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[Récit] L'affrontement de Galrid

Coqualier
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✭✭✭
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L'affrontement de Galrid.

Petit à petit, la nuit finissait d'installer son plus profond voile, sur les terres d'Estemarche. Les lunes laissant leurs lueurs illuminer les neiges qui couvraient les pavés et les roches. Les étoiles peu visibles, de lourd nuages gris errant dans les cieux, laissant tomber les flocons doucement soufflés par les vents capricieux. Alimentant le froid déjà présent dans le royaume du nord de Tamriel. La fourrure des voyageurs combattants ce gel engourdissant, les citoyens profitant de la nuit en Vendeaume pour partir se réchauffer dans leurs chaumières. Laissant à la solitude de l'extérieur, les gardes errants armés de leurs torches pour fendre les coins de ténèbres, créer par les ombres des battisses. Errants de mots en phrases, ceux dont le destin les auront guidés vers les ruelles les moins aisées. Discutant doucement, ils parlaient encore du sang qui aura couler il y à si peu de temps. L'odeur de la charogne n'ayant toujours pas disparue du lieu où ce Khajiit fut retrouvé éventré. Les tensions étaient visiblement encore présente, dans des silences paranoïaques, où s'installer dans sa couche improvisée de fourrures et de cuir était peut-être dangereux. De tous, personne ne pouvaient émettre une vérité. Étaient-ils vraiment en sécurité ?

De là-haut, le Vénérable observaient la place devant les portes de la citée. D'un regard fatigué, sans aucunes lueurs dans ses yeux, si ce n'est le vide d'une pupille fixant un point. Sans y faire véritablement attention. Derrière lui, les grognements des nordiques discutant toujours des problèmes lui paraissaient des échos provenant de cavernes lointaines. Un jeune représentant d'un groupe de bucheron était scandalisé de ce soir accorder une maigre considérant, face à un Thane épuisé de l'entendre geindre. Parfois, c'était de Cyrodill dont ils parlaient, remémorant leurs devoirs qu'est soutenir l'effort de guerre pour que le Pacte soit garant du trône de rubis. Pour ce vieillard, tout cela était si commun, Eldgurd "l'Avisé" avait entendu encore et encore les mêmes discours. Mais dans ses pensées, il réfléchissait encore au mot anciens représentants d'Aquilarios qu'il avait jadis su apprécier. Mais avant que son esprit ne s'égare aux rêveries du passé. Il esquissa un sourire tirant les rides de son visage en un rictus satisfait. Voyant la troupe de soldats impériaux en lignes strictes faire marche le long de la place sous le regard agacé de ceux les ayant aperçu. Un commerçant c'était installé contre la barrière de bois en observant Eldgurd, et se frottant son triple menton, il émit un bruit de contrariété porcin en agitant la tête. Mêlé d'un "vont-ils donc y aller ?", dont la seul réponse du vénérable, fut un hochement du chef sur l'instant, se détournant de sa rambarde, pour aller profiter de la chaleur du foyer.

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La troupe Impériale marchait le long de la pierre glissante légèrement, devant faire attention à ce que chaque de leurs pas ne les entraines pas dans une chute grotesque. En tête de file, le Centurion elle-même qui s'avançait en guettant les environs. Main sur le pommeau de son glaive pour s'appuyer dessus. Le vent bousculaient doucement leurs fourrures jetés contre leurs armures de fer. Les tintements de celles ci s’entre-choquantes, et les bruits des pas, était en grandes parties l'ambiance du voyage alors qu'ils finissaient de quitter la citée de Vendeaume en vue d'accomplir leurs objectifs. Le chemin s'achevant dans la neige. La troupe aperçu une silhouette aux autours d'un soldat du Pacte leur faire des signes de main. Bien que déformé par les flocons trop nombreux et le vent élevant la neige en une fine poussière aveuglant leurs visions. C'est contre à travers ce voile blanc qu'ils durent se frayer un chemin âpre qui engourdissaient leurs membres alors qu'ils devaient affronter le froid sur leurs tenues. Comme si ils avaient été mordu brusquement par un feu liquide.

