Le chapitre Gold Road, qui introduit le système d'Écriture, et la mise à jour 42 sont disponibles sur le PTS ! Les notes de version sont disponibles ici: https://forums.elderscrollsonline.com/en/discussion/656454/

Les Récits des Morts 4° édition

ZOS_MichaelServotte
ZOS_MichaelServotte
✭✭✭✭✭
Il est l'heure de revenir avec une nouvelle édition du Récits des Morts, cette animation communautaire où nous vous partageons un cadre, et vous invitons à laisser libre cours à votre imagination, racontez-nous donc ce que cette scène vous inspire !

Nous commencerons à accepter les participations aujourd’hui, le 30 mars, et clôturerons le 4 avril à 4h59 du matin, heure de Paris. Si vous faites partie des trois gagnants, vous recevrez un chèque-cadeau de $25 à valoir sur le Bethesda Store, ainsi qu’un code pour recevoir votre propre Porcelet Poilcouenne en jeu !

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On dirait que la faune de Tamriel est plus dangereuse que jamais. Nous sommes tombés sur une nouvelle scène très étrange au cours de nos voyages, et vous savez ce que cela signifie ! Il est temps pour nous de lire de tout nouveaux contes. Si votre histoire sur l’origine de cette funeste scène fait partie de nos préférées, nous avons un lot pour vous !
Michaël Servotte
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Staff Post
  • rjggb
    rjggb
    Soul Shriven
    La chèvre



    « Seigneur Maire, je crois que j'ai trouvé comment résoudre notre problème d'orques.

    - Je vous écoute Socucius Dalomax, vos conseils de chasseur sont bienvenus pour parer à cette sauvagerie sanguinaire.

    - C'est justement la sauvagerie particulière de ces trolls qui m'a mis le netch à l'oreille. Nous avons essayé de les piéger en les attirant avec des Kagoutis blessés, mais cela ne semblait point les intéresser. Puis nous avons tenté avec des agneaux sans plus de succès. Si ce n'est que mes hommes ont pu profiter d'un méchoui.

    - Et... que proposez-vous maintenant ?

    - C'est plutôt délicat Seigneur Maire... ces orques attaquent les caravanes, les hameaux isolés, mais ils ne touchent pas aux réserves de nourriture... ils se nourrissent seulement des habitants... et encore pas tous... nous avons retrouvé des cadavres Khajits, Altmers, Nordiques et de presque toutes les races. Mais jamais de Bosmers. À moins de considérer les os rongés et sucés comme des cadavres...

    - Vous êtes le premier à me faire ce rapport, continuez, même si je redoute de plus en plus votre idée.

    - Il semblerait que ces trolls soient strictement bosmerophages. Une particularité rare, vous en conviendrez...

    - Cela ne se peut... à moins...

    - À moins ?

    - À moins qu'ils n'aient été ensorcelés, ou conditionnés dans ce but... Je vais envoyer des enquêteurs à Rulanyil, j'ai entendu d'étranges rumeurs... mais continuez...

    - Je pensais donc, simplement, même si cette idée me fait frémir, utiliser... un de nos frères bosmer comme appât...

    - Idée certes abominable, mais pertinente... Gardes ! Saisissez-vous de ce traître chasseur qui souhaite la mort de son peuple. Vous l'accompagnerez avec sa femme à l'échoppe sur la route du labyrinthe, et là, vous pourrez mettre son propre plan à l’œuvre. Amusez-vous avec eux, plus il y aura de sang et de boyaux, plus le piège sera efficace. Ne ménagez pas sa charmante dame, qu'il voit ce que c'est d'utiliser une personne comme une chèvre. Faites au mieux messieurs. »



    Champy
  • markfennings
    markfennings
    Soul Shriven
    La geste de Brunhold le chasseur


    Chasseur de valeur, il est de belle humeur,
    Il porte en son cœur, Le sang d’Yssgramor,
    Et défi la mort et ses agents moqueurs.

    Un soir en son camp, brigand braillant,
    Cloué au pied de l’arbre géant,
    L’elfe papillonne et de sa verve aiguillonne,
    Brunhold le chasseur dans un défi moqueur.

    Tireur aguerri, pavoise-t-il,
    Sauras-tu de ta flèche acérée,
    Percer ce fruit sur ma tête posé ?
    Je maintiens, qu’avant la fin,
    Mon talent surpassera le tiens.

    Ainsi défié, sans même tituber,
    La flèche décochée rencontre l’objet,
    Et l’elfe sans broncher,
    Annonce son tour de jouer.

    Trois flèches en son corps,
    Le descendant d’Ysgrammor,
    Trahi par l’elfe retord,
    N’attend plus que la mort.

    Ainsi prend fin la geste de brunhold,
    Sa fiole à ses pieds,
    A un bien curieux gisant,
    Le voilà condamné.

    La morale de cette histoire,
    Un couard, même proverbial,
    Triomphe parfois, d’un esprit étroit,
    Qui commet l’erreur, de ne pas connaitre la peur
    Et d’avoir trop foi en soi.

    Markfennings
    Edited by markfennings on 31 mars 2015 11:11
  • Fazief
    Fazief
    ✭✭✭
    Au cours de leurs pérégrinations, jamais les deux frères Fussault ne s'étaient entichés de quiconque. La trentaine, grands, la musculature saillante, les cheveux d'un noir de jais et les yeux azur, ces deux joviaux et présomptueux aventuriers brétons au physique avantageux cumulaient les conquêtes sans état d'âme, sautant de l'une à l'autre comme ils sautaient de régions, toujours avides de nouvelles explorations, découvertes et saveurs.
    Agiles, adroits et communicatifs, autant par leur joie, par leurs doigts que par leur verve, ils maitrisaient certains arts nécessaires à leur mode de vie : maniement des armes et poésie.
    Fiers et fanfarons, ils tenaient un journal commun relatant leurs aventures. Tenu secret, destiné à paraitre sous plusieurs formes dont une autobiographie, ils chantaient en revanche leurs exploits sans retenue pour se faire connaitre.

