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[IXème Légion] "De la pierre, jusqu'à la peur" de Vendimus Valérius

Coqualier
Coqualier
✭✭✭
"De la pierre, jusqu'à la peur" 2E 584.
de "Vendimus" Valérius,
Centurion de la IXème Légion Impériale.

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"Vendimus" Valérius, prenant la pose un instant pendant le siège du Domaine de l'épée vive, le Bastion d'Aldenus.


"La Colovie est une terre qui fit naître de nombreux soldat apte. C'est une terre qui garde en partie la manière rude des hommes de Bordeciel, mais qu'ai-je à dire de plus que les historiens n'aiment répétés sur les racines des peuples de notre vaste monde ? Non, en vérité, l’intérêt dans cet écrit n'est pas de vous faire comprendre d'où nous venons. Mais de la manière dont certains d'entres nous peuvent aller en direction des plus viciés des désirs humains. Qui faudrait-il blâmé quand l'on se rend compte du nombre de personne qui auraient pu être d'honnête citoyen ? Mais regroupés, galvanisés par les paroles d’impiétés de certains soit-disant prophètes, ils s'égarent. La Foi, voilà le mot, reste autant l'arme du dévot qui brandit le cœur des préceptes d'Akatosh, jusqu'à ceux qui ne parlent qu'en pensant que déchaîné leurs passions est la meilleur des solutions. Puis ils deviennent aveugle à ce qui les auraient rendu fou des années plus tôt. Ou du moins, le sont-ils devenu petit à petit que le temps passait en étant étreint par le pire des aspects. Celui de la plus abjecte des libertés. Le caprice.

Revenons à une histoire moins philosophique, mais il est toujours âpre d'être concis quand on tient à détaillé le fond d'une pensée tordue par les manières possibles d’amener au point d’intérêt. Surtout avec un titre aussi sinistre. Mais débutons par un commencement simple, alors que le monde était couvert par les cris et les sifflements des flèches. Bourdonnant dans mes oreilles, les résidus du fracas puissant d'une pierre écrasée contre un rempart mal entretenu. Dans un coin perdu de notre chère Cyrodill, s'y trouvait le bastion d'une noble famille qui crut parfait d'acquérir du pouvoir de la part des nouveaux maîtres de la grande citée. Trahis, banni, pendu. Voilà ce qu'est la justice, mais l'héritage de la pierre reste quand le sang coule. Et nous étions donc au devant de ce domaine oublié depuis la guerre des Trois. Le Bastion d'Aldenus, domaine de l'épée vive. Ses murailles étaient couvertes par les lierres rampants le long de la paroi ancienne. Les drapeaux déchirés volant dans un vent léger, et ce lieu aurait été en paix, habité de ses silhouettes sinistres et rares errantes sur les hauts murs. Jusqu'à ce que l'on arrive.

Père tenait là une mission parfaite pour moi. Non pas que j'y voyais un moyen de me dérobé à la grande tâche confié aux rares légionnaires loyaux aux valeurs véritable de l'Empire. Mais pouvoir aspirer au repos d'une tente convenable en laissant la joie aux jeunes recrues envieuses de faire leurs premiers armes sans être massacré par dizaine, cela m'était une douce récréation. Au devant du domaine, les barricades de bois furent installés, avec quelques armes de sièges. Les préférés du Général, les magnifiques catapultes qui rendait si sympathique une attaque en rajoutant des dépouilles réduite en bouillie inexplicablement plate. Une posture droite et martiale, je prenais mes airs d'officier strict en arpentant la ligne de fantassin qui pratiquaient les différentes manières d’attendre que le conflit éclate. Certains en train de s'occuper de leurs équipements, d'autres à partager un morceau de pain et de fromage. J'entrepris de prendre par surprise un groupe s'amusant à plaisanté sur la pilosité des Gardes du Général, et souriait en voyant leurs regards paniqués des tâches punitives qu'ils pourraient recevoir.

Mais après une plaisanterie sur le temps que met Thoryg à nettoyer sa barbe tout les matins, je continuais mon chemin en baissant la tête quand un sergent hurlant à la prochaine salve. Le bruit des flèches traçant leurs routes vers des potentiels cibles me reste désagréablement familier, mais rester en vie implique une certaine attention au détails comme l'idée qu'une salve nous soit retournée et que ma tête se retrouve plantée par un jet bien heureux. Toutefois, c'est aussi la triste cause de m'envoyer dans des situations mortellement dangereuse, à la Gloire du Diamant rouge, et je souriais sous mon casque en voyant le porteur de message m'informer qu'une brèche avait été faite.