Il ne fallut pas longtemps pour que les troupes se déployèrent autours de la grotte. Et encore moins de temps pour une pluie de flèches se ruèrent sur eux en s'éclatant contre les roches et les terres à peine visible. Ley, et le nordique du Pacte ne furent pas aussi chanceux que les autres. Une flèche plantée pour chacun d'entre eux, heureusement, loin de leurs points vitaux. Fit sonné une retraite chaotique en remarquant que les adversaires étaient partout : à droite, à gauche, et même au dessus d'eux. Tous habillés de haillons simples ne portant aucunes distinctions que la main qui aurait pu coudre et tanner leurs vêtements. Des habits communs de Bordeciel, raccommodés ou fournis de fourrures chaudes. Ils s'approchaient dangereusement, jusqu'à ce que Moren, sorcière Dunmer, vint fracasser la roche d'un sortilège pour empêcher la progression de leurs adversaires. Et les harcèlements de leurs flèches. Les impériaux laissés à un moment de répit, pensant vaguement leurs blessures mais face à la réalité : Ils étaient coincés contre une force supérieur en nombre, dans une grotte dont ils ignoraient tout.

Décidés à ne pas périr dans ce lieu inconnu et perdu. Ne pas laisser tout leurs rêves disparaitre, les légionnaires profitèrent de pouvoir supprimer l'avantage de l'ennemi en serrant leur formation. empêchant les nordiques de les débordés. Du côté de la porte, ce fut une bataille opposant le nordique du Pacte, le Centurion Valerius et les légionnaires Moren, Ogula et Claudius aux pillards vêtues de tenues de cuirs et armés d'épées et de haches en fer. Les combats furent déchainés et empruntes de quelques sortilèges, où un nordique vint à périr alors qu'un bruit tonitruant abima les tympans des combattants. Sonnés alors quand l'éclair frappa, calcinant les chaires terriblement sur l'instant. L'adversaire s'écrasant au sol, alors que d'autres étaient fauchés à leurs tours. Laissant les légionnaires s'épuisant petit à petit jusqu'à ce que la tournure du conflit se poursuivit en discutions. Un nordique du nom de Galrid désirait faire en sorte que ce bain de sang s'achève, mais dans le doute qu'il devait lui même gérer désormais. Il fut trahi et blessé grièvement par derrière. Une flèche se logeant dans son dos. La bataille s'acheva quand les derniers résistants furent châtiés. Alors que l'archer vint à s'enfuir. Il fut accueillit par une troupe du Pacte de Coeurébène. Un Capitaine argonien souriant de toutes ses dents face aux légionnaires épuisés. Dont leurs armures étaient trempés de neige et de sang.

Du côté de Ley, accompagnés de Shayhia et Ark'Hanna. Les trois femmes eurent à affronter l'horreur et le vice qui se cachaient derrière les rêveries des nordiques. Les mensonges et les expériences d'un homme, avait laisser en ce lieu un vieux nordique sourd déchirant des morceaux de cadavres pour les faire convenir à des rituels. Celui ci fut brutalement mit à terre par la Bosmer, avant qu'elles ne décident de récupérer les notes. Le piège fut mit en marche, et du rituel gravé sur un ouvrage. Naquit un esprit tourmenté enfermé dans un amas de chaire ayant une forme d'abomination déformée par les maléfices dont il était l'ouvrage. Essayant en premier temps de lutter, face aux grognements incompréhensibles qui finirent à devenir des interrogations paniquées. Comme si un être humain se défendait maigrement contre des assaillantes. Elles luttèrent, en vain. Et furent contraindre de voir la vérité : Ce n'était pas un amas de chaire que l'on pouvait faire à l'effort de l'acier. Ley discuta avec cette chose. Dans une tension palpable, la peur et l'oppression qu'elle engendrait aurait fait défaillir plus d'une âme. Au final, alors que le Centurion arriva en laissant son armure noircie et ensanglantée par le déchainement du combat. La bête de chaire avait été détruite, par elle même une fois que la raison lui fut rendue. Extirpant ce qu'il l'animait par les obscures ensorcèlements. Le gemme d'âme noire qui en était l’œuvre, condamnent l'âme du nordique enfermé au Cairn des âmes. Dans une conclusion sinistre.

La troupe Impériale put revenir à la garnison improvisée à la guilde des guerriers de Vendeaume. S'installant pour un repos bien mérité, après avoir pu sentir ce qui était la réalité de la guerre : La tension, la peur, et le combat acharné qui constituait l'affrontement entres deux camps désireux de vaincre l'autre. Tous n'ayant pas fait la même expérience, mais le résultat était identique. Ils étaient cette fois en vie, bien portant. Et pourraient poursuivre leurs quêtes. Toujours en attente de voir un jour, Cyrodill renaitre du conflit actuel.
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