    Leur dernière conquête en date ne leur avait pas facilité la tâche, c'est tout bonnement qu'ils décidèrent de lui dédier une ode :
    L'Ode à Mehralmeshin.

    De retour à leur campement improvisé pour quelques nuits, s'adossant à l'arbre le juxtaposant, l'aîné entama quelques accords de son luth tandis que son frère le rejoignit chope à la main. Ensemble, l'inspiration leur venait rapidement, la musique et leur chant résonnant dans tout le val.
    Le temps s'égrenait lentement sous le rythme de leur ode naissante, les secondes et minutes s'effilochaient avec le crépuscule apportant à cette scène son florilège de lumières et couleurs.

    Une demi-heure passa. Le benjamin vacilla légèrement. Trois secondes après, une flopée de flèches atteignit le joueur de luth, le tuant sur le coup et le clouant sur place.
    Dans un râle, le jeune frère porta son regard sur celles-ci tandis que ses jambes se dérobèrent sous son poids : l'empenne était caractéristique du savoir-faire orque, et l'ornement de chaque plume laissait penser à la signature d'un clan précis. Ces signes n'étaient pas totalement inconnus du benjamin mourant, mais son esprit embrumé ne parvenait plus à corréler quoi que ce soit.

    Des silhouettes sombres et encapuchonnées émergèrent des taillis, pour la plupart arcs en mains. L'une d'entre elles s'approcha et brandit une épée lourde, orque, qu'elle planta dans l'aine du jeune bréton dans un nouveau râle de douleur. Deux interstices flamboyants s'approchèrent de son visage.

    « Draha, nchow ! »

    La silhouette cracha et repartit avec les autres en laissant là les deux cadavres sans plus de cérémonie.



    Quelques années s'écoulèrent...



    « BWAHAHAH ! Regarde ! Comme dans l'histoire du chasseur de l'Hist gros mort ! »

    L'érudit leva les yeux sur l’œuvre de son congénère ricanant de son gros rire gras et soupira d'exaspération avant de replonger dans ses recherches.

    « Ysgramor ! Ignare ! Et cesse de jouer avec ces patates ! Rends-toi utile !»

    Le mastodonte haussa des épaules et se dodelina jusqu'à lui, faisant mine de s'intéresser, à défaut de comprendre. Tous deux étaient des membres du clan accusé à tort par la famille Fussault de la disparition des deux frères - qu'ils avaient pu croiser.
    Heureusement, leur enquête et leur trouvaille pourraient bien noyer dans l’œuf les prémices d'une guerre ouverte.

    Des silhouettes sombres et encapuchonnées émergèrent des taillis...
    Edited by Fazief on 1 avril 2015 5:52
  • Tchack
    Tchack
    Soul Shriven
    Il y a longtemps dans des terre reculé ce deroulé l'avancement des Guerrieres de l'Ombre vers le sommet de la montagne.

    Mais pour cela ils devaient traverser trois avant-poste, deux camp et la ville, aux mains de ces ésclavagistes.

    Il fallait faire vite, et bien, il se separerent en plusieurs groupe, a en croire des textes anciens, il se scinderent en cinq groupe de quatre Soeurs.

    Le premier groupe devaient attaqué et prendre le premiere avant-poste tandis que les autre continué vers le deuxieme avant poste jusqu'a se regroupé devant la ville.

    Il progressèrent vite car la tactique etait bien huilée, devant la ville il se regroupèrent et deciderent de repéré la zone, avant d'attaquéla nuit venu.

    La nuit arrivé et leur puissance a l'apogée, il decimèrent les
    ésclavagiste.

    Ils établirent peu de temps après leur quartier général dans la montagne, a une position encore aujourd'hui inconnue.

    J'ai pu retracé leur chemin grace au squelette laisser derriere eux, il ne s'emblait meme pas avoir pu bougé, comme si il leur etait tombé dessus en une fraction de seconde, cloué sur place.

    Aujourd'hui cette terre est habité par les geants, prenez garde.

    J'ai fait mon bout de chemin ma quete s'arrete ici, je ne pourrait allez plus loin. Vous qui lisez ces quelque ligne j'espere que j'aurait assez attisé vos sens pour poursuivre ma quete.

    Toute mes recherche et trouvaille se trouve dans mon livre, dans le coffre, dans le sac en peau de Guar.

    Puissiez vous y arrivez.


    .Grande Archiviste Rose

  • Alkalieth
    Alkalieth
    Soul Shriven
    Verdict du procès de l'unité du Baron Claude Lazare – Jugée pour désertion, meurtre et crime de lèse-majesté.

    La dizaine d'accusés, après un séjour de quelques jours au sein des geôles de la ville arriva dans la pièce vêtues des quelques guenilles qui leur restaient. Rapidement, le député siégeant au procès et représentant l'autorité royale de la ville d'Abondance leur indiqua les charges retenues contre eux. La cour ayant déjà eut le droit d'examiner les preuves les incriminant, le député leur offrit une dernière occasion de se défendre ou d'avouer leurs crimes dans l'espoir d'une sentence amoindrie.