- Visiblement, ils n'ont pas l'air si préparés que cela. Dis-je en observant le vague plan tracé par un des stratèges dans la tente de commandement. Le bruit à l'extérieur n'étaient qu'à peine atténué alors que les jets de pierre essayaient d’élargir le trou dans la muraille ennemie. Mais au moins, on avait pas à hurler pour se faire entendre, et j'essayais au moins de ne pas mettre des miettes partout sur la table d'officier en savourant une pâtisserie laissé sur une desserte mise à la disposition des rares personnes autorités à entrer ici.
- Les brigands ont perdu leurs maigres armes qui auraient pu endommagé nos barricades. Leurs deux balistes ont été brisés dès notre venue par les nôtres, et ils s'acharnent avec des flèches en usant bêtement leurs munitions. Certains légionnaires affirment même qu'ils nous lancent des pierres. Les yeux d'un vert pâle brillant du Sergent Menaro se tournaient vers moi, un sourire amusé se dessinant sur ses lèvres. L'Altmer avait l'air de trouver cela hilarant, étonnant que pour un Haut-elfe, il ait prit autant de son mentor en terme de caractère. Mais Thoryg influence souvent les autres avec son esprit simple et ses manières bourrues.
- Ils paniquent. Suggérait le stratège, un jeune colovien dont j'ignorais le nom. Surement ne trouvent-ils plus de solution pour nous arrêtés. Il serait temps de reprendre le Bastion d'Aldenus, votre père...
- J'apprécie votre opinion, mais ne précipitons pas les choses. Quelque chose me tordait les tripes, car même si l'esprit humain pouvait pousser à agir de manière stupide, il aurait été plus commun que les brigands ayant prit le contrôle du domaine de l'épée vive se soient mit à hurler en oubliant le côté désagréable de fuir avec un bas trempé de son urine. Je pense qu'ils essaient de gagner du temps.
- Pourquoi faire ? s'étonna Menaro. Ils attendent peut-être des renforts d'un autre camp ?
- Peut-être. Avais-je répondu, et gardait pour moins l'intense impression que l'on devrait surveiller nos arrières. Mais si la suite avait été aussi simple que le suggérait Menaro, j'aurais surement pu dormir les jours suivant avec moins de cauchemar hantant mes nuits.

Le plan semblait avisé. Surement parce que je n'avais pas à levé mon glaive en dirigeant les premières lignes vers une offensive agressive. Mais après une courte discussion, je m'intriguais de ce qu'il se trouvait à l'intérieur du bastion, et pensait avec simplicité à ce qui pouvait m'y attendre : En sortant les cadavres de ceux s'y cachant, ainsi que les prisonniers potentiels, peut-être aurais-je pu trouver la suite du Ser d'Aldenus qui devait être avare en objet et met exotique et raffiné. Car pour être suffisamment idiot pour vouloir offrir sa main à Molag Bal pour acquérir plus de pouvoir, il devait avoir les autres défauts de la noblesse impériale. Et c'est ce que je constaterais plus tard en voyant les résidus de la tapisserie et de la décoration intérieur. Mais dans l'instant, il me fallait rester concentré sur l'instant présent, c'est à dire : Partir au combat au nom des grandes valeurs de notre Légion, et survivre aussi, ce qui restait un ajout considérable dans la récompense de nos missions.

Levant leurs pavois, les hurlements des Sergent résonnaient quand leurs ordres furent braillés aux jeunes combattants. S'extirpant de leurs couverts, tous avançaient sous un couvert de nombreux flots de flèches s'écrasant contre le domaine. Rares furent celles qui fut rendu, et aucunes n'eurent la chance de toucher autre chose que la cheville d'un légionnaire qui s'étala dans la boue en braillant comme si on venait de lui brisé les bijoux de famille. Il n'ira pas bien loin, pensais-je sur l'instant, mais mon esprit se remit à réfléchir à la situation de notre troupe qui venait de passer les pierres brisés de la brèche effectuée par les catapultes. Parfois, les restes fracassés se mêlaient à des résidus de chair où la trace rouge signifiait qu'un malheureux avait été suffisamment lent pour périr lorsque le mur s’effondra.

