Maintenances pour la semaine du 25 novembre :
• PC/Mac : Mégaserveurs NA et EU pour maintenance: 25 novembre, 10h00 – 13h00 heure de Paris.
• Xbox : Mégaserveurs NA et EU pour maintenance : 27 novembre, 12h00 – 15h00 heure de Paris.
• PlayStation® : Mégaserveurs NA et EU pour maintenance : 27 novembre, 12h00 – 15h00 heure de Paris.

[PC-FR, Guilde RP] Goriawel

Erhas
Erhas
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HRP a écrit:

Qu'est-ce que Goriawel ?


Goriawel est une confrérie dont l'origine remonte à l’avènement de l’Éruption des âmes. Ancrée dans les recoins les plus abrupts de Wrothgar, ses adeptes empruntent une vie monacale et suivent des dogmes distincts, inspirés par un Panthéon de Divinités.
Si les pratiques et membres de ce culte demeurent secrets, ils n'en sont pas moins actifs aux quatre coins de Tamriel. C'est sous la bannière de Stendarr qu'ils opèrent dans les régions les plus marquées par les conflits, qu'ils proviennent de la Guerre des Alliances, de complots daedriques ou d'organisations malfaisantes. Vindicatifs envers leurs ennemis et miséricordieux auprès des plus démunis, Goriawel aspire à extirper Nirn de ses innombrables maux.



Le pignon d'Ancre Noire, symbole de la confrérie

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Après plusieurs années, la Coalescence continue de marquer tant les esprits que les chairs. Les menaces se succèdent, alors que les civilisations lèchent encore leurs plaies infligées par le Prince de la Domination. À l'instar de l’hellébore de Wrothgar - première fleur poussant dès la fin de l'hiver -, le pignon florissant représente le renouveau, une allégorie à la vie reprenant ses droits outre les guerres et les fléaux. Ainsi donc, il n'est pas rare de croiser ces symboles là où les adeptes passent, comme la promesse d'un avenir clément.


Sanctuaires et refuges


Fidèle à ses préceptes, Goriawel entretient plusieurs gîtes dispersés partout en Tamriel. Lieux de repos pour les exilés et les plus démunis, le plus populaire d'entre-eux - le Sursis du Bélître - peut être trouvé au nord d'Orsinium. Il s'agit de leur refuge le plus réputé, dans la mesure où il fait office de point de rassemblement pour les organisations cherchant à joindre la confrérie.
Il n'est pas rare d'y rencontrer des représentants de clans orques: en effet, le Patriarche de la confrérie veille à ce que les relations avec le Royaume d'Orsinium soient irréprochables et bénéfiques. Le peuple orque étant un allié aussi honorable qu'impitoyable, les cultistes ont dû prouver leur valeur au fil du temps ainsi que leur distinction fondamentale de la secte Vosh Rahk.

Malgré la défiance de certains, Goriawel a su pérenniser son installation dans la terre natale des orques, de part la sincérité de leurs ambitions et la discrétion de ses membres. L'emplacement du Monastère est gardé secret aux yeux de tous; à l'exception des confrères les plus loyaux, lesquels ouvrent la voie aux initiés.

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D'où que vous veniez, qui que vous soyez, Goriawel ouvre sa voie aux plus vertueux.


Retrouvez toutes les informations complémentaires sur notre forum de guilde.



Réalisation de l'emblème par Scorie, avec tous mes remerciements.
Edited by Erhas on 7 mai 2019 5:24
  • Erhas
    Erhas
    ✭✭
    La confrérie s'étoffe progressivement, bienvenue à nos deux nouveaux membres qui nous rejoignent respectivement en tant que partisan et futur acolyte !
    Nous comptons également @Azarson parmi nous, membre fondateur qui vient désormais nous épauler en tant qu'officier.

    Pour tout renseignement, n'hésitez pas à nous contacter en jeu ou sur notre forum. À bientôt en Tamriel !