    Nul des accusés ne broncha et il s'écoula un certain temps avant que l'un d'entre eux ne brise les rangs pour s'avancer au-devant de ses camarades. Il se présenta sous le nom Guilbert Moniel, fils d'un paysan des contrées d'Havre-Tempête et éclaireur au sein de ladite unité. Ce dernier consentit alors à témoigner en prenant les Huit Divins comme témoins de sa bonne foi.

    Le récit qu'il fit arracha quelques réactions au sein de ses camarades, honte, peur et dégoût mais aussi colère et rancœur. Ce dernier pourrait être résumé ainsi : il accusa les rares vétérans de l'unité – dont seulement un seul faisait partit de l'assemblée – d'être à l'origine du mouvement de désertion. Ces derniers colportèrent ainsi rumeurs et ragots sur l'incompétence supposé de leur noble officier. Il accusa aussi ces derniers d'avoir orchestré le meurtre de celui-ci et de son écuyer, profitant de la connaissance de la région d'une des recrues pour piéger leurs commandants au sein même de leur campement. En effet, les mutins usèrent de la nuit pour infiltrer une caverne d'ogres située dans les environs et y dérober quelques objets qu'ils répartirent au sein de leur propre camp.

    La réaction des ogres ne se fit pas attendre et au petit matin, ces derniers envahirent le campement abandonné par les mutins. Ceux-ci ayant laissé le Baron et son écuyer endormis et seuls face au danger tandis qu'ils observaient la scène depuis les collines avoisinantes. Toutefois tout ne se passa pas exactement comme de prime à bord envisagé par les rebelles puisque les ogres parvinrent à faire prisonniers les deux nobles sans que ces derniers n'offrent une réelle résistance. Ils furent alors ligotés autours d'un vieux chêne et les mutins, au fait des habitudes alimentaires des créatures, décidèrent de les abandonner ici même une fois la nuit tombée.

    Toutefois l’accusé surprit la cour en avouant avoir eut des remords à cet instant précis. Il renchérit en affirmant être le seul responsable de la mort des deux nobles puisque, ne pouvant les abandonner à son sort, il avait sortit son arc afin d’exécuter le Baron et utilisé une dague de jet pour son écuyer.

    Le député annonça rapidement son verdict : tous étaient condamnés à la pendaison haut et court. Le dénommé Moniel, responsable de la mort de deux nobles serait lui décapité sur place publique pour ses crimes.

    Longue vie au Haut-Roi – Longue vie à l'Alliance !
  • Vx2046Az
    Vx2046Az
    Soul Shriven
    Deux frères, Baris et Dornan, habiles et sournois, chemin faisant, tombèrent sur un petit camp dans la forêt. Par trois hommes il était occupé.
    Les voyageurs, plus malins que quiconque attendirent la nuit, pour les détrousser. Ils guettèrent la soirée, dans des proches fourrées, écoutant des chansons paillardes et divers faits d'armes largement exagérés. Ils apprirent que ces hommes étaient d'anciens soldats de l'empire ayant désertés pour chercher fortunes et renommée. Les frères étaient confiants, les aventuriers avaient l'air forts mais écervelés.
    Quand la lune vint à se lever, les frères s'infiltrèrent comme des ombres jusqu'au camp, quand une flèche à leurs pieds vint se figer. Les trois hommes se levèrent quand un quatrième, derrière les frères, apparu, arc bandé.
    - Alors, on croyait pouvoir nous voler .
    - S'ils nous ont pris pour des patates, uax jeux de la patate ils devront jouer !
    Les quatre déserteurs adossèrent les frères contre un arbre.
    - Les règles sont simples, mes amis. On vous place une patate sur la tête. Si pour une raison ou une autre celle-ci tombe, on tue l'autre. Prêt à jouer ?
    Le premier garde se banda les yeux, prit un arc et tira sur Baris. La flèche se figea dans l'arbre à travers la patate.
    - Peste sois-tu, Iniel ! T'en as sauvé un !
    Iniel enleva son bandeau et servit aux frères un sourire à vous glacer le sang.
    Il banda son arc et tira sur Dornan. La flèche se planta dans le bras droit et le jeune homme vacilla, mais la patate resta en place et celui-ci se redressa. Le garde lança un nouveau trait qui alla se placer dans sa jambe droite. Les gardes hurlèrent de joie quand celui-ci manqua de tomber, mais le frère se releva, la patate toujours là. Iniel cloua une nouvelle flèche dans le flanc droit et Dornan ne broncha presque pas. Le sourire de l'archer disparu.
    - Il semblerait que le jeu soit fini, ton compagnon t'a sauvé la vie.
    Alors une flèche transperça l’œil de Dornan et le corps ne bougea pas. Ces dernières avaient transpercé l'arbre autant que le corps.
    Baris fou de rage, hurlant au désespoir chargea les gardes, mais sa course fut stoppée par une lame acérée.
    Quelques jours plus tard, les déserteurs qui avaient repéré une grotte où vivaient deux ogres, décidèrent de faire un raid pour récupérer leur trésor. Leur entrainement martial et leur force leur permettraient sans aucun doute de tuer ces monstres. Ils attaquèrent de nuit, mais avant qu'ils puissent en abattre n'en serait-ce qu'un seul, deux des soldats étaient morts. Iniel et son comparse prirent la fuite et retournèrent au camp pour panser leurs blessures. À peine s'étaient ils soignés, que les ogres chargèrent et les massacrèrent.

