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[Récit] Sang et Pourriture

Coqualier
Coqualier
✭✭✭

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Sang et pourriture.


Les troupes marchaient une nouvelle fois hors de la citée de Vendeaume. Sous le regard des nordiques, habitués mais toujours agacés par leurs présences. Ce fut plus mitigés, néanmoins, car se mêlant aux Impériaux. D'autres combattant et notamment des hommes de Bordeciel étaient joint à ceux ci. Les bruits de leurs armures, de l'équipement qui s’entrechoque à leurs pas vers le combat. Éclairés maigrement par les lueurs des torches de la citée. L'on murmurait les échos des ragots à leurs sujets, certains désireux de savoir quel était leurs destinations. était-il parti pour de bon de la citée, ou une fois de plus, parti combattre à l'extérieur des remparts de Vendeaume ? La neige ne tombait pas encore, les nuages gris étaient lointain, laissant profiter aux voyageurs d'un ciel éblouit par les innombrables lueurs des étoiles et des deux lunes se dressant au dessus de celles ci. Le temps était bon, le vent agréable, le froid pour une fois doux et paisible. Les compagnons protégés par les fourrures jetés sur leurs armures traversaient le pont , et se mirent en rang de marche pour atteindre leur destination.

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La première chose qui marqua le début du voyage fut un changement de temps lugubre. Alors que le temps était bon, la morsure du froid se fit plus prononcés. Même ceux qui s'enorgueillissait de supporter celui ci étaient touchés par ce gel incohérent. Qui advient juste après qu'une grande lueur bleuté fut visible au lointain, tel un flash de lumière qui s'estompa petit à petit après son apparition. Laissant un bruit marquant, comme le coup de tonnerre après le passage de l'éclair, qui en échos disparut à son tour, laissant un bruit sourd dans les oreilles de ceux ayant subit ce vacarme tel un bourdonnement désagréable. Tous furent aux aguets, tirant leurs armes en visant un adversaire inconnu qui ne se dévoilait pas. Le calme revint, mais il était assurer que quelque chose avait provoquer cela. L'éclaireur était formel : Il avait vu quelque chose. Avançant doucement, mais surement, la route étaient plus dangereuse qu'ils ne l'escomptaient.

Après une route sans plus de problèmes. Ils firent haltes non loin d'un petit village endormit par l'heure nocturne. Au abord de celui ci, un campement. Dont les toiles étaient visibles au loin, mais ce qui frappa le plus les combattants était l'odeur horrible qui empestait l'air dans les environs. La moisissure, mêlée à la décomposition d'un cadavre non loin. Il n'y avait néanmoins rien de tels dans les environs. Leurs visions ne leurs permettaient pas de découvrir la raison d'une telle odeur. C'est ainsi qu'ils firent route vers le campement peu discret. Et ce fut le tableau d'une scène d'horreur qui se présenta. Des cadavres, étalés le long des tentes et des barricades de fortunes. Honteusement mutilés, ravagés, leurs corps malmenés par leurs adversaires inconnus ne laissant que les carcasses d'adversaires éparpillés. C'est d'ici, que ce qui remua ce lieu débuta - Et partout, les évènements se joignaient dans un même but, mais de manière bien différente...


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Du côté des compagnons dans le campement. Ils purent découvrir qu'un Khajiit se trainait dans les environs. Dans l'incompréhension, deux fantassins - Une brétonne et une Altmer lui firent face en l'interrogeant sur sa présence dans le doute qu'il soit responsable. Qui sait ce qu'un petit chat peut bien cacher, comme la lycanthropie par exemple ? Il n’eut pas le temps de s'en justifier. Dans le campement, Ley et Torök inspectaient les environs, ne sachant lire les manuscrits, le guerrier nordique prit soin d'offrir son parchemin à la légionnaire Rougegarde qui l'inspecta étrangement. Le sang gravait les mots, il y était inscrit "Il"... Jusqu'à ce que celui ci changea alors que l'encre sanguine formait une nouvelle phrase. Plus sinistre encore. "Derrière toi." ... Ce qui débuta la bataille du campement. Alors que l'intégralité des dépouilles de nordiques se relevaient doucement, devant les regards de ceux qui se trouvaient mêlés à une telle atrocité. Les revenants tombaient à l'effort des lames et des frappes. Mais sans jamais rester éternellement au sol. Les cadavres s'écroulaient, et se relevaient. Laissant au sol les morceaux de leurs carcasses qui ne tenaient plus sur les dépouilles marchantes vers leurs adversaires. Do'Renji fut le premier véritablement touché, quand une flèche se planta dans la cuisse du félin bipède. La situation en devint que plus nerveuse. Il fallait protéger sa propre vie, et celle des autres agressés à leurs tours. Alors que le cadavre plus habile était roué de coup pour ne plus qu'il puisse décocher de nouveau trait, après que Do'Renji l'eut tabassé brusquement. Les évènements tournaient en drame, alors que la fatigue montait.