    Edited by Erhas on 7 mai 2019 6:40
  • ZOS_JoelD
    ZOS_JoelD
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    Bonjour @Erhas

    Le sujet a bien été déplacé.
    The Elder Scrolls Online: Tamriel Unlimited - ZeniMax Online Studios
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    Staff Post
  • Erhas
    Erhas
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    Mes remerciements !
  • Erhas
    Erhas
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    Dans la continuité de leurs préparatifs, les adeptes de Goriawel intensifient leur collaboration avec différents partis ; la Guilde des Mages se trouve à l'honneur.

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    Invités à rejoindre le laboratoire de Valentine Curtis, les Mystiques usent d'une relique confiée par l'Astromancienne pour la rallier non loin de l'édifient Bâton du Mage. D'abord épris par les curiosités et outils de leur hôte, ils abordent bien rapidement les termes de leur accord : L'une s'intéresse à l'étude du Ja-Kha'Jay, les autres d'antiques serviteurs draconiques.
    Convaincus par les bienfaits d'une telle union, les intéressés font converger leurs plans d'actions pour aboutir à leurs fins. La mage accepte de prêter son expertise lors de l'investigation de tertres nordiques, et le Patriarche de lui confier le savoir détenu dans les bibliothèques familiales, dès qu'il mettront le pied en Elsweyr.
    C'est par un gage de confiance que Valentine clôt la rencontre en offrant aux Mystiques un de ses carnets, contenant traductions, croquis et lexique draconique. Grâce à cette introduction, elle leur ouvre le champ des possibles.



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    Cap sur le Val-Boisé.
    Au comptoir de Rougepel, deux jeunes mages intrépides y attendent les hérauts de Stendarr. Cette dunmer ambitieuse et ce khajiit flâneur composent ainsi le duo mandaté par la Guilde pour enquêter sur la tablette de Ragepierre, ses conséquences et d'éventuelles reliques qui y seraient liées. À la suite d'une présentation sommaire et d'un accord à l'amiable, le groupe hétéroclite atterrit dans les Profondeurs de Verreracine, ruines Ayléides aussi décadentes que mal famées.

    S'en suit une série de pérégrinations dans les salles tortueuses des Elfes Antiques, apportant leur lot de déceptions et de couloirs vains jusqu'à la trouvaille d'un passage dérobé. Celui-ci les mène à un ancien temple khajiit, vivier de connaissances cryptées et de reliques, donnant lieu à l'application du contrat entre les intervenants. La Guilde des Mages récupère la relique (supposément relative à Khazun-Ri) une fois ses caractéristiques principales retranscrites manuellement par Erhas-Sat.
    C'est donc avec satisfaction que le groupe expéditionnaire se sépare à la sortie des ruines, chacun ayant son lot de recherches à mener dans le cadre de leurs organisations respectives.


    Nous souhaitons la bienvenue à un nouveau membre, qui nous rejoint en tant qu'Acolyte.
    Le rp s'instaure progressivement au sein de Goriawel, notre première intrigue est en préparation tandis que les collaborations et événements à venir se profilent. Au plaisir de vous croiser en jeu !

  • Erhas
    Erhas
    ✭✭
    Présentation d'un personnage : Erhas-Sat


    Parmi tous les collaborateurs éparpillés de la Guilde des Mages, l'énigmatique Erhas-Sat sort des sentiers battus en offrant son expertise aux Forces de Défenses d'Elsweyr. Découvrez quelques pans de ce personnage grâce à cette nouvelle parue dans les différentes bibliothèques de la Guilde.


    Par Jo'Roki, magistère de l'Ordre de l'Oeil.

    Aux chercheurs et aventuriers qui souhaiteraient collaborer avec le fondateur du culte de Goriawel, cet article vous évitera quelques confusions et idées préconçues sur cet estimé khajiit qui côtoyait autrefois les plus grandes académies magiques de Torval à mes côtés.

    D'ascendance noble et fidèle à la ruse caractéristique de notre peuple, Erhas-Sat était destiné à une vie versée dans la politique de la Confédération, au coeur même de la capitale et de ses enjeux : hélas, la peste Knahataine frappa notre chère contrée alors que mon ami et moi commencions à peine à développer de la barbe par-dessus notre pelage. L'arrivée dévastatrice de ce fléau marqua l'exode désarticulée de nombreux de mes comparses, comprenant la famille de mon camarade d'études. Il fut envoyé en précipitation dans la branche familiale tertiaire en Rimmen, marquant ainsi la fin de mes échanges juvéniles avec mon camarade de lecture.

