Maintenances pour la semaine du 25 novembre :
• PC/Mac : Mégaserveurs NA et EU pour maintenance: 25 novembre, 10h00 – 13h00 heure de Paris.
• Xbox : Mégaserveurs NA et EU pour maintenance : 27 novembre, 12h00 – 15h00 heure de Paris.
• PlayStation® : Mégaserveurs NA et EU pour maintenance : 27 novembre, 12h00 – 15h00 heure de Paris.

Les Récits des Morts - Entrez vos participations ici

ZOS_MichaelServotte
ZOS_MichaelServotte
✭✭✭✭✭
Tout le monde n'a pas l'étoffe d’un héros, et les dépouilles de ceux qui ont échoué face aux périls de Tamriel sont éparpillées aux quatre coins des provinces. Qui étaient donc ces aventuriers ? Pourquoi ont-ils connu un destin aussi sinistre ? Dans cette série de concours, laissez libre cours à votre créativité ! À la clef, des lots divertissants destinés aux plumes qui créeront le Récit le plus palpitant.

Pour participer, observez attentivement l'image ci-dessous. Puis, dans une limite de 500 mots, créez une mise en scène dans votre propre univers. Vous pouvez rédiger une courte histoire, une entrée de journal ou toute autre fiction qui retrace l'origine de ce funeste décor. Dès que vous avez peaufiné votre création, postez-la sur le fil de discussion du concours.

Nous acceptons les participations dès aujourd'hui, le 11 août. Le concours se termine vendredi 15 août à 23h59 EDT (5h59 le 16 août, heure française). Si vous faites partie des trois heureux gagnants annoncés le 29 août, vous recevrez un bon d’achat de 25 USD valable sur la boutique de Bethesda ainsi que le t-shirt ESO de votre choix !

Pour de plus amples informations, consultez le règlement intégral du concours.


Bonne chance à toutes et tous, amusez-vous bien !

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Michaël Servotte
Community Manager (FR) - Gestionnaire de communauté francophone - The Elder Scrolls Online: Tamriel Unlimited
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Staff Post
  • Coqualier
    Coqualier
    ✭✭✭
    "Mon fromage. Ils veulent mon fromage !"

    Furent les derniers mots de Ermond Wisney qui observait sa table débordante de se met considérer comme exquis. Qu'y avait-il de plus plaisant que de respirer l'odeur de la "victoire"... et du lactose. C'est ce que ce Bréton avait imaginé, quand il avait laissé un Nibenay bien étrange le conduire jusqu'ici. Bien qu'il fût douteux quant aux coups de folies de cet humain qui ne cessait d’émettre de petit rires nerveux. Mais qu'Oblivion emporte ses craintes, la richesse était proche. Après des années à rechercher un moyen de devenir quelqu'un.

    Ils avaient dû faire de long voyage, de ceux qui n'avaient guère beaucoup de sens. Sur leurs routes, les épreuves de se Nibenay semblaient ne pas avoir de raisons. Mais la récompense était la même : Un délicieux morceau de fromage. Petit à petit, il en devenait de plus en plus dépendant. Et se surpris lui-même à rire comme son camarade pour des farces sans queues ni têtes. Ce qu'il attendait désormais n'était plus du tout la même chose que le début de sa quête. Sa conception de la "richesse" avait changé. Ce n'était plus or et pouvoir, qu'il désirait entre ses mains. Mais une tranche de cheddar qu'il pourrait sentir avant de la dévorer goulûment.

    Son étrange compagnon de route étant à côté du feu. Dans son dos, l'on entendant que les bruits de mâchements, jusqu'à ce que les craquements du bois se firent entendre. Le bréton observait les environs. La mastication du Nibenay fit place à d'étrange psaume qu'il ne comprenait pas. Et petit à petit, alors que sa vision détaillait la beauté des arbres, oubliant la peur que quelqu'un ne surgisse. Tout semblait empreint d'une teinte... mauve.

    Ermond fronça les sourcils et fit.
    "Mon fromage. Ils veulent mon fromage !" avant que des salves de flèches ne perce les deux corps des deux voyageurs. Le Nibenay se retourna, un livre en main et la bouche pleine, s'écrasant en arrière sous les projectiles. Le Bréton lui reçut une flèche en pleine tête, et sa vision se brouilla immédiatement. Des membres de la guilde des guerriers pour certains, attrapant le grimoire qui servait de libram au Nibenay. Ils laissèrent les dépouilles et tout le reste en place. Emportant une seule chose : Un ouvrage avec le symbole du Wabbajack.

    Ermond ouvra doucement les yeux. Il vit en face de lui un homme qui se tenait à une canne. L'image de cette personne devenue plus nette tandis qu'il se redressait. N'arrivant pas à lâché cet être aux allures si étrange du regard. Sa tenue mauve, de couleurs nuancés et vives, un grand sourire aux lèvres.


    "Tu es enfin debout ! Bien, bien. Je craignais que tu ne continues à rêver de la fois où nous avions pu chantonner dans des champs de fleurs en jouant avec les tripes de ta grand-mère ! Allons, le fromage n'attend pas. En route ! " Fit Sheogorath, guidant Ermond avec lui à travers les Shivering Isles.


    Edited by Coqualier on 12 août 2014 12:05
  • sasurot
    sasurot
    Soul Shriven
    Journal du
    sixième groupe d’exploration

    Jour 41,
    Cette fois, nous avions pris route en direction du sud d’Estemarche afin de rejoindre nos amis qui se trouvaient déjà à La Brèche. En ce mois de Hautzénith, nous n’avions pas à craindre un si mauvais temps que ça. Le camp levé et les Guars chargé, nous prîmes route vers cette longue traversée. Je dois dire que je n’étais pas si mécontent que ça de partir de cette terre quelque peu hostile, mais tout de même très enrichissante pour des explorateurs comme nous. Et je pense que Morothi doit en être encore plus heureux, surtout qu’à La Brèche, sa femme et sa fille de deux printemps l’attende à bras ouverts.

    Le chemin que j’ai choisi de prendre, malgré les avertissements de Morothi, nous a conduit jusqu’à une rivière, que l’on ne pus contourner. En la traversant nos trois Guars furent emportés par le courant et sans l’aide d’une branche bénite, nous y serions aussi passé. Je me sentais assez mal, car se fut m’a deuxième erreur en une seule expédition. La première était de laisser notre garde du corps se faire piétiner par un mammouth pendant mon tour de garde où je me suis absenté afin de poursuivre une nouvelle espèce de luciole. Dorénavant, je me suis jurée intérieurement de suivre les directives de mon collègue à la lettre et si je m’égare, que les trois m’emportes !!

    Le soir, nous avons eu la chance de tomber sur un vieux campement abandonné. Nous nous y sommes installés et avons déballé quelque vivre, qui était dans nos sacs. Ils nous restaient que du fromage et une bouteille d’hydromel. Le reste ayant disparu en même temps que nos Guars… Malgré ça, Morothi semblé paisible, il dit qu’il ne restera plus que demain à marcher et on arrivera dans l’après-midi, dans l’auberge où tout le monde nous attend. En y pensant, cela me réconforta aussi, après tout, on a tout de même survécu à énormément de choses pendant cette longue expédition. Malheureusement, cette atmosphère paisible se dissipa rapidement, laissant la place à des bruits de pas, de beaucoup de pas, ces bruits s’approchaient discrètement de nous. Morothi se leva afin de pouvoir mieux surveiller. Les bruits s’intensifièrent, je ne peux continuer à écrire, il faut que je me prépare à une éventuelle attaq…
    un voyageur, reste un voyageur
  • Khazmaal
    Khazmaal
    ✭✭✭
    Le chant des morts

    "C'est au campement de Warenwood, que le destin tragique d'Ysieut De Morneroc se joua..."

    Lors de la bataille de Tal Rasenberg, un groupe de mutin fut hélas rattrapé par son destin. En quittant les rangs de l'armée régulière, ils pensèrent en finir avec ce conflit qui faisait rage depuis près de deux semaines...
    Hélas, ils ignorèrent dans leur retraite de déserteur, qu'un groupe de gobelins avait établi leur campement juste à coté...

    C'est ainsi qu'Ysieut et son compagnon d'arme furent frappés alors qu'ils bivouaquaient paisiblement.
    Un flot de flèches s’abattirent sur eux et sans crier garde, expédièrent dans l’au-delà ces âmes en peine.