Ce fut un choc contre mon pavois qui me fait cesser d'observer l'état du sol. Alors qu'un caillou venait de s'écraser contre mon bouclier. Étonnée mais concentrée, Menaro n’exagérait visiblement pas en estimant que le manque de munition n'avait pas freiné leurs désirs de se battre. Des conflits éclataient maintenant partout dans le bastion avec les survivants, alors que je perdis l'Altmer de vu après l'avoir observer abattre deux malandrins de sa longue épée en deux gestes agile. C'était loin d'être le style de Thoryg, mais l'agilité elfique restait étonnant pour un peuple connu par la puissance de sa magie. Agitant la tête vers deux légionnaires portant un grand poteau de bois en guise de bélier, ils ne leurs furent que cinq coup pour ouvrir la haute porte de la demeure intérieur. Et je compris rapidement pourquoi ils lâchèrent le bélier en entrant, dans un bruit assourdissant.

Si la décoration était effectivement misérable, ce n'était pas simplement le mauvais goût d'une noblesse suffisante qui agressait nos yeux. Les peintures avaient quelque chose d'irréelle, et l'intérieur possédait des statues et des gravures de scènes de plaisir charnel obscène dans des positions improbables. Certains légionnaires s'abandonnaient à la contemplation, avant que je n'essaie de remettre un peu d'ordre dans leurs esprits altérés par une passion un peu trop ardente à mon goût. Si mon regard même se perdaient dans certaine création luxurieuse, mon esprit avait été aguerrit de suffisamment d'atrocité pour avoir un contrôle sur moi même avancé. Ce qui aidait à savoir quand il y avait un bon moment pour affronter de face mes adversaires, et ceux pour m'enfuir en hurlant. Le sifflement d'une flèche fut la goutte d'eau qui permit aux recrues autours de moi de retrouver leurs esprits, et le bruit étranglé d'un légionnaire qui essayait de comprendre pourquoi il ne sortait plus que des gargouillis de sa gorge, laissa un effet galvaniseur sur l'attention des soldats. Mais on venait de perdre notre premier camarade, qui s'écroulait doucement au sol, la gorge empalée par le jet d'un homme qui nous observait depuis l'étage supérieur.

Grognement furent rendu entres ceux qui sortaient de salles adjacentes et de cachettes stupides pour qui auraient prit le temps d'inspecter l'intérieur de la salle. Surement l'agression avait t'elle débuté d'ailleurs car le légionnaire en question allait ouvrir une caisse où s'était caché un de nos assaillants. Nombreux, mais pas suffisamment, je jouais du glaive pour me défendre de leurs assauts sans trouver une faille pour logé mon glaive dans le manieur d'épée qui en voulait à ma vie. Mais ils restaient des coupes-jarrets singuliers : Ils luttaient non pas avec une certaine peur d'être massacré, mais avec un manque. Une évidente frustration gravé sur leurs traits comme si ils n'avaient pas l'intention que de tranché nos corps, mais de forniquer allègrement avec. Que l'on soient mort ou pas. Agacée par mon adversaire, je le bousculais de mon pavois en logeant son épée dans ses entrailles, et souriait au moins qu'il y réponde par un hurlement de douleur typiquement humain. Mais sa manière d'expiré me laissa un frisson dans le dos, alors qu'il semblait clairement se réjouir d'avoir périt ainsi. Maudissant mon idiotie, mais trop tard, d'avoir baisser ma garde un instant, je me retrouvais à essayer de garder mon équilibre avant de m'écraser sur une table en renversant des parchemins et quelques pots bien trop cher allant s'écrasé sur le sol. Une flèche s'était écrasé sur mon épaulière, abimant celle ci, mais sans parvenir à la traversée, ricochant dessus en se retrouvant brisée en dessus.