    Ma surprise fut grande lorsque nous nous recroisions trois décennies plus tard ! Jo'Roki était devenu un fier magistère au service de l'Ordre de l'Oeil, et mon ami embrassait une nouvelle voie, loin des considérations d'Elsweyr. Ce qui a motivé un tel changement ? Jone et Jode en soient témoins, je n'ai pas prêté l'oreille aux rumeurs d'antan qui couraient à ce sujet ; je ne m'intéresse qu'aux faits et aux actions concrètes.

    La seule chose qui rapprocherait encore Erhas-Sat de son peuple est cette indéfectible ambiguïté, accentuée par la tenue complexe qui masque sa nouvelle famille des pieds à la tête. Plus de contractions ou de manies singulières aux khajiits, ou de longues siestes sur les chaudes roches de nos savanes... ni même de sucreluneries ! Aussi vagabonds puissent-ils êtres, même les Baandaris ne se détachent pas tant de nos traditions, mais le Patriarche de Goriawel ne mange plus de ce sucre-là. Et pour cause, le suffixe "Sat" qu'il porte à ce jour signifie "qui se retire" ou encore "banni" dans certains dialectes locaux. Mais cherchez à dénouer le vrai du faux dans les contes khajiitis, et vous finirez par en recracher des boules de poils emmêlées. Jo'Roki vous le déconseille, oui ?

    Pour en revenir à nos matous, il me faut rentrer dans le vif du sujet en détaillant mes échanges avec cette confrérie. Un travail de recherche fut de mise, engendré par les suspicions éprouvées par certains de mes compères. Jo'Roki peut le comprendre, un groupuscule monastique vivant en marge des sociétés ne comprenant que des individus masqués nécessite une enquête. Après tout, la Guilde des Mages doit prendre en considération chaque opportunité diplomatique avec beaucoup d'attention : les Trois Alliances nous fustigeraient si nous apportions notre soutien à un groupe prenant parti à la guerre de façon engagée envers l'une des trois factions.

    Mon enquête me mena donc dans l'un de ces refuges dressés au nom de S'rendarr, entretenus par des fidèles venus de tous les horizons. Et, au grand daim de détracteurs superstitieux, aucuns scélérats et autres monstruosités à noter des deux côtés du comptoir : seulement des âmes prévenantes, des réfugiés de guerre, des aventuriers de passage... Cette visite fut même le fruit d'une initiative bénéfique tant à la Guilde des Mages qu'aux passagers de ces hameaux. En échange d'assistance à la récupération de reliques les plus sensibles, les paroisses de Goriawel se verront agrémentées de certains ouvrages de la Guilde, dispensant ainsi au des connaissances rudimentaires au plus grand nombre.

    Quant aux adeptes, il me serait difficile de les catégoriser avec exactitude.
    Tous se distinguent par leurs origines et leur caractère - si tant est qu'on les devine sous leurs uniformes -, et malgré cela, ils joignent leurs méthodes et semblent ne former qu'un tout harmonieux.
    De bien des manières, les intérêts de cette confrérie convergent avec les nôtres. Il est de mon avis que Goriawel est une alliée fiable, à laquelle on peut faire appel en temps de crise.
    Si Jo'Roki devait décrire son vieil ami et ceux qui suivent sa voie, il les décrirait comme des libres penseurs, des hommes et femmes émancipés du cycle de la haine engendré par la guerre.

    Mais tout ceci n'est que l'humble avis de Jo'Roki. Peut-être aurez-vous l'occasion de forger le vôtre dans un avenir proche, il ne peut que vous y inviter !
    Edited by Erhas on 21 mai 2019 9:34
  • Erhas
    Erhas
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    Le Tertre des Affligés


    Invités à rejoindre Vendeaume dans une mission jointe entre L'Ordre de l'Oeil et Goriawel, plusieurs mages de la Guilde se rassemblent au centre de la ville. Composé de l'iconique duo en les personnes de Rëylin Xïobê et de Ji'Rayah, de l'astromancienne Valentine Curtis rejointe plus tard du traducteur Stalef, tous retrouvent le Patriarche de la confrérie pour se concerter. Sur place, l'ambiance n'est pas à la plaisanterie alcoolisée si chère aux nordiques : les étudiants se bousculent et occupent chaque bureau, tous en recherche de vieux parchemins et de retranscriptions.