    Aujourd'hui cette place est hantée, et la nuit lorsque les loups s’arrêtent de hurler, les morts hantent les vivants, les invitant à rejoindre leur confrérie de l'ombre...
    Le culte du Ver se délecte alors de sa toute puissance...
    "Fanatical about Sheogorath, until day or I remembered myself, that I was Sheogorath! "
  • Vhorpal
    Vhorpal
    Soul Shriven
    Le livre

    Agmurr n'avait pas reposé sa chope qu'il savait déjà ce que Varenn allait lui demander.
    Après avoir découvert le livre qui trônait devant eux dans les cryptes de Vendeaume, l'esprit malicieux d'un obscur devin Nordique leur était apparu et leur avait proposé un marché bien étrange :
    « Erigez un banquet en mon honneur, buvez à ma santé au milieu des bois, et je vous accorderai la réponse à l'une des ces deux questions : quand allez-vous mourir ou comment allez vous mourir. »
    Depuis lors, la question les taraudait sans cesse.
    Le fabriquant d'armes et le maître d'écurie avaient fait mine de s'en moquer au départ, mais, insidieusement, ils désiraient déjà obtenir la réponse à l'une de ces deux interrogations cruciales.
    Ils décidèrent donc de réunir victuailles et boissons et de partir au matin vers les bois les plus proches.
    Sur le chemin, Varenn déclara :
    « Si on lui demande ''quand'', cela amènerait la réponse sur une disparition inévitable, tandis que si on lui demande ''comment'', nous aurons peut-être la possibilité d'y surseoir » !
    Agmurr approuva. Leur décision était prise.
    Au bout de quelques heures de marche, ils tombèrent sur un campement abandonné. Probablement des marchands itinérants qui avaient dû fuir rapidement, attaqués par les brigands locaux.
    Une table et des chaises étaient restés là, comme dans l'attente d'une nouvelle vie. Les deux compères décidèrent que leur « festin » se tiendrait en ces lieux.
    Ils déposèrent le livre sur la table, ainsi que leurs provisions et entreprirent de lever leur verre à la santé du devin de Vendeaume.
    Celui-ci leur apparut comme prévu et dit d'une voix profonde :
    « Bonsoir à vous. Avez-vous une question à me poser » ?
    Varenn retint son souffle puis lâcha :
    « Comment allons nous mourir » ?
    Le devin le regarda longuement et tendit un doigt décharné vers lui :
    « Tu mourras à cause des mains de ton ami » déclara-t-il en désignant cette fois Agmurr.
    Le sang de Varenn ne fit qu'un tour. Il saisit son arc et cribla Agmurr de flèches. Celui-ci s'effondra en hurlant. Le devin arborait un sourire à peine dissimulé.
    Varenn n'avait laissé aucune chance à son compagnon de route et se sentait ravi d'avoir trompé la mort :
    « Agmurr mort, ses mains ne pourront plus m'atteindre » se dit-il.
    Le devin disparut, constatant que la réponse pour le cas d'Agmurr venait d'être donnée.
    Varenn ne vit pas les brigands arriver depuis le sous-bois.
    Sans préambule, ils le transpercèrent de leurs flèches à son tour.
    Des flèches de bonne facture, achetées à Vendaume et fabriquées à la main par Agmurr, un fabricant d'armes local...
    Edited by Vhorpal on 12 août 2014 1:59
  • arthur.bilikb16_ESO
    arthur.bilikb16_ESO
    Soul Shriven
    Notre Meute a toujours accepté ceux qui recherchaient le Don d’Hircine. Et c’est ce qui nous a conduits à notre perte. Nous avons été trop larges. Et nous en avons payé le prix.

    J’en avais parlé, ce soir, où nous devions retrouver deux des nôtres, Erthor, et Tyronius, dans un camp proche d’un village. Un Bosmer et un Colovien…
    Depuis quelques jours ils étaient sur place, à observer le village, en vue de notre plus grande chasse. Ils notaient les mouvements des habitants, des voyageurs, le nombre de caravanes qui passaient par ce petit hameau pour éviter les brigands…

    Nous devions arriver au soir, pour profiter de l’obscurité. L’attaque devait être le soir suivant. Mais rien ne s’est passé comme prévu.

    Hircine nous permet d’appréhender les plaisirs de la chasse. De sentir au mieux l’air frais de la nuit, la poussière au sol, nos muscles puissants pendant la course, et la chair entre nos griffes…
    Mieux que quiconque, nous savons ce que signifie être « prédateur », et être « proie ».
    Mais nous ne nous attendions pas ce soir là à être les proies…

    Nous courrions sous forme bestiale pour atteindre le campement le plus rapidement possible. Nous étions trois. Le chef de meute, Bolrin, nous avait même accompagnés. Et nos yeux ont tout vu.

    Erthor et Tyronius mangeaient joyeusement. Le Bosmer se baffrait de fromage, son pêché mignon, et de jagga dans une coupe, tandis Tyronius restait affalé sur sa chaise, la main gauche appuyée sur son estomac bedonnant, probablement saoul.
    Et cet infâme traître de Granius qui revenait, ce jeune loup galeux, menant une vingtaine de membres de la Guilde des Guerriers, avec leurs épées, leurs arcs, leurs torches, et leurs armures, pour nous exterminer comme du bétail.

    Avant que nous n’ayons pu pousser le moindre hurlement, les flèches fusèrent dans le ciel, sifflant, tandis que les pointes en argent s’enfonçaient dans les chairs de nos deux éclaireurs. Ils n’eurent même pas le temps de se transformer.
    Tyronius reçut la flèche dans le crâne, et perdit la vie sur le coup. Son corps était presque resté fixe, à l’exception de sa tête, qui basculait sur le côté. D’autres flèches se plantèrent dans le sol.
    Horrifié, Erthor s’apprêta à se relever, mais son intention fut vaine. Les autres archers décochaient déjà, spécifiquement sur lui. Cinq flèches l’atteignirent, donc deux au visage.

    Hors de lui, le chef de meute voulut charger. Mais nous l’avons raisonné. Aussi puissant soit-il, ces membres de la Guilde des Guerriers étaient armés, bien préparés, et sur leurs gardes.
    Et Gracius se rapprochait, parlant des victimes, se moquant. Il se vantait de nous avoir berné, pour nous infiltrer, et de s’être soigné très rapidement du Don que nous lui avions grassement offert.

    N’oubliez pas que le Don d’Hircine est aussi une Malédiction… et que nous sommes chasseurs et proies, à la fois, et jusqu’à la mort…
  • jinato
    jinato
    Soul Shriven
    Michael n en revenait pas, il était la à cote du plus grand guerrier bandit redresseur de tort que Nirn avait porté. En effet, depuis bien des années, l elfe Daeron avait tourmenté tout les populations de Tamriel , vaincu des rois, abuser de la naïveté de douce oie blanche de la noblesse bretonne et d ailleurs. Le vieux guerrier était établi sur la petite table qu’il avait déchargé du chariot volés quelques heures plus tôt, à des fermiers passant par la. Les fermiers avaient eu le tps de s échapper mais les voleurs les avait poursuivi jusqu’à attraper celle qui les intéressait. Ensuite ils étaient revenu dans la petite clairière trouver plus tôt dans l’après midi pour s y reposer.


    Litte tremblait, Ruus lui mis une main réconfortante sur l épaule, le jeune homme était blanc sous l effet de sa colère. De ce qu’avait compris le vieux garde chasse, c était sa sœur qui avait eu à faire avec les bandits. On était venu le chercher lui, le vieux guerrier, à qui normalement on disait a peine bonjour. Jamais les fermiers ne pouvait s habituer a un homme d arme sauf si comme aujourd’hui cet homme montrait une fois pour toutes qu’il était dans leur camp. Du coup Ruus était obliger de s approcher en silence du camp de ces 2 déserteurs, accompagnés d une bande de fermiers tenant leur arc.


    Les flèches était armés, prêt à tirer, Ruut regarda une dernière fois le jeune homme a coté du feu, l autre qui semblait être le chef, il eut l impression de se voir il y a plusieurs années à cet époque, on l appelait de son nom elfique. Il banda son arc, et se rendit compte d un problème, il entendit un bruit de gorge égorgés sur le coté. Il lâcha une flèche en pleine tète du chef et se rendit à ce moment de son erreur. Il était le seul à tirer de son groupe, toutes les autres fleches venant du groupe de lautre cote de la clairière.


    « tu as vieilli Daeron , avant tu m’aurais entendu et surtout remarquer qu’ ils n’étaient pas de vrais bandit »entendit ruut , sentant une dague sous sa gorge qu il reconnut tres bien.

    Edited by jinato on 12 août 2014 2:30
    agir en homme de pensée, penser en homme d action
  • Weavel43
    Weavel43
    ✭✭✭
    Journal trouvé sous le coude du squelette assis sur la chaise, les pages sont déchirées, quelques notes sont lisible.

    Journal de Valeryon Séloth Maître mage Telvanni :

    14 Primétoile : Je me nomme Valeryon Séloth, j'était un mage de la maison Telvanni de Morrowind avant de m'être fait bannir pour avoir prêter allégance à l'alliance de Daguefilante, cette allégance était nécessaire pour rester avec ma bien-aimée, Maleena Hauteflèche, une noble de la cours royale de Daguefilante en voyage à Vvardenfell depuis 4 ans, ce sacrifice n'est qu'une première preuve de mon amour envers Maleena, nous avions prévus de nous échapper d'ici peu, mais avant je dois trouver des fromages de Seyda Nihyn, ceux que Maleena préfère, je vais tâcher d'en faire une réserve, c'est sûrement la dernière fois que nous allons en Morrowind.

    19 Primétoile : Maleena et moi avons pris un bateau en pleine nuit, pour éviter l'attention de la Morag Tong, ma tête a été mise à prix depuis que ce sale ragnard de nordique alcoolique a découvert mes plans en entrant par erreur dans mes quartiers privées, il alerta la maison Telvanni ainsi que la garde du Pacte de Coeurebène en échange d'un sac remplis d'or, ce braillard des faillaises ne perd rien pour attendre, les assassins de la Morag Tong peuvent être partout, et ils n'hésiterons pas à parcourir Tamriel pour me faire la peau, sans compter qu'ils ont des espions partout, mais des assassins ne devrait pas me poser problème.

    24 Primétoile : Un archer de la Morag Tong m'a planté une flèche dans le genou, heureusement que mon atronach de foudre l'ait foudroyé comme un vulgaire rat. Maleena et moi parcourons la frontière de Cyrodiil et de Bordeciel, nous avons eu vent de l'emprise de Molag Bal ainsi que la guerre faisant rage en Cyrodiil, nous arrivions bientôt dans une grande forêt au sud d'Epervine, elle est si belle, si calme, elle est identique à Maleena.