    La morale de cette histoire ? Si les races de Tamriel sont fourbes et cruelles, la nature est brute et sans pitié. Alors avant de se méfier d'un étranger, regardez donc, où vous mettez les pieds.
  • Jorundr
    Jorundr
    Soul Shriven
    "Que les divins nous viennent en aide !", "enlevez-moi cette saleté de gobelin !", "Par Mir, les thalmors attaquent le campement !".
    Je me réveille brutalement. "Quelle est donc cette folie ?" je me demande en ouvrant les yeux. L'esprit encore embrumé, je jette un coup d'œil au dehors de la tente. Nous sommes le 2éme jour du mois de Clairciel, et les rayons du soleil peinent à traverser la brume matinale.
    Mon esprit revient brutalement dans son corps, lorsque j'observe le joyeux massacre qui se produit sous mes yeux. Les cadavres de mes compagnons sont partout ! Beaucoup sont à terre gisant dans leur sang. Certains agonisent, mais dans la bonne humeur, comme Egoz. Ce dernier est à terre, dos à un arbre, et semble chercher quelque chose dans son ventre avec son épée, le visage hilare. Je ne reconnais aucun des fiers guerriers dans cette bande de fou qui, soit se trucident comme Egoz, soit s'entre tuent. Du pied, j'essaye de réveiller Tarnegol, qui dort encore malgré le vacarme.

    - Réveille toi sale khajiit, y'a un truc pas normal dans le camp !
    Aucune réaction…
    - Petit chat !
    Toujours rien. Je me tourne vers lui, bien décidé à le réveiller.
    - Je crois qu'ils distribuent du skooma dehors.

    Tarnegol bondit au dehors avant même la fin de ma phrase. A peine est-il sorti que je l'entend hurler de frayeur, puis supplier gorumnur -un vétéran nordique- d'arrêter de s'arracher les dents. je profite de l'absence de mon ami khajiit pour m'équiper en vitesse, prendre mon épée ainsi que son cimeterre rougegarde, avant de sortir à mon tour de la tente.
    Pendant que Tarnegol essaye de raisonner le nordique, j'observe la folie sans limite qui a saisie le campement. Ici, un homme accuse tout le monde d'être des araignées mangeuses d'hommes, là, notre dernière recrue, un jeune bréton originaire de Glénumbrie est adossé au même arbre qu'Egoz, le corps criblé de flèches. Lui ne sourit pas par contre, il semble même contrarié vu que celui qui l'a arrosé copieusement de flèches, n'a pas réussi à toucher la pomme au sommet de son crâne. Il se met donc à insulter le tireur maladroit, qui le fait taire avec une flèche entre les deux yeux. Quel dommage, son front et la pomme étaient si proches…
    Je vois soudain surgir devant moi un de mes compagnons, une hache dans chaque main, joyeux comme au jour de son propre mariage. Les yeux fous, hagards, il semble hésiter, mais finit par me charger et je l'esquive d'un rapide pas sur le côté. Il finit dans ma tente, et je m'empresse de filer vers celle de notre chef, en ayant au préalable rendu son cimeterre à mon ami khajiit. "merci triple-lame" me dit-il reconnaissant.
    J'y arrive enfin, mais à quelques mètres de là, j'aperçois un ogre avec ce qui semble être les habits du chef, se repaître d'un cadavre. Je me dépêche d'entrer et à l'intérieur je retrouve un personnage fort singulier assis nonchalamment à la place du chef.

    - Oh un mortel encore en état de penser ! Que c'est drôle ! me dit-il en riant bien fort. Mon ami, je suis Shéogorath, prince daedra de la folie et je puis vous assurer que vous ne mesurez pas la chance de vous tenir devant moi, l'esprit encore entier -quoique vous n'avez pas l'air très choqué par ce qui vous entoure, serait-ce là le signe de votre folie ?-. Bref, dites-moi, simple mortel que diriez-vous d'un marché ? Oh, ne vous inquiétez, j'ai des idées plein la tête ce matin on va bien s'amuser !



    Jorundr
  • Willoo
    Willoo
    Soul Shriven
    Le Pacte Vert

    Bellinda huma avec délice le délicat fumet qui s'élevait de la marmite.
    - Hmmm ! Fit-elle, rien ne vaut un bon ragoût de patates aux petits légumes après une séance de tir, n'est-ce pas Sigur ?
    - En effet chérie, j'en ai l'eau à la bouche, lui répondit son mari.
    Pendant que Sigur rangeait ses flèches dans son carquois, un bruit se fit entendre dans les buissons.
    - Ne bougez plus ! Hurla une voix.
    Une troupe d'hommes sortit des fourrés, arcs bandés, visant les malheureux décontenancés par cette irruption.
    - Nous sommes les gardiens du Pacte Vert, annonça celui qui semblait être le chef. Que faites-vous ici ?
    Sigur blêmit en considérant la marmite frémissante emplie de légumes. Il avait eu vent de ce peuple qui condamnait toute atteinte à la végétation. Il espéra un instant qu'ils n'étaient pas aussi violents qu'on le racontait.
    Le chef se rapprocha d'un pas menaçant.
    - Qu'avez-vous ici ? demanda-t-il en renversant la marmite du pied.
    Les légumes délicats se répandirent sur la terre grasse.
    - Écoutez, bredouilla Sigur, nous venons de loin. Nous ne savions pas...
    - La sentence pour un tel crime est la mort !
    Bellinda et Sigur échangèrent un regard horrifié.
    - Il vous reste une dernière chance de vous en sortir, menaça le chef. Amenez la fille contre cet arbre !
    Les hommes s'exécutèrent, et poussèrent Bellinda sans ménagement contre le tronc d'un gros arbre. L'un deux posa délicatement une patate encore fumante sur la tête de la femme terrifiée.
    Le chef tendit un arc à Sigur.
    - Et maintenant, si vous voulez vivre, à vous de jouer.
    C'était un jeu macabre et cruel, pensa Sigur. Ces barbares sans cœur n'étaient que des brutes, mais il lui restait un espoir.
    "Je sais que je peux le faire", se dit-il en son fort intérieur.
    Il banda son arc.
    Bellinda lui adressa un regard confiant.
    La flèche vola vers sa cible, et se ficha en plein milieu de la patate.
    Sigur relâcha son souffle, soulagé, mais l'un des gardes saisit une épée et la planta dans le ventre de Bellinda.
    - Mais que faites-vous ! J'ai réussi l'épreuve, hurla Sigur, désespéré.
    - Erreur mon pauvre ami. Vous avez magnifiquement échoué.
    Les gardes emmenèrent Sigur contre l'arbre, juste à côté de son épouse, dont la vie s'écoulait lentement de sa blessure, puis posèrent une patate sur la tête du malheureux.
    Le chef banda son arc. Sigur ferma les yeux. Il ne comprenait toujours pas la raison de cette mascarade.
    - Nous sommes les gardiens du pacte vert. Ce n'est pas la patate qu'il fallait viser, car vous ne faisiez ainsi que confirmer votre ignorance et votre crime !
    Sigur sursauta à peine lorsque les flèches lui transpercèrent le corps. Sa dernière pensée fut que ce monde était trop cruel pour un couple d'amoureux.

