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[IXème Légion] À la grâce de sa majesté !

Coqualier
Coqualier
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À la grâce de sa majesté !



"La journée semblait débuté comme une autre, mais celle ci serait déterminante pour une personne en particulier, et ses camarades. Tout un avenir changerait, au dépend d'un seul instant, en face d'une personne qui aurait pu être un homme comme un autre. Mais dont le destin n'en fit pas un être de la même catégorie que ses pairs. Cet homme n'était pas un simple paysan, un garde, ou un noble. S'ennuyant du trône en s'occupant des affaires de la citée, le Haut-Roi Emeric restait une personnalité aimée de son peuple, et volontaire depuis le combat en Bangkoraï contre la VIIème Légion de Septima Tharn. Comment décrire un monarque sans louange, et comment décrire celle qui n'aurait le droit qu'à quelques mots devant une telle grandeur ? Il lui fallut de nombreuses heures pour se préparer à cela. Répétant ses allures devant un miroir, revoyant encore et encore les idées et ses principes.

Rien n'arrivait vraiment à préparer "Vendimus" Valérius à la discussion qui viendrait. Si il fallait qu'elle pose son genou à terre pour s'incliner devant sa majesté. Si elle devait garder le port altier ou faire preuve d'humilité. Passant sa main sur l'acier de son armure, la venue d'un Légionnaire lui portant un document demandant un peu de son attention pour une demande de l'intendance fut un retour à la réalité presque appréciable. Mais l'attention ne fut détourné qu'un bref instant, avant de reprendre l'inévitable moment où l'on achève les derniers préparatifs quant à une rencontre importante. Dans la guilde des Guerriers, la vie suivant sont court. Seul les forces de la IXème Légion attendaient que ce moment arrive, dans ce lieu les accueillants, mais loin de se sentir chez eux. Ils observaient juste les préparatifs, et ceux qui auraient honneur de service d'escorte en portant de grande cape jetés sur leurs épaules, d'un blanc de parade, légèrement moins ornée que celle du Centurion. "Il est temps d'y aller", fit une voix dans sa tête, et les hommes observèrent la sortie de l'officier Impérial avec nervosité.

Le palais Royal de Haltevoie, grande structure protégé par l'élite de la Garde, où planait les drapeaux des terres d'Emeric, mêlé à ceux du lion de l'Alliance de Daguefilante. Toutes d'un bleu ravissant porté par les vents, et toujours préservés saines de la poussière et de la saleté. L'édifice restait ancien, mais entretenu avec soin pour la manœuvre locale en horde de jardinier, majordome et dame de maison. La garde portant des armures dignes des parades, d'un acier épargné des nombreuses éraflures des batailles, et leurs tissus délicats tombant le long de leurs cuirasses d'acier aux nombreux symboles d'honneur et de fierté. Les légionnaires d'escortes semblaient bien moindre, même portant les armures appropriés, l'état de l'Empire laissait bien sa marque sur la fierté de ceux qui marchaient le long de la rue sous le regard des statues d'acier qui formaient la garde vigilante. Semblable à des êtres sans vie, au visage caché par l'acier de leurs casques, ils restaient le plus souvent immobile en tenue fière. Donnant un aspect sinistre aux gardiens, mais les quelques gens de la populace rassemblé autours de l'entrée offrait ce côté vivant à la rencontre. Ils n'étaient surement pas là pour soutenir la cause, si ce n'est quelques rescapés de Cyrodill qui ont pu arriver en Hauteroche et s'y installer. Mais c'était mieux que rien.

Les portes furent ouverte lentement, dans le grincement du bois laissant entrevoir la lumière intérieur des bougies et des reflets du soleil à travers les vitres des fenêtres. Ce fut long, le temps de ménager plusieurs effets dont les diplomates sont toujours friand, comme la tension écrasante de se voir ouvrir l'accès vers un lieu de prestige et devant des personnalités les dépassant largement. Ce qui était le cas, et l'attention fut réussit. L'un des légionnaires déglutit, et reprit rapidement le contrôle quand la discipline ancré en lui refit surface. Mais le majordome s'amusait d'un bref sourire en voyant le Centurion Impérial remettre sa tenue en place dans un mouvement correct, pour cacher le coup dans l'estomac reçu par l'idée d'y être enfin.  Et les deux légionnaires d'escorte furent laissé devant, s'installant là où ils pouvaient paraître le plus insignifiant, toujours sous le regard de la Garde royale tel d'éternels guetteurs d'acier et de noblesse.

Dans le bruit du bois des portes closes de la même manière, Vendimus serrait les dents en pensant qu'elle ne devait rester ici que quelques minutes seulement, et que le même manège serait répété pour lui rappeler sa place en ce haut-lieu. L'échos résonnant des propos partagés s'installaient dans les oreilles de l'officier militaire qui avançait doucement, sentant ses moindres pas gravé un bruit de métal contre le sol de pierre couvert parfois d'un tapis charmant, comme une terrible erreur. Arrivant dans la salle du trône, jointe par deux gardes royaux portant leurs armes au poing, une épée bâtarde tenue pointée vers le ciel, et un grand bouclier au blason des terres de Havre-tempête. Extirpant son casque en rentrant dans la salle, elle laissa ses cheveux platines s'étendre dans sa nuque et ses épaules couverte de ses épaulières lourdes et blasonnée de la IXème Légion. Si elle avait l'air d'un officier à la parade, commune mais appréciable à voir pour une distraction d'usage et une preuve de grandeur, cela ne faisait rien devant la simplicité modeste mais gardant une grandeur palpable du personnage assis sur son trône.