    25 Primétoile : Maleena et moi avons établis un campement dans un creux confortable, j'avais reperé une ancienne demeure étant à l'abandon depuis plusieurs dixaines d'années visiblement , j'ai allumé un feu pour que ma tendre Maleena ne meure pas de froid, j'ai été cherché une table avec des chaises, un tonneau de vin, et une caisse de vivres, à l'aide de mes serviteurs galopins, j'envisage de demander Maleena en mariage demain, lorsque le soleil sera présent, si les huits le veulent.

    26 Primétoile : J'écris ces lignes en regardant son sourire si unique, je vais lui déclarer ma flamme une fois que j'aurai posé ma plume, elle était entouthiaste à l'idée de déguster ce fromage légendaire, trouvable uniquement dans les marais de Seyda Nihyn, elle le prena en main, et me regarda avec passion, le moment était venu je pose cette plume en priant que les prochaines lignes de ce journal racontent notre histoire, j'entend le chant des oiseaux, et quelques bruits proche de nous, sûrement un chien égaré.
    Edited by Weavel43 on 12 août 2014 6:23
    Par Azura ! Par Azura ! Par Azura ! C'est le Grand Champion !
  • Toash
    Toash
    Soul Shriven
    Dernières pensées de Dehron Ombreleste
    Ancien membre influant de la guilde des voleurs du Guet de Davon


    « — Ils seront bientôt là.
    Comment ces satanés chiens des bois font-ils pour se déplacer en silence tandis que le sol est jonché de brindilles sèches prêtes à se briser au moindre coup de vent ?

    Brodan à toutes les raisons d'être insouciant. Qu'il continue de se goinfrer, je ne veux rien lui dire. Ce jeune idiot me manquera. Pourquoi avait-il tant voulu me suivre, moi, vieux roublard puant, alors que je venais tout juste de dépouiller sa propre mère au Carrefour des Trois Pierres. Cette dernière trépassa lors de mon méfait, écrasée sous les sabots de son cheval effrayé par l'effet de surprise. Jamais je ne l'aurais tuée pour un si maigre butin ! Malgré mon ventre criant famine, l'honneur ne me faisait pas défaut à cette époque. Jusqu'à ma mort — imminente —, je me rappellerai le regard de ce gamin qui, au lieu de me considérer avec peur, me dévisagea d'un air salutaire, avec des yeux secs comme les branches de cette maudite forêt. Je le vois encore me lécher les bottes pendant trois journées d'une vie d'exil avant que je daigne l'accepter à ma table.

    Profite bien de ton dernier repas, petit !

    Ici, même planqués dans le fin fond du bois de Graht, on ne joue pas avec les us et coutumes des autochtones. Mais je ne t'en veux pas, tu as toujours été plus attiré par le maraudage que par les pages de mes livres. Si tu avais été de plus haute naissance, tu connaîtrais sans doute la lecture et cela t'aurait sans doute sauvé aujourd'hui.

    Quand je t'ai vu débarquer dans notre planque, le sourire aux lèvres et chargé comme un mulet, tu aurais mérité le plus grand soufflet jamais reçu ! Mais je demeurais muet, préférant laisser libre cours à ton enthousiasme qui me réchauffait un peu le cœur. Je n'ai pas bronché quand tu racontais comment tu avais dépouillé ce village elfe, non sans avoir observé que ce dernier n'abritait que des mioches et des veuves sans défense. Comment aussi tu les avais menacés avec ta lame, l'adrénaline de ton premier larcin te poussant à agir au vu et au su de tous, oubliant instantanément les techniques de l'ombre que je te rabâchais sans cesse.

    Enfin, pendant que tu déballais avec avidité toutes les victuailles fraîchement dérobées, je me suis bien gardé de t'expliquer ce qu'était la « Grande Chasse », cet événement sacré qui existait déjà dans ce maudit bois de Graht, avant même que l'on daigne lui donner un nom. Ce rite — outre le fait de laisser un village déserté par ses défenseurs pendant quelques jours — a pour but de former les meilleurs chasseurs que Tamriel ait connus.

    Un rapide calcul sur nos chances de survie donne un résultat nul.
    Fuir ? Ils sont trop rapides.
    Se cacher ? Notre piste est déjà flairée.
    Ils sont là. »

  • Gontrand
    Gontrand
    Soul Shriven
    Rapport d'études mycologiques



    Je suis Némon Spadrin, cuisinier et alchimiste de profession, surnommé le mulot, en raison de mon obstination à la recherche de nouveaux ingédients aux endroits les plus incertains. Et certainement pas à cause de ma taille, malgré ce que l'on en dit. J'écris ce témoignage pour mettre en garde mes confrères au sujet d'une de mes découvertes.

    Cela remonte à plusieurs dizaines de lunes déjà, et sûrement davantage pour vous, cher confrère. J'étais alors membre d'un groupe d'aventuriers de la guilde des indomptables, et étais en charge de la concoction de breuvages censés améliorer la force des guerriers de mon groupe durant les glorieuses chasses aux monstres. Ces chasses terminaient souvent en concours : à celui qui lance le squelette le plus loin, à celui qui réussit à courir au milieu des trolls sans armure ni vêtement, et j'en passe. Pour les besoins de ces exploits, j'ai toujours été à la recherche d'ingrédients les plus efficaces possible.

    Un jour d'été, après une longue pluie, j'ai découvert un champignon, orange, qui ne pousse que sous les pied-de lutin moisis en Auridia, que je nomme le spadrin odorant. Il a l'étrange faculté d'ôter tout sens commun à la personne qui en mâche. Ce champignon n'a pas de réel intérêt en combat, mais j'en ai introduit par erreur des morceaux dans une de mes récentes décoctions. Le guerrier en question, très respecté, est parti jouer avec le chien de chasse en hurlant "papa, papa !". Je fus bientôt en charge d'en trouver le plus possible. Mon groupe a dès lors organisé, lors de banquets en plein air, des concours de bras-de-fer sous l'effet du champignon, avec de l'or pour le gagnant en des corvées pour le perdant.

    Mais voici ce qui arriva un soir du jubilée de la reine Ayrenn. Nous étions en banquet, et le concours avait commencé. Durant un bras-de-fer entre Emric "poings de fer" et Filibert "manteau d'ours", Emric, qui se contrôlait tant bien que mal entre deux cris de cochon, lança :

    "Je renchéris ! Tu ne peux pas gagner, bête à poils ! Je parie ma part du magot de la grotte aux araignées et je te dis où je l'ai caché si je perds. Même les bottes magiques. C'est près d'ici."

    L'assistance resta bouche bée, ignorant ce magot. A cela, Filibert, qui n'était pas très frais non plus, lanca :

    "sssschut, sâle cochonidé, on avait dit qu'on en parlait pas ! Avec tout cet or pour nous, tais-toi donc !"

    De là, l'atmosphère se tendit. Je prétendis n'avoir rien entendu et fis semblant de partir me soulager. Je partis en fait me cacher, et en quelques minutes le concours vira à l'interrogatoire, puis en bagarre générale. Un des participants crut soudain voir des daedra attaquer, tira à tout va, et les deux guerriers furent occis.

    Je me suis enfui et ne suis jamais revenu sur les lieux. Je maudis ce champignon qui fait perdre la tête et dire tout ce que l'on cache. Parfois à raison.
  • Maxinace
    Maxinace
    ✭✭✭
    Alors que vous commencez par remarquez des flèches qui jonche le sol, vous apercevez ce spectacle macabre... Un terrible tableau de deux être Humanoïdes profitant visiblement d'un repas...

    Vous apercevez finalement un parchemin à vos pieds, accompagnés d'une... Feuille ? Une fois envolés avec l'impression de le voir changer de couleur à chaque retournement au gré du vent. Vous prenez le parchemin et l'ouvrez doucement en priant vos dieux qu'il ne soit pas maudit. Quand tout à coup... Vous écarquillez les yeux en vous apercevant qu'il s'agit d'un poème... Voir une comptine.


    Il était une fois... Au plus profond des bois.
    Un groupe d'aventurier... Qui de leur victoire festoyée.
    L'un se nomme Sason... Nordique à l'aise dans le feu de l'action.
    L'autre avez pour nom Luther... Un mage Impérial connu de toute mer.

    "Profite mon ami ! Ceci n'est que le début de la nuit !"
    "Je sais bien Sason, bientôt nous surpasseront les Compagnons !"
    Et tandis qu'il profitèrent... Il ne remarquèrent pas ce goût amer...
    Dixième grains de raisin... Il ne sentent toujours pas ce goût de chagrin ?

    "Didonc Sason... N'entend-tu pas de bruit dans ces buissons ?"
    "Allons Luther... Je bois plus d'hydromel que toi en théière"
    Il explosa de rire... Mais son ami continua de gémir.
    Se levant de la table, observant aux alentours d'un air inamical...

    Avant que le dix-neuvième fut avalés... Le Nordique sentit une flèche le traversé
    L'Impérial se retourna... Et constata avec effroi...
    Qu'une volée de flèches Bosmer... Sifflaient une hymne meurtrière.
    "Dix-huit grains de raisin... Dix-huit flèches pour les gredins..."

    Vous, inconnu qui lisez... Au lieu de vous retournez...
    Partez sans coup férir... Ou il vous faudra mourir...

    A.C
    Edited by Maxinace on 15 août 2014 7:31
    Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !

    Richard III (Shakespeare)
  • Sangcœur
    Sangcœur
    Soul Shriven
    425 mots.
    Petite musique d'ambiance.

    Sang Rancune

    Masser-Secunda-Moons.png

    Une brise légère vint caresser les cheveux blonds soyeux de Lindorië. La délicieuse altmer frissonna et essaya en vain de se remémorer le terrible accident. Elle n'était sûre que d'une chose: elle avait changé. Elle avait constamment faim. Elle avait beau s’être nourri en quantité à Rivebois, elle n’en demeurait pas moins insatiable.

    Une forte odeur de lavande effleura ses narines lui rappelant que son acuité s’était aiguisée. Elle percevait des détails invisible à l’œil nu, elle entendait les battements de cœur des êtres vivants et son corps menu se mouvait à grande vitesse dans l’ombre.

    L’elfe aux yeux verts, à la peau devenue diaphane et au corps svelte, portait une fine robe violette aux motifs complexes ésotériques. Elle s’interrogeait : « Avait-elle bien camouflée les traces de sa fuite précipitée ? En quoi était-elle impliquée dans le sanglant massacre de Rivebois ? Et qui était cet étranger, qui lui avait promis d’apporter toutes les réponses ? »

    Elle prit une nouvelle bouchée de fromage. Elle le trouvait fade. L’envie irrésistible de se nourrir brûlait son corps qu'elle n’arrivait plus à rassasier.

    Sigmund sentit le moment venu de lui parler. L’ancien templier, au visage pâle, aux yeux noisettes et aux cheveux noirs jais plaqués en arrière, se restaurait à une table de leur campement de fortune. Âgé de plus de cents ans alors qu'il n'en paraissait que trente, plusieurs dizaines d'années lui avaient été nécessaire pour retrouver le goût de la nourriture.

    Un vent frais se leva, un hululement retentit dans la clairière et de sa voix grave, il s’adressa à son infante:

    « Lindorië. Il y a maintenant trois lunes, je t’ai choisi. Je t’ai étreint. J’ai vidé ton corps de sa substance mortelle afin de te rendre forte et éternelle. Tu es maintenant un enfant des ténèbres, une fille de la nuit, une descendante de Lamae. »

    La jeune femme tressaillit. Le nom évoqué résonnait en elle avec le froid glacial d’une lame trempée dans une rivière de la Gorge du monde.

    Le vent s’était calmé. Secunda et Masser, capricieux, se cachaient derrière d'épais nuages. Un hennissement étouffé brisa le silence.

    « J’espère que tu as bien attaché ton cheval, nous camperons ici pour encore quelques temps. » soupira le bréton.

    Les yeux de la sorcière s’écarquillèrent, prise d'une soudaine panique.

    « Je n’ai pas de chev… » furent les derniers mots qui sortirent de sa bouche avant qu’une salve de flèches à la pointe d’argent ne mis fin à la conversation.

    Sangcœur, la dague de la Morag Tong, l'humble serviteur de la déesse Méphala, la nouvelle recrue du Cercle, était satisfait: Le contrat avait été honoré en moins d’une nuit.

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    Edited by Sangcœur on 15 août 2014 9:26
    "If you think violence has never solved anything, you should try to hit harder."
  • LordBelasco
    LordBelasco
    Soul Shriven
    Une caboche récalcitrante

    Journal de Warlhonn
    Jour 94
    Après ces 94 jours passés à la guilde des mages, Nirlania et moi-même sommes déçus de l'enseignement. Nous avions tant espéré devenir de puissants mages, mais nos progrès restent lents. Nos professeurs prétendent que l'apprentissage de la magie doit se faire dans le temps pour être profondément ancré.

    Jour 98
    Nirlania a acheté ce matin, chez un brocanteur ambulant de manuels anciens interdits, un vieux grimoire de nécromancie. Nos économies y sont passées. Maintenant, cherchons un nouveau mentor.

    Jour 101
    Après quelques recherches, un mage décédé a retenu notre attention : Kalanri le bréton nécromancien. Ce puissant mage, autrefois membre de la guilde, avait décidé de suivre son propre chemin et d'explorer tous les aspects de la magie, notamment ceux proscrits. Il périt dans des circonstances floues.

    Jour 107
    Nous avons trouvé la tombe de Kalanri, elle est à 2 jours de marche de la guilde. Nous avons profité des travaux pratiques en extérieur pour nous éclipser discrètement.

    Nous avons déterré le cercueil et sommes partis avec la tête dans un sac vert, sac normalement utilisé pour stocker des runes. Cette partie du corps devrait suffire.

    Nous avons repéré une veille une grotte abandonnée, il restait une table et des chaises. Nous y serons au calme.

    Nous commençons le rituel pour ramener Kalanri d'entre les morts. Après la lecture des 4 pages, une lumière intense englobe le crâne moribond. La tête reprend vie dans un râle rauque.

    Les yeux du nécromancien regardent alentour et nous fixent, sa bouche s'ouvre :
    -"Vous m'avez ramené du monde des morts, à genou disciples, prosternez-vous devant Kalanri"
    -"Euh... Nous ne sommes pas vos disciples, nous vous avons ramené pour acquérir votre savoir" rétorque Nirlania
    -"Comment osez-vous ! Où est le reste de mon corps !?" lâche furieusement Kalanri
    -"Nous n'avons pas jugé utile de l'emporter, mais si vous nous transmettez vos connaissances alors nous pourrons y repenser"

    Kalanri nous regarde, puis se met à nous insulter copieusement.
    -"Nirlania, passe moi le sac, je vais remettre la tête dedans, qu'il réfléchisse tranquillement. Il sera plus coopératif dans quelques heures"
    Je glisse la tête dedans, qui me regarde médusée. Je pose le sac par terre.
    Nous sortons les victuailles. Nirlania allume le feu et reste à côté pour se réchauffer, pendant que je m'assoie à la table.

    Une voix sort du sac, une langue inconnue. Mais que fait donc le nécromancien ? Nirlania me regarde inquiète : "C'est une incantation !"
    La voix s'arrête aussitôt. 3 cadavres sortent du sol plus loin, 3 elfes si j'en crois leurs armures.
    Nous restons pétrifiés pendant que les elfes décharnés attrapent leurs arcs, mette une flèche, et décochent. Nirlania, touchée en pleine tête, s'écroule. Je lance un sort de protection, pendant que les morts vivants réarment. Une flèche traverse ma protection et touche ma tête. Il ne me reste qu'un instant avant que le sort ne se dissipe et que je meurs, le temps de conclure ce journal et de le refermer.
  • Siegvald
    Siegvald
    ✭✭✭
    <Une lettre trouvée sur les lieux>

    Lettre de Manius Phistrus 2E 578 13 Vifazur
    Architecte naval impérial en mission sur les terres du Val-Boisé

    à

    Titus Medos

    Cher confrère,


    Voila plusieurs jours que je me trouve sur les terres fertiles... et lucrativement attractives de Val-Boisé.
    Je m'attendais avec une certaine crainte à devoir mener mes négociations de manière très tendues avec les « indigènes » du coin, une tribu Bosmer dont j'ai oublié le nom, mais ce n'est pas bien grave, après tout ces sauvages se ressemblent tous non ?
    Mais bien au contraire, tout se déroule à merveille.
    Voila qui m'aidera grandement à me refaire après la désastreuse expédition du début d'année dans le marais noir. La peste soit de ces Argoniens têtus et de leurs Hists ! ( Devoir fuir d'une contrée tout ça parce que l'un de mes hommes à eu le malheur de planter sa hache dans l'un de leur « Hist » !! Un arbre reste un arbre non? )

    Bref,

    Comme vous le savez, je suis actuellement en charge du contrat pour la restauration de la flotte navale impériale et j'ai trouvé ici une vraie « mine d'or végétale » pour mener à bien cette tâche qui si elle est bien accomplie m'ouvrira les portes de la richesse.
    Les grands arbres de cette région sont parfait pour l'usage que l'on compte en faire !
    Résistants mais au corps souples, parfaitement imperméable une fois traité convenablement et pouvant si facilement être travaillé. Ils sont parfait. Absolument parfait !
    Et le plus intéressant dans tout cela, c'est que les locaux ne semblent avoir aucune idée de la valeur de ces derniers.
    Ces sauvages incultes devraient être faciles à manœuvrer pour arriver à de véritables affaires.
    La meilleure qualité au plus bas prix, que demander de plus ?

    Je dois recevoir d'ici quelques minutes un émissaire Bosmer afin de négocier notre futur droit d'exploitation de ces forêts !

    J'ai pris la peine de leur ramener quelques objets brillants et tape à l’œil pour les mettre dans de bonne disposition nous concernant, cela après bien entendu un copieux repas préparé pour l'occasion .

    J'espère qu' Arparo ne gâchera pas tout. Le bougre est déjà à moitié Ivre ! Le voilà qui attaque maintenant les hors d’œuvres réservés à nos invités. Enfin, je le comprend, ce fromage est tout simplement délicieux !

    Le temps file et je dois aller me préparer et me vêtir de manière à en imposer à ces cul terreux, dans ma prochaine lettre mon vieil ami, attendez vous à ce que je vous invite à bord de mon futur luxueux navire, bâti avec cet excellent bois de Val-Boisé qui fera ma fortune.