    - Excellent, s'esclaffa le chef. Non seulement j'ai pu viser le corps sans toucher la patate, mais en plus, elle n'est même pas tombée !
    Edited by Willoo on 3 avril 2015 12:05
  • Aro_Wynd_North
    DELETE
    Edited by Aro_Wynd_North on 13 septembre 2023 10:40
  • Siegvald
    Siegvald
    ✭✭✭
    *Journal trouvé sur la dépouille d'un Ogre à proximité de la scène*

    17 Vifâzur

    Voila des jours que nous fouillons la région en quête de cette fichue relique, à croire que nous n'y arriverons jamais.

    Tout semble contre nous dans cette histoire : La météo, les ogres qui pullulent dans les parages et cette chaleur estivale... c'est sur, si quelque chose doit nous tuer ce sera une celles ci.

    Ce guide, ce Kadarck Gro-Mashka ou Gro-Mokcha, je ne sais plus, est des plus agaçants également. Je ne dis pas ça parce c'est un orque, bien que vous connaissez mon avis sur cette « race »... Enfin, ce sont nos alliés paraît il maintenant, il va donc s'y habituer (Sauf pour ce qui est de l'odeur, je crains ne jamais m'y faire!).

    Il passe sa vie à s’entraîner au tir à l'arc, cet art distingué, comme si une brute de son espèce pouvait un jour espérer exceller dans autre chose que foncer au corps à corps armé d'une grossière arme lourde ! Ha !

    Je dois avouer qu'il n'est pas complètement sans espoir, il touche la cible à dix mètres une fois sur deux.

    19 Vifâzur

    Nous l'avons trouvé ! Enfin ! Glandil à extrait la relique d'une énième caverne que nous avons exploré ce jour ! Nous pouvons rentrer en ville, dans un milieu civilisé, loin de toutes ces choses dangereuses et commencer à imaginer quel prix nous allons pouvoir négocier avec la guilde des mages pour la relique.

    20 Vifâzur

    Nous sommes presque arrivé en ville, encore une dernier endroit à risque à traverser et nous nous en serons sortis sains et sauf. Kadarck exige maintenant de se faire payer, et plus que de raisons, surtout vu qu'il ne nous à pas été utile au final !

    Il croit quoi ce verdâtre ? Qu'on escroque un marchand bréton aussi facilement ?! Ha. Je lui donnerais même moins que prévu. Enfin, je laisserais Glandil lui annoncer la chose. Glandil sait négocier avec les brutes.

    Il s'entête encore avec son arc d'ailleurs, la il essaie de toucher une pomme posée au sommet de sa cible...
    Stupide bête.

    *Mot griffonné à la suite du journal du Bréton, le trait est grossier et l'orthographe plus qu'aléatoire*
    Je sé pa biun tirai cé vrai, jé raté la pome sur la têt du peti humain
    par kontre, je mani biun lépé on dirai
    Et surtou j'ay une belle relik à vendr à défau de paie
  • Deyo
    Deyo
    Soul Shriven
    Laisser des miettes

    Lorsque la solitude et l’ennui s’emparent du cœur d’un Ogre
    Dans le pain ou la chair fraîche, nulles envies de mordre

    Vint alors un frère, un réconfort
    Apportant avec lui en offrande, deux hommes moitié morts

    Ce dernier incita le malheureux à s’en amuser
    Espérant que l’allégresse, puisse l’en raviver

    L’ogre dépressif savoura avec vivacité son premier présent
    Lui retirant la vie, d’un coup d’épée vif et puissant

    C’est « Sans saveur, sans originalité, sans tact… »
    Que son ogre de frère qualifiera son acte

    Vexé, l’ogre mélancolique s’empara alors du dernier survivant
    « Ne bouge plus. » lui dit-il, par quelques grognements

    C’est en stabilisant quatre petits pains en équilibre sur son crâne cabossé
    Lui indiquant qu’une minute d’épreuve suffira à sa liberté

    Qu’il lui promettrait la vie
    Si ce dernier réussi son défi

    Terrifié, l’homme au visage déjà défiguré et ensanglanté
    Ne put sauver son être par son agilité

    Tous virent l’un des petits pains s’écraser lentement au pied du condamné
    Qui part cet échec, verra plus de quatre flèches se décocher
  • starkiller1620
    starkiller1620
    Soul Shriven
    "L'ode au macchabée m'a saccagé , la porteuse est la sagaie ..."
    J'étais un simple homme , plus régi par mes propres close que par les dogmes des autres. On ne pouvait me vêtir que d'un seul défaut : j'étais , confiant, crédule, dupe, godiche, ingénu, innocent ... NIAIS.