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    L'allocution d'Erhas-Sat présente alors l'objet de leur réunion : le Sceptre de Mathiik. Cette puissante relique qui appartenait jadis au prêtre-dragon du même nom fait aujourd'hui la source de convoitises auprès des nécromanciens de Zumog Phoom (sous-fifre d'Euraxia Tharn). Conçu pour conférer une partie des pouvoirs nécrotiques d'un prêtre-dragon, les seuls indices concernant ce Sceptre se trouvent dans un antique tombeau répondant au nom de Tertre des Affligés. Une fois l'équipe expéditionnaire instruite des objectifs et détails de la mission, elle emprunte un portail qui les mène directement près des lieux, où ils sont attendus par les adeptes de Goriawel partis en éclaireur.

    Face à eux, le symbole de la puissance autrefois incarnée par le Culte Draconique et ses maîtres leur tend les bras. C'est une porte aux marquages aussi énigmatiques que mortels qui leur bloque la route, comme peut en témoigner les flaques de sang encore fraîches répandues ça et là non loin de l'entrée. Des leviers sont disposés autour de la protection en pierre, ornée d'inscriptions Nédiques anciennes et victimes des affres du temps. C'est là où les talents de Stalef rentrent en jeu, alors qu'il entame une longue et scrupuleuse retranscription des gravures pour en percer les secrets. Tandis qu'il trime sous l'éclairage d'une torche, les autres mages spéculent : pourquoi n'y a-t-il pas de cadavres à l'emplacement du sang ? Leurs prédécesseurs auraient-ils échoués ? Ou bien les auraient-ils devancés ? Les interrogations fusent, et ne tarderont pas à être satisfaites : dans un long et sinistre grincement, la porte s'ouvre enfin.


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    Une fois accommodés de l'odeur pestilentielle des lieux, les mages et hérauts de Stendarr font face aux inéluctables défenseurs des lieux: les Draugr. Mais contrairement aux attentes, ceux-ci ne sont pas en mesure d'honorer leurs funestes obligations. Reliés à leurs tombeaux par des sorts d'entraves, les morts-vivants se voient cloués et enchaînés par le biais de pierres d'âmes plantées dans le thorax, servant de base à l'enchantement restrictif. Non sans un certain dégoût collectif pour ces gardiens, le groupe s'engouffre dans le tertre malgré les complaintes et claquements de dents des Draugr. La marche se resserre, et des précautions sont prises par tout un chacun - à l'exception près de Stalef, notant avec effroi l'oubli de son bâton à Vendeaume.

    La réceptivité des mages les pousse à trouver sur leur chemin un vestige du passé ; un collier imprégné de souvenirs. Repéré et étudié par Valentine, celui-ci offre alors une reconstitution d'un échange entre une mère et son fils, une bribe de conversation se reproduisant dans le tertre sous forme spectrale. La mère, épuisée par un long trajet, s'étonne de voir tout le village attiré en ce lieu pour qu'ils se cachent. Son fils la rassure, s'estimant heureux d'être loin des brasiers qui enflamment toute la région. Avec de la chance, il espère être sauvé de l'emprise des cultistes. La vision s'interrompt alors qu'un garde fait rentrer la famille dans le rang, marquant la suite des pérégrinations des chercheurs alliés.

    L'avancée se poursuit sans encombres, jusqu'à ce que l'activation soudaine de pièges de feu ne manque de rôtir les éclaireurs du groupe. Dans le calme et avec la force de l'expérience, tous étudient le pattern et surmontent la série d'obstacles sans difficultés (d'aucuns diront que les khajiits y ont perdu quelques poils au passage). Les plus sages passent les pièges les uns après les autres, quand les plus fougueux les traversent d'une traite grâce à une courte téléportation. Une fois ces formalités derrière eux, les voilà confrontés à une large pièce, parsemée de morts-vivants enchaînés aux murs et aux piliers de la salle. En son centre, une dague, elle aussi vectrice de connaissances oubliées.