    <Une note est griffonnée d'une main maladroite au dos de la lettre , à peine lisible à cause du sang séché qui à fait baver l'encre.>


    Ce bois est aussi parfait pour la création d'arcs ! Merci au gros impérial crédule de s'être porté « volontaire » pour les tester. Très concluant !
  • Daggstrova
    Daggstrova
    Soul Shriven
    Père, c'est en toi que je me projette lorsque je me déguise en guerrier, noircissant mes joues de terre, prolongeant mes bras d'armes factices, forgées à la force de mon imagination. La branche devient épée, dague, majestueuses machines à tuer façonnées par ma profonde haine que ton absence nourrit. Quand je serai grand, je serai comme toi : grand, fort, terrifiant. Et si comme toi, je me fais cueillir par la faux, ce sera sans peur aucune. Et les pierres se font poignards, l'écorce devient bouclier. J'ai même un casque, volé sur une dépouille. Je fends la foule en hurlant, mon attirail fièrement arboré. Ma voix porte à l'intérieur de l'acier, je suis l'invincible aventurier de tous les combats. Les passants ricanent en me voyant mais peu importe, quand je serai grand, l'aventurier qui dort en moi se révélera et ils s'inclineront. Ils ignorent ce qui brûle au fond de mon ventre. Ils ignorent que je pourrais les crever, avec ou sans armes, je couve suffisamment de rage pour transformer mes minuscules doigts en broyeurs de trachée.

    Là-bas, on court. Je me fige, j'observe. Mon casque, lourd, trop grand, me donne l'impression d'être extérieur à cet instant, je m'entends respirer, les bruits environnants semblent lointains, je suis comme un pantin lorsque je comprends que le village est sur le point de se faire attaquer. C'est la terre qui transmet l'onde de la peur. Elle tremble, sous l'impulsion des sabots fous qui s'élancent. Envolé l'aventurier qui sommeille. La foule, que je traversais en criant quelques instant plus tôt, se disperse, comme des insectes piégés ils vont et ils viennent, se percutent, se jettent, s'arrachent. Et moi, je reste là. Je suis terrorisé et ma peur se pend et se balance dans mes tripes, tire sur chaque organe, se roule en boule, explose, éclate, et je crois sentir tout mon sang couler dans les veines de mon petit corps, ils n'oseront pas occire un enfant, mais si, ils oseront, ils sont sans pitié, mon père était comme eux, je connais trop bien cette froideur, et j'en crève de les voir arriver, de les entendre, eux si nombreux, si fourbes, si lâches, alors mes actes précèdent mes pensées, et je cours, ou plutôt mes jambes courent, et je cours déjà lorsque je m'en rends compte, je suis terrifié mais je cours, mes membres s'affolent, s'emballent et je fonce vers le tas de charognards à armures, et je brandis mon écorce-bouclier, je tends ma branche-épée sans savoir pourquoi je le fais, je me rue en hurlant vers la mort que je ne crains plus tant la terreur m'a rendu fou, la terreur et la haine, et ils sont si près, et mes jambes continuent leur frénétique danse irraisonnée, et j'ai peur d'avoir mal, et ils s'approchent, ils sont là, ils...
  • foossile
    foossile
    ✭✭✭✭
    <L'envers du décors>

    Ce matin là, Mike se leva à l’aube contrairement à son habitude. Pour une fois il serait à l'heure. Le chef serait content.
    Il prit une rapide collation, un fond d’ale et du fromage qui lui restait de la veille. C’est en mâchouillant ce dernier qu’il se dit que ça ferait bien, peut-être, sur la table qu’il devait préparer pour le soir.
    Quelle corvée ! Un funeste repas en perspective. Il connaissait déjà la fin tragique qu’il réservait aux convives.
    Il ignorait par contre quels moyens il utiliserait pour arriver à ses fins.
    Mais le chef avait été ferme lors du dernier briefing. Il fallait que ce soit prêt ce jour !
    Oui, du fromage, ça ferait bien sur la table. Une bouteille aussi et un feu de camp histoire de griller quelque viande.
    Dans ses pensées, il s’habilla maladroitement. Il avait les principaux éléments mais pas le moyen. Il fit un inventaire rapide de ce qu’il avait sous la main. Epée, hache; un peu trop brutal à son goût. Magie, poison; pas assez de traces visibles, il savait les enquêteurs peu futés.
    Il lui fallait quelque chose qui dise : ok, c’est la raison de la mort mais qui et pourquoi ?
    Il sortit de chez lui et se mit en route. Son tracas l’empêchait de profiter de la superbe journée qui se présentait. Il était un perfectionniste, il voulait que tout soit parfait.
    Il finit par arriver sur les lieux. Il commença par s’installer pour examiner la scène. Il y avait déjà la table et les chaises qu’il avait placés la veille ainsi que quelques meubles cassés pour un peu plus d’authenticité.
    Les deux squelettes gisaient dans un coin, il les placerait à la fin.
    Il fit apparaitre le fromage - il adorait ce tour de passe passe - qu’il plaça avec soin.
    Le feu de camp ne posa pas de problème. On s’y croirait presque, pensa-t-il.
    Oh, il ne fallait pas oublier la petite récompense pour les courageux. Un petit sac avec quelques runes conviendra, classique.
    Viendraient-ils jusqu’ici ? Il ne pouvait pas le prévoir mais il imagina que oui.
    L’heure avançait. Il lui fallait faire son rapport. Rapidement, il déplaça les squelettes dans leur position finale quand il entendit derrière lui son chef approcher.
    « Pas mal » fit celui-ci. « J’en connais qui vont se poser des questions, et le fromage ? Bien vu ! »

    « Merci chef, mais je ne suis pas convaincu en fait. Des squelettes et du fromage frais ? Ils ne vont pas trouver ça … bizarre ? »

    « Ah ah, répondit le chef, si tu savais ce qu’on arrive à leur faire croire ! Et puis c’est pas comme ci on avait mit une flèche au dessus des crânes ! »

    Ils rirent ensemble. Ils avaient toujours trouvé l’idée saugrenue, comme si les joueurs avaient besoin de ça pour savoir quoi faire ou à qui parler.

    « Une flèche ? Mais bien sur ! »

    Et il ajouta les flèches avant d’éteindre et de quitter son ordinateur et les locaux de Bethesda pour un repos bien mérité.
    Edited by foossile on 14 août 2014 7:06
    On the toilet
    (>_<)
    (o_o)
    (O_0)
    (^_^)
  • Wolf_Lunesang
    Wolf_Lunesang
    Soul Shriven
    L'oncle Shéogorath s'ennuyant de ses fous
    Il appela Haskill et il se tordis le cou.
    "Mes belles îles tourmentées sont parfois d'un ennui
    C'est pire qu'un arbre qui aurait des soucis !
    Comme un serpent sans Bras, ça manque de vivant.
    Comme une sourit sans chat, ça manque de piquant !
    Haskill viens donc ici et prépare moi une fête
    Et n’oublie surtout pas d’amener ma fourchette !"
    "Mais pourquoi divaguer cher roi des déments ?
    Vous n'avez qu'à descendre, ce serra bien marrant !"



    Quittant en hâte Faillaise deux miséreux bandit
    Poursuivit par les gardes, ils couraient pour leurs vie.
    Quand soudain quel miracle, un passage dérobé
    Les frères s"y engoufrères une torche allumer
    Le premier dit alors d"une voix grave et profonde
    Au second sur ses gardes marchant comme une ombre:
    "Quel endroit magnifique, en ce plafond une trouée
    Laissant paraitre le ciel et la lune voilé."
    Sur le sol une fourchette au manche travailler
    Le second la saisis pour pouvoir l'observée.



    Un feu fut allumé par les frères égarés
    Dans les volutes de fumée au parfum cendré
    Une silhouette apparu: celle de l'oncle adoré.
    "mais qui m'a donc volé ma fourchette préférée ?!
    Vermisseaux rongés, vous allez me le payer !
    Pour me dédommager, nous allons déjeuner
    Et mon plat préféré nous allons partagé"
    Il tendis une assiette remplis à craqué
    D"un fromage véreux a la croute cendrée
    Qu'il glorifia de sa voix fourbe, acérée:



    "Le fromage c'est la vie, le fromage est un don !
    Gouté donc ce produit, il libère les passions !
    Par-delà les ages, je l'ai bien raffiné
    Pour qu'en ce jour maudit vous puissiez le gouter."
    Le démon claqua des doigt et le monde changea:
    Des assiettes brillantes, une table ouvragée
    Des cuillères rutilantes et des chaises gravées
    Des bougies chancelantes et une bouteille entamée
    Apparurent pour les frères au regard effarés
    qui ne purent que s'assoir quelque peu étonnés



    "Merci a vous roi des fous, des aliénés
    Nous ne pouvons accepter ce repas... Forcé.
    Nous devons nous caché de la garde alertée
    Suite a notre larcin qui a mal tourné.
    De tel futilités sont donc à prohiber
    Mais nous ne voulons surtout pas vous offenser
    Bien que votre fromage soit déjà grignoté
    Nous ne pouvons manger ce repas dégradé."
    Soudain une grosse pluie se mit à tombée
    Tout comme l'humeur de notre Shéo' adoré.



    "Cette pluie est d'un morose, d'un ennui mortel !
    Je ne sais pas si j'ose... Assez de ritournelles,
    Le monde n'es pas tout rose, donc fonçons comme des Nechs,
    Pour pimenter les choses, une petite pluie de flèche !"
    Les carreaux du dément s’abattirent sur la troupe
    "Vous n’êtes pas marrant misérable petit groupe,
    Une simple flèche et un trou dans l’œsophage
    Et vous voila a terre. Mais quel est cet outrage !
    Je ne puis m’amuser de mes jouets cassés.
    En tout cas c'est certain ,vous m'avez bien lassé.