    Au cours de mon voyage , je suis passé par les terres Khajit , le chaos Cyrodilien et , disons le , le bouillant territoire nordique.
    Pour finalement arriver sein des marécages Argoniens ...
    Enfiellé et envenimé par une nonne devenue sorcière , portant en elle conjointement le vipérin et la bilieuse , le serpent m'a doucement emmené dans un traquenard ...
    J'étais fini , et , las de continuer ma pauvre vie , je me suis résolu à rejoindre le panthéon des imbéciles. Mais le sort que je m'imaginais était trop doux .
    Tamriel me réservait encore quelques surprises...

    Enfin éveillé , je me redressais doucement , l'esprit embrumé mais le corps bien intact , je me trouvais dans une pièce noire , un tunnel de lumière se dressait au loin , je me suis dirigé vers celui-ci. La lumière du soleil me piquait les yeux , je fis quelques pas en arrière avant de m'apercevoir d'un fait troublant : Devant moi se dressait la sorcière à qui j'avais accordé ma confiance et , à coté d'elle , vraisemblablement une de ses collègues , toutes les deux étaient ligotées , le visage noyé dans les larmes , elles semblaient implorer ma pitié.

    Et sans même savoir pourquoi , je me suis instinctivement tourné vers ma gauche , présentant à mes yeux une table bien fournie en flèches et en armes de toute nature... il m'a semblé esquisser un sourire. J'ai empoigné une vieille épée , j'ai fais un pas vers la première sorcière , puis un autre , puis un autre encore , le sourire aux lèvres et le corps tremblant , pas de peur mais bien d'excitation ... je n'avais jamais tué auparavant.
    C'est pourtant sans mal que j'ai enfoncé mon épée dans l'épigastre de la première sorcière. L'abdomen percé , elle rendit son dernier souffle.

    Un arc à ensuite semblé s'inviter dans ma main , peut être bien à mon insu...
    Ayant l'humeur étonnamment joviale , j'ai finalement décidé de m’entraîner a tirer à l'arc.
    J'ai posé une pomme sur la tête de la deuxième sorcière ; elle pleurait , elle criant d'une façon étonnamment innocente , et moi riant pour une raison encore inconnue.
    Je pris du recul , le geste tremblant les premières fois , j'ai touché légèrement au dessus du bassin , je me délectait de ses beuglements de douleurs. La dernière flèche , lancée d'un geste sur , fut si rapide que je ne put la voir partir , elle était parfaite , et la trajectoire semblait s'approcher joyeusement de la pomme posée auparavant , elle était si bien lancée , si noble ... si bien qu'elle se logea dans la tête de la malheureuse ...

    Un sentiment de bien être m'envahi.
    "Le monstre est mort , le monstre est tombé,
    L'un tué de par l'épée , l'autre percé par la sagaie"
    J'étais si heureux !

    Mais , c'est en me rendant compte que les deux personnes gisant contre l'arbres n'étaient que de simples humains , innocent et le visage mutilé , des larmes en son sein
    J'ai lentement tourné mon regard vers mes deux mains
    Je regardais mes pieds
    Je regardais mes bottes
    Je regardais mon torse
    Et mon visage amorphe
    et tout mon corps fielleux
    Le monstre n'est pas mort
    Le monstre est la , dehors
    Le monstre qui rôde , jamais ne dort
    Et c'est tout mon corps en émoi
    Qui doucement me susurra...
    "Car le monstre , c'est toi."

  • Etmer_Fachronies
    La pomme de la discorde


    Il était tard. Dehors, la nuit avait couvert les terres de son calme ondoyant. Ecrasantes dans leur majesté, les lunes trônaient dans le ciel étoilé. Dans le petit hameau sylvestre, plus aucune lumière ne brillait. Les rares lanternes y étaient froides depuis longtemps.
    Tout était calme. Pourtant, Sherry ne dormait pas. Calfeutrée dans ses couvertures, la jeune Brétonne regardait les étoiles. Elle songeait au monde et à la guerre. A ses vieux parents, qui dormaient à côté. A son grand frère, parti suivre l’armée du Grand Roi. Elle s’interrogeait. Elle était perdue.
    Toc. Toc. Toc.
    Le bruit la tira de sa rêverie. C’était un son sourd mais distinct. Régulier et insistant. Les volets. Pas de doute, quelqu’un toquait doucement contre les planches des fenêtres.
    La jolie blonde se raidit. La peur au ventre, elle s’approcha de l’encadrement, prête à hurler.
    - Pssst, Sherry. Tu es là ?
    Cette voix, la jeune femme l’aurait reconnue entre mille.
    - Arman, souffla-t-elle, c’est toi ?
    Un rire léger lui répondit. Soulagée, Sherry manqua de s’affaler.
    - Idiot, tu m’as fichue une de ces peurs !
    La tête de l’apprenti magicien s’encadra entre deux lattes de bois vermoulues.
    - Viens, chuchota son amant, j’ai quelque chose à te montrer. Suis-moi.
    A la fois excitée et curieuse, Sherry enfila une robe et sorti sans un bruit.