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    Cette fois-ci, Reylïn prend les devants et s'avance vers l'objet afin d'en étudier les caractéristiques. En proie à une méfiance justifiée, la dunmer tisse un sort sur l'arme pour y déceler d'éventuels pièges. Pendant ce temps, le groupe s'inquiète de la présence oppressante des Draugr, et surtout de leur disposition intimidante à travers la pièce. Valentine part en quête de savoirs perdus dans des bibliothèques, mais ne trouvera à sa grande déception que des articles aussi intéressants que la poussière les recouvrant.
    Déclenché par le sort de Sera Xïobê, la seconde vision du passé s'étend et recouvre toute la salle. Partout autour du jeune homme vu précédemment, des esclaves se réunissent et partagent leurs inquiétudes. D'après leur récit, ils auraient été parqués comme du bétail dans ces sombres pièces des jours durant, sans gîte digne de ce nom ou nourriture. Usés par ce traitement indigne et rongés par l'angoisse, tous prennent alors les armes qu'ils peuvent sous les encouragements émancipateurs de l'homme au centre de la pièce. Dans un dernier élan éthérique, les lueurs d'antan convergent en un même couloir : les tréfonds du Tertre.


    Décoré par de larges statues héroïques entourant un réceptacle vide, la pièce centrale du Tertre se dresse alors face à l'équipe de chercheurs. Et, non sans une certaine déception, tous remarquent le réceptacle du Sceptre vide, laissé à l'abandon par ses gardiens vaincus. En effet, des Draugr armés sont dispersés autour de la pièce, ceux-ci étant bardés d'armures osseuses anciennes. Devancés ou non, les mages ne déchantent pas et découvrent un ultime memento sous la forme d'une tablette, ancrée dans le réceptacle.
    Dans l'espoir d'y trouver une piste, le Patriarche de Goriawel extrait l'artefact et active son essence : tous assistent alors à la funeste destinée des occupants des lieux. Un grand nordique tient le Sceptre face à une armée d'esclaves entassés autour de lui dans la salle. Il manie son arme en un cercle qui dégage une lumière à l'aura inquiétante, imprégnant instantanément chaque occupant des lieux de l'époque. Dans un dernier discours solennel, le chef scelle le destin de ces pauvres âmes, dont les corps se voient soudain flétris par l'affliction nécrotique du Culte Draconique. Les râles d'agonies interminables des victimes sont les derniers souvenirs qui marquent la vision, s'évaporant petit à petit pour laisser le présent reprendre ses droits.

    Au plus grand désarroi de la troupe, les ravages du passé trouvent un moyen de s'immiscer dans cette temporalité : à l'unisson, toutes les pierres se brisent en mille éclats retentissant dans tout le tertre. S'en suit rapidement des hurlements de rages en provenance de tous les couloirs du tombeau, prenant la forme d'une ruée s'apprêtant à submerger toute forme de vie encore présente en ces lieux.
    L'expertise de Valentine s'impose en la création hâtive d'un portail à destination de la capitale d'Estemarche. Adeptes et mages se rassemblent autour de l'astromancienne alors que les nuées morbides commencent à déferler aux abords de la pièce centrale. C'est à la seconde près qu'ils empruntent leur porte de sortie inespérée, agrippés par leurs comparses ou projetés tête la première à travers le portail. Fort heureusement, aucune victime n'est à déplorer pour le groupe expéditionnaire ; chacun reprend lentement ses esprits autour d'étudiants surpris et consternés par un retour si impromptu.

    Malgré le sentiment collectif amer d'avoir eu l'herbe coupée sous le pieds, l'espoir demeure grâce à la récupération de la tablette. Rédigée en langue draconique, sa traduction pourrait mener à un indice fondamental menant au bastion du prêtre-dragon, destination supposée des nouveaux propriétaires du Sceptre de Mathiik. Les collaborateurs s'en retournent finalement à un repos bien mérité, avec la promesse de venir à bout de cette sombre affaire.