Le dos douloureux, le flou dans mon regard m'empêchait de prendre pleine conscience de la situation. Il fallait mettre à crédit la bravoure des légionnaires qui se débrouillaient très bien malgré le côté déstabilisant de nos adversaires, leurs parts analytiques d'un combat n'allaient pas aussi loin que de donner des coups et de tuer ceux qui les reçoivent. L'archer restait une menace, d'autant qu'il avait eut l'intelligence de rester dans sa position, là où il aurait fallut courir dans des escaliers et traverser un large espace dégage en tournant en rond pour l'atteindre. Mais plutôt que de lui laisser l'idée de rester intouchable, je repoussais la statuette de bronze d'une femme occupée à être "bien traitée" par deux hommes, en fracassant d'un coup de botte ce qui aurait rendu potache la scène si ils avaient été réel. Mais avant que plus de mes troupes ne soient tués, ma main fut tendu vers l'archer. Celui ci se rendit compte que je me relevais. Mais pas de ce qu'il l'attendait. Ce qui laisse la première leçon du survivant pendant un champ de bataille : Si on en croise rarement au front, ne jamais sous-estimé un Mage.

Ma spécialité restait gênante pour les autres, mais les avis grognant de quelques soldats peu entraînés n'allaient pas changer mon projet. Déjà car le bruit nous rendait tous sourd un bref instant, laissant le sifflement désagréable dans nos oreilles quand le tonnerre gronda dans la pièce, et que l'archer fut propulsé en arrière dans un arc électrique instant en calcinant une partie de son armure, de sa chair, et du mur derrière lui. Fini les flèches dans cet espace restreint, mais en avisant la situation du combat reprenant malgré les tympans douloureux, je constatais qu'il avait touché autant de ses alliés que de mes légionnaires. Surement n'en avait-il rien à faire. Cet affrontement fut rapidement réglé, quand le dernier brigand fut embroché par trois lames jointes, et massacré au sol dans ce qui semblait être un retour de frustration de la part de mes soldats. Et je trouvais cela désagréable de voir de ce que des combattants disciplinés pouvaient être amenés à faire quand un combat s'achève. Le visage souriant de l'homme que j'avais tué me revient en tête, et un sentiment m'attrapa l'estomac comme si l'un de mes organes internes avait lui même décidé de me dire "ça ne tourne pas rond." Et le hurlement, ou devrais-je dire, cri de plaisir qui résonna dans la pièce, ne fit rien pour calmer mes doutes.

- Vous avez une mine bien anxieuse, Centurion. Dit le Sergent Daenus Mudonnius. Celui ci avait ordonner à ses légionnaires de se remettre en ordre, après avoir hurler sur l'un de retirer sa main d'un livre qui devait avoir le même genre de récit que les épopées des statues dans la pièce. Y'a t'il quelque chose que nous devrions savoir ?
Je ne savais pas quoi lui répondre, sur l'instant, autant car je restais ignorante de la profondeur de ce lieu de débauche dans lequel nous venions de mettre les pieds. Autant parce que mon esprit restait suffisamment troublé pour risquer d'avoir des mots peu diplomatique qui aurait effrayé les guerriers autours de moi. Je secouais la tête, prenant un air martial et jouant sur l'idée que mon casque couvrait mon visage pour aspirer aux légionnaires de voir là la stature d'un officier droit et à peine ébranlé par le combat.
- Nous le savons déjà, Sergent Mudonnius. Nous sommes ici pour remplir la volonté du Général Valérius et par le trône de Rubis, nous le ferons. Si des brigands tourmentés par une envie de plaisir veut défendre son lieu de profanation dans un domaine de l'Empire, ils goûteront au glaive en guise de punition.

Je me maudissais d'avoir utiliser le mot "profanation", mais il était trop tard pour me rattraper. Si les Légionnaires n'y virent que l'expression du courroux de la Légion sur les tires-goussets avide, Daenus restait suffisamment intelligent pour comprendre que je sous-entendais déjà craindre le pire dans ce lieu de débauche. Mais discipliné et strict que le pouvait être un vétéran, il se contenta de froncé les sourcils en hochant la tête. Bien centurion, dis-il seulement, et cela suffit à me convaincre que je n'étais pas seule à avoir un creux dans le ventre en pensant que l'on allait peut-être bientôt tous périr dans d'atroce souffrance.