    Tiré de l'ouvrage "les vers de la démence peuvent investirent une pomme",
    Auteur inconnu de Démentia.
  • gregoirepagnonb16_ESO
    gregoirepagnonb16_ESO
    Soul Shriven
    11 clairciel. Maudits Impériaux. Maudits daedras. Maudit altmer. Moi, Durz gro-gazmal, chef des Braillards Noirs, me voici réduit à écrire un simple journal dans cette prison infâme. Moi prisonnier d'un prince daedra ; moi, sans âme, ah, je ris ! Nous n'aurions jamais dû attaquer cet avant poste. Aucunes richesses comme nous l'avait dit ce *** d'altmer mais des gardes, ça oui. L'impatience me fait bouillir. Quelque chose DOIT arriver.

    20 clairciel Que Mauloch soit loué ! Une mutinerie s'est produite et j'ai enfin pu m'échapper de trou à ragnards. En chemin, j'ai pu récupérer une bonne épée, bien qu'un peu rouillée et surtout toute la bande ! Enfin presque toute, Vignar Deux-Poings et Indoryon se sont fait étriper par une sorte de lézard particulièrement aggressif.Lucienne, notre mage préférée, nous a ensuite permis de fuir vers un coin plus accueillant. Le sud de Jéhanna , un lieu prospère et en calme, idéal pour les gens tels que moi !

    4 semailles Que nous est-il arrivé ? Déjà deux semaines et la poisse nous colle au train comme le coutil sur une cuillère. La moitié de la bande décimée, un butin maigrelet et surtout des événements plus qu'étranges. Des chevaux qui tombent malades à la veille de l'assaut, nos meilleurs guerriers qui trébuchent et s'empalent sur leurs propres lames ou encore des paysans qui se battant soudainement comme des atronachs.
    Dro'Kariss dit que nous sommes maudits et qu'un dieu joue avec nous. Peuh ! Je suis un orc et je n'ai pas peur des malédictions...

    23 semailles Le chat avait-il raison ? Nous ne sommes plus que deux et le sort s'acharne toujours sur nous : ce matin, un convoi bien défendu, qui devait servir à récolter l'impôt des hameaux alentours, est tombé sous nos coups, en même temps que les frères Voltar, sacrés rougegardes! En lieu et place de l'or, il n'y avait que du fromage ! Des tonnes de fromage. Lucienne et Sless'hir se sont enfui sans se retourner, comme je les comprends. Seul est resté mon fidèle bras droit, frère de race, Garzogh.
    Je ne sais plus quoi faire. Je me sens perdu. J'ai peur.

    24 semailles C'est ce fichu temple, j'en suis persuadé. Ces adorateurs du Dieu Fou, que nous avons attaqués avant d'être capturés par les impériaux. Toutes ces offrandes, ces objets, comment aurions nous pu résister ? Aujourd'hui nous en payons le prix. Mes doigts s'engourdissent.
    Après avoir fait bombance de notre rapine d'hier, Garzogh et moi même sommes resté assis de longues minutes jusqu'à ce qu'un flêche surgisse de la rivière et lui transperce le crâne ! Incrédule, je n'ai rien pu faire lorsque les autres sont sorties de l'eau et se sont dirigées par dizaines dans ma direction.
    Mon sang coule tout autour de moi.
    Je te maudis Shéogorth, je te maudis, je te mau...
    "L'histoire engendre les prophéties mais il n'existe pas de histoire sans héros."
    Zurin Arctus.
  • be.bilgerb16_ESO
    be.bilgerb16_ESO
    Soul Shriven
    Les deux cavaliers aux couleurs du Domaine aldmeri trottaient l'un derrière l'autre. L'archer elfe tira sur ses rênes et désigna de la fumée noire à environ une demi-lieue devant lui.
    Au bout de quelques minutes ils virent un spectacle à soulever le cœur. Un bûcheron et sa famille étaient allongés à terre. Quatre galopins daedras et une immense dremora se nourrissaient des corps brûlés et mutilés.
    La fourrure d'Otec, le guerrier khajiit, tremblait de rage, sa hache serrée contre lui il se prépara à donner l'assaut. Galin'kar l'archer elfe le retint par le bras, en silence il lui fît comprendre qu'il allait faire le tour.
    Les minutes s'écoulèrent, soudain un des galopin partît en arrière sur plusieurs pas, le torse traversé par une flèche. Un autre démon prît une flèche dans le cou et s'écroula. La dremora se redressa et renifla l'air, ayant repéré sa proie elle fila à une vitesse stupéfiante à la rencontre de l'archer, ses familiers lancèrent des boules de feu et il n'eut pas d'autre choix que de se replier dans la forêt.
    D'un bond stupéfiant un des deux derniers galopins lui sauta sur le dos et il s'écroula. Les griffes de la bête lui labourèrent son armure de cuir bouilli, il se retourna vivement en saisissant sa dague et la planta dans l'oeil droit du monstre qui hurla. L'archer allait se relever quand un pied en armure noir le plaqua sur le sol, la dremora approcha ses griffes du visage de Galinkar.
    - Tu vas mourir lentement elfe, je veux t'entendre me supplier de t'achever.
    Elle se redressa soudain et hoqueta de surprise, elle tomba en arrière lorsque le khajiit retira la hache de son dos
    - Inutile de chercher le dernier galopin, dit le guerrier d'un air dégoûté en essuyant sa hache.

    Les deux compagnons se reposèrent à une table proche de la cabane. Au milieu de tout ce carnage, sur la table, un plateau de fromage attendait là, accompagné de fruits et de vin.
    Une volée de flèches fusa de tous côtés à la fois, une d'entre elles atteignit le khajiit en pleine tête et le tua sur le coup. L'elfe des bois s'écroula à son tour, atteint par plusieurs traits meurtriers.

    Des archers du Pacte de coeurébène sortirent du bois, accompagnés d'un noble nordique et un sorcier elfe noir.
    Le noble détacha une lourde bourse de sa ceinture et la donna au mage.
    - C'est embêtant, dit-il, difficile de mettre ça sur le compte des daedras maintenant qu'ils sont morts.
    L'elfe noir se tourna vers les corps de Galin'kar l'archer et d'Otek le guerrier.
    - Ces deux imbéciles ont fait le boulot à notre place, une fois dépouillés de leur atours aldmeri, leurs corps feront des coupables idéals.
    - Vous les connaissiez ? Demanda le nordique.
    Le mage haussa les épaules en se détournant.
    - Encore des héros, sans doute.
  • Demnvath
    Demnvath
    ✭✭✭
    - Tu es doué, vraiment très doué, Neldam Hlaalu.

    Sur une route déserte de Bordeciel, un rougegarde drôlement vêtu parlait seul. Nul doute que si un nordique l'avait croisé, il se serait demandé ce qu'était cet accoutrement et d'où venait la personne qui pouvait porter autant de cuir sombre et de tissu noir.

    - Mais tu ne m'échapperas pas ainsi.

    Au détour d'un virage, le rougegarde apperçut la vallée en contrebas. Un cavalier dunmer allait d'une allure tranquille sur une route descendant le col qui les séparait de Hauteroche. Il lançait de temps à autre des regards furtifs par-dessus son épaule, montrant bien à qui aurait voulu le voir qu'il craignait d'être suivi.

    - Voilà une attitude qui va te perdre, dunmer. Mais ce ne sera pas un quelconque bandit qui aura ta tête.

    L'assassin rougegarde suivit le dénommé Neldam Hlaalu tout le jour durant, de loin. Un œil averti aurait immédiatement reconnu la symbolique main noire qu'il arborait discrètement sur l'épaule, à moitié cachée par une écharpe noire elle aussi. Pourquoi ce dunmer devait-il être abattu? ? Sadean n'en avait que faire. On lui avait confié la tâche de l'éliminer, c'est la seule chose qu'il avait en tête. Cela et ne pas perdre sa cible bien entendu.

    Dans la vallée, Neldam Hlaalu était loin de se douter qu'un assassin de la sinistre Confrérie Noire était à ses trousses. Il craignait bien sûr d'avoir été suivi jusqu'ici, d'autant plus qu'il savait très bien pour quels motifs on aurait pu lui en vouloir, mais pas un seul instant il n'avait imaginé que cette organisation criminelle avait pu être contractée pour l'éliminer.

    Alors que la nuit commençait à tomber, le dunmer était presque arrivé aux chutes qui le séparaient alors de Bangkoraï. Il s'était arrêté un instant, pour admirer la vue sans doute. Tapi dans l'ombre, Sadean aurait pu profiter de ce moment pour l'abattre, mais alors qu'il l'avait rattrapé, il avait tout le temps de le tuer un peu plus tard, d'autant plus que la marche l'avait quelque peu fatigué. Il suivit Neldam Hlaalu en contrebas de la falaise. Du haut de son cheval, le dunmer avait apperçu un campement délabré et envisageait de s'y installer pour la nuit.

    C'est au moment où il déballait son repas que Sadean s'avança vers lui d'un pas décidé. Quelque peu surpris, et se sentant immédiatement aggressé par cette apparition, Neldam recula sur sa chaise, bien incapable de bouger tandis que l'assassin de la Confrérie Noire venait vers lui, une dague luisante à la main.

    - Allez vous-en ! Je peux vous donner de l'or ! Voulez-vous de l'or ?