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    Nous souhaitons la bienvenue à un nouveau membre, et remercions par la même occasion tous les participants de cette intrigue !
    Edited by Erhas on 28 mai 2019 5:36
  • Erhas
    Erhas
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    Suites aux pérégrinations de la semaine passée, Goriawel collabore avec la Guilde des Mages, afin de traduire la tablette trouvée dans le tertre.

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    Après de longues heures de réflexion, ils sont parvenus à la retranscrire.

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    Ainsi, leurs recherches continuent et mènent la confrérie vers l'ouest de Tamriel.
  • Erhas
    Erhas
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    Journal du Patriarche
    Le 9 Sundas de Mi-l'An, 2E 587


    J'écris ces lignes alors que nous rentrons tout juste de notre excursion dans la sépulture du Trépas de Mathiik, tant que mes muscles ne sont pas engourdis et que ma mémoire demeure intacte. Nos prédictions quant à la localisation de la retraite du prêtre-dragons étaient correctes, et fort heureusement, nous avons pu compter sur l'entièreté de nos collaborateurs en cette palpitante mais périlleuse affaire.

    Nous l'avons. Non sans un indéfectible sentiment amer de ramasser les miettes, mais le Sceptre est nôtre. Avant d'en venir aux conséquences de cette obtention, il me faut détailler notre cheminement qui sera la base de nos analyses et théories quant à la marche à suivre.

    À l'instar de notre arrivée au Tertre des Exilés, nous avons été mis face à un fait accompli : les nécromanciens à la solde de Zumog Phoom nous ont devancés, nous forçant d'avancer dans la hâte en un terrain inconnu.
    Si cela ne nous a pas empêché de de nous frayer un chemin à travers le tombeau, la difficulté en était double : une partie des morts-vivants et troupes déployées par les impériaux servaient maintenant aux côtés des Draugr, dans ce qui nous a semblé être les vestiges d'une opération aux grands moyens, menée dans la précipitation et la panique.

    Fort heureusement, nos adeptes et alliés étaient à la hauteur de mes attentes, et la menace fut rapidement évincée. Nous arrivâmes donc dans l'antichambre centrale, aux quatre piliers fondamentaux qui maintenaient tant les lieux que la clé menant au tertre principal ; Il ne nous fallut que peu de temps pour trouver notre plan d'action. Le sort de divination de Sera Reylïn nous permit de repérer l'emplacement des tablettes nécessaires à l'ouverture de la crypte majeure, et pour chacune d'entre elles, nous avons pu admirer de grandes stèles narrant des fragments d'histoires bien spécifiques.

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    Tous ces monuments furent témoins de la défense acharnée des Draugr, et par chance, quelques traducteurs laissés en pâture gisaient à proximité des lieux, inanimés. Les bribes de leurs efforts nous permirent de ne pas nous exposer à des risques supplémentaires en stagnant sur place, mais mieux encore, elles nous donnaient une meilleure vue d'ensemble sur la nature de cet endroit et les machinations nécromantiques Euraxiennes qui s'y mêlaient.

    En passant en revue la globalité des retranscriptions, nous avons mis un nom sur le maître de Mathiik : Vaantiroth. Celui-ci avait des vues sur les Salles du Colosse, comme l'une des gravures le dépeignait avec exactitude. Ji'Rayah et moi pouvions l'affirmer, le niveau de détails de la pierre ne laissaient de place au doute. D'après les autres schémas, ce tyran projetait de mener une grande partie de ses troupes depuis Bordeciel vers cette antique prison, certainement afin de détruire l'oeuvre de Khunza-Ri au profit de ses congénères. Afin de mener à bien son oeuvre, il aurait - toujours selon les stèles et les informations que nous en avons extraits - dispatché une partie de ses forces en Bordeciel et laissé son prêtre-dragon distraire la rébellion de la Guerre Draconique pour mener à bien son plan.