    A cette époque, le campement baan’dari était désert. A une demi-lieue du village, le lieu de négoce était un écrin parfait pour les amoureux. Au pied d’un chêne centenaire, Arman coinça sa torche près d’un étal. Il fouilla une caisse éventrée et en retira une pomme de terre.
    - Regarde, dit-il à la jeune femme.
    - C’est… une patate ?
    - Haha, presque, railla le mage en herbe. En fait, c’est mon nouveau sort. Attrape !
    Sans attendre, il jeta la patate à sa compagne. Etrangement, le projectile fit demi-tour en pleine course et vint se nicher sur sa tête. La jeune fille éclata de rire.
    - Une patate volante ?
    - Un sort d’attraction, sourit l’apprenti. Les patates sont juste ma dernière expérience ratée. Imputrescibles et immangeables, elles…
    Un grondement sourd résonna dans la nuit. Un autre lui répondit, plus proche encore.
    - Tu as entendu ?
    Pâle comme un linge, Sherry sentit la peur lui tordre les entrailles. Près de la torche, deux ogres hirsutes sortaient des ténèbres. L’un brandissait maladroitement une épée.
    - Cours, Sherry, cours, hurla Armand !
    L’homme brandit une arbalète à rouet et tira. Les carreaux fondirent sur les monstres, mais firent demi-tour et revirent droit sur leur porteur. Le malheureux fut cloué au chêne, percé de quatre traits.
    Tétanisée par cette vision, la jeune femme regarda sans comprendre la seconde créature se ruer vers elle, l’épée brandie. La lame rouillée lui perfora la poitrine. Elle s’affala contre le tronc, mortellement touchée.
    L’espace d’un instant, elle regarda Arman, le visage déchiré, sa patate toujours collée aux cheveux. Puis sa tête s'affaissa, et ses yeux ne virent plus.
  • Minydho
    Minydho
    Soul Shriven
    - " Tu vois , finalement et tout bien considéré ce Guillaume Tell , ce sois disant champion du tir à l’arbalète , ben il est pas si terrible que ça "
    - " ouais ...c'est pas faux ! "
  • Haetherman
    Haetherman
    Soul Shriven
    Dernières heures d'un elf

    Après six mois de service en Cyrodiil je rentrais enfin à la maison.

    Celà faisait maintenant plus de huit heures que mon frère d'armes Anruin et moi marchions dans cette interminable forêt de Val-Boisé.

    Plus qu'une journée de marche nous séparait de Falinesti et de ma sublime Methredhel. J'allais aussi pouvoir enlacer pour la première fois mon petit Rindir, né trois semaines après mon départ.

    La nuit commençait à envelopper la végétation de son sinistre voile, c'est pourquoi nous décidâmes d'établir un campement de fortune dans une petite clairière au fin fond des bois.

    Même si ce n'était qu'une impression à ce moment là, je sentais comme des regards posés sur nous, des regards lourds et persistants.

    Notre gamelle de Venaison aux carottes engloutie et notre bouteille de vin Alto vide, nous pouvions songer à nous reposer un peu : une dure journée de marche nous attendait le lendemain.

    Alors que l'oscillation des flammes me berçait vers mes songes, je crus voir l'espace d'un instant deux grands globes oculaires scintillants, mais rien qui ne méritait de mettre Anruin au courant. Un chat sauvage sûrement.

    Je venais de finir mon second tour de garde, toujours avec cette sensation qu'une dizaine de regards étaient posés sur notre camp.

    J'allais reveiller Anruin pour qu'il prenne la relève, quand un sifflement court et strident, suivi d'une étrange sensation dans le ventre, me fit tomber en arrière. Un instant, ma respiration s'arrêta.

    J'observis la fleche qui venait de me transpercer de part en part, détruisant au passage ce qui était deux secondes plus tôt mon estomac. Je tentais de hurler, incapable de fair sortir le moindre son de ma bouche, seul un long filet de sang en jaillit, quand une seconde flèche vint me faire eclater la rate.

    Le bruit de sabots martelant le sol reveilla finalement le pauvre Anruin, qui n'eût même pas le temps de voir l'immense Centaure qui plongeait sur lui en lui logeant un glaive en plein coeur. Sa mort fut brève et sans douleur.

    J'etais à présent adossé à un gros arbre, mon sang coulait à flots sur le sol. Ma dernière vision fut celle de mon assasin dressé sur ses quatres énormes pattes, bandant son arc en visant ma boite cranienne.

    Nos âmes rejoignaient maintenant nos ancêtres, dans les bras grands ouverts d'Arkay, laissant derrière nous deux pauvres cadavres : celui d'un jeune homme qui ne savait encore rien de la vie et celui d'un père qui ne pourrait jamais voir son fils.
  • Hidei
    Hidei
    Soul Shriven
    Un duo de fer...enfin d'os

    Squelette debout chuchotte : "Sam ! Réveille toi ! Ils sont arrivés, Sam !"

    Squelette couché (Sam) : "Huaar HMmm Huh, oui Geon ?"

    Squelette debout (Geon) : "Moins fort pauvre idiot ! Ca y est ils ont commencé à manger les patates empoisonnées, dans une demi-heure on ramasse leur corps et on les ramène au boss."

    Sam : "Ouais ouais"

    Geon : "Quoi ? Qu'est-ce que t'as aujourd'hui ? T'es pas motivé ?"

    Sam : "Motivé ?! Ca fait 500 ans qu'on répète ce scénario tous les jours ! Tu crois pas qu'on devrait changer un peu ?"