Sous l'effort de Ley, tous prirent des torches. Le feu laissant reculer les cadavres de peur d'être calcinés. De peur ? Du moins, c'est ce que l'on avait l'impression de ressentir, bien qu'il ne pouvaient être tirailler par des sentiments quelconques. Il ne reste plus de bruits. Si ce n'est les mâchements d'un revenant qui en dévorait un autre au sol plus loin, sans qu'il n'en ait de raison particulier. Si ce n'est le grésillement des flammes tenant à l'écart les cadavres marchant. Jusqu'à ce que la lueur étrange qui animaient leur regard s'estompa, et dans des bruits de gorges immondes, et autres grognements, ils firent marche brusquement vers la ligne improvisée qui les accueillaient de coups et de brûlure. Le combat fut intense, morbide et nerveux. Mais s'acheva rapidement alors que les corps s'écrasaient au sol, d'abord par le feu... Puis, pour aucunes raisons particulière. Le combat était fini, Torök était revenu avec une jeune nordique ainsi que son père. Estimant qu'il valait mieux que tout brûle, même si ils étaient étalé au sol.

Ce qui se fit, alors que la toile prenait doucement feu à son tour. Le centurion Valerius était aux côtés du jeune Khajiit blessé, quant tout le monde revint petit à petit. Les éclaireurs se joignant aux autres avec un ritualiste blessé gravement à la jambe qui avait été capturé. Seuls ceux qui avaient vécu leurs combats savaient ce qu'il était advenu. Et à la lumière de tous, il resterait leurs histoires diverses qui seront comptés quand l'on parlera de la bataille. Torök sauvant deux nordiques des griffes d'un nécromant dans une cave voilée. Un homme habillé d'une tenue grise calciné et noircit par un sortilège aux côtés de la dépouille étrange d'un Altmer. Les deux éclaireurs sabotant un rituels et capturant l'un des membres des trois obscures personnages ayant animer les morts. Tout cela fut achevés quand les compagnons se retrouvèrent aux abords d'un campement en feu, illuminant les environs. Alors que poétiquement, les flocons de neige se mirent à tomber du haut des cieux, de plus en plus nombreux, apaisant la voracité des flammes n'ayant presque plus rien à dévorer.


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Le retour fut âpre, alors que le dernier ritualiste qui avait survécu à l'embuscade avait réussit à faire tenir une embuscade de fortune par ceux que les impériaux et leurs alliés étaient venu affronter : Les Fils de Hurlf. Le ritualiste annonçant clairement qu'ils étaient responsables du sac de leur campement au nord de la route. Ce qui n'aurait pas été vraiment faux, si les nécromants n'avaient pas décidés de menés leurs expériences sur les brigands. Le chef des nordiques n'eut pas le temps d'achever son discourt que l'on pu entendre le sifflement d'une flèche, découlant de ce fait, du hurlement d'un des brigands qui s'écrasa lourdement par terre, une flèche dans le crâne. Alors qu'il était embusqué sur les auteurs. Il ne put y avoir d'autres discutions, irrités voir enragés par le geste. Le chef de ce groupe des fils de Hurlf ordonna le carnage. Ce qui fut, mais pas du bon sens.

Tous firent preuve de leurs habilités aux combats, bien que certains eurent le droit à des blessures agaçantes. L'affrontement eu lieu dans une violente des plus extrêmes, et les carcasses mutilés pour certaines, défigurés pour d'autres, décapité pour l'un d’entre eux, étaient là pour le prouver. Le chef nordique passa ses nerfs sur le ritualiste désireux de fuir en vitesse, l'accusant de trahison en lui plantant sa hache de guerre dans le ventre. Celui ci fut exécuté à son tour pour avoir insulté aux yeux de tous le Haut-Roi Jorunn, l'accusant des fautes que les Fils de Hurlf dénoncent. Abattu alors brusquement, ils finirent leur route en pensant leurs blessures. Rentrant à la guilde des guerriers, dispensés de leurs obligations, tous purent prendre du repos.

Gardant en leurs corps fatigués et blessés, les marques d'une âpre nuit de bataille. Pour la 9ème Légion, ce fut une victoire qui petit à petit installerait les fondations de leurs troupes en Estemarche. Et forgeait en ce cas, de nouvelles alliances, de nouveaux compagnons.



"Pour Bordeciel, pour l'Empire ! Gloire et honneur !"
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