C'est ainsi que l'inspection se poursuivit, et l'échos de quelques combats étaient audible, résonnant à travers les salles du bastion, mais ils s'arrêtaient rapidement, et j'imaginais simplement des légionnaires tombant sur des survivants cachés, ou même en train de pratiquer l'acte avec abondance en sachant qu'une mort certaine leur arriverait bientôt dessus. Tout autours de nous puait de la sueur et du manque d'entretiens - déchet organique, résidus de gras, sang séché et j'ai même cru voir que quelqu'un avait vomit en relevant ma botte en soupirant de la tâche indéfinissable qui resterait définitivement sur le cuir que je balancerais au feu en rentrant au campement. Mais des marques ne semblaient pas avoir de sens, sur les murs autours de nous, passant une torche empruntée pour observer les écrits gravés avec une matière dont je ne voulais connaitre le contenu. Jusqu'à ce que, sans pouvoir traduire ce qu'il y était écrit, je reconnu toutefois la nature des mots et de certains textes. Quoi qu'ils puissent dire, ils étaient écrit en Dunmeri.

La porte au fond d'un vaste couloir nous attendait, et je réfléchis mentalement à notre position : Si j'avais fais le bon calcul, nous devions être au fond du Bastion désormais. Et cela était surement la dernière salle, d'autant qu'elle avait l'air particulièrement suspecte : Déjà parce qu'elle était gravée de nombreux mots indéchiffrable, mais le symbole en son centre avait une signification unique que seule une érudite ayant fait des recherches suffisante pouvait en connaitre la profondeur malsaine. Si je n'avais écouté que moi, j'aurais balancé ma torche en l'air pour fuir. Mais forcée par la volonté du devoir, et contournant ma peur par les cantiques d'Arkay que je récitais à voix basse, ma main se posait sur la seule icône que je pouvais reconnaître. Une fleur, une rose, couverte d'épine mais dont les pétales semblaient magnifique comme inquiétante. Le symbole de Sanghin "Le dépravé", prince daedrique de la luxure. Et avant de me retourner vers les autres, j'entendis un hurlement atroce provenant de plus loin dans le couloir, et le bruit du déchirement de la plaque et de la chair ne semblait pas humainement possible.

Panique, tel était le mot qui avait supplanté au courage des vaillants porteur de Justice qui avait investit ce lieu, mais je gardais la tête clair en sachant avec assurance que le premier moyen de mourir devant les complots hérétiques était de perdre son sang froid. Errant à travers les couloirs après avoir abandonné la porte, je jurais intérieurement de ne jamais avoir d'adepte de Stendarr quand j'en ai vraiment besoin. Là où le bruit avait été entendu, il restait au sol les reste de trois légionnaires qui avaient été massacrés avec une facilité inquiétante. Mon cerveau était en ébullition, recherchant dans tout les ouvrages et les épopées vécues avec la Guilde des guerriers, pour comprendre ce qui pouvait errer en ce lieu. Quel genre d'abbération est lié au Prince des plaisirs pour avoir tué ses hommes ainsi ? Une dizaine de minutes de cris et de poursuite avec les plus valeureux s'en suivit, une dizaine avaient fuit en laissant comme excuse qu'ils devaient faire un rapport aux forces à l'extérieur, et j'acceptais rapidement consciente qu'il valait mieux qu'ils soient dehors plutôt que de me gêner en hurlant et mourant dans cette vaste demeure.

Six corps plus tard, et quelques affrontements avec des survivants qui avaient été définitivement signalé comme étant des adorateurs d'une créature terrible de l'Oblivion, et c'est un mot aussi difficile à utilisé qu'à écrire croyez moi. Surtout pour avoir vécu suffisamment de problème pour que certains de ses monstres aient été suffisamment proche de votre visage pour vous hurler dessus en envoyant leurs salives écœurantes. De retour à la porte avec la rose de Sanghin, elle semblait avoir été ouverte, du sang frais éparpillé sur les murs autours. Daenus était là, blessé. Une main sur le ventre, il lui fallait une assistance rapide mais n'allait au moins pas expiré dans les secondes à venir. J'ordonnais à l'un des légionnaires de lui offrir les premiers soins, alors que l'on regard torturé se levait vers nous, pendant que je m'agenouillais devant lui.

- Reprenez vous, Sergent Mudonnius. Qu'avez vous vu ? Je contrôlais mes mots pour qu'ils aient l'air d'avoir un calme apparent que j'étais loin de ressentir. Plongée dans le récit des litanies de courage appris auprès du culte de Stendarr, il m'offrit un regard de celui qui ne s'en remettrait qu'après de longue session auprès d'un Prêtre pour s'exorciser de ce que son esprit avait subit.
- Le mal, Centurion. Gras, épais, et... ça ne devrait pas... existé... Finit-il par dire, alors que son visage fut transit de douleur quand les soins avaient débuté. Abonnant l'idée d'une conversation censée, je me redressais vers la porte semi-ouverte qui laissait entrevoir maintenant que l'on s'était rapproché, une lueur d'un rouge sinistre et inquiétant.