    Geon : "Ecoute, ça fait 520 ans qu'on se connait toi et moi, et on a toujours fait équipe, rappelle toi de notre dicton : c'est le résultat qui compte !"

    Sam : "Le résultat ! Le résultat ! On voit bien où est-ce qu'il nous a amené il y a 5 siècles lorsque tu as décidé qu'on se ferait embaucher par ce capitaine de garde de nuit ! Toi et ton irrassasiable envie de monter dans l'échelle sociale !"

    Geon : "Ah oui c'est vrai ! Excuse moi ! J'avais oublié que "Monsieur" n'était intéressé que par les choses superficielles comme les femmes au lit, l'alcool, la bouffe et les belles épées ! Je rappelle aussi à "Monsieur", que nous ne serions pas dans cette situation s'il n'avait pas décidé d'aller bouffer ces foutues pommes de terre pendant notre ronde, il y a 5 siècles !"

    Sam : "Hahaha, Geon tu n'as toujours été qu'un jaloux ! J'ai été sidéré le jour où tu as préféré assister à l'entretien avec ce misérable capitaine, plutôt que de venir me rejoindre dans la grange du fermier en cachette, avec ses deux filles jumelles rousses. HA ! C'était le bon vieux temps !"

    Geon : "Il fallait bien que l'un d'entre nous pense à notre avenir, pauvre idiot ! Je te rappelle que nous n'avions plus un sou en poche, et que tout Tamriel était à nos trousses."

    Sam : "Et c'était exitant ! Aujourd'hui, après avoir empoisonné plus de 100 000 personnes, tu n'as pas l'impression d'avoir fait le tour ? On a même plus ce plaisir d'embraucher les gens ! Au moins il y a 500 ans quand le boss nous a recruté, on était encore zombie...on pouvait encore porter une armure, manier une claymore...Regardes nous maintenant ! "

    Geon : "Sois patient Sam ! Le boss nous a promis que la récolte d'âmes étaient bientôt finie ! Et qui c'est qui dirigera ces légions bientôt ?!"

    Sam : "C'est nous ! Gloire, carnage et fortune !"

    Geon : "C'est ça ! On dirait que nos 2 proies sont en train de digérer leur repas, surtout pas de bruit ! Fais le mort"

    Sam : "Haha...très drôle..."
  • Silvekyel
    Silvekyel
    Soul Shriven
    Le journal du passé

    Drôle d'équipe n'est ce pas ? Un Elfe noir d'allure solitaire, habillé lourdement et donnant l'impression de pouvoir parer n'importe quelle attaque, si brusque fût-elle. Mais quoi de plus bizarre que son comparse ? Un ogre en pagne vêtu de cuir, rien d'anormal si ce n'est cette lueur d'intelligence dans son regard, et l'arc court d'origine elfique qu'il arbore fièrement, sans carquois. Ça irait encore si tous deux n'étaient pas suivis contre toute attente par un fidèle Faucheclan obèse, pourvus de deux gros sacs de part et d'autre de ses côtes, leur servant de mule !

    Laissez moi donc vous conter une des aventures de cette compagnie pour le moins... originale.

    Par une belle matinée en Tamriel, nos deux acolytes parcourent Bordeciel à grandes enjambées en quête de gloire et de richesse, suivis par leur Faucheclan de trait. Ils ont depuis longtemps abandonné l'idée d'aller en ville car à leur simple vue, personne n'ose les approcher. Ceci leur permet d'éviter quelques brigands de grand chemin, mais néanmoins leur ôte la possibilité d'acquérir la confiance des gens afin de se voir octroyer quelques missions alléchantes pour remplir leurs poches. Ils sont donc contraints de vagabonder en espérant tomber un jour sur ce qui leur reviens de droit: l'or !

    Cela faisait maintenant des lunes qu'ils n'avaient plus rien vu d'intéressant quand ils aperçurent un campement au loin, à l'orée d'une forêt plutôt menaçante.

    Ils mirent en place leur technique d'approche habituelle: foncer ! Rudimentaire mais efficace grâce à l'effet de surprise. Quelle ne fût pas leur déception en apercevant que le camp était déjà abandonné, jonché d'objets inutiles tels que des tonneaux, une cible en bois, des couchettes et de la vaisselle... aucune valeur !

    L'ogre du nom de Morgot attira l'attention de l'elfe sur deux squelettes qui gisaient non loin contre le tronc d'un chêne massif: l'un tellement criblé de flèches qu'il tenait encore debout, empalé contre le tronc, l'autre étant avachi, une épée encore plantée dans un endroit qui fût sûrement son flan il y a quelques années.

    Aucun objets de valeur, même l'épée était rongée par le temps. Après une dernière vérification, l'Elfe vit de son regard aiguisé ce qui ressemblait à un journal à moitié enterré et épargné en partie par les affres du temps.

    Sa curiosité naturelle le poussa à l'ouvrir:

    jour 1:
    Aucune trace du dragon – Ahir est soucieux

    jour 4:
    Ahir est pourtant un templier qui maîtrise l'art de la guerre, pourquoi tremble-t-il comme ça la nuit ? Je lui en parlerai demain... - Quelques carcasses carbonisées sur le chemin, le dragon est proche

    jour 6:
    Ahir pense qu'une entité machiavélique nous traque, il n'a pourtant pas peur du dragon...

    jour 9:
    La nuit - Ahir m'a réveillé - On nous épie des bois... - Des flèches !! Ahir touché - Je ne peux plus fuir - il est là - la mort...

    La phrase n'est pas terminée, la page est recouverte de sang. Peu importe, il faut se remettre en route.
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