de même quelques semaines plus tard. Ou encore disparurent sans laisser de trace.
Un soir, j'entendis le comte Felis devant sa cheminée, psalmodiant des prières devant un tableau représentant feu sa femme et sa fille. Le prenant des mains, il hurla d'un coup et le jeta dans le brasier. Voyant cette scène, je ne pus m'empêcher de lâcher un petit cri de stupeur. Le comte Felis se redressa, se retourna et d'un pas lent s'avança vers moi. Ne sachant pas si je devais fuir, mon seul réflexe fut celui de fermer mes yeux. À ma grande surprise, je sentis une main caresser mes oreilles et le dessus de ma tête. Il me toisa du regard. Ses yeux étaient rougis, il était placé devant moi avec un genou à terre. De sa voix caverneuse, il déclara :
- Kaasha, je vais avoir besoin de ton aide.
- Je vous écoute, monseigneur.
- J'aurai besoin que tu m'accompagnes.
- Partout où vous aurez besoin de moi.
Un léger sourire. Le seul sourire qui me resta en tête avant de me sentir trahie. Si jeune. Il m'invita à le rejoindre dans un lieu reculé de la ville, avec des amis haut placés. Les jeux d'argent, voilà où tout cet or disparaissait des coffres. Il était devenu fou, l'or le rendait fou. Il perdait, chaque soirée. Ce soir-là, comme il n'avait plus toute sa fortune, ce fut ma vie qui était en jeu. Le comte Felis devint méconnaissable. Il vira au rouge et explosa la table. Ce soir-là, je n'appartenais plus au comte. On me ligota alors que je me débattais de mes cinq griffes. Je ne sais pas ce dont il advint du comte Felis, mais je fus emmenée très loin de ces terres par voie marine. Accompagnée d'un dunmer, d'un altmer et de deux impériaux dont, je ne connaissais ni les titres ni les noms. Réfléchissant à mon sort, je ne savais pas si je reverrai un jour le doux visage de mon frère.
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