D'un coup de botte, le Légionnaire du peuple de Bordeciel qui avait l'air clairement de l'un les moins intimidables, venait d'ouvrir en grand l'accès vers l'intérieur de la dernière salle. Mais même lui renifla de dégoût, et cracha au sol en observant l'intérieur. Des cadavres, nus et éparpillés un peu partout, alors qu'ils venaient certainement d'achevés la tâche sympathique d'une dernière orgie suicidaire. Des traces rituels avaient été éparpillés un peu partout, et je forçais mon esprit à prendre les détails de l'endroit, en ignorant les bruits que faisait l'une des recrues derrière moi, vomissant son repas au sol. Et mon regard se plongea dans celui d'un être que l'on ne saurait nommer. Après le bénéfice du recul, et quelques recherches, on donne un nom commun à ce genre de chose comme étant des "Ogryns", et je n'ai pas peur de vous le révélé : Si vous êtes suffisamment tordu pour lire un récit de bataille d'un Centurion Impérial, c'est que vous pouvez appréhender le nom d'une entité propre aux domaines infernales de l'Oblivion sans devoir pleurer d'y avoir jamais eut une pensée un jour.

Boursouflé, eu visage porcin, et portant quelques haillons. Il tenait par les bras deux personnes : L'une était habillée d'une tenue riche et noble, mais grossièrement peu vêtue et aux dentelles exagérées ,que l'on identifiera plus tard comme étant la fille du noble Aldenus qui avait propager les valeurs de Sanghin à des paysans et des vagabonds va-nu-pieds. Elle était désormais autant l'objet de la créature, qu'un de nos légionnaires que je reconnu comme étant celui qui avait du être remit à sa place trois fois par le Sergent Daenus. Les deux étaient traînés, et la distance était bien trop éloignée pour les atteindre avant que la chose ne passe le portail luisant légèrement, la source de la lumière inquiétant qui était visible à travers la porte. Et seul moi et le nordique avaient l'esprit encore suffisamment clair pour se lancer à sa poursuite. Sa hache fendit l'air, mais arriva trop tard. Quand l'échos de l'acier de son arme s'acheva après qu'elle ait touché le sol avec une grande célérité, il ne restait plus personne. Le Légionnaire, Dame Aldenus, et la créature avaient disparut dans cet étrange portail en n'y laissant qu'une légère fumée se levant doucement de l'emplacement où ils étaient un instant plus tôt.

Relevant son arme, le nordique se tournait vers moi. Une expression que je n'avais pas cru pouvoir voir dans ses yeux, d'un étonnement sincère et d'une inquiétude profonde. Je retirais mon casque, consciente que nous étions maintenant en sécurité, malgré l'odeur infecte et l'horreur environnante. Et après un instant, mon regard cessa de fixer le portail, et je plongeais mon regard vers celui de mon fantassin troublé.

- Et maintenant, Centurion ? Dit une voix brisé et forte, dans le doute qui le rongeait certainement.
- Ils sont parti.
- Que devons nous faire ? Répéta t-il, et je pris conscience qu'il ne voulait pas autre chose qu'un ordre clair, pour agir au lieu de rester sonné par l'apparition sinitre.
- Allons tuer quelque chose. Furent les seuls mots que j’osais trouver, en faisant signe à notre petite troupe fatiguée de ressortir. Si ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire, autant pour moi que pour eux - sauf peut-être celui qui à vomi. Il fallait faire disparaître ce que nous venions de voir, et la frustration d'avoir l'impression de ne pas réussir à empêcher quelque chose. Il restait quelques fanatiques dehors, et ainsi s'acheva le siège du domaine de l'épée vive, alors que l'on se joignait aux dernières tueries pour ne plus penser à ce que l'on venait de supporter."




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J'espère que le texte vous aura plu ! Retrouvez nos aventures en RP sur TESO dans la IXème Légion Impériale, et si vous êtes envieux de rôleplay, n'hésitez pas à rejoindre les forums communautaires comme :

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A bientôt en Tamriel !
Edited by Coqualier on 1 novembre 2016 10:59
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