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    Nous fîmes rappelés à l'ordre par quelques mouvements de cercueils lugubres tandis que nos pensées et théories fusaient en tous sens, les sentinelles de ces lieux ne nous laissaient aucunes occasions de trop s'attarder sur leurs secrets. Grâce à notre prompte récolte, nous avons pénétré dans ce qui avait été la dernière destination de bien des âmes : la chambre de Mathiik.
    Nos attentes furent bousculées à bien des égards, comme ce dut être le cas des nombreux cadavres qui gisaient dans les recoins de ces lieux, marquant les vestiges d'un champ de bataille entre Draugr et nécromanciens. Alors que nous nous apprêtions à confronter nos lames à un Prêtre-Dragon, nous trouvions à sa place la personnification du cauchemar de bien des guerriers. Un assemblage colossal se dressait face à nous, investi de la puissance du Sceptre de Mathiik qui reposait en son corps inanimé. Pire encore, ce titan trouvait ses racines en des ossements de dragons (qui selon mes théories, appartenaient à un subalterne de Vaantiroth), et avait été l'arme des nécromanciens pour venir à bout du maître des lieux. En effet, nous n'avons pu découvrir que tardivement la réelle intention de nos détracteurs. Ceux-ci convoitaient la puissance antique contenue dans le masque de Mathiik, et avaient volontiers sacrifiés le Sceptre pour faire l'acquisition d'un pouvoir plus grand encore.

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    Il va sans dire que l'affrontement qui suivit ne nous laissa pas indemnes. Déclenché par un sort à but préventif, le rugissement de cette monstruosité restera ancré dans mon crâne pendant les mois à venir.
    J'ai bien cru perdre quelques-uns de mes acolytes au cours de cette lutte acharnée pour nos vies, et malgré la puissance de feu à laquelle nous avons été confrontés, aucune perte n'est à déplorer.
    C'est dans ces moments les plus cruciaux que je me réjouis d'avoir fait appel à nos amis de la Guilde des Mages, sans qui la balance aurait pu pencher en notre défaveur. Je ne sais encore avec exactitude si ce sont les souvenirs des cris draconiques ou la création d'une masse à partir d'ossements et de chair qui nourriront mes angoisses dans les jours à venir. Ce colosse aux milles et un visages morbides était indéniablement la plus grande menace à laquelle nous avons été confrontés depuis un moment, et il n'est que raisonnable de penser que nous ne sommes pas au bout de nos peines.

    Malgré les blessures, malgré les risques, le Sceptre est nôtre. Nos collaborateurs et acolytes pansent leurs plaies au Sursis du Bélître, et je vais devoir contacter Jo'Roki pour veiller à l'analyse et à la réfection de cette arme. Dès que nous le pourrons, nous prendrons en chasse le dénommé Zelus, l'homme responsable de nos déboires. Peut-être que le nécromancien que nous avons capturé et expédié à la Guilde d'Orsinium nous en dira plus à son sujet, nous tâcherons de nous y rendre avant que le verdict ne soit rendu.

    Dans les jours à venir, il nous faudra tendre l'oreille sur tout murmure venant d'Elsweyr, nous ne devons plus rien laisser au hasard concernant cette affaire. Si Vaantiroth est en vie et que ses nouveaux serviteurs ont en leur possession un artefact d'envergure, la mort aura un nouveau visage dans la province d'Anequina.
    Et malgré ce qui me lie à ces terres, je ne peux me résoudre à voir périr ceux que jadis je qualifiais de famille.



    Voilà qui conclut notre scénario liée à la Guilde des Mages et ses collaborateurs ! Dans les mois à venir, Goriawel se focalisera principalement sur le développement de son RP en interne, cette série d'événements marquant la fin d'une présentation sommaire des intrigues qui seront proposées au sein de notre communauté.

    Nous souhaitons également la bienvenue à un nouveau membre, ces premiers mois auront été propices à la création d'un petit groupe de joueurs qui ne peut que aller de l'avant !
    Edited by Erhas on 11 juin 2019 6:18
  • Erhas
    Erhas
    ✭✭
    Guilde close, merci aux modérateurs de supprimer le topic.
  • ZOS_JoelD
    ZOS_JoelD
    mod
    Bonjour,

    La guilde étant terminée, nous fermons ce sujet.
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