    Sadean ne répondit rien. Les seuls sons qui vinrent à percer le silence de la nuit furent ceux du sifflement de deux flèches, et le raclement de leurs pointes dans les orbites ébêtée du rougegarde.

    Neldam Hlaalu se redressa sur sa chaise pour observer son assaillant qui gisait de l'autre côté de la table délabrée, une flèche dans chaque œil. Quelle ironie du sort ! Il se retourna afin de pouvoir remercier son sauveur, au moment où un nouveau sifflement se fit entendre. Il n'eut pas le temps de voir arriver la flèche qui lui traversa le crâne, une belle flèche d'ossements, de facture dunmer. Le corps sans vie du noble elfe noir s'effondra sur la chaise.

    - Neldam Hlaalu, nous avons un contrat à votre nom ici-même. Nous avons rempli notre mission en bonne et due forme.

    - Pourquoi lui parles-tu Teldril ? Il est mort...

    Les deux dunmers sortirent de derrière le rocher qui leur avait servi brievement de cachette. Il étaient revêtus d'armure de chitine et d'ossements, masqués, et portaient des armes traditionnelles de Morrowind.

    - Il peut encore nous entendre, ne t'en fais pas pour ça.

    Le dénommé Teldril s'avança pour récupérer ses flèches, mais son acolyte le stoppa.

    - Laisse les. Nous n'avions pas de contrat pour ce pleutre de la Confrérie Noire. Nos flèches leur montreront que nous n'en avons pas besoin pour décimer leurs rangs.

    Le dunmer se ravisa et les deux assassins de la Morag Tong reprirent leur route vers Morrowind.
    Contributeur à la conception de la langue Dunmeri.
  • Nyniell
    Nyniell
    ✭✭✭

    La voix de Melynn

    Sans pitié, aucune, l'immense bête tuait tout,
    Hommes et Mers, chats et chiens, jeunes brebis et loups.
    La jeune Melynn, de sa voix enchanteresse,
    Entonna un air bréton empli de tristesse.
    La bête, touchée par ce chant, promis à la fille,
    En échange de sa voix, d'épargner sa famille.

    Acceptant ce marché, Melynn suivit la bête,
    Et découvrit, en approchant d'une maisonnette,
    La véritable nature de cet animal.
    Mi-loup, mi-homme, victime d'un étrange mal,
    Hircine l'avait empli d'une folle rage,
    Qui transparaissait dans ses immenses ravages.

    Melynn voyagea avec le loup, dont le nom,
    Révélant son origine altmer, était Ryon.
    De ses chants, elle calmait la fureur de l'altmer,
    Telle une douce brise venue de la mer.
    Point de morts ou de cimetières sur leur passage,
    Jusqu'à Val-Boisé ils poussèrent leur voyage.

    Le prince de la chasse, très contrarié,
    Fit ses plus fidèles chasseurs se regrouper,
    Afin d'éliminer cette jeune Brétonne,
    Qui fait faiblir sa rage lorsqu'elle chantonne.
    Ses sanguinaires rôdeurs se mirent en chasse
    Et vers Val-Boisé filèrent, discrets et fugaces.

    Dans de grands livres, Melynn cherchait l'inspiration
    Pour composer de belles chansons pour Ryon.
    Il s'occupait de son feu quand il entendit
    Un étrange sifflement suivi d'une pluie.
    Des flèches s'abattaient sur les deux voyageurs,
    Et pour la Brétonne venait de sonner l'heure.

    Une flèche dans la tête, les yeux dans le vide,
    Melynn n'était plus, et, face au tableau sordide,
    Ryon, empli de rage, voulu la venger,
    Mais par deux flèches au visage, fut vite arrêté.
    Ainsi prit fin le voyage de la Brétonne,
    Et de sa belle voix, au milieu de l'automne.

    Certains racontent que les nuits de pleine lune,
    On entend une plainte emplie d'amertume,
    Sitôt étouffée par le doux bruit d'une brise.
    Pour certains trameurs, Melynn, de sa voix exquise,
    A touché Y'ffre, qui a permis aux deux amis,
    De rester en ce lieu, par leurs voix réunies.
    Edited by Nyniell on 14 août 2014 2:38
    Il faut penser tout ce qu'on dit, mais il ne faut pas dire tout ce qu'on pense.
  • trez
    trez
    Soul Shriven
    Manuscrit abandonné

    Tout d’abord, il faut que je vous dise que j’ai toujours été une fille gentille, je n’ai jamais fait de mal à personne. Ma maman aurait pu en témoigner, moi qui l’aidais régulièrement à dresser le couvert et qui me suis toujours occupé de ma petite sœur. Ma pauvre petite sœur ! Rien que d’y penser, mes yeux se mouillent et tâchent l’encre encore humide du parchemin que vous êtes en train de lire. Je les entends qui fouillent le voisinage, leurs pieds sans vie et sans chair faisant bruisser les herbes hautes de la clairière. Pourquoi sont-ils après moi ? Plus j’y pense et moins je ne peux contrôler ce tremblement de mes mains.

    Je m’appelle Gwael, j’ai douze ans et mes parents font du commerce de vin. Je passe ainsi mon temps sur les routes. Très jeune, je savais déchiffrer les textes à la surprise de mes parents. Mon papa, d’abord inquiet, vit très vite l’intérêt d’avoir une fille capable de tenir les livres de comptes. S’il savait que j’aspirais à bien autre chose que de vendre du rosé de Cyrodiil ! Mes rêves me portaient plutôt vers le surnaturel. Je me voyais maitriser les éléments de par ma seule volonté et contrôler des créatures n’existant que dans mon imagination.

    Les bruits s’approchent… J’ai soigneusement dissimulé l’entrée de ce tunnel avec des herbes, mais cela ne le trompera pas. Eux peut-être, mais pas lui ! J’entends sa voix, lorsqu’il leur parle, qu’il les commande, en citant mon nom ! Comment me connait-il ? J’essaye de regarder au dehors mais le feuillage trop épais m’en empêche.

    Hier soir, je suis allé chercher du bois pour le feu. C’est là que j’ai aperçu la marque sur le rocher, une sorte d’empreinte de main. Je ne saurais dire pourquoi, mais j’eus l’envie irrésistible de poser ma main sur cette empreinte dont la taille semblait bizarrement coïncider avec la mienne. Ce n’est qu’après que je réalisais que l’on observait nulle trace de lierre autour de cette portion de rocher. A peine ma paume eut-elle touché l’empreinte qu’un bruit sourd se fit entendre et qu’une porte sembla s’ouvrir dans le rocher. Un grand silence figea soudain toute chose dans la forêt, puis une voix d’outre-tombe se fit entendre. Je courus me cacher derrière un fourré.

    Je les vis alors emporter mes parents et ma sœur puis disparaitre dans la nuit ne laissant que deux d’entre eux. Je les vis singer mes parents, l’un mimant mon père en train de boire, l’autre ma mère faisant des choses que je ne peux décemment pas narrer ici. Emplie de haine, je marchais vers eux lentement et me mis à psalmodier des paroles d’un autre âge inconnues de moi tandis que mes mains dessinaient en cadence des signes étranges. Une pluie de flèches s’abattit alors dans la clairière, les couchants tels des morts.

    Je compris alors mon erreur lorsqu’une voix emplit mon crâne, m’intimant de l’attendre.

    Je le sens. Il arrive. Il est là
  • Eleilla
    Eleilla
    Soul Shriven
    Mémoires d'une rôdeuse


    Tapis dans les ombres, nous attendons. Evanescents dans les ténèbres, nous combattons pour les faibles, les opprimés. Nous n'avons pas de roi, pas de chef. Combien d'entre nous arpentent Nirn à présent, je ne le sais pas. Nous œuvrons dans le silence et la discrétion, mais nous ne sommes pas des assassins, ni des mercenaires. Personne ne nous paie, car personne ne nous connaît. La nuit est notre plus fidèle alliée.

    Je n'ai que quelques souvenirs flous de ma vie avant de rejoindre ceux qui travaillent dans l'ombre. Mais je me souviens bien de ma première mission. Taarie et moi avions repéré un petit village dans lequel semblaient s'être installés un groupe de brigands. Ils avaient décidé de prendre possession de la ville et de ses ressources. Les quelques villageois qui tentèrent de protester furent rapidement abattus, et le reste de la population fut réduit en esclavage. A l'époque, j'avais le sang chaud et je trépignais d'impatience à l'idée de les transpercer de flèches jusqu'au dernier. Depuis l'immense arbre où nous étions postées pour observer la situation, je serrais rageusement mes doigts sur mon arc, les dents serrées, prête à tirer une flèche de mon carquois à tout moment. Mais je ne tirai pas. Il fallait attendre la nuit.

    Et à la nuit tombée, nous étions toutes deux prêtes, nos dagues et nos arcs prêts à trancher la chair des oppresseurs. Ainsi commença notre travail, sous la lumière de la lune. Une flèche silencieuse dans la poitrine, une lame passée dans la gorge, tout cela paraissait bien simple en théorie, mais ma pratique laissait à désirer. Je loupais souvent ma cible tant je luttais à contenir ma rage, et je dus m'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à trancher la gorge d'un bandit en train de monter la garde. Heureusement, Taarie était rapide comme le vent et personne ne nous repéra.

    Alors que le jour allait se lever, j'avais le corps endolori, et les doigts couverts de sang des ennemis, mais pas une once de ma détermination n'avait disparu. Les deux derniers brigands s'étaient installés à une grande table de banquet et festoyaient bruyamment de fromage, de vin et de raisins. Ils étaient plus saouls que des Nordiques un soir de fête. Taarie resta en retrait pendant que je bandais mon arc. « Je te les laisse, en récompense pour ta première mission », m'avait-elle dit avec son éternel air impassible.