Une couronne royal d'un gris argenté installé sur ses cheveux mi-long, une barbe grisonnante sur un visage droit. Il portait sa tenue aux couleurs bleutés et à la haute noblesse visible, l'emblème de Hauteroche sur la poitrine. Il ne parlait pas, et écoutant avec une attention vague les propos de l'homme ayant essayer de porter sa tenue la plus propre, mais gardait les stigmates de la difficulté des œuvres de la terre dans les fermes locales. Vraisemblablement, sa doléance l'ennuyait, mais sa régence le forçait à entendre la voix du peuple quand ils pouvaient se permettre d'envoyer un représentant exprimé les besoins de la petite gens. Mais cela semblait s'être achevé, quand il fit remettre la question à un homme selve en tenue de parade, qui quitta sa position d'attente pour accompagner le vieux fermier vers une salle plus lointaine pour lui parler. Son regard passa rapidement vers sa dulcinée lui exprimant quelques mots à mi-voix, avant de le porter vers l'officier impérial attendant plus loin. Celle ci se figea, avant que l'on ne l'annonce pour lui donner l'ordre d'approcher. Tandis que dans son esprit, une alarme interne s'était déclenché, pour la prévenir du chaos qu'elle pourrait provoquer au moindre faux pas.

La conversation fut brève. Sous le regard d'officiers militaires, d'un ambassadeur d'Orsinium, et de quelques serviteurs de maison gloussant parfois secrètement pour exprimer leurs sentiments. Vendimus n'ignorait pas le regard dur d'un des nobles qui avait pu trouver un moyen de s'installer au palais quelques temps pour jouir de la grâce d'être dans la confidence du régent. Craignant le venin qui saurait trouver l'oreille du Roi, elle se contentait d'en faire abstraction pour se concentrer sur les propos tendu par la personnalité qui lui adressait la parole. Mais sans être Général, elle s’exerçait à parler au nom des siens avec tact et recul. Toujours, ses propos mettaient en avant la grâce de l'Alliance et leurs bons droit d'être traité avec le respect dû aux maîtres de Hauteroche. Si ses manières étaient typique de la noblesse de Cyrodill, cela amusait vaguement sa majesté - Il trouvait en sa personne une distraction le sortant quelque peu du problème du quotidien, et la motivation de parler à ses proches stratèges pour rediscuter de l'idée d'une Légion Impériale servant les intérêts de ses terres lui convenait. ça ne durerait qu'un, ou deux jours, mais un interlude ravissant pour sa personne.

Il fut convenu que le Fort de Vifespoir qui avait perdu son nom lors de la guerre, serait récupéré par les forces de la 3ème Cohorte de la IXème Légion Impériale pour servir de garnison, contre ses envahisseurs locaux. De cela, la IXème Légion répondrait de l'Alliance de Daguefilante, dans un serment d'union proche entre le Général Valérius et Hauteroche. Si il fut mit à l'écart l'idée d'un conflit avec le Pacte et les impériaux de Valérius, il eut convenu que tout deux étaient en très mauvais terme avec le Domaine Aldmeri. Ce qui convenait parfaitement à sa majesté. Le Centurion Vendimus avait gagner sa garnison, et le Roi une force de frappe loyale, indépendant, et vouée à le servir fidèlement si le trône de rubis lui revenait lors de la guerre des Trois bannières. Le lien fut achevé, sous les regards tenu des officiers et autres personnes présentes, bien que certains en gardaient toujours leurs avis agacés pour eux, avant de pouvoir les crachés dans une indignation passagère.

Marchant sur le grand tapis quand elle fut congédiée, avec ce sentiment d'écrasement devant des personnalités des véritables Hautes-sphère, Vendimus comprit ce que c'était désormais, le fardeau d'une lourde responsabilité. Comme d'autre ici, même par le regard du Roi, tous avaient vu la guerre, les massacres, et ce que cela était de perdre la vie de certains soldats quand on prend l'initiative de les menés au combat. Et pourtant, il restait encore un monde entre eux, un gouffre qui n'ait que rarement franchit, et la noble de Colovie quitta le palais avec un bel espoir, et ce sentiment de soulagement de ne pas avoir porter affront par un propos qui aurait pu être dégradant. Quittant l'endroit d'un pas hâtif, pour se requinquer au mieux, le départ calme laissa planer les rumeurs entres les citoyens ayant pu voir un officier impérial sortir du palais. Mais plus tard, ils trinqueraient simplement en oubliant ce fait, n'y recherchant que le bien fondé pour la terre de Hauteroche, clamant bien haut cet hommage en entrechoquant les coupes. "À la grâce de sa majesté !""
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