    Je tirais une première flèche, et manquais de peu la tête d'un des brigands. Mes doigts glissaient à cause du sang séché. Il leva la tête mais ne sembla pas me voir, tant il était ivre. L'autre riait à ses propres plaisanteries. Encore une flèche, encore raté. Elle atterrit dans le feu derrière eux. Je canalisais toute ma colère dans mes bras et tirai encore, et encore, et encore. Cette fois, le brigand reçut la flèche en pleine tête et resta figé sur sa chaise, le vin dégoulinant de sa bouche béante. L'autre parut mettre un certain temps à comprendre la situation, puis il me repéra, mais c'était trop tard, et ma flèche lui transperça la tête de part en part.
    Edited by Eleilla on 15 août 2014 4:41
  • arnodeshurlevent
    Chanson publicitaire pour les fromage de Clénumbrie de Meaux !



    C'est notre dernier repas
    à l'ombre d'un rocher
    à la lisière d'un bois !
    la table est dressé
    le vin de bon aloi
    le fromage bien fait!

    c'est notre dernier repas
    à l’ombre d'un rocher
    à la lisière d'un bois
    mon ami s'est levé pour trinquer
    a peine debout tout droit
    de deux flèches les yeux crevés.

    C'est notre dernier repas
    à l'ombre d’un rocher
    à la lisière d'un bois !
    même pas un cris d’effroi
    que ma tête fut transpercée.

    C'est notre dernier repas
    à l'ombre d’un rocher
    à la lisière d'un bois !
    les elfs sont arrivés
    ont buent le vin de bon aloi
    laisser le fromage bien fait.

    C'est notre dernier repas
    à l'ombre d’un rocher
    à la lisière d'un bois !
    de nos corps ils ont commencé
    comme il convient par le foie
    enfin nos os nous ont laissé.

    C'est notre dernier repas
    à l'ombre d’un rocher
    à la lisière d'un bois !
    nos os sèchent à l’ombre du rocher
    une question me vient parfois
    pourquoi n'ont ils pas touché au fromage bien fait !

    Les fromage Clémumbrie de Meaux bien fait bien frais
    Edited by arnodeshurlevent on 15 août 2014 8:20
  • Eraya
    Eraya
    Soul Shriven
    Servir un maître.

    Fémur et Osselet progressaient dans le sous-bois clairsemé et silencieux d'une démarche mécanique. Ils erraient ainsi depuis... combien de temps ? Personne ne pourrait le dire. En fait, personne n'aurait voulu le leur dire. Et pour cause, Fémur et Osselet étaient tous deux des squelettes, ces abominations recréées magiquement par la science noire de la nécromancie.
    Leur maître leur avait donné vie peu de temps avant qu'une bande de pillards ne l'attaquent sans sommations et ne le capturent pour l'emmener les dieux seuls savent où. Les deux squelettes s'étaient attendus à disparaître et à redevenir poussière loin de lui, mais cela n'était pas arrivé.
    Et ce n'était toujours pas arrivé plusieurs jours après, avant qu'Osselet ne décide d'appuyer sur la brique qui contrôlait l'ouverture de la chambre secrète comme il avait vu son maître le faire avant d'être attaqué, et d'explorer l'endroit où ils se trouvaient. Les deux entités avaient finalement trouvés la sortie, découvrant de leurs orbites vides la région environnante.
    " Crr-crrrrr, hasarda Fémur.
    - Crr ! i]affaissement de mâchoire - hochement de tête[/i ", répondit Osselet.
    Son comparse avait raison, pensait Osselet. Les créatures comme eux sont des serviteurs. Les squelettes se doivent d'avoir un maître. L'un des ravisseurs de son ancien maître n'avait-il d'ailleurs pas parler d'un village où retourner ?
    Osselet écarta un dernier buisson et franchit la limite du bois pour entrer dans une clairière avant de s'arrêter subitement. Le squelette discernait des silhouettes au centre du carré d'herbe, réunis autour d'une table. Ils semblaient en plein rituel.
    Fémur le dépassa et observa la scène à son tour.
    " i]mâchoire tombante - mouvement de la main[/i Crr !, fit-il.
    - Crrrrr ", répondit Osselet qui ne put empêcher son compagnon d'avancer vers ces personnes.
    Mais quelque chose clochait. Les nouveaux maîtres surprirent les deux squelettes qui approchaient. Les plus grands hurlaient, les plus petits s'enfuirent en retournant dans le bois de l'autre côté de la clairière. Lorsque les deux squelettes atteignirent la table, ces gens avaient disparus. Seuls restaient les reliefs d'un repas consommé. Les nouveaux maîtres reviendraient sûrement bientôt et alors ils comprendraient que Fémur et Osselet n'étaient là que pour les servir. Oui, c'est cela. Il n'y avait qu'à attendre qu'ils reviennent....


    Missive du capitaine de la garde de Leyawiin au Sénéchal Félix Azémov.

    Monsieur, depuis plusieurs mois je vous enjoins à redoubler nos effectifs afin de protéger nos concitoyens de nos bourgades des brigands et autres créatures errantes et voila maintenant trois jours, des paysans m'ont rapportés une attaque de squelettes alors qu'ils fêtaient l'anniversaire de l'un de leurs enfants.
    Par chance pour ces gens, une escouade d'archer impériaux effectuaient un exercice non loin du lieu de l'attaque, et la menace a été rapidement jugulée.
    Je prie Akatosh que vous reconsidériez l'augmentation de nos troupes. La survie des membres de nos communautés vaut bien plus que les quelques pièces qui nous serviront à payer nos futurs soldats.

    Edited by Eraya on 15 août 2014 8:31
  • Neiphyris
    Neiphyris
    Soul Shriven
    Quand Teemee fut de retour au dortoir, Julanza se redressa. Le petit Argonien se fraya un chemin à travers les siens pour s’asseoir sur les genoux de son père. A voir l’expression sur le visage du petit, Julanza comprit qu’il avait réussi sa mission. Rayonnant de fierté, il lui flatta tendrement le crâne.

    Akishme, pensa-t-il, soudain nostalgique, peut-être avais-tu tort. Peut-être pourrais-je prouver à notre fils que le soleil n’existe pas seulement dans mes histoires…

    Combien de temps s’était écoulé depuis que le couple renégat avait transgressé tous les traités du Pacte de Coeurébène en réduisant les siens en esclavages ? Combien d’Argoniens avaient péri dans ce trou, victimes de malnutrition, d’épuisement ou des bourreaux de Bordeciel à la solde des trafiquants de Skouma ? Combien avaient perdu la raison dans cette raffinerie de sucrelune ?

    Cela devait cesser !

    Fût-ce par négligence ou un quelconque manque de moyens de la part de leurs tortionnaires, l’effectif des gardes avaient progressivement diminué, si bien que ces derniers en étaient venus à faire travailler les plus jeunes dans leurs cuisines. Ne pouvant rater une telle opportunité, Julanza s’était constitué un stock de cette poudre illégale pour ensuite la distribuer aux petits Argoniens. Et ces derniers venaient justement de la mélanger à la nourriture des Nordiques… Il ne restait donc plus qu’à patienter.

    Quand un bruit sourd retentit, tous se levèrent et Julanza défonça la porte du dortoir. Les deux gardes de faction venaient de s’écrouler. Les Argoniens les désarmèrent et filèrent à toute allure dans les boyaux rocheux jusqu’au dortoir suivant, où une trentaine de Nordiques gisaient, inconscients. Les esclaves dérobèrent autant d’armes qu’ils purent avant de se diriger vers la sortie. Une lueur orangée illumina la pierre tandis qu’un magnifique coucher de soleil saluait leur évasion.

    Tout à coup une voix les glaça tous jusqu’au sang.

    A l’extérieur, deux Dumners savouraient un repas de fruits et de fromage.

    — Ce site n’est plus assez productif, dit Elynrad, nous devons l’abandonner.
    — Bah, nous en avons d’autres, rétorqua Mérinid. Mais les Argoniens ?
    — Les Argoniens ? répéta la femme. L’explosion de la mine nous débarrassera de ces stupides reptiles.

    Un sourire fendit le visage de Mérinid. Satisfait, il s’installa plus confortablement et s’accouda sur sa pile de livres de comptes.

    — Je vois que tu as pensé à tout, comme toujours.

    Lui rendant son sourire, Elynrad porta un quartier de fromage à ses lèvres et sursauta lorsque vibrèrent les cordes d’une dizaine d’arcs. Ecarquillant les yeux et se leva d’un bond quand une volée de flèches s’abattit sur elle et son époux. L’une d’elles s’enfonça dans son œil et la fit partir à la renverse alors que Mérinid, une flèche plantée dans le crâne, avait à peine bougé. N’étaient-ce ses yeux mort, d’aucuns auraient pu croire qu’il se portait comme un charme.

    Les Argoniens baissèrent leurs armes. Les yeux rivés sur l’orbe incandescent à l’horizon, Teemee saisit la main de son père. Il avait tenu parole.

    Puissent les Hists prendre soin de ton âme, Akishme.
  • ZOS_RobinsonE
    ZOS_RobinsonE
    ✭✭✭
    Nous clôturons ce fil de discussion, puisque la période d'inscription s'est terminée à 5h59 le 16 août, heure française. Nous remercions tous les participants pour leurs superbes récits. Nous avons de la lecture devant nous !
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